1 CHRONIQUE

(commentaires bibliques)

(Catalogue)

Chapitres: 22, 23, 27, 28, 29

CHAPITRE 21

1-13 (2 Sam. 24: 1-14). David s'en remet à la miséricorde de Dieu.

Le dénombrement d'Israël n'est pas complètement achevé que déjà David est convaincu d'avoir commis un grand péché contre Dieu. Il voit son erreur, et s'humilie devant Dieu en confessant son grand péché d'avoir recensé le peuple de façon insensée. Mais sa repentance arrive trop tard. Le Seigneur avait déjà chargé son fidèle prophète de l'ordre de donner un message à David et de lui offrir de choisir le châtiment de sa transgression. David démontra toujours qu'il avait confiance en Dieu. Il choisit de tomber entre les mains d'un Dieu miséricordieux plutôt que de tomber entre les mains cruelles des hommes pervers (1SP 385).

14-27 (2 Sam. 24: 15-25). La repentance de David est acceptée et la destruction s'arrête.

Une destruction rapide eut lieu. Soixante-dix mille personnes furent détruites par la peste. David et les anciens d'Israël étaient soumis à une profonde humiliation, et se lamentaient devant le Seigneur. Comme l'ange de Jéhova était sur le point de détruire Jérusalem, Dieu lui ordonna d'arrêter son oeuvre de mort. Malgré la rébellion de son peuple, le Dieu plein de pitié l'aimait toujours. L'ange, couvert de ses vêtements guerriers, et son épée nue à la main, levée contre Jérusalem, se montra à David et à ceux qui étaient avec lui. David fut terriblement effrayé; cependant, il cria dans sa détresse et sa compassion pour Israël. Il supplia Dieu d'épargner les "brebis". Avec angoisse, il confessa : "C'est moi qui ai péché et qui ai fait le mal; mais ces brebis, qu'ont-elles fait? Éternel, mon Dieu, que ta main soit donc sur moi et sur la maison de mon père!" Dieu parla à David par son prophète, et il lui ordonna d'offrir une expiation pour son péché. Le coeur de David était travaillé et sa repentance fut acceptée. L'aire d'Ornan lui était offerte gratuitement pour qu'un autel y soit édifié au Seigneur; on lui offrait aussi le bétail et tout le nécessaire pour le sacrifice. Mais David dit à celui qui faisait cette offre généreuse que le Seigneur acceptait le sacrifice qu'il était disposé à faire, mais que lui ne présenterait pas au Seigneur une offrande qui ne lui aurait rien coûté. Il voulait la lui acheter à son juste prix. Là, il offrit des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Dieu accepta les offrandes, et il répondit à David en envoyant le feu du ciel pour consumer le sacrifice. Il fut ordonné à l'ange de rengainer son épée et de cesser son oeuvre de destruction (1SP 385, 386).

CHAPITRE 22

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13. Dieu bénit ceux qui aiment ses principes.

Le Seigneur a-t-il commis une erreur en plaçant Salomon à un poste de si grande responsabilité? Non. Dieu le prépara à assumer ces responsabilités et il lui promit la grâce et la force à condition qu'il obéisse [On cite 1 Chron. 22: 13].

L'Éternel plaça des hommes à des postes de responsabilités, non pour qu'ils selon leur propre volonté mais conformément à celle de Dieu. Aussi longtemps qu'ils respectent les principes purs du gouvernement divin, Il les bénira et les fortifiera, les reconnaissant comme Ses instruments. Dieu n'a jamais abandonné celui qui est loyal aux principes (MS 164, 1902).

CHAPITRE 23

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1-5 (2 Chron. 8: 14). L'organisation des services du temple.

Les quatre mille musiciens étaient divisés en vingt-quatre groupes, chacun dirigé par douze hommes spécialement instruits, et habiles dans l'usage des instruments de musique. Le travail des portiers était lui aussi organisé avec exactitude.

Les sacrificateurs furent divisés en vingt-quatre groupes, et on tint un registre exact de cette division. Chaque groupe était minutieusement organisé sous la direction de son chef, et chacun devait venir à Jérusalem deux fois par an pour officier dans le sanctuaire pendant une semaine.

Les Lévites, dont la tâche était d'aider au service du sanctuaire, furent organisés et leur rôle leur fut assigné avec la même précision (RH 5/10/1905).

