2 CORINTHIENS
Chapitres: 3, 4, 5, 6, 8, 8 et 9, 9, 10, 11, 12, 13
CHAPITRE 2
4. Paul, lami de ceux qui sont dans lerreur.
Lapôtre Paul estimait quil était nécessaire de reprendre le mal dans léglise, mais il ne perdait pas la maîtrise de soi en réprouvant lerreur. Cest avec inquiétude quil explique la raison de son acte. Avec quelle prudence il agissait pour laisser limpression quil était lami de ceux qui sont dans lerreur ! Il leur faisait comprendre quil lui était douloureux de leur causer une douleur. Il laissait limpression dans leur esprit que son intérêt était identifié au leur [On cite 2 Cor. 2 :4], (Lettre 16 a, 1895).
11 (Eph. 6 :12 ; voir com. dEGW sur 2 Cor. 4 :3-6 ; 13 :5). Ne donnez pas lavantage à Satan.
Dans le conflit avec les agents sataniques il y a des moments décisifs qui déterminent la victoire, que ce soit du côté de Dieu ou du côté du prince de ce monde. Si ceux qui sont engagés dans la lutte ne sont pas bien réveillés, ni fervents, ni vigilants, ni ne prient pour recevoir la sagesse, ni ne veillent en priant Satan remporte la victoire, quand il pourrait avoir été mis en déroute par les armées du Seigneur Les fidèles sentinelles de Dieu ne doivent donner aucun avantage aux puissances du mal
Nous avons des ennemis invisibles que nous devons affronter ; des hommes méchants sont les instruments par lesquels les puissances des ténèbres agissent, et sans discernement spirituel, lâme ignorera les procédés de Satan, sera prise au piège, trébuchera et tombera. Celui qui veut vaincre doit saccrocher fermement à Christ. Il ne doit pas regarder en arrière, mais maintenir continuellement les regards en haut. Hissez-vous au moyen du Médiateur ; maintenez-vous attachez à lui ; élevez-vous dune classe de travail à une autre ; napprovisionnez pas la chair pour satisfaire la convoitise.
Il est impossible de franchir les portes célestes par lindulgence et la folie, lamusement, légoïsme, mais seulement par une vigilance constante et des prières incessantes. La vigilance spirituelle de votre part est individuellement le prix. de la sécurité. Ne vous déviez pas dun pouce du côté de Satan, pour quil n'ait aucun avantage sur vous (Lettre 47, 1893).
14-17. Laudace dune conscience sanctifiée.
[On cite 2 Cor. 2 :14-17]. Ces paroles de Paul ne dénote aucun orgueil spirituel, mais une profonde connaissance de Christ. Comme un des messagers de Dieu envoyé pour confirmer la vérité de la Parole, il savait ce quétait la vérité, et avec laudace dune conscience sanctifiée il se glorifiait de cette connaissance. Il savait quil était appelé par Dieu pour prêcher lEvangile avec toute la sécurité que lui donnait sa confiance dans le message. Il était appelé à être ambassadeur de Dieu devant les gens, et il prêchait lEvangile comme quelquun qui a été appelé (MS 43, 1907).
CHAPITRE 3
(index)
6-9 (Rom. 8 : 15-21 ; voir com. EGW sur Héb. 8 :6-7). La loi décrétée pour la vie.
La loi de Dieu, prononcée dans une effrayante grandeur depuis le Sinaï, est la déclaration de la condamnation du pécheur. Cest du ressort de la loi de condamner, mais elle na pas en elle-même le pouvoir de pardonner ou de racheter. Elle a été décrétée pour la vie ; ceux qui cheminent en harmonie avec ses préceptes recevront la récompense de lobéissance ; mais elle apporte la servitude et la mort à ceux qui demeurent sous sa condamnation (RH 22/4/1902).
7. Voir com. EGW sur Ex. 34 :29.
7-11 (Gal. 3 :19 ; Eph. 2 :15 ; Col. 2 :14 ; Héb. 9 : 9-12 ; 10 :1-7). Un double système de lois.
