2 CORINTHIENS

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 3, 4, 5, 6, 8, 8 et 9, 9, 10, 11, 12, 13

CHAPITRE 2

4. Paul, l’ami de ceux qui sont dans l’erreur.

L’apôtre Paul estimait qu’il était nécessaire de reprendre le mal dans l’église, mais il ne perdait pas la maîtrise de soi en réprouvant l’erreur. C’est avec inquiétude qu’il explique la raison de son acte. Avec quelle prudence il agissait pour laisser l’impression qu’il était l’ami de ceux qui sont dans l’erreur ! Il leur faisait comprendre qu’il lui était douloureux de leur causer une douleur. Il laissait l’impression dans leur esprit que son intérêt était identifié au leur [On cite 2 Cor. 2 :4], (Lettre 16 a, 1895).

11 (Eph. 6 :12 ; voir com. d’EGW sur 2 Cor. 4 :3-6 ; 13 :5). Ne donnez pas l’avantage à Satan.

Dans le conflit avec les agents sataniques il y a des moments décisifs qui déterminent la victoire, que ce soit du côté de Dieu ou du côté du prince de ce monde. Si ceux qui sont engagés dans la lutte ne sont pas bien réveillés, ni fervents, ni vigilants, ni ne prient pour recevoir la sagesse, ni ne veillent en priant… Satan remporte la victoire, quand il pourrait avoir été mis en déroute par les armées du Seigneur… Les fidèles sentinelles de Dieu ne doivent donner aucun avantage aux puissances du mal…

Nous avons des ennemis invisibles que nous devons affronter ; des hommes méchants sont les instruments par lesquels les puissances des ténèbres agissent, et sans discernement spirituel, l’âme ignorera les procédés de Satan, sera prise au piège, trébuchera et tombera. Celui qui veut vaincre doit s’accrocher fermement à Christ. Il ne doit pas regarder en arrière, mais maintenir continuellement les regards en haut. Hissez-vous au moyen du Médiateur ; maintenez-vous attachez à lui ; élevez-vous d’une classe de travail à une autre ; n’approvisionnez pas la chair pour satisfaire la convoitise.

Il est impossible de franchir les portes célestes par l’indulgence et la folie, l’amusement, l’égoïsme, mais seulement par une vigilance constante et des prières incessantes. La vigilance spirituelle de votre part est individuellement le prix. de la sécurité. Ne vous déviez pas d’un pouce du côté de Satan, pour qu’il n'ait aucun avantage sur vous (Lettre 47, 1893).

14-17. L’audace d’une conscience sanctifiée.

[On cite 2 Cor. 2 :14-17]. Ces paroles de Paul ne dénote aucun orgueil spirituel, mais une profonde connaissance de Christ. Comme un des messagers de Dieu envoyé pour confirmer la vérité de la Parole, il savait ce qu’était la vérité, et avec l’audace d’une conscience sanctifiée il se glorifiait de cette connaissance. Il savait qu’il était appelé par Dieu pour prêcher l’Evangile avec toute la sécurité que lui donnait sa confiance dans le message. Il était appelé à être ambassadeur de Dieu devant les gens, et il prêchait l’Evangile comme quelqu’un qui a été appelé (MS 43, 1907).

CHAPITRE 3

(index)

6-9 (Rom. 8 : 15-21 ; voir com. EGW sur Héb. 8 :6-7). La loi décrétée pour la vie.

La loi de Dieu, prononcée dans une effrayante grandeur depuis le Sinaï, est la déclaration de la condamnation du pécheur. C’est du ressort de la loi de condamner, mais elle n’a pas en elle-même le pouvoir de pardonner ou de racheter. Elle a été décrétée pour la vie ; ceux qui cheminent en harmonie avec ses préceptes recevront la récompense de l’obéissance ; mais elle apporte la servitude et la mort à ceux qui demeurent sous sa condamnation (RH 22/4/1902).

7. Voir com. EGW sur Ex. 34 :29.

7-11 (Gal. 3 :19 ; Eph. 2 :15 ; Col. 2 :14 ; Héb. 9 : 9-12 ; 10 :1-7). Un double système de lois.

Le peuple de Dieu, qu’il appela son trésor particulier, eut le privilège d’avoir un double système de loi : la morale et la cérémonielle. La première, dirigeant vers le passé à la création, pour que soit maintenu le souvenir du Dieu vivant qui créa le monde, dont les demandes sont toujours en vigueur pour tous les hommes sous chaque dispensation, et qui existera à travers tous les âges et durant toute l’éternité ; l’autre fut donnée parce que l’homme transgressa la loi morale, et dont l’obéissance consistait en sacrifices et en offrandes qui signalaient la future rédemption. Chacune est claire et différente de l’autre.

La loi morale fut depuis la création une partie essentielle du plan de Dieu, et elle était aussi immuable que Lui. La loi cérémonielle devait répondre à un but particulier dans le plan de Christ pour le salut de la race humaine. Le système symbolique des sacrifices et des offrandes fut établi pour que par ces cérémonies le pécheur puisse discerner la grande offrande : Christ. Mais les Juifs étaient si aveuglés par l’orgueil et le péché que seulement quelques-uns d’entre eux purent voir au-delà de la mort des animaux une expiation pour le péché ; et lorsque Christ, préfiguré par ces offrandes, vint, ils ne purent le discerner. La loi cérémonielle était glorieuse ; elle était le moyen prévu par Jésus-Christ en conseil avec son Père, pour aider au salut de la race humaine. Toute la disposition du système symbolique était fondée en Christ. Adam vit Christ préfiguré dans l’animal innocent qui souffrait le châtiment de la transgression qu’il avait commise contre la loi de Jéhova (RH 6/5/1875).

Deux lois portent le sceau de la Divinité.

Paul désire que ses frères comprennent que la gloire d’un Sauveur qui pardonne les péchés donne une signification à tout le système juif. Il désirait, aussi, qu’ils comprennent que lorsque Christ vint dans le monde et mourut en sacrifice en faveur de l’homme, le type rencontra l’antitype.

Après que Christ mourut sur la croix comme offrande pour le péché, la loi cérémonielle ne fut plus en vigueur ; cependant, elle était en relation avec la loi morale, et elle était glorieuse. L’ensemble portait le sceau de la Divinité, et exprimait la sainteté, la justice et la rectitude de Dieu. Et si le ministère de la dispensation qui allait disparaître fut glorieux, combien plus devait l’être la réalité quand Christ fut révélé en donnant son Esprit vivifiant et sanctifiant à tous ceux qui croient! (RH 22/4/1902).

Le ministère de la mort.

La sainte loi de Dieu est brève et en même temps accessible ; car elle est facile à comprendre et il est aisé de s’en souvenir ; et cependant, elle est l’expression de la volonté de Dieu. Sa portée se résume dans les paroles suivantes : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée… Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». « Fais cela est tu vivras ». « Vous observerez mes lois et mes ordonnances : l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l’Eternel. »

Si le transgresseur était traité en accord avec la lettre de ce pacte, il n’y aurait aucune espérance pour la race déchue, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. La race déchue d’Adam ne peut pas espérer de ce pacte autre chose que le ministère de la mort, et la mort sera la rétribution de tous ceux qui tentent vainement d’imaginer une justice propre qui accomplit les demandes de la loi. Dieu s’est engagé par sa Parole à exécuter le châtiment de la loi sur tous les transgresseurs. Les hommes commettent péché sur péché, et cependant ils ne semblent pas croire qu’ils devront souffrir le châtiment pour avoir brisé la loi (ST 5/9/1892).

(Héb. 8 :5). Les cérémonies de la loi juive sont prophétiques.

L’Evangile de Christ réfléchit la gloire sur l’ère juive ; il projette la lumière sur tout le système judaïque et donne une signification à la loi cérémonielle. Le tabernacle ou temple de Dieu sur la terre était un modèle fait d’après l’original du ciel. Toutes les cérémonies de la loi judaïque étaient prophétiques, symbolisant les mystères du plan de la rédemption.

Les rites et les cérémonies de la loi furent donnés par le Christ lui-même, qui, caché dans la nuée durant le jour et dans la colonne de feu durant la nuit, était le chef des armées d’Israël ; et cette loi devrait être traitée avec le plus grand respect car elle est sacrée. Paul la présentait devant les Juifs à sa vraie place et dans toute sa valeur, même après la fin de son observance, pour montrer sa place dans le plan de la rédemption et dans sa relation avec l’oeuvre de Christ ; et le grand apôtre déclare que cette loi est glorieuse, digne de son Auteur divin. Ce qui a été passager a été glorieux ; mais ce ne fut pas la loi instituée par Dieu pour le gouvernement de sa famille dans le ciel et sur la terre, car tant que les cieux demeureront la loi de Dieu subsistera (ST 29/7/1886).

