la constitution de la personnalité (voir Lacan), | |
l’étude des dysfonctionnements dans les entreprises (voir March & Simon), | |
l’avènement des révolutions scientifiques (voir Kuhn), |
Des théoriciens ont pu proposer des modèles idéaux où
la société se réduisait à l'administration des choses, comme dans les systèmes
saint-simonien, proudhonien ou marxiste, qui prévoient la suppression ou le dépérissement
de l'État, mais l'expérience n'en a jamais été menée suffisamment loin ni
surtout avec l'homme le plus général.
La codification des rapports
sociaux implique d'ailleurs la persistance du contenu «subjectif» attaché à
la notion de gouvernement: aucun automatisme proprement administratif ne rendra
jamais entièrement compte des conditions, à la fois universelles et
individuelles, pas plus d'ailleurs que d'activités individuelles apparemment
marginales, et en réalité fondamentales, comme celles de l'art.
Nous sommes donc bien en présence
de deux pôles, qu'on peut appeler de la physique et de la politique sociales.
Comme dans tout rapport, on note
une intensification d'un terme à l'autre, les hommes se plaçant au-dessus des
choses.
On entend par « choses »,
tout ce qui est destiné à la consommation de tous, et par conséquent les
produits sociaux, qu'il s'agisse des biens matériels ou des biens intellectuels,
dans la mesure où ils sont communicables, échangeables, consommables par tous.
Ce premier point établi, il est clair que les deux pôles
considérés (physique et politique sociales) sont eux-mêmes duels chacun dans
leur ordre, et enferment ainsi une dynamique.
L'administration des choses se
donne pour fin non seulement la conservation du corps social mais aussi son
enrichissement, par accroissement de la production et de la consommation des
biens matériels ou intellectuels.
Les facteurs non répétitifs
d’accroissement s'enlèvent sur les facteurs répétitifs de conservation
comme l’actif sur le passif, l'objet sur le fond du monde, l'organe des sens
sur le corps.
Nous dirons alors que
l'administration des choses conjoint deux fonctions, l’une qui sera dite, par
exemple, d’entretien ou plutôt d'exécution, l’autre de promotion ou plutôt
de gestion.
Les mêmes observations valent
pour le gouvernement des hommes, où la conservation du code des lois est
d’essence répétitive et relève d'une fonction de puissance, tandis que
l’amélioration, l’adaptation de ce même code est d'essence non répétitive
et relève d'une fonction de connaissance.
Nous arrivons ainsi à quatre
ordres de fonctions et à quatre classes d'hommes «socialisés» :
d'exécution, | |
de gestion, | |
de puissance, | |
de connaissance, |
les Shudras ou travailleurs indifférenciés, | |
les Vaisyas ou travailleurs qualifiés, | |
les Kshatryias ou guerriers | |
les Brahmanes ou prêtres |
production, | |
consommation, |
administration, | |
invention, |
Les sociétés à distribution prioritaire ou prééminente seront dites distributives ou socialistes; | |
Les sociétés à production prioritaire ou prééminente seront dites productivistes ou capitalistes. |
Une société productiviste (statiqueou dynamique) est tendue vers une expansion de la production. Cette expansion est tournée elle-même vers un accroissement du profit corrélatif d'une consommation réprimant tout gaspillage.
Dans une société poductiviste, l'individu dispose de plus de droits que la communauté.
Une société distributive (statique ou dynamique) est au contraire tournée vers la satisfaction d'une consommation croissante corrélative d'une production ménageant sa peine:
Dans une société distributive, la communauté a plus de droits que l'individu.
Il faut bien entendu considérer
d'abord les caractères dominants et n'intégrer qu'en second les effets récessifs,
mais liés, du statisme et du dynamisme.
Ainsi les motivations sociales, statistiquement, sont toujours doubles.
Dans les sociétés statiques, le pôle originairement actif (consommation
ou production) se tourne d'abord vers l'administration, il s'agit d'assurer la
continuité du régime établi;
Dans les sociétés dynamiques, ce même pôle se tourne d'abord vers
l'invention, il s'agit de pousser vers ses limites le régime établi et même
de l'en faire sortir.
Dans le premier cas, les revendications d'expansion seront de quantité, de qualité dans le second.
Les tableaux suivant schématisent les quatre types de sociétés ainsi possibles :
Statique | Dynamique |
En même temps cette production recevra l'esprit d'invention mais dans un sens plus favorable aux consommateurs qu'aux producteurs, ce qui signifie que cette société raffinera sur ses loisirs et 1'«évasion» hors du social planifié, et poussera les inventions sans esprit de rendement productif, ce qui favorisera l'art mais impliquera aussi un manque de discrimination allant jusqu'au dérèglement.
Telles sont de toute évidence
les deux tendances de toute société socialiste : elle risque un alourdissement
de son administration et un certain «gaspillage» des forces productives.