CHAPITRE 27

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1, 32, 34 (Prov. 11: 14; 24: 6). Une grande répartition des responsabilités diminue les charges.

En faisant les plans pour l'administration des sujets du royaume, après l'abdication de David en faveur de Salomon, l'ancien roi, son fils et ses conseillers estimèrent qu'il était essentiel que tout se fasse avec régularité, bienséance, fidélité et promptitude. Autant qu'il fut possible, ils suivirent le système d'organisation qui fut donné à Israël peu après sa libération d'Égypte. On assigna aux Lévites le travail en relation avec le service du temple, ce qui incluait le service du chant et de la musique instrumentale et la garde des trésors. Les hommes capables de porter des armes et de servir le roi furent regroupés en douze divisions de vingt-quatre mille hommes chacune. A la tête de chaque division il y avait un capitaine. "Joab était le chef de l'armée du roi". Les divisions entraient et sortaient chaque mois durant toute l'année, de façon que chaque division de vingt-quatre mille hommes servait le roi un mois chaque année.

David nomma son oncle Jonathan "conseiller, homme de sens et de savoir"; Achitophel aussi "était conseiller du roi"; après Achitophel, Jehojada… et Abiathar, furent conseillers". "Huschaï… était ami du roi". Par son exemple prudent, le vieux roi enseigna à Salomon que "le salut est dans le grand nombre des conseillers".

La minutie et l'intégrité de l'organisation perfectionnée au début du règne de Salomon, les plans précis pour que la majorité des personnes soient en service actif, la grande distribution des responsabilités, afin que le service de Dieu ou du roi ne représente pas une charge excessive pour aucun individu ou classe, sont des leçons que tous peuvent étudier avec profit et ceux qui dirigent l'église chrétienne devraient les comprendre et les suivre.

Ce tableau d'une nation grande et puissante qui vivait avec simplicité et commodités dans des maisons rurales, chaque personne accomplissant un service volontaire et gratuit pour Dieu et pour le roi pendant une partie de chaque année, nous est donné afin que nous puissions en tirer beaucoup de suggestions utiles (RH 12/10/1905).

CHAPITRE 28

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9. La fidélité doit précéder les bénédictions.

Cette charge est donnée à tous les hommes qui sont aujourd'hui à des postes de confiance dans l'oeuvre de Dieu, aussi certainement qu'elle a été donnée à Salomon. Le jour de l'épreuve et de l'examen arrivera aussi sûrement pour eux qu'elle survint à Salomon.

La fidélité est exigée avant que Dieu prodigue les bénédictions qu'Il a promises. Dieu ne considère comme acceptable le service de ses enfants que s'ils acceptent d'obéir à tous ses commandements. C'est ainsi qu'ils parviennent à être les représentants de Christ (MS 163, 1902).

11-13, 19. Un ange guida David tandis qu'il écrivait.

Par son ange, le Seigneur instruisit David et lui donna un modèle de la maison que Salomon devait édifier pour Lui. L'ordre avait été donné à un ange de se tenir auprès de David tandis qu'il rédigeait, au bénéfice de Salomon, d'importantes instructions au sujet des dispositions de la maison. Le coeur de David était à l'ouvrage (1SP 387, 388).

Le charpentier de Nazareth était l'Architecte céleste.

Christ était le fondement de l'économie juive. Il planifia les dispositions du premier tabernacle terrestre. Il donna chacune des spécificités concernant l'édification du temple de Salomon. Celui qui travailla comme charpentier dans le village de Nazareth fut l'Architecte céleste qui dessina le plan de la maison où son nom devait être honoré. Les choses du ciel et de la terre sont plus directement sous la supervision de Christ qu'on ne le pense généralement (MS 34, 1899).

20, 21. Dieu donne la sagesse pour réaliser cette oeuvre.

L'exemple de la charge solennelle de David doit être pris en compte par ceux qui, aujourd'hui, sont à des postes de responsabilité; parce que certainement c'est aussi juste pour eux que ce le fut pour Salomon, à l'époque où elle lui fut donnée. A notre époque, le peuple de Dieu est mis à l'épreuve comme il le fut aux jours de Salomon.