Le peuple de Dieu, quil appela son trésor particulier, eut le privilège davoir un double système de loi : la morale et la cérémonielle. La première, dirigeant vers le passé à la création, pour que soit maintenu le souvenir du Dieu vivant qui créa le monde, dont les demandes sont toujours en vigueur pour tous les hommes sous chaque dispensation, et qui existera à travers tous les âges et durant toute léternité ; lautre fut donnée parce que lhomme transgressa la loi morale, et dont lobéissance consistait en sacrifices et en offrandes qui signalaient la future rédemption. Chacune est claire et différente de lautre.
La loi morale fut depuis la création une partie essentielle du plan de Dieu, et elle était aussi immuable que Lui. La loi cérémonielle devait répondre à un but particulier dans le plan de Christ pour le salut de la race humaine. Le système symbolique des sacrifices et des offrandes fut établi pour que par ces cérémonies le pécheur puisse discerner la grande offrande : Christ. Mais les Juifs étaient si aveuglés par lorgueil et le péché que seulement quelques-uns dentre eux purent voir au-delà de la mort des animaux une expiation pour le péché ; et lorsque Christ, préfiguré par ces offrandes, vint, ils ne purent le discerner. La loi cérémonielle était glorieuse ; elle était le moyen prévu par Jésus-Christ en conseil avec son Père, pour aider au salut de la race humaine. Toute la disposition du système symbolique était fondée en Christ. Adam vit Christ préfiguré dans lanimal innocent qui souffrait le châtiment de la transgression quil avait commise contre la loi de Jéhova (RH 6/5/1875).
Deux lois portent le sceau de la Divinité.
Paul désire que ses frères comprennent que la gloire dun Sauveur qui pardonne les péchés donne une signification à tout le système juif. Il désirait, aussi, quils comprennent que lorsque Christ vint dans le monde et mourut en sacrifice en faveur de lhomme, le type rencontra lantitype.
Après que Christ mourut sur la croix comme offrande pour le péché, la loi cérémonielle ne fut plus en vigueur ; cependant, elle était en relation avec la loi morale, et elle était glorieuse. Lensemble portait le sceau de la Divinité, et exprimait la sainteté, la justice et la rectitude de Dieu. Et si le ministère de la dispensation qui allait disparaître fut glorieux, combien plus devait lêtre la réalité quand Christ fut révélé en donnant son Esprit vivifiant et sanctifiant à tous ceux qui croient! (RH 22/4/1902).
Le ministère de la mort.
La sainte loi de Dieu est brève et en même temps accessible ; car elle est facile à comprendre et il est aisé de sen souvenir ; et cependant, elle est lexpression de la volonté de Dieu. Sa portée se résume dans les paroles suivantes : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». « Fais cela est tu vivras ». « Vous observerez mes lois et mes ordonnances : lhomme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis lEternel. »
Si le transgresseur était traité en accord avec la lettre de ce pacte, il ny aurait aucune espérance pour la race déchue, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. La race déchue dAdam ne peut pas espérer de ce pacte autre chose que le ministère de la mort, et la mort sera la rétribution de tous ceux qui tentent vainement dimaginer une justice propre qui accomplit les demandes de la loi. Dieu sest engagé par sa Parole à exécuter le châtiment de la loi sur tous les transgresseurs. Les hommes commettent péché sur péché, et cependant ils ne semblent pas croire quils devront souffrir le châtiment pour avoir brisé la loi (ST 5/9/1892).
(Héb. 8 :5). Les cérémonies de la loi juive sont prophétiques.
LEvangile de Christ réfléchit la gloire sur lère juive ; il projette la lumière sur tout le système judaïque et donne une signification à la loi cérémonielle. Le tabernacle ou temple de Dieu sur la terre était un modèle fait daprès loriginal du ciel. Toutes les cérémonies de la loi judaïque étaient prophétiques, symbolisant les mystères du plan de la rédemption.
Les rites et les cérémonies de la loi furent donnés par le Christ lui-même, qui, caché dans la nuée durant le jour et dans la colonne de feu durant la nuit, était le chef des armées dIsraël ; et cette loi devrait être traitée avec le plus grand respect car elle est sacrée. Paul la présentait devant les Juifs à sa vraie place et dans toute sa valeur, même après la fin de son observance, pour montrer sa place dans le plan de la rédemption et dans sa relation avec loeuvre de Christ ; et le grand apôtre déclare que cette loi est glorieuse, digne de son Auteur divin. Ce qui a été passager a été glorieux ; mais ce ne fut pas la loi instituée par Dieu pour le gouvernement de sa famille dans le ciel et sur la terre, car tant que les cieux demeureront la loi de Dieu subsistera (ST 29/7/1886).