Cet alourdissement est la marque
d'un certain nivellement entropique, puisque la troisième caste descend au
niveau de la quatrième.
Quant au risque de gaspillage,
il signifie que cette civilisation réserve plus de part aux loisirs et par conséquent
aux vocations individuelles (et notamment aux occupations artistiques) de ses
membres. L'art prend plus d'importance, pour tous et pour chacun, que la simple
administration d'intérêt commun.
Statique | Dynamique |
Telles sont de toute évidence
les deux tendances de toute société capitaliste : elle se manifeste par la volonté d'asservissement et de répression exercée par la troisième
caste sur la quatrième, qui tend à devenir prolétarienne, c'est-à-dire à ne disposer que d'un pouvoir de consommation juste suffisant pour maintenir sa force productive, mais à l'autre
pôle elle voit ce même prolétariat
conduit à inventer toutes les formes de résistance
possibles:
soit sur le plan de la consommation (apparition des «ersatz» et des formes individuelles et collectives de la «clochardisation» : sociétés caritatives et c…) | |
soit, surtout, par la transformation psychique de cette résistance qui devient alors conscience révolutionnaire de classe. |
l'apparition des vocations artistiques dans un cas, | |
le surgissement de la conscience de classe dans l'autre. |
Bien entendu, une société donnée ne choisit pas d'être purement distributive ou purement productiviste, et on peut même considérer que la «pureté», ici comme ailleurs, est simplement tendancielle.
Prétendre stabiliser une société
«purement» productiviste ou distributive relève donc d'un irréalisme foncier,
que les faits démentiront sans cesse:
soit que la conscience révolutionnaire de classe, dans un cas, vienne en permanence forcer les institutions du productivisme à se concilier avec elles d'une distribution plus «juste», | |
soit que les vocations libertaires ou artistiques, dans l'autre, et non moins en permanence, se fassent discordantes pour troubler et disloquer l'ordonnance toute théorique de l'appareil distributif. |
Il n'existe donc en fait que des sociétés «mixtes» ou «intermédiaires» vivant de façon instable entre le capitalisme et le collectivisme.
Dans le cas des sociétés à production prééminente, certaines formes de socialisation spontanée (assurances sociales, nationalisations, etc.) viennent gêner le fonctionnement de l'économie concurrentielle; dans le cas des sociétés à distribution prééminente, certaines formes d'égoïsme productiviste également spontané (absentéisme, mauvaise qualité de la production de masse, corruption administrative, évasion vers les formes anarchiques de l'art ou de la mystique, etc.) témoignent d'un besoin sous-jacent de liberté au niveau de la production.
Finalement, c'est un tableau
complet des transactions qu'il faut dresser, comprenant successivement le jeu de
tous les caractères tour à tour dominants
et récessifs.
Nous ne détaillerons pas ici la signification particulière
des transactions possibles, dont nous avons d'ailleurs déjà dégagé les
quatre produits essentiels, opposés deux à deux, et qui sont:
Dans un cas, la tendance à la pléthore administrative (d'essence physique) et aux vocations libertaires ou artistiques (d'essence psychique), | |
Dans l'autre cas, la tendance à l'asservissement (d'essence physique) et à la montée de la conscience révolutionnaire (d'essence psychique). |
Ce niveau, qui est proprement le
niveau politique du système des forces sociales, met en scène les hommes de
connaissance et les hommes de puissance.
Il est dans la nature de ces
derniers de refuser toute vocation limitée à la puissance répétitive et de
rechercher l'expansion de la puissance en quantité et en qualité, le soldat se
faisant roi puis prêtre, et même dieu.
Le pôle de la puissance est
d'ailleurs duel; il contient les deux fonctions de l'armée et de la police.
