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Animation :
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Sculpter sa statue intérieure c'est vivre selon la Sagesse" (Socrate) |
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Présentation
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De nos jours, où la, société craque de toutes parts, les hautes valeurs morales et religieuses sont considérées comme une tare, l'étude de la mythologie de la Grèce peut être un moyen d'arrêter la descente aux enfers de jeunes, et souvent des meilleurs, qui se suicident, saturés des informations morbides cultivés par les responsables d'une société sans conscience, ni foi ni loi. L'idéal pour le plus grand nombre, se résume en une vie monotone et sans relief, saturée de confort et de plaisirs dont on a si vite fait le tour qui s'accompagne le plus souvent d'un repliement de l'âme ; d'une sensation informulée que l'on devient "un mort vivant" A notre époque d'hyper consommation d'informations il reste peu de choses à découvrir, le temps des bâtisseurs d'empires est résolu ; quelques uns se battent à coup d'actions pour posséder les restes du monde et seuls quelques rares hommes trouvent dans les techniques d'avant garde un piment à l'existence Que reste-t-il au reste de l'humanité ? rien ou presque rien. Un énorme vide. Pourtant il est une voie magnifique, une voie royale, une voie à laquelle tout homme peut consacrer sa vie, ses efforts, et qui tient en quatre mots : "Connais-toi, toi-même" A l'heure actuelle c'est notre ignorance, notre manque d'idéal qui ne nous permet plus de remarquer, circulant parmi nous, quelques rares Héros. Mais oui, il reste encore quelques-uns qui ne portent plus les armures étincelantes d'Héphaestos et, si les dieux, tels de grands papillons dorés, ont été cloués et étiquetés dans les herbiers de la civilisation moderne, des hommes que nous croyons déséquilibrés, habités par quelque tarentule, recherchent toujours avec ténacité la clef d'or de l'Olympe et certains, chose incroyable, l'ont trouvé ! Ces rarissimes héros ont réussi à faire croître en eux "l'impossible idéal" qui hantait le cœur des héros antiques et comme eux, après de farouches combats, ont réussi à voir Dieu et les dieux "Face à face". Ces Héros, initiés, maîtres, libérés, nous assurent que rien n'est perdu. Ces surhommes, dont le privilège chèrement gagné leur permet d'avoir un pied dans les deux mondes, visible et invisible, ne sont point grisé par leurs succès; ils se retournent fréquemment afin de voir si dans le troupeau des hommes en formation à l'école des dieux, quelque frère lassé par cette vie factice aux petits plaisirs et aux grandes désillusions, ne quitte pas le troupeau amorphe pour suivre le sillon qu'ils viennent de tracer. Ces nouveaux Héros, s'ils livrent encore de furieuses batailles, ,ne le font plus dans le fracas des chars de combat et les vociférations des combattants ; ce sont des batailles secrètes, longues, épuisantes, silencieuses, où l'homme n'a d'autre but que de se vaincre soi-même. Finalement Mythes, Légendes et Contes sont autant de Bibles scellées pour un temps, en attendant que "le Sel" de la terre soit capable d'en déchiffrer les énigmes et que la conscience humaine écœurée de tant de bêtise et de haine, aspire à retrouver le souffle pure de l'Esprit. Ce que nous appelons, bien à tord "les Primitifs", sont des hommes qui se rapprochaient bien mieux que nous ne pourrions le faire actuellement, de l'homme divin, car beaucoup possédaient encore la clairvoyance et pour eux, les mondes invisibles étaient d'une réalité positive. C'est la perte du troisième œil qui est responsable de l'abîme qui nous sépare des anciens. Si nous nions la réalité des esprits de la nature : Gnomes, Salamandres, Ondins, Elfes, Sylfes, etc. , c'est parce que nous ne pouvons plus les voir à l'œuvre, car notre attention est focalisées sur la conquête uniquement matérielle, mais les anciens, comme certaines personnes de notre époque, les voyaient et en parlaient. Donc ne nous hâtons pas de traiter les "primitifs" de sauvages, ils pourraient encore nous apprendre une foule de chose que nous croyons savoir : faire de l'Or à bon marché, mettre le corps en lévitation, construire des cités cyclopéennes avec des blocs de trente tonnes sans moyen de levage ! La science moderne a bien découvert la graviton et l'anti-graviton , mais ces pseudo-sauvages savaient l'utiliser et leurs prêtres architectes savaient supprimer la pesanteur, sans aucune de nos coûteuses machines ! On pourrait se poser une question : Est-ce nous ou eux qui sommes les primitifs ?" Notre microscope électronique serait bien démodé en comparaison du troisième œil et Démocrite avait disséqué l'atome bien avant nous ! comme nos cures médicales par le sommeil, provoqué et entretenu à coup de narcotiques, feraient bien rire les anciens. Il faut bien se garder de mettre en parallèle notre foi populaire actuelle avec celle des Grecs de la "Belle Epoque", non celle de la décadence qui pourrait ressembler à ce qui est vécu par une partie de la population planétaire
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En ces temps là, tout tournait autour de l'idée religieuse, les lois, les mœurs, la famille, les rites ; les manifestations religieuse entretenaient "un climat" de ferveur religieuse " que nous avons perdu depuis des siècles car ces grecs savaient encore ce qu'ils venaient faire sur cette Terre, et quel était le véritable but de leur vie. Pour bien comprendre les mythes il faut y croire disait A. Gide. Nous avons pris l'habitude de les étudier de l'extérieur, alors qu'ils demandent d'être compris de l'intérieur Le mythe s'adresse au divin qui est en nous. Il cherche à déclencher en nous des résonances, il essaie de faire resurgir dans notre âme des images, des sons, des sentiments, des affinités en secouant la poussière de deux millénaires de matérialisme. A cette belle époque ils sentaient, ils flairaient le mystère en bons chiens de chasse dressés par les dieux et dont la sensibilité étaient entretenue par des hommes qui avaient réalisé l'expérience personnelle et qui possédaient la preuve de la véracité de leurs postulats métaphysiques. Le temple de l'homme a sept portes et sept clés différentes pour les ouvrir, on le savait dans l'antiquité ; de nos jours nous ne connaissons plus qu'une porte (le physique) et pas de clef pour l'ouvrir ; nous nous contentons de regarder par le trou de la serrure avec toutes les chances d'erreurs inhérentes à cette optique rétrécie, la science s'en contente et se défend d'en rechercher la clef. Des savants comme Leconte du Nouy et Carrel en ont eu le pressentiment.
