Le Marathon d'écriture - Cégep André-Laurendeau
- Édition 2000
Le marathon d'écriture, c'est un 24 heures
d'écriture de suite (bon, ok, il y a des pauses, des ateliers avec des
écrivains, des auteurs-compositeurs, des conteurs, etc) mais en gros c'est
de l'écriture intensive. Ça se passe depuis 10 ans au Cégep André-Laurendeau.
Et j'ai eu l'occasion d'y participer pour une deuxième fois au printemps
2000, les 17 et 18 mars. J'ai pris la peine de bien dormir la veille,
cette fois-ci... je n'ai pas refait deux fois la même erreur! Voici le
résultat.
J'ai mis les textes les meilleurs, en ordre chronologique.
Ils seraient tous à retravailler, ce sont des premiers jets, imparfaits,
mais parfois bien plus vrais par leur imperfection. J'ai retranscrit les
textes tels quels, moins les fautes d'orthographe. Certains sont autobiographiques,
d'autres pas. Mais ils recèlent sans doute tous une part de vérité. Une
nuit d'isolement complet, d'oubli. Une nuit à me rappeler que je peux
écrire...
(Les heures sont celles de remise, et non de création
comme telle.)
15h15 |
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Le début. Le réchauffement.
On se dérouille le cerveau, l'imagination. On renoue avec le crayon.
- Une réflexion
sur la société (extraits seulement) |
17h45 |
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Le concours littéraire.
Évidemment je n'ai pas gagné. Le thème était "D'ici, la nuit,
on ne voit ni n'entend la mer".
- L'héritière |
20h00 |
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Écrit sur deux phrases
qui me trottaient dans la tête depuis un bout de temps. "Je renonçai
peu à peu à la lumière du jour" tiré de St-Exupéry, Terre des
Hommes. "Je me plongeai dans son univers". Steph, désolée
de te dire ça, mais tu m'as inspirée. Personnage sombre et mystérieux...
;-) La fin du texte est malheureusement bâclée. Et ça donne ceci.
- La lumière
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0h00 |
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La période de transe
était commencée depuis un bout de temps. J'écrivais depuis 19h30 avec
une ardeur fébrile. Après avoir fini La lumière, je me suis lancée
dans un autre texte, que j'ai terminé vers minuit. Et le voici.
- L'enfant de la Lune |
2h30 |
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Début de la période
de poésie. Début du moment où on commence à s'en foutre, et où on
écrit pour écrire, simplement. Et les mots qui sortent sont spontanés.
- Jaune
- Décharnées
- Enfant
- Damnée
- Chute (extrait) |
5h30 |
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Heure fébrile où les
mots s'envolent... malgré nous... Heure fébrile où le crayon guide
l'inconscient, parce que la pensée s'est endormie... Heure où le soleil
approche, où la nuit bleuit doucement, se fait moins profonte...
- Danse. Commencé
par un trait noir, qui a lentement pris forme. Puis les mots sont
venus d'eux-mêmes.
- Ciel-mer. Quand
les mots coulent et que le sens n'a plus d'importance.
- Soleil. De
loin mon préféré.
- Abîmes. Impression
fugace. |
7h30 |
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Plus rien ne va. Le
sommeil coupe les mots en deux. Le crayon fait des taches sur le papier.
La tête tombe et on oublie.
- Bateaux. |
11h30 |
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Les délires d'une fille
écoeurée, après un atelier sur la chanson et les langages inventés.
Il a dit de ne pas se censurer jamais? Parfait!
- Le p'tit lalala. |
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