(Apoc. 22 :14). Une gloire cède la place à une gloire supérieure.

Il n’y a pas de contradiction entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament nous avons l’Evangile d’un Sauveur à venir ; dans le Nouveau Testament nous avons l’Evangile d’un Sauveur révélé tel que les prophètes l’avaient prédit. Tandis que l’Ancien Testament annonce continuellement la véritable offrande à venir, le Nouveau Testament montre que le Sauveur préfiguré par les offrandes symboliques est déjà venu. La gloire obscure de l’ère juive a été remplacée par la gloire plus brillante et plus claire de l’ère chrétienne. Mais, pas une seule fois, Christ n'a déclaré que sa venue annulait les demandes de la loi de Dieu ; bien au contraire, dans le dernier message pour son église, écrit à Patmos, il prononça une bénédiction pour ceux qui gardent la loi de son Père : « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (ST 29/7/18886).

7-17. La loi est glorifiée par Christ.

Les symboles et les ombres du service cérémoniel, et les prophéties, donnaient aux Israélites une vision voilée et floue de la miséricorde et de la grâce qui seraient apportées au monde par la révélation de Christ. La signification des symboles et des ombres qui annoncent Christ fut révélée Moïse ; il vit la fin de ce qui devait disparaître lorsque, à la mort de Christ, le symbole rencontrerait la réalité symbolisée [le « type » et « l'antitype »]. Il vit que l’homme ne peut garder la loi morale que par Christ. Par la transgression de cette loi l’homme introduisit le péché dans le monde, et avec le péché la mort vint. Christ se convertit en propitiation pour le péché de l’homme. Il offrit sa perfection de caractère à la place de la culpabilité de l’homme. Il prit sur lui la malédiction de la désobéissance. Les sacrifices et les offrandes annonçaient à l’avance le sacrifice qu’il devait subir. L’agneau symbolisait l ‘Agneau qui devait ôter le péché du monde.

Ce qui illumina le visage de Moïse fut qu’il vit la fin de ce qui devait disparaître, qu’il contempla Christ comme révélé dans la loi. Le ministère de la loi, écrit et gravé sur la pierre, était un ministère de mort ; sans Christ, le transgresseur était laissé sous la malédiction de la loi, sans espoir de pardon. Ce ministère n’avait aucune gloire en lui-même ; mais le Sauveur promis, révélé dans les symboles et les ombres de la loi cérémonielle, rendait la loi morale glorieuse (RH 22/4/1902).

7-18 (Rom. 3 : 31; 7 : 7 ; Gal. 3 : 13). La gloire de Christ révélée dans sa loi.

Christ porta la malédiction de la loi, en souffrant son châtiment ; en amenant à son terme le plan par lequel l’homme devait être mis en condition de pouvoir garder la loi de Dieu et être accepté par le moyen des mérites du Rédempteur ; et par son sacrifice la gloire fut projetée sur la loi. Alors, la gloire de ce qui ne devait pas disparaître –la loi de Dieu, les dix commandements, sa norme de justice- fut vue clairement par tous ceux qui contemplèrent la fin de ce qui devait périr.

« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » Christ est l’Avocat du pécheur. Ceux qui acceptent son Evangile le contemplent à visage découvert ; ils voient la relation entre sa mission et la loi, et ils reconnaissent la sagesse de Dieu et sa gloire comme révélées par le Sauveur. La gloire de Christ se révèle dans la loi, laquelle est une représentation de son caractère, et son efficacité transformatrice est ressentie dans l’âme jusqu’à ce que les hommes soient transformés à sa ressemblance. Ils sont rendus participants de la nature divine, et ils croissent toujours plus à la ressemblance de leur Sauveur, avançant pas à pas en conformité avec la volonté de Dieu, jusqu’à atteindre la perfection.

La loi et l’Evangile sont en parfaite harmonie. L’une soutient l’autre. Dans toute sa majesté, la loi fait face à la conscience, en faisant que le pécheur sente sa nécessité de Christ comme propitiation pour le péché. L’Evangile reconnaît le pouvoir et l’immuabilité de la loi. « Je n’ai connu le péché que par la loi », déclare Paul. La signification du péché, inculquée par la loi, conduit le pécheur vers le Sauveur ; et l’homme, dans sa nécessité, peut présenter les arguments puissants fournis par la croix du Calvaire ; il peut réclamer la justice de Christ, car elle est impartie à chaque pécheur repenti (RH 22/4/1902).

12-15 (Voir com. d’EGW sur Ex. 34 : 29-33). Le voile de l’incrédulité.

Les Juifs refusèrent d’accepter le Christ comme Messie, et ils ne peuvent pas voir que leurs sacrifices et leurs offrandes ont perdu leur signification. Le voile tiré par eux-mêmes dans leur incrédulité obstinée est encore devant leurs esprits. Il serait ôté s’ils acceptaient Christ, la justice de la loi.

Beaucoup, dans le monde chrétien, ont aussi un voile devant leurs yeux et leur coeur. Ils ne voient pas la fin de ce qui doit périr. Ils ne voient pas que c’était seulement la loi cérémonielle qui allait être abrogée par la mort de Christ. Ils prétendent que la loi morale fut clouée sur la croix. Le voile qui obscurcit leur intelligence est épais. Les coeurs de beaucoup sont en guerre contre Dieu. Ils ne sont pas soumis à sa loi. Ce n’est que lorsqu’ils se mettront en harmonie avec la norme du gouvernement de Christ qu’Il pourra leur être profitable. Ils peuvent parler de Christ comme de leur Sauveur, mais Lui, il leur dira finalement :  Je ne vous connais pas. Vous ne vous êtes pas vraiment repentis devant Dieu de la transgression de sa sainte loi, et vous ne pouvez pas avoir une vraie foi en moi, car ma mission était de glorifier la loi de Dieu…

La loi morale ne fut jamais un symbole ou une ombre. Elle existait avant la création de l’homme, et elle durera aussi longtemps que le trône de Dieu. Dieu ne pouvait pas changer ou modifier un seul précepte de sa loi pour sauver l’homme, car la loi est le fondement de son gouvernement. Elle est immuable, inaltérable, infinie et éternelle. Et pour sauver l’homme tout en maintenant l’honneur de la loi, il fut nécessaire que le Fils de Dieu s’offrît lui-même en sacrifice pour le péché. Lui qui n’a point connut le péché, il l’a fait péché pour nous. Il mourut pour nous sur le Calvaire. Sa mort démontre le merveilleux amour de Dieu pour l’homme et l’immuabilité de sa loi (RH 22/4/ 1902).

14, 16. La mort de Christ lève le voile.

La mort de Christ pour la rédemption de l’homme leva le voile et projette un torrent de lumière des centaines d’années en arrière, sur toute l’institution du système judaïque de religion. Tout ce système n’avait aucune signification sans la mort de Christ. Les Juifs rejettent le Christ, aussi, tout ce système de religion leur est indéfini, inexplicable et incertain. Ils attribuent tant d’importance à de vagues cérémonies symboliques révolues qui se sont accomplies ou ont  rencontré leurs antitypes, comme ils le font avec la loi des dix commandements, laquelle n’est pas une ombre mais une réalité aussi durable que le trône de Jéhova. La mort de Christ élève le système juif des symboles et des cérémonies, montrant qu’ils avaient été soulignés par Dieu pour conserver la foi vivante dans les coeurs de son peuple (RH 6/5/1875).

18 (Héb. 12 :2 ; voir d’EGW sur Ps. 19 : 14 ; Rom. 8 : 29 ; Eph. 4 : 20-24 ; Col. 3 : 10 ; Apoc. 7 : 4-17). Les charmes incomparables de Jésus.

Venez à Christ, contemplez la beauté attirante de son caractère, et en le contemplant vous serez transformés à sa ressemblance. Le brouillard qui s’interpose entre Christ et l’âme sera repoussé au fur et à mesure que par la foi nous regardons au-delà de l’ombre diabolique de Satan, et que nous regardons la gloire de Dieu dans sa loi et la justice de Christ.