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Mythes, légendes et contes sont autant de bibles scellées pour un temps en attendant que le sel de la terre soit capable d'en déchiffrer les énigmes et que la consciences humaines écœurée de tant de bêtises et de haines, aspire enfin à retrouver le souffle de l'esprit Tout est fiction dans la mythologie : adultère, incestes, colères des dieux, crimes, sacrifices humains, géants et monstres et même les batailles rangées, ou chaque héros, par ses hauts faits, tente de s'élever plus haut que son ami ou son valeureux ennemi. La grande idée ou idéal de l'élite grecque fut la recherche de l'initiation Les grands maître antiques étaient initiés aux mystère et parlaient des dieux qu'ils avaient vus face à face, des forces qu'ils avaient appris à manipuler, des attributs et des pouvoirs divins qu'ils possédaient en propre en récompense de leurs rudes efforts Ce que nous appelons, bien à tord les primitifs sont des hommes qui se rapprochaient bien mieux que nous ne pourrions le faire actuellement de l'homme divin, car beaucoup possédaient encore la clairvoyance et pour eux, le mondes invisibles étaient d'une réalité positive. C'est la perte du troisième œil qui est responsable de l'abîme qui nous sépare des anciens. Un exemple - si nous nions la réalité des esprits de la nature : gnomes, Salamandres, Ondins, Elfes, Sylphes, etc., c'est parce que nous ne pouvons plus les voir à l'œuvre, mais les anciens comme certaines personnes de notre époque les voyaient eux et en parlaient. La chose était courant e du temps de Moïse et le Deutéronome au chapitre V, met en garde ceux qui confondraient les esprits de la nature avec le Dieu véritable en ces termes : "vous ne regarderez point comme dieux ceux qui habitent dans les eaux ou sous la Terre (ondins, Gnomes). Moi seul suis votre Dieu" Un grand nombre de personnes se sont étonnées du peu d'attention accordée à l'étude ésotérique des mystères Grecs ; on avait mis la Grèce de côté au profit des enseignements de l'Egypte par les fouilles et surtout de l'Inde par la traduction de sa luxuriante littérature ; mais qu'on ne s'y trompe pas , les peuples nordiques, germaniques ou celtes en avaient assimilé l'essence qui devint la base occulte de leurs légendes et dont la fin fut marquée par les romans de la Table Ronde de la Chevalerie Occidentale. Les légendes de la table ronde constituent "une Mythologie Chrétienne" dérivée de la mythologie grecque et mis en accord avec le christianisme ésotérique ; le tout terminé par les mythes de la rédemption avec la Queste du Graal. Notre époque est marquée par une phase d'obscurantisme, dans nos modernes cités où les Moi divins, devenus inutiles, errent comme des âmes en peine et frappent vainement aux porte de notre âme durcie, ou croisent à chaque détour du chemin des Moi humains qui leurs sont devenus étrangers, voire hostiles. Il nous reste à tous un espoir c'est de redécouvrir celui qui est resté enfermé dans la boîte de Pandore
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Parce que le grand Architecte ne fait pas son mortier lui-même, qu'il a besoin de cadres et d'ouvriers en vue de ses futures créations, comme l'on fait avant nous les hiérarchies appelées à des tâches plus hautes. Ecoutons le dialogue entre Hermès et le voyageur visitant l'Empyrée et qui perçoit un groupe de créature inconnus : " Qui sont ceux là O Hermès secrétaire des dieux ? " et Hermès répondit : " Ceux là ce sont les hommes " Voilà un destin à la mesure de l'homme, si toutefois il le désire et ne pense pas qu'un stupide néant viendra terminer son éternité. Les 7 lois cosmiques :
Le Message grec a été chargé de faire le pont entre l'Orient et l'Occident, englué dans la matière qu'il avait charge de conquérir ; cette conquête se termine de nos jours, il est temps de repenser aux choses premières et à l'homme de retrouver son âme. C'est à partir de cette dimension interne et relié à sa dimension de conscience supérieure qu'il peut envisager de recadrer l'ensemble de ses véhicules et se diriger vers l'immortalité. Extrait de la Mythologie de la Grèce antique de R. Emmanuel. Editions Dervy
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