Chaque sénaire d'un même niveau est interchangeable: Nous cherchons avant tout d'éventuelles lois régissant les grands groupes (comme les bureaucraties). Nous nous plaçons ici dans le cas de grandes structures, au sein desquelles il est impossible de diriger un ensemble de personnes par un contact direct et personnalisé. Soit N le nombre de sénaires élémentaires du niveau synchronique considéré . Dans chaque sénaire les actions sont bouclées: | Dans une sénaire, le nombre de classes d'états de chacun des deux dipôles est le même. Chacune est commandable et asservie. Cette hypothèse revient à évacuer tout problème lié à l'efficience des transactions. Les états d'un dipôle sont équiprobables: | C' est une hypothèse "faible" qui maximise notre incertitude quant aux transactions en cours au sein d'une sénaire. Ce faisant nous prenons en compte notre incapacité à connaître en détail chaque sénaire particulière. |
Soit (s+1) le nombre d'états énergétiques accessibles à une sénaire (c'est à dire le nombre de configurations de valeurs énergétiques différentes pouvant être prises par cette dernière):
Soit wi, la valeur de l' état énergétique i avec i Î (0,..., s)
| Soit gi; le nombre de transactions d' une sénaire dans l' état énergétique wi,
| Soit ni; le nombre de sénaires dans l' état énergétique wi,
| Soit N, le nombre total de sénaires du niveau synchronique considéré.
| Soit E, l'énergie interne du modèle (au niveau synchronique considéré).
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N l' ensemble des sénaires, à ce niveau synchronique est constant
E l' énergie de liaison globale (équivalent d'un budget pour un service ou un compte d'heures pour un projet) est constante.
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N suffisamment grand,
N= constante,
| E = constante
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Nous garderons l' hypothèse suivante:
Pour un niveau synchronique donné, il est possible d'exprimer l'énergie propre d' une transaction par référence à une fréquence de base.
Considérons maintenant b, c'est une mesure caractéristique de l'ensemble des sénaires du niveau synchronique considéré.Nous noterons le b caractéristique du niveau synchronique j:Nous définirons alors par nj la "fréquence de contacts caractéristique" du niveau synchronique j considéré, telle que:
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Nous envisagerons les échanges entre les sénaires du niveau j avec le niveau inférieur j-1:
Considérons l'ensemble des sénaires d'un même niveau, deux types de fluctuations peuvent se produire:Leur libre arbitre,soit dQj la mesure de cette variation, Les informations recueillies par chaque sénaire à un niveau d'analyse inférieur, | soit dQj-1 cette variation. |
Soit d Wj la quantité de travail effectuée au niveau j
(accroissement du rythme des transactions).
d Ln Pj est la variation de réalisabilité du niveau j déterminée par l'exercice du libre arbitre des sénaires à ce niveau.
d Ln Pj-1 est la variation de réalisabilité du niveau j-1 accompagnant le transfert de avec le niveau supérieur.
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Ceci permet d'introduire une notion importante, susceptible de servir de mesure de l' efficacité d' une organisation: le rendement thermique.
Le travail recueilli dans les conditions conservatives idéales (ce qui est le cas ici) est au plus:Considérons maintenant une analyse diachronique s'intéressant à m étages synchroniques.
Optimiser l' échelonnement des fréquences fondamentales de transaction nj revient à optimiser le rendement global n du modèle complet.
pour une journée de 8 h et 5 jours ouvrés par semaine.
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Nous voyons donc que :
pour accroître l' efficacité d' une organisation, il faut diminuer le nombre de niveaux hiérarchiques (c' est en particulier le "down sizing" très en vogue actuellement),
pour améliorer son efficience, il faut complexifier sa structure (c' est en particulier une conséquence de la recherche de la qualité).
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Concernant le champ d' application proprement dit :
Concernant la théorie elle-même :
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Une sénaire n' est pas assimilable à une entité physique, telle un individu ou un service, car ce modèle ne représente que des processus interactifs entre entités.
Le travail d' un individu particulier au sein d' une organisation peut être décrit par un ensemble de sénaires, s' inscrivant sur les niveaux hiérarchiques différents.
Pour N suffisamment grand, on utilise plus commodément la "réalisabilité" de P, définie par son logarithme :
Pour que P soit maximum, il faut que la différentielle soit nulle :
On intègre les deux condition sur N et E en écrivant : et
En ajouter membre à membre les deux conditions précédentes affectés de coefficients arbitraires a et b on a :
Cette expression doit être satisfaite quelque soit dni, ce qui donne le nombre ni d'éléments se trouvant au niveau wi à l'état d'équilibre, c'est-à-dire lorsque Pe est maximum:
Cette hypothèse ne nuit pas à la généralité du raisonnement.
retourOn peut démontrer que dans le cas où le niveau k le plus peuplé a une énergie wk différente de 0, la relation précédente prend deux expressions, suivant que l'on considère les populations des niveaux supérieurs ou inférieurs à wk.
Niveaux supérieurs:
Niveaux inférieurs:
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Pour des raisons pratiques, on utilise en thermodynamique la notion de température absolue, nombre sans dimensions égal à l' inverse de la température statistique multiplié par une constante ayant les dimensions d' une énergie. : .
Nous préférons introduire ici la notion de " fréquence de transactions", plus directement adaptée à notre sujet. Mais, les notions de fréquence et de température sont liées: T est bien une mesure de " l' agitation thermique" moyenne d' un gaz.
retourSupposons possible de construire un modèle présentant un nombre de niveaux infini, chacun d'eux reprenant le même motif élémentaire, les différents niveaux ne différent les uns des autres que par la valeur de b.
A l'optimum, tel qu'ici définit, chaque niveau se déduit du précédent par une homothétie de rapport ou
Ceci revient à faire d'un tel modèle un objet dont le temps est une dimension fractale.
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