ART 4
2-DAY 10 September |
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Died on 10 September 1954: André
Derain, French Fauvist
painter and sculptor born on 10 June 1880. André Derain was a leader in several avant-garde art movements of the early 20th century. Born in Chatou, near Paris, he abandoned his early engineering studies to pursue an artistic career. In 1905, he became a member of the fauvist ("wild beast") group, along with Maurice de Vlaminck and Henri Matisse. The group was so named because of the savage nature of the bold and unrealistic color used by the artists (see Fauvism). Most of Derain's works of this period were landscapes and cityscapes, such as London Bridge (1906). They show the typical fauvist characteristics of raw color (often squeezed onto the canvas directly from the tube), choppy brushstrokes, frenzied composition, and lack of concern for perspective or the realities of a scene. After 1908, Derain began to experiment with other styles. The influence of Paul Cézanne led him to prefer quieter colors and more controlled compositions. His great Bathers (1908) represented an attempt to combine the innovations of previous painters, such as Claude Monet and Cézanne, in a single all-encompassing synthesis. In 1910, Derain produced highly geometric, cubist-influenced works such as The Old Bridge at Cagnes. His late work, after 1912, showed the influence of many styles-including classical French art and African sculpture-and tended to become increasingly traditional and derivative, characterized by muted color and fussily elaborated technique. Derain also designed woodcut book illustrations and, in 1919, he designed set decorations for Sergey Diaghilev's Ballets Russes. — Portrait of Derain (46x34cm lithograph) by Lou-Lou Albert-Lasard [1891–] LINKS — Self-Portrait (1914, 116x89cm; main detail 869x1130pix, 78kb — ZOOM to full picture 2000x1497pix, 260kb) _ Derain's dissatisfaction with the aesthetics of contemporary art once provoked the artist to exclaim that he did not want to be "of his time" but, rather, "of all time." Thus, while his paintings are always modern, the influence of the Old Masters is equally apparent. The darkness and severity of the present work, while recalling links to the contemporary work of Picasso, also reflect Derain's interest in Spanish painting of the Renaissance. Portrait of a Young Girl in Black(1914) — London: St. Paul's Cathedral seen from the Thames(1907, 100x82cm; 929x799pix, 99kb — ZOOM to 2000x1603pix, 330kb) _ After the great financial success of Claude Monet's views of the Thames River, André Derain's dealer, Ambroise Vollard, convinced him to paint London, too. During two trips to England in 1905 and 1906, Derain made thirty views of the city. This one features Sir Christopher Wren's famous 17th-century cathedral. In Fauvist manner, Derain has distilled and expressed his emotions about the subject using intensified colors and a simplified design. — The Bagpiper at Camiers (1911, 188x150cm; main detail 1192x926pix, 116kb — ZOOM to full picture 2000x1596pix, 279kb) _ Although Derain had helped found Fauvism and had been an early adherent of Cubism, he increasingly fell away from both aesthetics, feeling their obsession with technique had supplanted the content of their work. Derain, instead, began to turn toward the Old Masters, even as he kept pace with the spirit of his own time. Thus, while The Bagpiper at Camiers owes much to Cézanne in color, brushwork and composition, a great debt to the Old Masters is also evident, especially the arcadian scenes peopled with shepherds and musicians by Titian, and Derain's countryman, Claude Lorrain. The Bagpiper at Camiers became one of Derain's best known pre-war pictures and its lyrical and romantic feeling established him as an artist in the "grand tradition" of large formats and timeless subjects. — Animals (27x20 woodcut in book L'Enchanteur Pourrissant; 929x799pix, 99kb) Head of a Young Model (1926) — Cadaques — Landscape Cassis — St. Paul's from the Thames (1907) — Woman with Blouse — Paul — Bathers — The Bacchic Dancer (1906) — Turning Road — London Bridge (1906) — Pool of London — Madame Pierre Lévy et Claire (1949; 623x485pix, 123kb) — Annie (1949; 587x479pix, 114kb) |
