Actualité autour d'Emmanuel Bove et autres...


Quelques instantanés de la soirée des Episodes du 20 mars 2002, de gauche à droite : Gillia; la petite fille au citron;Alexandre Gouzou, Philippe Aronson plongé dans la lecture du Parisien; Jean-Pierre Baril le biographe d'Henri Calet avec à sa gauche André Berne-Joffroy ayant droit des oeuvres de Calet.





Le roman Un caractère de femme a été traduit en allemand par les éditions Friedenauer Presse (Berlin) avec en postface un entretien de Peter Handke avec Jean-Luc Bitton.

 

 


Deux images de la soirée des Episodes du 25 octobre 2001, de gauche à droite : Arnaud Baumann, Patrick Morelli, Jean-Pierre Baril, Alexandre Gouzou.

La revue littéraire Les Episodes dans son numéro d'octobre 2001 publie des lettres inédites de Bove ainsi qu'une présentation de l'auteur. Ne ratez pas la soirée du jeudi 25 octobre 2001 des Episodes à cette occasion! Je vous y donne rendez-vous... Pour commander la revue, envoyez un chèque de 60FF (50FF + 10FF de port) à cette adresse : Les Episodes 83, rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris / Email : gouzouaronson@yahoo.fr

 

Les Inrockuptibles du 6 au 12 novembre 2001



L'éditeur Criown Culture doit réaliser une traduction en langue chinoise du roman Armand.


La Compagnie "Lézards qui bougent" de Bayonne doit adapter Mes amis au théâtre.


Info : la revue "Europe" prépare un numéro consacré intégralement à Emmanuel Bove. Ce numéro est coordonné par Marie-Thérèse Eychart.


La revue littéraire "Roman 20-50" propose dans son numéro du mois de juin 2001 un dossier critique sur Mes amis et Le Piège. Ce numéro 31 de la revue est principalement consacré à Emmanuel Bove dont un portrait est reproduit en couverture. Dix interventions sur les oeuvres de Bove sont proposées aux lecteurs de la revue.

Roman 20-50 no 31 juin 2001, 75 FF.

On peut commander la revue à cette adresse : Société Roman 20-50 / 41, rue Béranger - 59000 Lille


 

Je vous donne rendez-vous le jeudi 25 janvier 2001 de 18h30 à tard dans la nuit, au café Rallye Monge, 12 rue Monge à Paris dans le 5ème (métro Maubert Mutualité) pour fêter le numéro 10 de la revue littéraire Les Episodes. Au générique de ce numéro, William T. Vollmann, Brice Matthieussent, Matthew Rose, Laure Fardoulis, Kazik Hentchel, Claro, Yujiro Otsuki, Barret Crary, Paulo Tunhas et votre serviteur. Les soirées des Episodes sont toujours très animées, jamais guindées, on y boit (beaucoup), on y mange (un peu), on y discute (beaucoup), on y lit des textes, debout sur les tables, le verre à la main...

A très bientôt donc.

 

Adresse de la revue : Les Episodes 83, rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris

Les cahiers Livres de Libération / 24 mai 2001


 

DECEMBRE 2000

PARUTIONS EN LIVRES DE POCHE

L'amour de Pierre Neuhart

Seuil, Points, 128p., 35 F

Le Pressentiment

Seuil, Points, 160p., 39 F



"Emmanuel Bove retrouvé" à Lyon...

Journées Emmanuel Bove vendredi 24 et samedi 25 novembre 2000

Ces journées ouvertes à tous sont organisées par le LERTEC (Lecture et réception du texte contemporian) et l'université Lumière de Lyon 2. Demandez le programme...

Vendredi 24 novembre, matin : 9h Dominique Carlat (Lyon 2) : le corps incertain. / Serge Gaubert (Lyon 2) : Midi l'injuste./ Roger-Yves Roche (Lyon 2) : Les chambres d'Emmanuel Bove. / 10h15 Débat / 10h30 : Pause / 10h45 Suzanne Dürr (Université de Passau, Allemagne) : Psychologie et crise d'idendité : une analyse du héros dans l'oeuvre de Bove. / Jean-Pierre Martin (Lyon 2) : Ma honte à moi. / Albert (salut Albert! je ne savais pas qu'on t'avait confié la lourde responsabilité du fonds Bove...il est entre de bonnes mains...) Dichy (IMEC) : Présentation des archives Bove. / 12h Débat

