Les engagés
de la Nouvelle-France et
du nouveau Monde










Depuis plusieurs années , je travaille à la réalisation d'un ouvrage touchant principalement sur les engagés

et leur provenance. Il m'a été permis par cette recherche d'accumuler une quantité innombrable de noms

et d'informations importantes sur ces derniers.
 

En tant que généalogiste, je sais à quel point il est important de pouvoir retracer un ancêtre  et de savoir d'où

il vient, j'ai donc réunit ces noms dans ce but: Permettre une recherche plus rapide et plus efficace de ces

ancêtres.

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Et oui, il est disponible enfin ce volume sur les engagés.

DES ENGAGÉS EN NOUVELLE-FRANCE

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E-Mail: sojpfran@sympatico.ca

Qu'est-ce qu'un engagé

Un mot qui se rencontre souvent dans les vieilles annales de la Nouvelle-France, c'est celui d'engagé. De nos chroniques et de nos documents anciens il a passé dans le language courante des Canadiens, et l'on s'en sert communément aujourd'hui pour désigner les domestiques, surtout à la campagne. Qu'était-ce donc que les engagés dans les premiers temps du Canada?

Ouvrez le vénérable et intéressant dictionnaire de Trévoux. Au mot engagé vous lirez ce qui suit: "Nom qu'on a donné à celui qui,voulant s'aller établir aux Indes, s'engageait à servir trois ans celui qui le défrayait pendant le voyage. "Obligatus, mancipatus". On les appelle les "trente-six mois" à ceux qui s'engagent avec les habitants des îles pour les servir pendant trois ans."

Certains de ces engagés par contre, s'engagaient pour une durée de 1 an jusqu'à 5 ans. Des conditions spéciales s'appliquent au contrat fait par les notaires de la France. Voici certaines conditions que l'on retrouve le plus souvent dans les contrats d'engagement; logis, nourrit, habit, rupture en cas de mariage, aller-retour payé par l'engageur.

Voici quelques exemples pour satisfaire votre curiosité:

Joseph Lombart, 18 ans, garçon de service, natif du bourg de Marteaux, en Savoie, qui ira le servir à Montréal, pendant trois ans, moyennant nourriture, logement et entretien seulement à Nicolas-Marie Reynaud, écuyer, sieur des Méloizes, officier des troupes du détachement de la marine au Canada le 27 juin 1720.

Jean-Baptiste Suire, 30 ans, maitre tonnelier, de Notre-Dame-de-LaRochelle, qui signe son contrat à A. Lartigue, aîné, négociant ;a Louisbourg, le 30 juillet 1755 par l'entremise de Michel Lecomte, capitaine du Juste.

Julien Mercier, manoeuvre, recevra 75 livres par an de salaire dont 24 payés immédiatement en déduction sur la première année, plus une paire de souliers. Il sera nourri, les frais de transport aller-retour demeurant à la charge de l'employeur qui est Maitre Noël Juchereau, sieur Des Chatelets de Québec le 25 février 1647.
 

Il vous est possible de participer à la contribution de ce volume. Si vous posséder des informations  concernant des engagés, vous pouvez me les faire parvenir par E-Mail.

Vous pouvez également obtenir des informations sur des engagés en m'écrivant.

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