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Died on 10 September 1807: Pierre~Antoine
Demachy, French historical painter and draftsman born in
1723. — {Demachy de machines n'a que faire, pour lui ce sont les monuments
et les foules qui importent.} — Le Déblaiement de la Colonnade du Louvre (1767; 339x500pix, 39kb) auctioned for $424'000 at Christie's on 23 May 2000. — Exécution capitale place de la Révolution (l'ancienne place Louis XV) (561x815pix, 187kb). — Un Temple en Ruines (1759, 161x129cm; 600x475pix, 52kb) _ detail 1 (400x400pix, 27kb) base of column and figures _ detail 2 (400x400pix, 22kb) part of a frieze _ detail 3 (400x400pix, 28kb) top of the arch _ Il est fort probable que cette oeuvre soit le morceau de réception que Demachy présente à l'Académie en 1758. Reconnu par ses contemporains comme le rival le plus heureux d'Hubert Robert, il est vraisemblable, que contrairement à cet artiste, Demachy ne soit jamais allé en Italie. Cette oeuvre cependant a été réalisée à une date où de nombreux modèles antiques étaient largement diffusés, notamment par l'estampe, permettant aux artistes de puiser dans ces registres de formes et répandant ainsi inlassablement une esthétique idéale qui séduisait par sa puissance et sa poésie. On peut supposer que Demachy ait commencé à se faire connaître par la scénographie. La théâtralité de cette composition est en effet saisissante, et appartient par différents détails au registre du décor de scène. Demachy, grand créateur d'illusion, semble ici l'héritier direct de son maître Servandoni, qui fut nommé en 1728 premier décorateur à l'Académie Royale de musique. Les nombreuses réalisations que ce dernier effectua pour l'Opéra lui valurent d'être véritablement adulé par le public parisien jusqu'en 1750. Servandoni transmettra également à Demachy l'art de la rovine ideale, qu'il avait lui-même reçu de Pannini. Ce Temple en ruines est la synthèse manifeste de ces deux influences. La mise en page très dense, mettant en place des éléments architecturaux qui semblent excéder la toile, confère à ce tableau une sorte de surdimension, la monumentalité du lieu étant accentuée par la présence discrète, presque fantomatique de personnages minuscules. L'oeuvre est particulièrement équilibrée et structurée, l'artiste cependant a évité, de manière ingénieuse, toute monotonie, car les lignes se croisent en de très nombreux points, invitant ainsi l'oeil à naviguer à travers les multiples recoins de la composition. Cet intérieur d'un temple est d'un effet singulier; la perspective est très étendue, les jours sont distribués à propos, l'oeil en parcourt avec délices les différents passages. Demachy utilise une perspective fuyante qui est peut-être également un emprunt à Servandoni qui a innové, dans les décors de scène, la perspective per angolo. Elle est ici particulièrement bien maîtrisée par Demachy qui occupera des années plus tard, au sein de l'Académie, la fonction de professeur de perspective. Ce tableau, qui produit un grand effet, témoigne également de l'influence de Piranèse dont les quatre volumes des Antichità Romane avaient été publiés deux ans auparavant, en 1756, et connaissaient un immense succès. Il existe une version réduite de ce tableau (60x48cm), probablement l'esquisse de ce Temple en ruines. — Fête de l’Etre suprême au Champ de Mars (20 prairial an II - 8 juin 1794) (1794; 834x1400pix, 180kb) _ Cette huile sur toile de Pierre-Antoine Demachy (1723-1807), peintre d’histoire et excellent dessinateur, livre un témoignage particulièrement intéressant sur le déroulement de la fête de l’Etre suprême au Champ-de-Mars, à Paris. Une vue panoramique du Champ-de-Mars lui a permis de restituer l’ampleur et la somptuosité de la célébration : au premier plan figure le peuple, dont les gestes, minutieusement dépeints, laissent transparaître l’allégresse que suscite la vue, au deuxième plan, d’une gigantesque procession formée par les représentants du peuple suivis des soldats révolutionnaires et de la garde républicaine. Au centre, sur un char que tirent quatre taureaux, trône l’allégorie des instruments des arts et des métiers et des productions du territoire français. Ce