Vendredi 24 novembre, après-midi : 14h Sophie Coste (Lyon 2) : " Des gouttes tombaient à terre, jamais l'une sur l'autre" - La description chez Bove. / Chantal Michel (Lyon 2) : "Parce que nous n'avions que des pantoufles, nous nous sommes laissés prendre." (j'adore cette citation, tout Bove...) L'ellipse dans l'oeuvre de Bove. / Olivier Bravard (Lyon 2) : L'hypothèse. / 15h15 Débat / 15h30 Pause / 15h45 Hervé Carn (Rennes) : Le silence. / Alexandra Saemmer (Lyon 2) : La singularité de deux hommes "sans qualités" : Musil et Bove. / Mireille Hilsum (Lyon 2) : " Le plus sage, je crois est de ne pas commencer." / 17h Débat / 17h30 Bove à haute voix : Anne Calas, comédienne, lit des extraits de l'oeuvre.

samedi 25 novembre, matin : 9h Marie-Poix-Tétu (Lyon 2) : L'intravagant Monsieur Bove. / François Ouellet (Université Laval, Québec) : L'obsession ternaire (dans Un soir chez Blutel). / Claude Burgelin (Lyon 2) : Lecture du Beau-fils. / 10h15 Débat / 10h30 Pause / 10h45 Patrick Longuet (Université de Chambéry) / portraiturer Bove. / Bruno Blanckeman (Université de Caen) : Drôles de guerres (sur Départ dans la nuit). / Marie-Thérèse Eychart (Université Lille 2) : Le piège ou comment écrire l'Histoire.

12h Débat et fin des journées Bove. (Quand est-ce qu'on mange? je connais à Lyon un petit bouchon pas dégueu...)

Toutes ces agapes boviennes se dérouleront à la salle du conseil de la Faculté des Lettres au 18 quai Claude Bernard à Lyon 7 ème, au-dessus du secrétariat de Lettres...Pour plus de renseignements, vous pouvez téléphoner à Sophie Coste au 04 78 76 29 91, son mail : sophie.coste-mignot@univ-lyon2.fr / Vous pouvez également joindre le Directeur du Lertec par mail : jpmartin@univ-lyon2.fr


Meublé sommairement (Aftalion Alexandre)

Les Carnets Bagouet

jeudi 14 décembre 2000 à 20h30 au théâtre 71 de Mamakoff / 3, place du 11 novembre 92240 Malakoff/ informations et réservations : 01 46 55 43 45
mardi 14 mars 2000 à 20h30 Opéra Berlioz/Le Corum à Montpellier et
du mardi 21 mars au samedi 25 mars 2000 au théâtre de la ville à Paris

En janvier 1989, Dominique Bagouet écrivait : "le projet de Meublé sommairement m'apparaît aujourd'hui comme le résultat d'une addition de plusieurs désirs. Certains d'entre eux, soit du côté de la chorégraphie, des interprètes, de la musique, étaient d'abord sans but réels, séparés a priori par des motivations différentes. C'est le texte d' Emmanuel Bove, Aftalion, Alexandre qui a tout fait concorder. Il y a donc le choix incontournable comme auteur, de son texte anti-théâtral et anti-spectaculaire, cette espèce d'ode à l'ordinaire.

La photo de l'affiche du spectacle

Article du Monde sur Meublé sommairement

Le site du festival de la danse à Montpellier
Le site du théâtre de la ville à Paris




 

Parution d'un roman inédit et des oeuvres complètes (ou presque...) chez Flammarion

L'événement bovien de ce début d'année 99 est la parution simultanée chez Flammarion dans la collection Mille & Une Pages d'un recueil des oeuvres de Bove regroupant 8 romans et une nouvelle (Mes amis, Armand, Bécon-les-Bruyères, Un soir chez Blutel, La Coalition, Henri Duchemin et ses ombres, Coeurs et visages, Journal écrit en hiver, Le Piège) et du dernier roman inédit Un caractère de femme dans la collection de littérature française générale (ex-collection Blanche). Ces nouvelles éditions ont été établies, présentées et préfacées par Jean-Luc Bitton. Remerciements à Clara Recordier et Juliette Joste qui ont coordonné ces parutions chez Flammarion.

Emmanuel Bove, romans, Mille & Une Pages, Flammarion, janvier 1999(158,00 FF)

Un caractère de femme, roman, Emmanuel Bove, Flammarion, janvier 1999 (90,00FF)




A l'initiative de Patrick Duval et de Bayon, journaliste à Libération, une plaque commémorative sera apposée sur la tombe d'Emmanuel Bove au cimetière Montparnasse à Paris. (Emplacement de la sépulture : 25 ème division israélite, 27 ème ligne Est, no 1 Sud). Cette plaque sera inaugurée à 15 heures, le 13 juillet 1997, date de la mort de Bove (13/07/45). S'il fait beau, Catherine Belkhodja lira quelques extraits des romans de Bove et Annie Oléon jouera du saxophone. Tous les admirateurs et admiratrices de Bove sont conviés à cette inauguration. Des démarches sont également en cours pour apposer une autre plaque commémorative au 59 Avenue des Ternes, où Bove s'est éteint. Par ailleurs, la concession de la tombe de Bove arrivant à expiration cette année, il y a un risque pour qu'elle soit reprise par le cimetière. Nous allons créer une association des Amis d'Emmanuel Bove, dont la seule existence permettrait de protéger le monument.


