LE SURRÉALISME
 
Le mouvement surréaliste est apparu au vingtième siècle. Il est caractérisé par son humour noir et la forte présence de négation à tout ce que l’on impose. Parmi les grands de ce courant on retrouve les Boris Vian, Aragon et Prévert. Ce dernier utilise des images simples et tendres telles l’enfance, l’amour et les animaux, pour illustrer son opposition aux oppressions et à l’hypocrisie humaine. Cependant, il ne faut pas croire que ces poètes ne font que dénoncer. La négation, ou le refus s’accompagne d’un désir de renouvellement. Ainsi naît de nouvelles valeurs comme l’amour et la beauté, afin d’amener chacun dans sa quête de la " vraie vie ". Jouissant d’une totale liberté, plusieurs aborderont des sujets " tabous " comme la question sexuelle, la puissance des rêves et les désirs. C’est ainsi que le philosophe Sigmund Freud utilisera l’interprétation des rêves dans ses recherches auprès des personnes atteintes de déficiences psychologiques. On cherche à comprendre la vie en utilisant l’inconscient. Selon Freud, le désir serait une pensée refoulée dans l’inconscient. Le but ultime de cette façon de procéder est de donner à chacun les moyens de se révéler à lui-même dans son authenticité. En bref, on utilise tout ce que le monde " logique " refoule. L’esprit qui règne à l’époque est la révolte, la liberté et l’expression des impulsions. Comme les gens voulaient libérer la vie, ils ont libéré la poésie de ses anciennes contraintes et ont mis en avant-plan des images et des métaphores qui rapprochent des réalités que la conscience ne songe pas à unir. C’est ainsi que naît la poésie du quotidien.
 
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