Tout ce chapitre est important pour le peuple de Dieu qui vit à cette époque. Dans les affaires que Dieu désire voir accomplir par les hommes qu'Il a choisis pour la sécurité et la prospérité de son royaume, le Seigneur ne réunit pas des éléments dispersés qui n'ont pas eu une expérience véritable et ne promettent pas de développer des caractères dignes de confiance. Ils doivent des responsabilités en relation avec l'oeuvre qui consiste à modeler et former une nation pour un service plus solennel et sacré à Dieu, compatible avec l'état élevé et pur d'un peuple qui le représente.

Le service de Dieu ne repose pas sur le jugement et le choix d'un homme, mais il est divisé entre ceux qui démontrent qu'ils sont disposés à travailler avec intérêt et abnégation. De cette façon, tous, en accord avec la capacité et l'habileté que Dieu leur a données, portent les responsabilités qui leur ont été assignées. Les intérêts importants d'une grande nation furent confiés à des hommes dont les talents les rendaient capables de porter ces responsabilités. Certains furent choisis pour diriger les affaires commerciales; d'autres, pour prendre soin des sujets spirituels en relation avec le culte de Dieu. Tout le service religieux et chacune de ses branches devaient porter la signature du ciel. "Sainteté à l'Éternel" devrait être la devise des ouvriers de chaque département. Il était considéré comme essentiel que tout soit réalisé avec régularité, correction, fidélité et promptitude.

Le Seigneur donne la sagesse à tous ceux qui sont engagés à son service. Le tabernacle qui était transporté à travers le désert, et le temple de Jérusalem, furent construits en accord avec les instructions spéciales de Dieu. Dès le début, Il fut pointilleux quant au plan et à l'exécution de son oeuvre. A cette époque du monde, Dieu a donné à son peuple beaucoup de connaissances et une instruction sur la façon dont son oeuvre doit être construite: sur une base élevée, perfectionnée et ennoblissante; et Il est mécontent de ceux qui n'accomplissent pas le plan divin dans son service. Il séparera ces hommes de sa cause et éprouvera les autres qui, s'ils sont indépendants, se verront à leur tour remplacés par d'autres ouvriers (MS 81, 1900).

CHAPITRE 29

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5. Un service mesquin ne peut plaire à Dieu.

La réponse ne consistait pas seulement en offrandes libérales de trésors pour faire face aux dépenses de la construction, mais aussi en service volontaire dans les divers aspects de l'oeuvre de Dieu. Le coeur de tous fut rempli du désir de rendre au Seigneur ce qui lui appartenait et de consacrer à son service toutes les énergies mentales et physiques. Les individus sur lesquels reposaient les responsabilités importantes décidèrent de travailler de tout leur coeur et avec abnégation, utilisant pour Dieu les capacités et l'habileté qu'Il leur avait données.

L'exhortation de David à Salomon et son appel aux responsables de la nation, devraient être pris en compte par ceux qui aujourd'hui occupent des postes de responsabilités dans la cause du Seigneur. De nos jours, le peuple de Dieu prospérera uniquement aussi longtemps qu'il gardera Ses préceptes; et ceux qui portent des responsabilités seront appelés à consacrer leur service au Seigneur. Les administrateurs d'associations, les dirigeants d'églises, les gérants et les chefs des départements de nos institutions, ceux qui travaillent dans l'oeuvre, dans leur pays ou à l'étranger, tous doivent rendre un service fidèle en utilisant pleinement leurs talents pour Dieu. Un service mesquin ne plaît pas au Seigneur. Nous lui devons tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes (RH 14/9/1905).

14. David et Dieu étaient associés.

Nous devrions soigneusement considérer ce thème sur l'usage des moyens qui nous ont été confiés, car le Seigneur exigera ce qui lui appartient avec des intérêts. Tant qu'ils sont dans la pauvreté, beaucoup considèrent que donner systématiquement est une exigence biblique; mais quand ils en viennent à posséder de l'argent ou des propriétés ils ne reconnaissent plus ce que Dieu leur réclame. Ils considèrent que leurs moyens leurs appartiennent. Mais le roi David n'a pas agi de la sorte avec ses biens. Il comprenait que Dieu est le grand propriétaire de toutes choses et qu'Il l'avait beaucoup honoré en faisant de lui son associé. Il avait le coeur plein de gratitude pour les faveurs et la miséricorde de Dieu, et dans sa prière lors de la présentation des offrandes pour l'édification du temple, il dit: "nous recevons de ta main ce que nous t'offrons" (RH 8/12/1896).

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