Satan est en train d’essayer de mettre un voile afin de nous cacher Jésus, et éclipser sa lumière, car même lorsque nous ne captons que partiellement sa gloire, nous sommes attirés à Lui. Le péché cache à notre vue les charmes incomparables de Jésus. Le préjugé, l’égoïsme, la propre justice et la colère ferment nos yeux, de façon que nous ne discernons pas le Sauveur. ¡ Oh, si par la foi nous nous approchions de Dieu, Il nous révélerait sa gloire, laquelle est son caractère, et la louange à Dieu jaillirait des coeurs humains et résonnerait dans les voix humaines ! Alors, pour toujours, nous cesserions de donner gloire à Satan en péchant contre Dieu et en parlant de doutes et d’incrédulité. Nous ne devrions pas continuer à trébucher, en nous plaignant, en nous lamentant et en couvrant l’autel de Dieu de nos larmes (MS 16, 1890).

(Gen. 5 : 24 ; Eph. 4 : 13, 15). Trop près des plaines terrestres.

Le Saint-Esprit, le Consolateur, que Jésus a promis d’envoyer au monde, est celui qui change notre caractère à l’image de Christ, et lorsque ce but est atteint, nous réfléchissons la gloire du Seigneur comme un miroir ; c’est-à-dire, le caractère de celui qui contemple ainsi Christ est si semblable à celui du Seigneur qu’en le regardant on voit le propre caractère de Christ briller comme provenant d’un miroir. D’une façon imperceptible pour nous, nous sommes transformés jour après jour, de nos propres voies et notre volonté propre aux voies et à la volonté de Christ, à la beauté de son caractère. Ainsi, nous croissons en Christ et inconsciemment nous réfléchissons son image.

Il y a des chrétiens de profession qui se maintiennent trop près des plaines de la terre. Leurs yeux sont accoutumés à voir seulement les choses communes, et leur esprit s’occupe de ce que leurs yeux contemplent. Leur vie religieuse est très souvent superficielle et sans satisfaction, et leurs paroles sont légères et sans valeur. Comment peuvent-ils réfléchir l’image de Christ ? Comment peuvent-ils renvoyer les rayons brillants du Soleil de Justice pour qu’ils parviennent à tous les lieux obscurs de la terre ? Etre chrétien c’est être semblable à Christ.

Hénoc maintint toujours le Seigneur devant lui, et la Parole inspirée dit qu’il « marcha avec Dieu ». Il fit de Christ son compagnon permanent. Il était dans le monde et il accomplissait ses devoirs envers le monde, mais il était sous l’influence de Jésus. Il réfléchissait le caractère de Christ, montrant les mêmes qualités de bonté, de miséricorde, de tendre compassion, de sympathie, d’indulgence, de mansuétude, d’humilité et d’amour. Son association avec Christ, le transforma jour après jour à l’image de Celui avec lequel il était si intimement en relation. Jour après jour, il croissait, délaissant sa propre voie pour pénétrer dans celle de Christ, le céleste, le divin, dans ses pensées et ses sentiments. Il se demandait continuellement : est-ce le chemin du Seigneur ? Il était en développement continuel, et il était en communion avec le Père et le Fils. C’est ça la vraie sanctification (RH 28/4/1891).

Contemplez Christ en étudiant sa vie.

[On cite 2 Cor. 3 : 18]. Contempler Christ signifie étudier sa vie telle qu’elle est présentée dans sa Parole. Nous devons creuser à la recherche de la vérité comme si nous cherchions un trésor caché. Nous devons fixer nos yeux sur Christ. Lorsque nous l’acceptons comme Sauveur personnel, cela nous donne le courage de nous approcher du trône de la grâce. En contemplant nous sommes transformés, nous nous assimilons moralement à Celui qui est parfait en caractère. En recevant sa justice imputée par le pouvoir transformateur du Saint-Esprit, nous devenons comme lui. L’image de Christ est chérie, et elle captive l’être tout entier (MS 148, 1897).

Efforçons-nous de devenir comme Christ.

Celui qui cherche la vérité comprend la perfection des principes de la loi de Dieu en contemplant Christ dans le but d’être comme Lui, et il est insatisfait de tout ce qui n’est pas parfait. En cachant sa vie dans celle de Christ, il voit que la sainteté de la loi divine se révèle dans le caractère de Christ, et avec ferveur, il s’efforce de devenir toujours plus comme Lui. A tout moment, il doit s’attendre à une lutte, car le tentateur voit qu’il est en train de perdre un de ses sujets. Il doit y avoir une bataille contre les attributs que Satan a consolidés pour son propre usage. L’instrument humain voit contre qui il doit lutter : un pouvoir étranger opposé à l’idée d’obtenir la perfection que Christ offre ; mais avec Christ, il existe un pouvoir salutaire qui remportera, pour l’agent humain, la victoire dans le conflit. Le Sauveur le fortifiera et l’aidera lorsqu’il vient réclamer sa grâce et son efficacité (MS 89, 1903).

La purification de l’atmosphère morale.

Lorsque Christ est aimé plus que le moi, la beauté de l’image du Sauveur se réfléchit sur le croyant… Christ sera réfléchi dans le caractère seulement lorsque le moi sera déposé sur l’autel des sacrifices. Quand le moi sera enseveli et que Christ occupera le trône du coeur, il y aura une révélation des principes qui purifiera l’atmosphère qui entoure l’âme (Lettre 108, 1899).

Les particularités humaines disparaîtront.

On a empêché le Saint-Esprit de pénétrer pour modeler et former le coeur et l’esprit, parce que les hommes supposent qu’ils comprennent mieux la façon de former leur propre caractère ; et ils pensent qu’ils peuvent, sans danger, former leur caractère en accord avec leur propre modèle. Mais il n’y a qu’un seul modèle à la ressemblance duquel le caractère humain doit être modelé : le caractère de Christ. Ceux qui contemplent le Sauveur sont transformés d’une gloire en une gloire plus grande. Quand les hommes consentent à se soumettre à la volonté de Christ, en êtres participants à la nature divine, leurs particularités humaines déformées disparaîtront. Lorsqu’ils décident de garder leurs particularités et leurs traits de caractères désagréables, Satan les prend et place son joug sur eux pour les utiliser à son service. Il utilise leurs talents à ses fins égoïstes, en faisant qu’ils donnent un exemple si désagréable, si différent de Christ, qui deviennent un déshonneur pour la cause de Dieu (MS 102, 1903).

(Cant. 5 : 10, 16 ; Héb. 12 : 2). Approchons-nous du Modèle parfait.

Lorsque quelqu’un se familiarise avec l’histoire du Rédempteur, il découvre en lui-même de sérieux défauts ; sa dissemblance avec Christ est si grande, qu’il voit la nécessité de faire des changements radicaux dans sa vie. Cependant, il étudie avec le désir de ressembler à son grand Exemple. Il capte l’aspect, l’esprit de son Maître bien-aimé. Il contemple, « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, » et il est transformé à la même image.

Ce n’est pas en détournant les regards de Jésus que nous l’imitons, mais en parlant de Lui et en pensant sans cesse à Sa perfection ; en cherchant à affiner le goût et en élevant le caractère ; en tentant, au moyen de la foi et de l’amour, et des efforts fervents et persévérants, de nous rapprocher du Modèle parfait. En ayant une connaissance de Christ  -Ses paroles, Ses habitudes et Ses leçons- nous empruntons les vertus du caractère que nous avons étudié de si près, et nous somme saturés de l’esprit que nous avons tant admiré. Jésus devient pour nous Celui qui « se distingue entre dix mille », et Celui qui est « plein de charmes » (RH 15/3/1887).

Jésus imprimera son image dans l’âme.

Quand l’âme est placée en étroite relation avec le grand Auteur de la lumière et de la vérité, des impressions sont produites en elle, qui révèlent son véritable état devant Dieu. Alors le moi mourra, l’orgueil sera abattu et Christ dessinera sa propre image dans l’âme avec des traits plus profonds (MS 1a, 1890).

CHAPITRE 4

(index)

3-6 (chap. 2 : 11 ; Jean 15 : 3). Le pouvoir séducteur de Satan.

La justice exige non seulement que la péché soit pardonné, mais que la peine de mort soit exécutée. Dieu fit face à ces deux demandes par le don de son Fils unique. En mourant à la place de l’homme, Christ subit pleinement le châtiment et offre le pardon.