cortège s’achemine vers une sorte de rocher artificiel – la « montagne sacrée » par excellence – au sommet duquel s’élèvent l’arbre de la Liberté, symbole de l’unité et de l’adhésion collective à la Révolution, et une colonne antique surmontée d’une statue qui brandit un flambeau. En arrière-plan, à gauche, l’architecture massive de l’Ecole militaire évoque le cadre urbain dans lequel s’insère cette fête aux allures champêtres et mythologiques. Ainsi, de cette composition minutieuse et savamment élaborée se dégage une impression de grandeur, mais aussi de froideur qui correspond bien à l’esprit de la cérémonie, dont le faste hautain et le rituel à l’antique, strictement pensé dans ses moindres détails, étaient surtout destinés à inspirer la stupeur et à frapper l’imagination du peuple, plus spectateur qu’acteur. Fervent catholique, Robespierre s’opposait fermement à l’accélération du processus de déchristianisation entamé en septembre 1792. Pour lui, le vide laissé par la disparition du catholicisme risquait de plus de désorienter le peuple, accoutumé à ses dogmes et à ses rites. C’est pourquoi il s’efforça de créer une religion officielle, conforme aux idéaux des Lumières et, en particulier, aux théories rousseauistes, qui postulaient l’existence d’une morale naturelle et universelle et d’une divinité impersonnelle, l’Etre suprême, créateur de l’Univers. Dépourvue de prêtres et de sanctuaires, cette nouvelle religion déiste et patriotique n’en revêtait pas moins toutes les apparences d’un culte. La fête du 8 juin 1794 rencontra ainsi un certain succès en France. Elle ne fut que le couronnement d’une série de tentatives menées par les dirigeants de l’an II pour instaurer un culte révolutionnaire. Pour la plupart avortées, ces tentatives témoignent de la complexité des liens qui unissaient la sphère politique et la sphère religieuse, ainsi que de l’impossibilité d’éradiquer tout sentiment religieux. Elles constituèrent également le point de départ d’une religion civique dont les développements ont marqué l’histoire de la République. A l’été 1793, la Révolution française traverse une période sombre : le pays est durement touché par une crise économique et des troubles sociaux auxquels s’ajoutent une guerre civile (insurrection vendéenne et révolte fédéraliste) et une série de défaites militaires aux frontières. Or l’entrée de Robespierre, fervent jacobin, au Comité de salut public le 27 juillet 1793 marque un tournant : elle permet au gouvernement révolutionnaire d’opérer un redressement de la situation sur tous les fronts, tandis qu’elle entraîne simultanément une radicalisation de la Révolution. Robespierre, qui aspire à l’unité et à la régénération du peuple, s’efforce d’éliminer physiquement tous les ennemis de la Révolution. A ce renforcement de la Terreur, il ajoute l’instauration d’une religion d’Etat en mai 1794 : le culte de l’Etre suprême, en l’honneur duquel il organise des cérémonies fastueuses le 08 Jun suivant. |
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1981 Picasso's Guernica goes to Basque town
of Guernica ^top^ Pablo Picasso's monumental painting entitled Guernica is received in the town of Guernica, whose martyrdom during the Spanish Civil War is symbolized by it. Picasso stated in his will that the painting was not to return to Spain until the Fascists lost power and democracy was restored. On 26 April 1937, with the authorization of Francisco Franco, the German military tested its powerful new air force the Luftwaffe on the non~belligerent Basque town of Guernica and its 5000 inhabitants. The indiscriminate killing of Guernica’s women and children by the Luftwaffe aroused world opinion, and became a symbol of fascist brutality. Pablo Picasso reacted by creating the famous painting. Picasso decided that the painting not go to Spain until democratic liberties were restored in the country. Its eventual return to Spain in 1981 eight years after Picasso's death was celebrated as a moral endorsement of Spain's young democracy. Llega a España, procedente de Nueva York, el Guernica de Picasso, con 23 bocetos que lo completan. Quedará instalado en el Casón del Buen Retiro en Madrid. READ ALL ABOUT IT AND SEE HIGH-RESOLUTION IMAGES |