Au début de l'année 1991, inspiré par le texte de mon collègue et ami Claude Bolduc - «Coup de Tête » - (dans Temps Tôt n
Après un temps d'épuration et un bombardement de critiques constructives en provenance du comité de lecture des Éditions de l'À Venir, je vous présente ce premier volet des Chroniques de P'tite Tête et l'offre en pâture aux critiques qui s'en délecteront, j'en suis sûr.
Lorsque l'on touche à l'humour, on peut s'attendre à ce qu'un ouvrage ne soit pas apprécié par tous. Et c'est normal. Un genre d'humour n'est pas drôle pour tout le monde. Personnellement, j'ai beaucoup ri sur certains monologues d'Yvon Deschamps, de Sol, de Jean Lapointe, du groupe Sanguin, de Raymond Devos, de Roland Magdane, de Bill Cosby. Et aujourd'hui, je ris encore sur l'oncle Georges de Daniel Lemire, sur certains chefs-d'oeuvre mimiques de Courtemanche, sur certains gags de Ding et Dong. Et, habituellement, je passe un bon moment en regardant un bon nombre de sit-coms américains: Full House, Perfect Strangers, Cosby Show, Night Court, etc. Jerry Lewis m'a beaucoup fait rire à une époque, alors que certains l'ont toujours détesté. Je suis, je crois, ce qu'on appelle un bon public. Pourtant, un bon nombre d'humoristes, de shows, ne m'attirent pas.
Pourquoi écrire ces Chroniques de P'tite Tête? D'un c'est ma façon tout à fait personnelle de dire merci à tous ceux qui m'ont fait rire dans ma vie, que ce soit tous ces grands noms mentionnés ci-haut, ou la famille et les amis. De deux, par réaction à ce monde trop sérieux qui nous entoure. Apprendre à rire de nous, détendre les atmosphères...
Les Chroniques... ont été écrites dans un mélange de styles avec, en tête, différents modèles, passant parfois de l'humour littéraire à celui du monologue, à celui de la bande dessinée. C'est pourquoi, dans certains passages, vous sentirez le besoin de lire à voix haute. N'hésitez pas. Murmurez-le sur le ton de la confidence ou déclamez-le théâtralement, à votre guise, mais dites-le. Peu importe si, à trois heures du matin, votre compagne ou compagnon vous gifle de mots grossiers. Peu importe si vos camarades de wagon de métro s'interrogent sur votre santé mentale. Peu importe si le curé de la paroisse exige que vous veniez réciter votre passage en chair et en chaire. Non, tous ces minuscules inconvénients importent peu si, suite à votre lecture à voix haute, un sourire - parfois niais, parfois en coin, parfois mi-figue mi-raisin - naît sur vos lèvres.
Le glossaire inclus à la fin du texte (v. Sommaire) peut aussi contribuer grandement à votre compréhension et à votre plaisir. N'hésitez donc pas à le consulter.
Au fond, ces Chroniques de P'tite Tête n'ont d'autre prétention que de vous faire passer un bon moment. Installez-vous confortablement, détendez-vous, tournez la page et...