L’homme a été séparé de la vie de Dieu par le péché. Son âme est paralysée par les machinations de Satan, l’auteur du péché. L’homme est incapable par lui-même de percevoir le péché, incapable d’apprécier et de s’approprier la nature divine. Si elle était placée à sa portée, il n’y aurait en elle rien de désirable pour le coeur naturel de l’homme. Le pouvoir séducteur de Satan est sur lui. Tous les subterfuges ingénieux que peut suggérer le diable sont présentés à son esprit pour prévenir toute bonne impulsion. Chaque faculté et attribut donnés à l’homme par Dieu ont été utilisés comme une arme contre le Bienfaiteur divin. De façon que, bien que Dieu l’aime, Il ne peut lui impartir, sans courir de danger, les dons et les bénédictions qu’il désire lui accorder.

Mais Dieu ne sera pas mis en déroute par Satan. Il envoya son Fils dans le monde pour qu’en prenant la forme et la nature humaines, l’humanité et la divinité combinées en Lui, élèvent l’homme dans l’échelle de la valeur morale devant Dieu.

Il n’y a pas d’autre chemin pour le salut de l’homme. « Sans moi –dit Christ- vous ne pouvez rien faire. » Par Christ, et uniquement par Lui, les sources de la vie peuvent vivifier la nature de l’homme, transformer ses goûts et faire que ses affections coulent vers le ciel. Par l’union de la nature divine avec la nature humaine, Christ peut illuminer la compréhension et communiquer ses propriétés vivifiantes dans toute l’âme morte dans ses infractions et dans ses péchés (MS 50, 1900).

17-18 (Rom. 8 : 18 ; 1 Pier. 1 : 6-7 ; voir com. EGW sur 2 Cor. 12 :4). Les épreuves sont les ouvriers de Dieu.

[On cite 2 Cor. 4 : 17-18]. Si Paul, éprouvé de toutes parts, perplexe, persécuté, pouvait appeler ses épreuves de légères afflictions, de quoi peut bien se plaindre le chrétien d’aujourd’hui ?Nos épreuves ne sont que des bagatelles en comparaison avec les nombreuses afflictions de Paul. Elles ne sont pas dignes d’être comparées avec le poids éternel de gloire qui attend le vainqueur. Les épreuves sont les ouvriers de Dieu, permises pour la perfection du caractère. Peu importe l’intensité des épreuves et des souffrances du chrétien ; peu importe combien obscur et impénétrable peuvent paraître le sentier de la Providence, il doit se réjouir dans le Seigneur, sachant que tout est pour son bien (RH 6/5/1902).

Il m’a été montré que dans le futur, nous verrions comment nos épreuves furent intimement liées à notre salut, et comment ces légères tribulations produisirent en nous « au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (Lettre 5, 1880).

L’éternel poids de gloire.

Les années de renoncement, de privations, d’épreuves, d’afflictions et de persécutions que Paul supporta, il les comparait à un moment. Les choses du temps présent n’étaient pas considérées comme dignes d’attention comparées au poids éternel de gloire qui l’attendait lorsqu’il aurait terminé la lutte. Ces afflictions là étaient les ouvriers de Dieu, destinés à la perfection du caractère chrétien. Quelles que soient les circonstances de la vie du chrétien ; peu importe combien obscur et mystérieux sont les chemins de la Providence ; peu importe combien grandes sont les privations et les souffrances, il peut écarter ses regards de telles choses pour les diriger vers l’invisible et l’éternité. Il possède la sécurité bénie que toutes les choses concourent à son bien…

Le Saint-Esprit illuminait l’âme de Paul avec la lumière du ciel, et il était sûr qu’il participait aux bénéfices de l’acquisition réservée aux fidèles. Le langage de Paul était fort. Il ne pouvait pas trouver des paroles suffisamment fortes pour exprimer l’excellence de cette gloire, cet honneur et cette immortalité que les croyants recevront lorsque Christ reviendra. Comparées aux scènes sur lesquelles les yeux de son esprit se fixaient, toutes les afflictions temporelles n’étaient que momentanées, légères, indignes de considération. Vues à la lumière de la croix, les choses de cette vie ne sont que vanité et vide. La gloire qui l’attirait était réelle, importante, durable, au-delà de tout ce que le langage humain peut exprimer.

Cependant, Paul fait tout ce qu’il peut pour l’énoncer, afin que l’imagination puisse capter la réalité autant que c’est possible pour des esprits limités. C’était un poids de gloire, une plénitude de Dieu, une connaissance incommensurable. C’était un poids éternel de gloire. Et cependant, Paul croit que ses expressions sont banales. Il ne parvient pas à exprimer la réalité. Il se lance à la recherche de paroles plus expressives. Les formes de langage les plus audacieuses ne réussissent pas à dépeindre la vérité. Il cherche les termes les plus larges que le langage puisse offrir, pour que l’imagination puisse saisir jusqu’à un certain point l’excellence superlative de la gloire que recevra celui qui sera fidèle jusqu’à la fin.

Sainteté, majesté, honneur et bonheur en la présence de Dieu, sont maintenant des choses invisibles, excepté pour les yeux de la foi. Mais les choses qui se voient : l’honneur du monde, le plaisir mondain, les richesses et la gloire, sont éclipsées par l’excellence, la beauté et la gloire magnifique des choses aujourd’hui invisibles. Les choses de ce monde sont temporelles, elles ne durent qu’un court instant, tandis que les choses qui ne se voient pas sont éternelles, elles persistent durant des siècles sans fin. Acquérir ce trésor infini, c’est tout gagner et ne rien perdre (MS 58, 1900).

18 (Col. 3 : 2 ; Héb. 11 : 27 ; voir com. EGW sur 2 Cor. 6 : 17-18). En voyant Celui qui est invisible.

Notre esprit se conforme au niveau des choses sur lesquelles nos pensées s’arrêtent, et si nous pensons aux choses terrestres nous ne capterons pas l’impression de ce qui est céleste. Nous ne bénéficierons pas amplement de la miséricorde, de la bonté et de l’amour de Dieu en les contemplant ; mais nous expérimenterons une grande perte en nous occupant des choses terrestres et passagères. Nous permettons aux peines, aux soucis et aux incertitudes d’attirer notre esprit vers la terre, et nous transformons un grain de sable en une montagne…

Les choses temporelles ne doivent pas occuper toute notre attention, ni absorber notre esprit au point que nos pensées soient complètement occupées par notre terre et ce qui est terrestre. Nous devons exercer, discipliner et éduquer l’esprit afin de le canaliser vers le ciel, pour que nous nous occupions des choses invisibles et éternelles, qui seront discernées par la vision spirituelle. En contemplant Celui qui est invisible, nous pouvons fortifier la pensée et vivifier l’esprit (ST 9/1/1893).

CHAPITRE 5

(index)

7. Voir com. EGW sur Rom. 5 :1.

10 (Jean 5 : 22 ; Rom. 14 : 10 ; voir com. EGW sur Rom. 3 : 19). Christ le juge.

Dieu fit que le Prince des malades de l’humanité fût le juge du monde entier. Celui qui se soumit pour être inculpé devant un tribunal terrestre ; Celui qui vint des cours célestes pour sauver l’homme de la mort éternelle ; Celui que les hommes dédaignèrent et rejetèrent, et sur lequel ils accumulèrent tout le mépris dont les êtres humains inspirés par Satan sont capables ; Celui qui souffrit la mort ignominieuse de la croix : il aura seulement à prononcer la sentence de récompense ou de châtiment (MS 39, 1898).

11 (Ps. 119 :53 ; Héb. 4 :1). Une crainte de Dieu appropriée.

Le Seigneur voudrait que son peuple se confie en Lui et demeure dans son amour, mais cela ne signifie pas que nous n’aurons pas des craintes ou des appréhensions. Certains semblent penser que si un homme a une saine crainte des jugements de Dieu, c’est la preuve qu’il manque de foi ; mais il n’en est rien.

Une saine crainte de Dieu, en croyant ses menaces, produit des fruits paisibles de justice en faisant que l’âme tremblante se réfugie en Jésus. Beaucoup devraient avoir, aujourd’hui, cet esprit et revenir au Seigneur avec un esprit de contrition humble, car le Seigneur n’a pas présente d’aussi terribles menaces ni prononcé des jugements aussi rigoureux dans sa Parole simplement pour qu’ils restent enregistrés, mais parce que ce qu’il dit est certain. Quelqu’un a dit : « Une ardente colère me saisit à la vue des méchants qui abandonnent ta loi ». Paul écrivit :  « Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes » (RH 21/10/1890).