 

Compte rendu d'une commémoration

Cher Jean-Luc, Je vous avais promis un petit rapport sur la cérémonie. Tout ce qui s'est passé mériterait sans doute d'être décortiqué à la façon de Bove mais je ne suis pas sûr d'en avoir ni le courage ni le talent (pour ce qui concerne le talent, je suis même sûr de ne pas l'avoir). Comme je vous l'avais dit, nous avions prévu de demander à Catherine Belkhodja de lire quelques textes et à un musicien (en l'occurence une musicienne Annie Oléon puisque Murat a fait défection) de jouer du saxophone. Bien entendu, rien n'avait été répété et je craignais fort que tout cela ne fasse très amateur ce qui, tout compte fait n'avait rien de gênant.
Pour Bayon comme pour moi, il n'était pas question de faire le moindre discours ni de prévoir la moindre mise en scène. En fait, nous aurions aimé que tout se passe naturellement, sans aucune intervention de notre part ce qui était une gageure. Je suis arrivé au cimetière vers 14h30 avec un morceau de velours noir que j'ai eu beaucoup de mal à coincer pour cacher la plaque. En fait, Nora et sa fille étaient passées avant moi et avaient déjà vu la plaque, mais elles étaient très contentes que je la recouvre et qu'on fasse le geste de la découvrir.
J'ai d'ailleurs laissé cet honneur à Nora. Du fait, sans doute de la date, en pleines vacances, il y avait assez peu de monde : une vingtaine de personnes en tout dont Nora et sa fille, Bruno (fils de Michel) avec sa femme et ses enfants, deux personnes de l'Imec, un vieux peintre espagnol arrivé là je ne sais comment, votre amie Nathalie (qui est tres sympathique), la monteuse Sabine Mamou, une chercheuse anglaise, Gay quelque chose, qui fait une thèse sur Bove.
Pour le reste, ce n'étaient presque que des amis à moi ou à Bayon. Au départ, Bayon aurait souhaité que Catherine se déplace a travers les personnes présentes et qu'elle lise des textes au hasard, produisant juste une sorte de musique de Bove sans aucun sens. De simples mots que les gens auraient attrapés au hasard et qui ne les auraient pas empêchés de discuter entre eux.
J'aimais bien l'idée mais cela me semblait difficile, surtout lorsqu'elle tomberait sur des dialogues. J'ai donc tout de même sélectionné, de facon un peu subjective et surtout au hasard des quelques pages que j'ai tournées :
- les notes de travail que vous m'aviez vous même recommandées
- un extrait de Journal écrit en hiver (le passage du 4 novembre)
- les 3 dernières pages de la Coalition (nous étions là à la limite de faire sens mais d'une part la Coalition est mon livre préféré de Bove, d'autre part je trouve qu'il y a presque de l'humour dans ce suicide qui n'en est pas vraiment un) Catherine a lu les textes depuis la porte de la chapelle et puis elle s'est deplacée entre les gens comme Bayon le voulait.
Nous n'avons cependant pas pu éviter l'effet que nous voulions justement éviter : que tout le monde écoute religieusement. Le vieux peintre espagnol hochait la tête gravement à chaque phrase comme pour dire : c'est ça, exactement ça. Et Nora était toute recueillie regardant tantôt Catherine, tantôt la plaque.
C'était tout de même assez émouvant. L'amie à qui j'avais demandé de jouer du saxophone s'est très bien acquittée de sa mission. Elle s'est installée un peu plus loin, dans un carré de tombes juives plus aéré et la musique nous parvenait de loin. C'était parfait. Tout le monde s'est parlé. C'était très chaleureux et très familial. Le fait même qu'on soit si peu avait quelque chose d'encore plus touchant.
Vous ai-je déjà dit que j'avais reçu un petit mot de Giscard tres gentil, m'avertissant qu'il ne serait pas à Paris ce jour là et ne pourrait donc être des nôtres mais qu'il le regrettait sincèrement. Contrairement a ce que je vous avais annoncé, on a quand même fait un film vidéo et j'ai moi même filmé toute la partie lecture. Par hasard, Catherine avait en effet decidé la veille, de s'acheter une mini caméra et elle a tout filmé avant de se mettre à lire et de me coller la caméra entre les mains.
Comme je ne discute jamais ce qu'elle me demande, vous aurez la possibilité, un jour, de voir -bientôt j'espère- ce film. Voilà. J'aurais sans doute pu vous raconter mille petits détails supplémentaires mais je préfère répondre a vos questions si vous en avez. On a beaucoup parlé de vous et tout le monde a regretté que vous ne soyez pas là.
Bien amicalement à vous, Patrick (Paris le 14 juillet 1997)




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