La fonction militaire est active quand il lui faut gagner la guerre, passive quand il lui faut maintenir la paix, | |
La fonction policière est passive quand elle se borne à recevoir l'information en général, sous forme de renseignements qui rendent transparente et pénétrable, pour le pouvoir, la matière sociale, et quand elle s'installe ainsi dans la société à surveiller par ces moyens passifs inhérents à toute police que sont le noyautage et la corruption. Au contraire, elle est active quand elle enquête elle-même, recherche et arrête les individus asociaux ou les fait se démasquer par ce moyen actif inhérent à toute police qu'est la provocation. |
Le juge a pour fonction la plus visible de rendre la justice et de tenir ainsi la balance en équilibre, ce qui est une fonction passive. Il est aussi conduit à rendre des arbitrages pour les cas qui ne relèvent pas répétitivement du code déjà établi, ce qui implique une conversion active des parties. C'est-à-dire que le juge ne se contente pas de conserver le code, mais qu’il l’interprète et l’actualise, ce que forme la jurisprudence. Dans la tradition indou (qui se perpétue dans toute la culture indo-européenne), l'administration de la rigueur guerrière est le fait du dieu fulgurant Indra, mais aussi d'une figure divine sans doute d'abord autonome mais très vite confondue avec lui que G. Dumézil nomme Vrtrahan, ce qui signifie le «destructeur de résistance», opposant ainsi à l'activité et à la visibilité du guerrier proprement dit, la passivité ou plutôt l'action souterraine de l'agent de renseignements, ou encore la guerre conventionnelle visible à la guerre subversive invisible. (A rapprocher de l’approche chinoise de Tsun Tseu. Dans son « Art de la Guerre », en effet, différencie au sein des armées les moyens «ordinaires» ou troupes régulières et «extraordinaires» ou forces spéciales). | |
Quant au mage ou au prêtre, il est actif par le maniement des forces invisibles et passif dans le hiératisme des attitudes qu'implique l'invisibilité même de ces forces. On dira qu'il est actif dans la «conduite» et passif dans l'«attitude». En général, la tradition rapporte cet ensemble de fonctions à un couple de grands dieux, par exemple aux Indes à Mitra et Varuna. Mitra représente l'aspect juridique, réglé, exact et en quelque sorte répétitif des opérations dont Varuna est l'aspect magique, terrible et inspiré et par conséquent imprévisible et non répétitif. |
Dans la cosmogonie grecque,l'antithèse entre le premier souverain du monde et
le dieu fulgurant est exactement du même type.
Zeus combat, il soutient des guerres difficiles, longtemps balancées, il blesse, il tue ; | |
Ouranos ne combat pas, il n'y a pas trace de lutte dans sa légende, bien qu'il soit le plus terrible et le moins aisément détrônable des rois : par une prise infaillible, il immobilise, très exactement il «lie», il enchaîne aux enfers ses rivaux éventuels, etc. |
la justice, même active, se veut retranchée ou «indépendante», au moins formellement, car on ne peut être officiellement juge et partie. En conséquence: si la justice se veut réellement active, elle est obligée de prendre les traits de la prêtrise, |
de même
il est dans l'essence de la police, même active, d'être invisible et en tout cas de se cacher. Si elle se veut réellement et visiblement active, est-elle obligée de prendre les traits de l'armée. |
à caractère passionnel | à caractère intellectuel |
Pour l'intelligence de notre
premier tableau de transactions, notons simplement que :
La prêtrise, lorsqu'elle est dominante, recherche surtout l'appui de l'armée, sa domination se teinte de valeurs plus «passionnelles» ou psychiques qu'intellectuelles, | |
Inversement, si la prêtrise dominante s'appuie sur la police, cette domination sera teintée de valeurs plus formalistes ou « intellectuelles » que psychiques. |
On conclura immédiatement que les sociétés papo-césaristes de type passionnel ou psychique s'apparentent dans l'histoire contemporaine aux régimes fascistes, et les sociétés papo-césaristes de type intellectuel aux régimes communistes.
Dans les deux cas, le rôle de
la prêtrise est tenu par le Parti unique.
Les partis fascistes ont en
effet un ressort passionnel, ils exaltent des valeurs telluriques: le sang et le
sol, tandis que les partis communistes ont un ressort intellectuel. Ils se
rassemblent autour d'une doctrine qui se veut rationnelle et même rationaliste:
le marxisme, ou toute autre doctrine «objective» de la prévision.
à caractère passionnel | à caractère intellectuel | ||
|
Dans ce second tableau de transactions, notons que :
L’armée, quand elle est dominante, s'appuie sur la prêtrise. | |
Si l'armée dominante s'appuie sur la justice, cette domination sera teintée de valeurs plus formalistes ou «intellectuelles» que psychiques. |
Les sociétés de type césaro-papiste
de type passionnel sont assimilables dans notre histoire contemporaine aux dictatures militaires à tendances nationalistes (régime franquiste espagnol) | |
de type intellectuel sont assimilables aux dictatures militaires à tendances communistes (régime castriste cubain). |
Les premières sont souvent
teintées de conservatisme et même de fanatisme religieux, les secondes sont
plutôt laïcistes.
Dans les sociétés à ressort psychique, dominées par les rapports bi-univoques de la prêtrise et de l'armée,
le prêtre se faisant soldat et le soldat se faisant prêtre, le produit direct
est la guerre extérieure.
Le juge se faisant policier et
le policier se faisant juge, le produit second, de ces transactions sera :
l'inquisition à l’intérieur, | |
l’espionnage à l’extérieur. |
Dans les sociétés de type intellectuel, où le prêtre se fait policier et où l'armée rend la justice,
le produit direct est la révolution intérieure. | |||||
Le produit indirect est
l’agitation, qui se manifeste :
|
Quant à l'interprétation «globaliste» qui se trouve ainsi rendue nécessaire, elle ne laisse pas d'être aisée.