(Apoc. 22 :14). Une gloire cède la place à une gloire supérieure.
Il ny a pas de contradiction entre lAncien et le Nouveau Testament. Dans lAncien Testament nous avons lEvangile dun Sauveur à venir ; dans le Nouveau Testament nous avons lEvangile dun Sauveur révélé tel que les prophètes lavaient prédit. Tandis que lAncien Testament annonce continuellement la véritable offrande à venir, le Nouveau Testament montre que le Sauveur préfiguré par les offrandes symboliques est déjà venu. La gloire obscure de lère juive a été remplacée par la gloire plus brillante et plus claire de lère chrétienne. Mais, pas une seule fois, Christ n'a déclaré que sa venue annulait les demandes de la loi de Dieu ; bien au contraire, dans le dernier message pour son église, écrit à Patmos, il prononça une bénédiction pour ceux qui gardent la loi de son Père : « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin davoir droit à larbre de vie, et dentrer par les portes dans la ville ! » (ST 29/7/18886).
7-17. La loi est glorifiée par Christ.
Les symboles et les ombres du service cérémoniel, et les prophéties, donnaient aux Israélites une vision voilée et floue de la miséricorde et de la grâce qui seraient apportées au monde par la révélation de Christ. La signification des symboles et des ombres qui annoncent Christ fut révélée Moïse ; il vit la fin de ce qui devait disparaître lorsque, à la mort de Christ, le symbole rencontrerait la réalité symbolisée [le « type » et « l'antitype »]. Il vit que lhomme ne peut garder la loi morale que par Christ. Par la transgression de cette loi lhomme introduisit le péché dans le monde, et avec le péché la mort vint. Christ se convertit en propitiation pour le péché de lhomme. Il offrit sa perfection de caractère à la place de la culpabilité de lhomme. Il prit sur lui la malédiction de la désobéissance. Les sacrifices et les offrandes annonçaient à lavance le sacrifice quil devait subir. Lagneau symbolisait l Agneau qui devait ôter le péché du monde.
Ce qui illumina le visage de Moïse fut quil vit la fin de ce qui devait disparaître, quil contempla Christ comme révélé dans la loi. Le ministère de la loi, écrit et gravé sur la pierre, était un ministère de mort ; sans Christ, le transgresseur était laissé sous la malédiction de la loi, sans espoir de pardon. Ce ministère navait aucune gloire en lui-même ; mais le Sauveur promis, révélé dans les symboles et les ombres de la loi cérémonielle, rendait la loi morale glorieuse (RH 22/4/1902).
7-18 (Rom. 3 : 31; 7 : 7 ; Gal. 3 : 13). La gloire de Christ révélée dans sa loi.
Christ porta la malédiction de la loi, en souffrant son châtiment ; en amenant à son terme le plan par lequel lhomme devait être mis en condition de pouvoir garder la loi de Dieu et être accepté par le moyen des mérites du Rédempteur ; et par son sacrifice la gloire fut projetée sur la loi. Alors, la gloire de ce qui ne devait pas disparaître la loi de Dieu, les dix commandements, sa norme de justice- fut vue clairement par tous ceux qui contemplèrent la fin de ce qui devait périr.
« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, lEsprit. » Christ est lAvocat du pécheur. Ceux qui acceptent son Evangile le contemplent à visage découvert ; ils voient la relation entre sa mission et la loi, et ils reconnaissent la sagesse de Dieu et sa gloire comme révélées par le Sauveur. La gloire de Christ se révèle dans la loi, laquelle est une représentation de son caractère, et son efficacité transformatrice est ressentie dans lâme jusquà ce que les hommes soient transformés à sa ressemblance. Ils sont rendus participants de la nature divine, et ils croissent toujours plus à la ressemblance de leur Sauveur, avançant pas à pas en conformité avec la volonté de Dieu, jusquà atteindre la perfection.