14 (Jean 13 :34 ; 1 Jean 4 :7-8). L’amour, la décision d’une volonté sanctifiée.

Ce dont nous avons besoin, c’est l’amour de Christ dans le coeur. Le moi doit être crucifié. Quand le moi s’immerge en Christ, le véritable amour croît spontanément. Ce n’est ni une émotion ni une impulsion, mais la décision d’une volonté sanctifiée. Il ne consiste pas en sentiments, mais en la transformation de tout le coeur, l’âme et le caractère, qui sont morts au moi et vivants en Dieu. Notre Seigneur et Sauveur nous demande de nous abandonner à Lui. Tout ce qu’il exige, c’est l’abandon du moi à Dieu, en nous en remettant à lui pour qu’il nous utilise comme bon lui semble. Tant que nous ne parvenons pas à ce degré d’abandon, nous ne travaillerons pas avec joie, avec efficacité et succès dans aucun domaine (Lettre 97, 1898).

17 (Jean 1 :12-13 ; 3 :5-8). La grâce ne s’hérite pas.

La vieille nature, née du sang et de la volonté de la chair, ne peut hériter le royaume de Dieu. Il faut renoncer aux vieux chemins, aux tendances héréditaires, aux vieilles habitudes, car la grâce ne s’hérite pas. La nouvelle naissance consiste à avoir de nouvelles motivations, de nouveaux goûts, de nouvelles tendances. Ceux qui ont été engendrés par le Saint-Esprit pour vivre une nouvelle vie, sont parvenus à être participants de la nature divine, et dans toutes leurs habitudes et leurs pratiques ils démontrent leur relation avec Christ. Quand les hommes qui prétendent être chrétiens gardent tous leurs défauts naturels de caractère et leurs tendances, quelle différence y a-t-il entre leur attitude et celle des mondains ? Ils n’apprécient pas la vérité comme étant sanctifiante et purifiante. Ils ne sont pas nés de nouveau (RH 12-4-1892).

(1 Jean 2 :6 ; Apoc. 3 :14-17). La religion pure, une imitation de Christ.

La religion pure est une imitation de Christ. Une religion qui se base sur notre propre confiance et sur l’égoïsme n’a pas de valeur. Le vrai chrétien est un partisan de Christ. Ceci signifie cheminer dans la lumière. Le coeur doit être ouvert pour recevoir l’hôte céleste. Quand le coeur est fermé pour empêcher son entrée, il ne peut pas y avoir de paix durable. La lumière solaire ne peut pas inonder les chambres du temple de l’âme en perçant le brouillard et les nuages.

Dieu ne fait aucun compromis avec le péché. Une véritable conversion change les tendances au mal héréditaires ou cultivées. La religion de Dieu est un tissu solide, composée d’innombrables fils, tissés avec savoir-faire et dextérité. La sagesse qui vient de Dieu est la seule qui peut compléter cette étoffe. Il y a une grande variété de toiles qui à première vue ont une belle apparence, mais elles ne peuvent supporter l’épreuve. Elles déteignent ; les couleurs ne tiennent pas ; elles pâlissent à la chaleur de l’été et disparaissent. La toile ne peut pas supporter un mauvais traitement.

C’est ce qui se passe avec la religion de beaucoup. Lorsque la chaîne et la trame du caractère ne supportent pas la pierre de touche de l’épreuve, le matériel qui le compose ne vaut rien. Les efforts qui sont faits pour rapiécer le vieux avec du neuf, n’améliorent pas les choses, car le matériel vieux est mince se détache du nouveau, laissant une déchirure plus grande qu’avant. Rapiécer ne donne aucun résultat. La seule chose à faire est de se séparer du vieux vêtement et de s’en procurer un entièrement neuf.

Le plan de Christ est le seul qui soit sûr. Il déclare : « Toutes choses sont devenues nouvelles ». « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ». Christ n’encourage pas l’homme à penser qu’il acceptera un caractère « rapiécé », constitué principalement du moi avec un peu de Christ. Ça, c’est la condition de Laodicée. Au début il semble y avoir un peu du moi et un peu de Christ ; mais très vite tout n’est que du moi, et rien de Christ. La racine de l’égoïsme se révèle. Elle continue de croître, enfonçant ses racines toujours plus profondément, jusqu’à ce que ses branches soient couvertes de fruits indésirables. Christ considère avec une tendresse pleine de compassion tous ceux qui ont un caractère hybride. La relation avec Christ de ceux qui ont un tel caractère est si fragile qu’elle est totalement inutilisable (Lettre 105), 1893).

Un caractère « rapiécé » n’est pas acceptable. [On cite 2 Cor. 5 :17).

La religion du rapiéçage n’a aucune valeur devant Dieu. Il réclame tout notre coeur. Aucune partie de celui-ci ne doit être réservée à la croissance des tendances du mal héréditaires ou cultivées. Etre dur, être sévère, se donner trop d’importance, être égoïste, veiller à ses propres intérêts égoïstes, et cependant exiger des autres qu’ils soient désintéressés, est une religion qui est en abomination pour Dieu. Beaucoup l’expérimentent chaque jour, mais c’est une mauvaise représentation du caractère de Christ (Lettre 31a, 1894).

19 (Jean 1 :18). Satan voit en Christ une manifestation du caractère de Dieu.

Celui qui fut un représentant parfait du Père vint dans le monde ; quelqu’Un dont le caractère et les actes réfutaient les interprétations tendancieuses que Satan faisait de Dieu. Satan avait accusé Dieu d’avoir les caractéristiques que lui-même possédait. Maintenant, il voit le vrai caractère de Dieu révélé en Christ : un Père compatissant, miséricordieux, qui veut qu’aucun ne se perde mais que tous se repentent et qu’ils aient la vie éternelle (ST 9/6/1898).

20. Voir com. d’EGW sur 1 Cor. 3 :9.

21. Voir com. d’EGW sur Jean 1 :14.

CHAPITRE 6

(index)

14-18 (Voir com. d’EGW sur Juges 2 :2). Hors du monde, dans la famille de Dieu.

Ceux qui sortent du monde en esprit et dans toutes leurs pratiques, peuvent se considérer comme fils et filles de Dieu. Ils peuvent croire Sa Parole comme un enfant croit chaque parole de ses parents. Pour celui qui croit, toute promesse est certaine. Ceux qui s’unissent au Père, au Fils et au Saint-Esprit, qui démontrent par leur vie qu’ils ne suivent plus le chemin qu’ils suivaient avant de s’unir à leurs agents divins, recevront la sagesse d’en haut. Ils ne dépendront pas de la sagesse humaine. Afin de traiter correctement avec le monde, en tant que membres de la famille royale et fils du Roi céleste, les chrétiens doivent sentir la nécessité d’un pouvoir qui a son origine seulement dans les instruments célestes qui se sont compromis à travailler en leur faveur.

Après avoir formé une union avec le grand triple pouvoir (Dieu, Jésus-Christ, le Saint-Esprit), nous considérerons notre devoir envers les membres de la famille de Dieu avec une crainte mêlée de respect comme nous ne l’avons jamais fait auparavant. C’est un aspect de la réforme religieuse que peu apprécient. Ceux qui tentent de répondre à la prière « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », par une vie pure et sanctifiée chercheront à montrer au monde comment la volonté de Dieu s’accomplit dans le ciel (MS 11, 1901).

17 (Voir com. d’EGW sur Es. 8 :12). L’instrument du criblage.

Le monde est l’instrument qui crible l’église et éprouve la légitimité de ses membres. Le monde offre des attraits qui, si elles sont acceptées, font que la vie du croyant n’est pas en harmonie avec sa profession…

Si vous avancez vers le ciel, le monde exercera une forte pression sur vous. A chaque pas, vous devrez vous ouvrir le passage contre Satan et ses mauvais anges et contre tous ceux qui brisent la loi de Dieu. Les autorités de la terre s’interposeront. Vous aurez à affronter les tribulations, les meurtrissures de l’esprit, les paroles dures, le ridicule, les persécutions. Les hommes vous demanderont de vous conformer aux lois et aux coutumes qui vous rendraient déloyaux à Dieu. C’est là que le peuple de Dieu rencontre la croix sur le chemin de la vie (MS 3, 1885).

17-18 (Col. 3 :2 ; voir com. d’EGW sur Prov. 1 :10 ; Rom. 6 : 1-4). Coupez chaque vrille terrestre.