L'affrontement final implique notamment la concomitance de la guerre et de la révolution,
ce qui signifie que toute guerre, ultime produit du psychisme social, devient de
plus en plus révolutionnaire et se charge de raisons intellectuelles ou
d'alibis doctrinaux, cependant que toute révolution, ultime produit de
l'intellectualité sociale, devient de plus en plus guerrière et se charge de
passion.
Le XXe siècle nous le confirme
: toute guerre se fait civile et fait le lit de la révolution; toute révolution
porte en elle la guerre, même au nom d'un pacifisme idéal.
Pour être complet et épuiser le dénombrement des transactions possibles dans ce modèle sénaire du gouvernement des hommes, on peut étudier le rôle des caractères récessifs lorsqu'ils réapparaissent à certains stades «bâtards».
Il nous faut réactiver les
fonctions de justice et de police et leur donner à leur tour un caractère
originaire.
On aboutira dès lors à des sociétés :
de type juridique (ou parlementaire) dans un cas, | |
de type policier (inquisitorial ou contrôlé) dans l'autre, |
cas A | cas B |
Les deux schémas possibles décrivent :
En A, le parlementarisme aristocratique appuyé sur l'armée et où la police se sert de la prêtrise (royauté constitutionnelle), | |
En B, le parlementarisme démocratique où le régime repose sur le ministère de l’Intérieur et se méfie de l'armée, qui devient d'ailleurs cléricale (Troisième République Française). |
Cas C | Cas D |
En C, l'image inversée du régime précédent est son complémentaire obligé avec la police et les sociétés secrètes contrôlant le parlementarisme et où les prêtres eux-mêmes se font réfractaires et tendent à devenir soldats (régime des clubs et chapelles, maçonnerie, lobbies et autres maffias), | |
En D, enfin la cléricature policière se donne un pouvoir séculier visible entre les mains d'une armée assujettie. |
Il s’agirait donc maintenant,
de modéliser le niveau du «Ciel», le dernier trait du trigramme du Yi King.
C’est à dire l’ouverture de notre système vers le haut, vers ce qui le
transcende et le définit.
Il s’agit donc bel et bien du
niveau où se génère, où se constitue le système.
Si nous revenons à nos considérations
préliminaires, les hommes se groupent pour gérer leurs échanges, ce qui fonde
le «contrat social».
Ils sont donc, in fine les décideurs
de leur organisation (même une dictature ne saurait se maintenir sans un appui
actif ou tacite d’une partie suffisante de la population –suffisante en
terme de puissance, sinon en terme de nombre d’hommes-).
D’autre part, les affaires de
la cité n’épuisent pas le champ des occupations des hommes qui la
composent. Le soucis de leur famille, leurs pulsions, leurs libido, leurs
convictions philosophiques ou religieuses, l’art etc… sont autant de
dimensions qui dépassent et conditionnent leur action dans la cité (leur choix
politique).
Cette échappée hors du champ
politique représente l’ouverture du système social sur le Monde qui le
conditionne.
Le premier dipôle prendra en compte cette position décisive de l'homme au
sein de la cité, ainsi que la globalité du Monde qui le conditionne:
Monde ßà Citoyens |
|
Hommes de pouvoir ßà Hommes de connaissance |
A/ Délégation de pouvoir | B/ Développement clérical |
Dans un pays indépendant, les
dirigeants (hommes de connaissance ou de pouvoir) n’existent que dans la
mesure où ils sont reconnus comme tels et soutenus par les citoyens:
Le clergé s’appuie sur l’assemblée des fidèles (vox populi, vox dei), | |
Les généraux, adoubés sur les champs de bataille formeront la
noblesse. Les rois eux-mêmes ont besoins de l’appui de leurs peuples
(directement ou indirectement via leurs vassaux). Par exemple, lorsque Philippe Le Bel, roi de France, s’oppose au Pape, il convoque les premiers Etats Généraux en 1302 à Paris. |
C/ expansion impérialiste | D/ expansion idéologique |
La seule façon pour qu’une structure sociale survive sans l'appui de sa base sociale (dde façon directe ou tacite: les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent), est d’avoir été imposée de l’extérieur (développement exogène).
L’ Extérieur comme on le comprend ici peut revêtir deux formes :
Soit direct par la force d’une puissance étrangère (impérialisme). | |
Soit indirectement par l’avènement d’une idéologie ou d’une croyance étrangère (lutte idéologique). |
Le lecteur pourra comme précédemment
passer en revue les différents cas de figures.
Bien entendu, en réalité, les
systèmes existants ne sont jamais
purs : les 4 types précédents sont mêlés et en perpétuelle évolution,
ce qui permet la remise en cause du niveau politique du système déterminé à
ce niveau constitutionnel.
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