La loi et lEvangile sont en parfaite harmonie. Lune soutient lautre. Dans toute sa majesté, la loi fait face à la conscience, en faisant que le pécheur sente sa nécessité de Christ comme propitiation pour le péché. LEvangile reconnaît le pouvoir et limmuabilité de la loi. « Je nai connu le péché que par la loi », déclare Paul. La signification du péché, inculquée par la loi, conduit le pécheur vers le Sauveur ; et lhomme, dans sa nécessité, peut présenter les arguments puissants fournis par la croix du Calvaire ; il peut réclamer la justice de Christ, car elle est impartie à chaque pécheur repenti (RH 22/4/1902).
12-15 (Voir com. dEGW sur Ex. 34 : 29-33). Le voile de lincrédulité.
Les Juifs refusèrent daccepter le Christ comme Messie, et ils ne peuvent pas voir que leurs sacrifices et leurs offrandes ont perdu leur signification. Le voile tiré par eux-mêmes dans leur incrédulité obstinée est encore devant leurs esprits. Il serait ôté sils acceptaient Christ, la justice de la loi.
Beaucoup, dans le monde chrétien, ont aussi un voile devant leurs yeux et leur coeur. Ils ne voient pas la fin de ce qui doit périr. Ils ne voient pas que cétait seulement la loi cérémonielle qui allait être abrogée par la mort de Christ. Ils prétendent que la loi morale fut clouée sur la croix. Le voile qui obscurcit leur intelligence est épais. Les coeurs de beaucoup sont en guerre contre Dieu. Ils ne sont pas soumis à sa loi. Ce nest que lorsquils se mettront en harmonie avec la norme du gouvernement de Christ quIl pourra leur être profitable. Ils peuvent parler de Christ comme de leur Sauveur, mais Lui, il leur dira finalement : Je ne vous connais pas. Vous ne vous êtes pas vraiment repentis devant Dieu de la transgression de sa sainte loi, et vous ne pouvez pas avoir une vraie foi en moi, car ma mission était de glorifier la loi de Dieu
La loi morale ne fut jamais un symbole ou une ombre. Elle existait avant la création de lhomme, et elle durera aussi longtemps que le trône de Dieu. Dieu ne pouvait pas changer ou modifier un seul précepte de sa loi pour sauver lhomme, car la loi est le fondement de son gouvernement. Elle est immuable, inaltérable, infinie et éternelle. Et pour sauver lhomme tout en maintenant lhonneur de la loi, il fut nécessaire que le Fils de Dieu soffrît lui-même en sacrifice pour le péché. Lui qui na point connut le péché, il la fait péché pour nous. Il mourut pour nous sur le Calvaire. Sa mort démontre le merveilleux amour de Dieu pour lhomme et limmuabilité de sa loi (RH 22/4/ 1902).
14, 16. La mort de Christ lève le voile.
La mort de Christ pour la rédemption de lhomme leva le voile et projette un torrent de lumière des centaines dannées en arrière, sur toute linstitution du système judaïque de religion. Tout ce système navait aucune signification sans la mort de Christ. Les Juifs rejettent le Christ, aussi, tout ce système de religion leur est indéfini, inexplicable et incertain. Ils attribuent tant dimportance à de vagues cérémonies symboliques révolues qui se sont accomplies ou ont rencontré leurs antitypes, comme ils le font avec la loi des dix commandements, laquelle nest pas une ombre mais une réalité aussi durable que le trône de Jéhova. La mort de Christ élève le système juif des symboles et des cérémonies, montrant quils avaient été soulignés par Dieu pour conserver la foi vivante dans les coeurs de son peuple (RH 6/5/1875).
18 (Héb. 12 :2 ; voir dEGW sur Ps. 19 : 14 ; Rom. 8 : 29 ; Eph. 4 : 20-24 ; Col. 3 : 10 ; Apoc. 7 : 4-17). Les charmes incomparables de Jésus.
Venez à Christ, contemplez la beauté attirante de son caractère, et en le contemplant vous serez transformés à sa ressemblance. Le brouillard qui sinterpose entre Christ et lâme sera repoussé au fur et à mesure que par la foi nous regardons au-delà de lombre diabolique de Satan, et que nous regardons la gloire de Dieu dans sa loi et la justice de Christ.