Beaucoup de soi-disant chrétiens sont bien représentés par la vigne qui se traîne sur le sol et qui entrelace ses vrilles autour des racines et des ordures qui se trouvent sur son chemin. A tous ceux-là le message est donné de : « Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. » Il y a des conditions à accomplir si nous voulons être bénis et honorés par Dieu. Nous devons nous séparer du monde et refuser de toucher à tout ce qui pourrait séparer notre affection de Dieu. Dieu a le premier et le droit suprême sur son peuple. Aimez-le et aimez les choses célestes. Vos vrilles doivent être coupées de tout ce qui est terrestre.

Nous sommes encouragés à ne pas toucher ce qui est immonde, car nous deviendrions immondes en le faisant. Il nous est impossible de nous unir à ce qui est corrompu, et de rester impurs. « Quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? » Dieu et Christ et l’armée céleste veulent que l’homme sache que s’il s’unit avec ce qui est corrompu, il deviendra corrompu. Beaucoup de moyens ont été préparés pour que nous puissions nous élever des bas-fonds de la terre, et pour que notre amour soit fixé en Dieu et dans les choses célestes (RH 2/1/1900).

CHAPITRE 8

(index)

1-8. L’exemple des autres, un encouragement à donner.

Quand des personnes ont le désir fervent d’aider là où le besoin d’aide se fait sentir pour faire avancer la cause de Dieu dans n’importe lequel de ses aspects, le Seigneur donnera à ces personnes consacrées et désintéressées, un coeur qui partagera généreusement comme si c’était un privilège. Dieu a touché les Macédoniens au milieu de leur profonde pauvreté pour qu’ils donnassent avec libéralité, afin que leur exemple fût enregistré et incitât les autres a accomplir la même chose.

Encouragé par cette action qui prouvait l’oeuvre spéciale du Saint-Esprit dans le coeur des croyants, Paul demanda à Tite de visiter l’église de Corinthe et de terminer la collecte qu’ils avaient proposée et commencée. Il désirait qu’ils accomplissent ce qu’ils avaient promis par la grâce de Dieu qui oeuvrait dans leurs coeurs.

Pour qu’ils ne soient pas devancés en libéralité par les églises de Macédoine, Paul non seulement leur écrivit, mais il leur envoya Tite pour les aider dans leur collecte. L’apôtre désirait grandement voir une symétrie de caractère chrétien dans les croyants. Il souhaitait qu’ils démontrent leur amour et la sincérité de leur foi. En tant que disciples, ils croyaient pleinement en la vérité, et il désirait voir en eux un sentiment actif de leur obligation et de leur responsabilité devant Dieu pour l’Evangile. Il voulait qu’il oeuvre en eux comme le pouvoir de Dieu, et qu’ils donnent témoignage de son oeuvre en produisant des fruits pour l’honneur de Dieu. Comme des chrétiens sous le contrôle de Dieu, ils devaient accomplir avec toute l’assiduité chaque devoir…

Paul n’ordonna rien aux frères de Corinthe. Mais il plaça devant eux le besoin de l’église de Jérusalem et il leur montra ce que les autres avaient donné : des gens de peu de ressources et aux capacités moindres que les Corinthiens. Il présenta l’exemple des autres pour les induire à donner (MS 12, 1900).

6. Les pasteurs doivent enseigner la libéralité.

Il y a aussi une leçon dans ce chapitre pour ceux qui travaillent pour la cause de Dieu. Paul dit :  « Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette oeuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée », c’est-à-dire, faites en sorte d’exceller dans la grâce de la libéralité. La responsabilité d’éduquer les églises, pour qu’elles soient généreuses, repose sur les pasteurs de Christ. Même les pauvres doivent avoir part à la présentation de leurs offrandes à Dieu. Ils doivent être participants de la grâce de Christ en étant dévoués à aider ceux dont le besoin est plus pressant que le leur. Pourquoi faudrait-il refuser aux saints indigents la bénédiction de donner pour aider ceux qui sont encore plus pauvres qu’eux ? (MS 28, 1894).

La pauvreté du Christ, une partie de son grand sacrifice.

L’apôtre les exhortait à considérer l’exemple du Christ. Le Commandant du ciel s’abandonna à une vie d’humiliation et de pauvreté pour pouvoir être côte à côte de la race déchue, pour restaurer l’image morale de Dieu en l’homme. Le Seigneur Jésus fut disposé à se faire pauvre, pour que par son humiliation et sa mort sur la croix il puisse payer notre rançon.

Que nous soyons riches ou pauvres, nous ne devons jamais oublier que la pauvreté de Christ fit partie de son legs pour l’humanité. Ce n’était pas seulement la trahison dans le jardin ou son agonie sur la croix qui constituaient l’expiation. L’humiliation, de laquelle sa pauvreté faisait partie, était incluse dans son grand sacrifice. Christ porta sur son âme divine toute la série de malheurs qui assaillent l’humanité (MS 12, 1900).

(Mat. 11 :28 ; Phil. 2 :5-8). Pourquoi Christ fut pauvre.

Lorsque le plan du salut fut établi, il fut décidé que Christ n’apparaîtrait pas en accord avec son caractère divin, parce qu’il n’aurait pas pu entrer en relation avec les affligés et ceux qui souffrent. Il devait venir en tant qu’homme pauvre. Il aurait pu venir en accord avec sa condition exaltée dans les cours célestes ; mais ce ne fut pas le cas. Il devait atteindre les plus grandes profondeurs de la souffrance humaine et de la pauvreté, pour que sa voix puisse être entendue des accablés et des découragés, pour qu’il puisse se révéler aux âmes fatiguées et malades du péché comme le Restaurateur, le Désiré de toutes les nations, le Donateur de repos. Et à ceux qui désirent aujourd’hui du repos et la paix, comme à ceux qui écoutèrent ses paroles en Judée, il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». (Ms 14, 1897).

La pauvreté de Christ, argument puissant de Paul.

Voilà le puissant argument de l’apôtre. Ce n’est pas le commandement de Paul, mais celui du Seigneur Jésus-Christ. Le Fils avait laissé son foyer céleste, avec ses richesses, ses honneurs et sa gloire, et il avait revêtu sa divinité avec l’humanité ; non pour vivre dans les palais des rois, sans préoccupations ni travail, ni pour disposer de toutes les commodités que la nature humaine désire naturellement. Dans les conseils du ciel il avait choisi de rester dans les rangs des pauvres et des opprimés, de joindre son sort à celui des ouvriers simples, et d’apprendre le métier de son père terrestre, qui était charpentier, un constructeur. Il vint dans le monde pour reconstruire le caractère, et introduire dans toute son oeuvre de construction la perfection qu’il désirait atteindre dans les caractères qu’il était en train de transformer par son pouvoir divin.

Paul présente son modèle, son idéal. Christ s’était donné à une vie de pauvreté pour qu’ils puissent parvenir à être riches en trésors célestes ; il voulait rénover le souvenir de son sacrifice accomplit en leur faveur. Christ était le commandant des parvis célestes, et cependant il choisit la place la plus humble de ce monde. Il était riche et cependant, il se fit pauvre pour notre cause. Ce n’était pas des richesses spirituelles qu’il abandonna ; car il abonda toujours en dons de l’Esprit. Mais ses parents étaient pauvres. Le monde ne vit jamais son Seigneur riche (MS 98, 1899).

Riche en réalisations.

Christ la Majesté du ciel, se fit pauvre pour que par sa pauvreté nous soyons enrichis ; riches non seulement en talents reçus, mais riches en réalisations atteintes.

Ce sont les richesses que Christ souhaite avec ferveur pour ses partisans. Quand le véritable chercheur de la vérité lit la Parole et ouvre son esprit pour la recevoir, il désire la vérité de tout son coeur. L’amour, la compassion, la tendresse, la courtoisie, l’amabilité chrétienne, qui seront fondamentales dans les maisons célestes que Christ est allé préparer pour ceux qui l’aiment, s’emparent de son âme. Son but est solide. Il est déterminé à rester du côté de ce qui est correct. La vérité a pénétré dans le coeur, et elle est enracinée là par le Saint-Esprit, qui est la vérité. Quand la vérité s’empare du coeur, l’homme en donne des évidences sûres en se convertissant en majordome de la grâce de Christ (MS 7, 1898).

12. Voir com. d’EGW sur Act. 16 :14.

16-18, 23. Tite voyage à Corinthe.

Le témoignage de Paul fut accepté comme de grand poids à cause des nombreuses révélations qu’il avait reçues. Il connaissait mieux que personne les besoins qu’il y avait dans de nombreux endroits. Mais Paul n’était pas disposé à se charger personnellement de recueillir cette offrande. Il avait largement contribué à ce qu’elle soit faite, mais pour que personne ne trouve un motif de parler mal, Tite et ses compagnons… firent le voyage à Corinthe, car il n’y avait pas d’autre façon sûre de transporter l’argent en ce temps là (MS 101, 1906).

16-22. Paul recommande Tite aux Corinthiens.

Tite avait eu tant de succès dans la collecte des dons dans les églises de Macédoine, que Paul désirait qu’il visitât Corinthe et continuât la même oeuvre. Un autre frère « dont la louange en ce qui concerne l’Evangile est répandue dans toutes les églises », et un autre « dont nous avons éprouvé le zèle dans beaucoup d’occasions », furent envoyés pour accompagner Tite. Paul écrivit une lettre aux Corinthiens leur recommandant ces frères qui avaient très volontiers une tâche si difficile. Dans cette lettre, il leur rappelle l’effort qui avait été fait un an auparavant pour demander la participation de Corinthe (MS 101, 1906).

21. Voir com. d’EGW sur Rom. 12 :17.

CHAPITRE 8, 9

(index)

Qu’il n’y ait aucun motif égoïste qui vous induise à retenir des fonds qui sont nécessaires dans des champs non travaillés. Quand nous sommes tentés de retenir ce qui nécessaire aux champs étrangers, étudions les chapitres 8 et 9 de 2 Corinthiens, et apprenons à imiter l’esprit libéral qui fit que les Macédoniens furent disposés à donner « au-delà de leur pouvoir » pour la cause qui demandait leur aide (MS 11, 1908).

CHAPITRE 9

(index)

2. Mille torches allumées.

Ceux qui occupent des postes d’influence et de responsabilité dans l’église devraient être en première ligne de l’oeuvre de Dieu. S’ils avancent à contrecoeur, d’autres n’avanceront pas du tout. Mais leur zèle en encouragera beaucoup. Quand leur lampe brillera avec éclat, mille torches s’allumeront à sa flamme (SW 5/4/1904).

6 (1 Tim. 6 :19 ; Héb. 11 :26). Combien la couronne brille-t-elle ?

La récompense, les gloires du ciel, concédées aux vainqueurs, seront proportionnelles au degré selon lequel ils auront représenté le caractère de Christ devant le monde. « Celui qui sème peu moissonnera peu ». Merci à Dieu parce que nous avons le privilège de semer sur la terre la semence qui se récoltera dans l’éternité. La couronne de la vie sera brillante ou terne, elle luira avec beaucoup d’étoiles, ou elle sera illuminée de peu de gemmes, en accord avec notre conduite.

Jour après jour nous pouvons poser un bon fondement avant que le temps n’arrive. Par l’abnégation, et en pratiquant un esprit missionnaire, en remplissant notre vie de toutes les bonnes oeuvres possibles, et en nous efforçant ainsi de représenter Christ dans notre caractère afin de gagner beaucoup d’âmes à la vérité, nous aurons les yeux fixés sur la récompense. Il dépend de nous de cheminer dans la lumière, de profiter au maximum de chaque opportunité et de chaque privilège, de croître dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, et ainsi, nous accomplirons les oeuvres de Christ, et nous nous assurerons un trésor dans les cieux (RH 29/1/1895).

7. Donner à contrecoeur, c’est se moquer de Dieu.

Il serait préférable de ne rien donner plutôt que de le faire à contrecoeur, car si nous donnons de nos revenus alors que nous n’avons pas l’esprit à donner avec libéralité, nous nous moquons de Dieu. Portons notre attention sur le fait que nous sommes en train de traiter avec Celui duquel nous dépendons pour chaque bénédiction ; avec Celui qui lit chaque pensée du coeur, chaque intention de l’esprit (RH 15/5/1900).

CHAPITRE 10

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1, 7-8. Voir com. d’EGW sur Act. 18 :1-3.

4. Voir com. d’EGW sur 1 Cor. 3 :9.

5 (Col. 3 :10). Chaque faculté doit réfléchir l’esprit divin.

C’était une chose merveilleuse pour Dieu de créer l’homme, de faire son esprit. La gloire de Dieu doit être révélée dans la création de l’homme à l’image de Dieu et dans sa rédemption. Une âme a plus de valeur qu’un monde. Dieu créa l’homme pour que chaque faculté puisse être la faculté de l’esprit divin. Le Seigneur Jésus-Christ est l’auteur de notre être et aussi l’auteur de notre rédemption ; et quiconque entrera dans le royaume de Dieu développera un caractère qui sera équivalent au caractère de Dieu. Personne ne peut demeurer avec Dieu dans la sainteté du ciel  si ce n'est ceux qui lui ressemblent. Ceux qui doivent être sauvés devront être vainqueurs ; ils doivent être nobles, purs, un avec Christ (Lettre 55, 1895).

Dieu, auteur de toute pensée noble.

Les hommes et les femmes, veulent-ils tenir compte de la façon dont Dieu considère les créatures qu’il a créées? Forma l’esprit de l’homme. Nous ne pouvons avoir une seule pensée noble qui ne provienne de Dieu. Il connaît tous les processus mystérieux de l’esprit humain, n’est-ce pas lui qui l’a fait ? Dieu comprend que le péché a rabaissé et dégradé l’homme, mais le il contemple avec miséricorde et compassion, parce qu’il voit que Satan le tient en son pouvoir (MS 56, 1899).

Le pouvoir de l’intellect.

L’intelligence, anoblie, purifiée, orientée vers le ciel, est le pouvoir universel pour bâtir le royaume de Dieu. L’intelligence pervertie a exactement l’influence opposée : elle est corruptrice du pouvoir humain, confié pour être multiplié par un travail fervent pour le bien. Elle trompe et détruit. Dieu a donné suffisamment de qualités aux hommes pour les rendre capables et sages, pour mener de l’avant et représenter avec grâce et force les oeuvres admirables du Seigneur à tous ceux qui l’aiment et gardent ses commandements (MS 63, 1900).

Se soumettre à qui ?

Satan ne peut pas toucher l’esprit ou l’intellect, à moins qu’on le lui soumette (MS 17, 1893). Le diable utilisera votre esprit si vous le lui abandonnez  (MS 2, 1893).

CHAPITRE 11

(index)

Juger, n’est pas un privilège de l’homme.

Le chapitre 11 de 2 Corinthiens contient de nombreuses instructions. Il nous révèle que les hommes qui sont exposés à voir les choses avec des yeux humains peuvent commettre de graves erreurs s’ils s’engagent dans une oeuvre que Dieu ne leur a pas confiée mais qu’il a condamnée. Cette oeuvre est celle de critiquer, de monter au siège du juge et de prononcer une sentence. Il serait bien préférable pour l’avancement spirituel de ceux-là qu’ils regardent bien leurs propres fautes et défauts de caractère par un examen soigneux de leur propres coeurs, qu’ils tentent d’en éliminer la poutre de la manie de critiquer, de conjecturer malicieusement, de parler mal, de donner de faux témoignage, de haïr et d’accuser les frères (MS 142, 1897).

14 (Mat. 24 :24 ; Jean 10 :4 ; voir com. d’EGW sur Eph. 6 :10-12). En affrontant la suprême tromperie de Satan.

Satan vint comme un ange de lumière dans le désert de la tentation pour tromper le Christ, et il ne se présenta pas à l’homme sous une forme hideuse –comme parfois on le présente- mais comme un ange de lumière. Il viendra en personnifiant Jésus-Christ, en faisant de grands miracles, et les hommes se prosterneront et l’adoreront comme Jésus-Christ. On nous ordonnera d’adorer cet être que le monde glorifiera comme Christ. Que ferons-nous ? Dites-leur que Christ nous a précisément averti contre un tel ennemi, qui est le pire adversaire de l’homme, et qui, cependant, prétend être Dieu ; et que lorsque Christ apparaîtra ce sera avec puissance et une grande gloire, accompagné par dix mille fois dix mille anges et des milliers de milliers, et lorsqu’il reviendra nous reconnaîtrons sa voix (RH 18/12/1888).

(Mat. 7 :15 ; 2 Thes. 2 :7-12). Une preuve infaillible.

Satan est descendu, dans ces derniers jours, pour agir avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent. Sa majesté satanique accomplira des miracles à la vue du faux prophète, devant les hommes, en prétendant être le vrai Christ. Satan donne son pouvoir à ceux qui l’aident dans ses tromperies ; aussi, ceux qui affirment avoir le grand pouvoir de Dieu peuvent seulement être reconnus par le grand détecteur : la loi de Jéhova. Le Seigneur nous dit que s’il était possible il tromperait même les élus. Le vêtement de brebis paraît si réel, si authentique, que l’on ne peut reconnaître le loup qu'en  recourant à la grande norme morale de Dieu, et là, nous verrons qu’il est transgresseur de la loi de Jéhova (RH 25/8/1885).

La préparation de l’acte final.

Ce monde est un théâtre. Les acteurs –les habitants du monde- sont en train de se préparer pour jouer leur rôle dans le dernier grand drame. On perd Dieu de vue. Il n’y a pas d’unité de dessein, à l’exception de groupes d’hommes qui s’unissent pour arriver à leurs fins. Dieu observe les choses. Ses desseins s’accompliront quant à ses sujets rebelles. Le monde n’a pas été confié aux mains des hommes, bien que Dieu permette que les éléments de confusion et de désordre prédominent pendant un certain temps. Un pouvoir qui vient d’en bas est en action pour déclencher les dernières scènes du drame, quand Satan viendra comme s’il était le Christ et oeuvrer avec toutes les séductions de l’iniquité avec ceux qui se sont ligués en sociétés secrètes. Ceux qui succombent à la passion des confédérations sont en train de développer les plans de l’ennemi. La cause sera suivie de l’effet (Lettre 141, 1902).

(Eph. 6 :10-12). Une vigilance constante est nécessaire.

Quiconque s’est engagé sous la bannière teinte du le sang de Christ, est entré dans une guerre qui exige une vigilance constante. Satan est décidé à poursuivre la lutte jusqu’au bout. Il vient comme un ange de lumière, affirmant être le Christ, et il trompera le monde ; mais son triomphe sera court. Aucune tourmente ou tempête ne peut ébranler ceux dont les pieds sont plantés dans les principes de la vérité éternelle. Ils pourront résister en ce temps d’apostasie presque universelle (MS 74, 1903).

14-15. Voir com. d’EGW sur Mat. 7 : 21-23.

23-30. Le courage inébranlable de Paul.

Tirez du courage de l’expérience de Paul. Il passa par de nombreuses épreuves. Il était un ouvrier infatigable et voyageait constamment, parfois dans des régions inhospitalières, parfois par mer, au milieu des tourmentes et des tempêtes. Son sort fut beaucoup plus dur que le nôtre, car à son époque, on ne voyageait pas entouré des commodités d’aujourd’hui. Mais Paul ne permettait pas que quelque chose vienne troubler son travail (Lettre 107, 1904).

CHAPITRE 12

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1 (Phil. 3 :8). Paul enseigné par le Saint-Esprit.

L’apôtre Paul, qui avait reçu beaucoup de révélations du Seigneur, affrontait des difficultés de toutes sortes, et au milieu de tous ses conflits et ses découragements, il ne perdait pas la foi et sa confiance en Dieu. Sous l’onction spéciale du Saint-Esprit, son jugement était purifié, raffiné, élevé et sanctifié. Les complots des êtres humains et de ses ennemis, étaient un moyen de discipline et d’éducation, et il dit que de cette façon il acquit une connaissance plus excellente parce qu’il déposa sa confiance dans le Seigneur Jésus. Et il dit : « je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur ». Comme l’Evangile enrichit énormément le jardin de l’âme, le rendant capable de produire de précieux fruits (Lettre 127, 1903).

1-4. Paul prêchait avec puissance.

Dieu a donné à Paul beaucoup de leçon admirables pour notre instruction. Dans ses visions, Paul vit beaucoup de choses qu’il n’est pas légitime à un homme de prononcer ; mais beaucoup d’autres choses qu’il vit dans les cours célestes furent tissées dans ses enseignements. La vérité brillait sur ses lèvres comme une épée à deux tranchants. Les impressions faites dans son esprit par le Saint-Esprit étaient fortes et vives, et il les présentait aux gens comme personne pouvait le faire. Paul parlait avec une démonstration de l’Esprit et avec puissance (Lettre 105, 1901).

( 1 Cor. 9 :27). Paul restait humble.

L’apôtre Paul fut très honoré par Dieu, car il fut transporté en vision jusqu’au troisième ciel, où il contempla des scènes dont la gloire pourrait pas être révélée aux mortels ; cependant, tout ceci ne l’induisit pas à se vanter ni à avoir une confiance en lui-même. Il comprenait l’importance d’une vigilance constante et de l'abnégation. Il affirme clairement : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres » (RH 3/5/1881).

(Phil. 3 :12 ; 1 Tim. 1 :15).

Paul avait une opinion très humble de son propre progrès dans la vie chrétienne. Il dit : « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’ai déjà atteint la perfection ». Il parle de lui comme le premier des pêcheurs ; cependant, Paul avait été très honoré par le Seigneur. Dans une sainte vision il avait été enlevé jusqu’au troisième ciel et là, il avait reçu des révélations de la gloire divine qu’il ne lui fut pas permis de faire connaître (ST 11/1/1883).

(Rom. 16 : 25 ; Eph. 3 :8-9 ; Col. 1 :26). Mystères cachés révélés.

Des mystères qui avaient été cachés durant des siècles furent révélés à Paul, et il lui fut donné de connaître autant qu’il put recevoir sur la façon dont Dieu agit et traite avec les esprits humains. Le Seigneur dit à Paul qu’il devait prêcher les richesses insondables de Christ aux Gentils. Il devait apporter la lumière aux Gentils. C’est un mystère qui avait été caché durant des siècles (ST 30/1/1912).

4 (Chap. 4 :17-18). Les gloires indescriptibles du ciel.

Paul eut une vision du ciel, et en s’occupant des gloires célestes, la meilleure chose qu’il pouvait faire était de ne pas tenter de les décrire. Il nous est dit que « ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment ». Ainsi, que vous pouvez arriver à la limite de votre imagination, vous pouvez utiliser vos facultés jusqu’à leur maximum pour qu’elles embrassent et considèrent le poids éternel de gloire, et cependant vos sens limités, déficients et fatigués par l’effort, ne pourront pas le capter parce qu’au delà, il y a l'infini. Toute l’Eternité sera nécessaire pour déployer les gloires et révéler les précieux trésors de la Parole de Dieu (MS 13, 1888).

7-9 (Voir com. d’EGW sur Act. 9 :8-9). L’infirmité de Paul ne lui fut pas enlevée.

Paul souffrait d’une infirmité physique : sa vue était mauvaise. Il pensa que par des prières ferventes le mal pourrait être éliminé ; mais le Seigneur avait une raison, et il l’exposa à Paul : Ne me parle plus de ce sujet. Ma grâce te suffit. Je ferai que tu puisses supporter cette infirmité (Lettre 207, 1899).

Des obstacles douloureux dans l’oeuvre de Paul.

Une profonde tristesse reposait encore dans l’esprit et le coeur de Paul à cause de ses appréhensions au sujet de l’église des Corinthiens. Tandis qu’il était à Philippes, il commença une seconde épître à leur intention, car elles pesaient lourdement sur son âme ; cependant, la pression sur son esprit dont souffrait l’apôtre étaient en grande mesure attribuable aux faiblesses physiques qui l’agitaient lorsqu’il n’était pas engagé dans un service actif. Mais lorsqu’il travaillait au salut des âmes, il supportait la faiblesse physique. Il pensait que la maladie de laquelle il souffrait était un terrible obstacle à son grand travail, et à plusieurs reprises, il supplia le Seigneur de la soulager. Dieu ne crut pas devoir répondre à ses prières sur ce sujet, bien qu’il lui donnât la sécurité que sa grâce divine serait suffisante pour lui (LP 175-176).

CHAPITRE 13

5 (Chap. 2 :11). Les petits coins de Satan.

Ceux qui n’ont pas le temps de prêter attention à leur propre âme, pour s’examiner journellement et savoir s’ils sont dans l’amour de Dieu et se placer dans la source de lumière, auront le temps pour céder aux suggestions de Satan et à l’exécution de ses plans.

Satan s’insinuera au moyen de coins qui s’agrandiront au fur et à mesure qu’ils s’ouvriront un passage. Les pièges trompeurs de Satan seront introduits dans l’oeuvre spéciale de Dieu en ce temps (MS 16, 1890).

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