Satan est en train dessayer de mettre un voile afin de nous cacher Jésus, et éclipser sa lumière, car même lorsque nous ne captons que partiellement sa gloire, nous sommes attirés à Lui. Le péché cache à notre vue les charmes incomparables de Jésus. Le préjugé, légoïsme, la propre justice et la colère ferment nos yeux, de façon que nous ne discernons pas le Sauveur. ¡ Oh, si par la foi nous nous approchions de Dieu, Il nous révélerait sa gloire, laquelle est son caractère, et la louange à Dieu jaillirait des coeurs humains et résonnerait dans les voix humaines ! Alors, pour toujours, nous cesserions de donner gloire à Satan en péchant contre Dieu et en parlant de doutes et dincrédulité. Nous ne devrions pas continuer à trébucher, en nous plaignant, en nous lamentant et en couvrant lautel de Dieu de nos larmes (MS 16, 1890).
(Gen. 5 : 24 ; Eph. 4 : 13, 15). Trop près des plaines terrestres.
Le Saint-Esprit, le Consolateur, que Jésus a promis denvoyer au monde, est celui qui change notre caractère à limage de Christ, et lorsque ce but est atteint, nous réfléchissons la gloire du Seigneur comme un miroir ; cest-à-dire, le caractère de celui qui contemple ainsi Christ est si semblable à celui du Seigneur quen le regardant on voit le propre caractère de Christ briller comme provenant dun miroir. Dune façon imperceptible pour nous, nous sommes transformés jour après jour, de nos propres voies et notre volonté propre aux voies et à la volonté de Christ, à la beauté de son caractère. Ainsi, nous croissons en Christ et inconsciemment nous réfléchissons son image.
Il y a des chrétiens de profession qui se maintiennent trop près des plaines de la terre. Leurs yeux sont accoutumés à voir seulement les choses communes, et leur esprit soccupe de ce que leurs yeux contemplent. Leur vie religieuse est très souvent superficielle et sans satisfaction, et leurs paroles sont légères et sans valeur. Comment peuvent-ils réfléchir limage de Christ ? Comment peuvent-ils renvoyer les rayons brillants du Soleil de Justice pour quils parviennent à tous les lieux obscurs de la terre ? Etre chrétien cest être semblable à Christ.
Hénoc maintint toujours le Seigneur devant lui, et la Parole inspirée dit quil « marcha avec Dieu ». Il fit de Christ son compagnon permanent. Il était dans le monde et il accomplissait ses devoirs envers le monde, mais il était sous linfluence de Jésus. Il réfléchissait le caractère de Christ, montrant les mêmes qualités de bonté, de miséricorde, de tendre compassion, de sympathie, dindulgence, de mansuétude, dhumilité et damour. Son association avec Christ, le transforma jour après jour à limage de Celui avec lequel il était si intimement en relation. Jour après jour, il croissait, délaissant sa propre voie pour pénétrer dans celle de Christ, le céleste, le divin, dans ses pensées et ses sentiments. Il se demandait continuellement : est-ce le chemin du Seigneur ? Il était en développement continuel, et il était en communion avec le Père et le Fils. Cest ça la vraie sanctification (RH 28/4/1891).
Contemplez Christ en étudiant sa vie.
[On cite 2 Cor. 3 : 18]. Contempler Christ signifie étudier sa vie telle quelle est présentée dans sa Parole. Nous devons creuser à la recherche de la vérité comme si nous cherchions un trésor caché. Nous devons fixer nos yeux sur Christ. Lorsque nous lacceptons comme Sauveur personnel, cela nous donne le courage de nous approcher du trône de la grâce. En contemplant nous sommes transformés, nous nous assimilons moralement à Celui qui est parfait en caractère. En recevant sa justice imputée par le pouvoir transformateur du Saint-Esprit, nous devenons comme lui. Limage de Christ est chérie, et elle captive lêtre tout entier (MS 148, 1897).
Efforçons-nous de devenir comme Christ.
Celui qui cherche la vérité comprend la perfection des principes de la loi de Dieu en contemplant Christ dans le but dêtre comme Lui, et il est insatisfait de tout ce qui nest pas parfait. En cachant sa vie dans celle de Christ, il voit que la sainteté de la loi divine se révèle dans le caractère de Christ, et avec ferveur, il sefforce de devenir toujours plus comme Lui. A tout moment, il doit sattendre à une lutte, car le tentateur voit quil est en train de perdre un de ses sujets. Il doit y avoir une bataille contre les attributs que Satan a consolidés pour son propre usage. Linstrument humain voit contre qui il doit lutter : un pouvoir étranger opposé à lidée dobtenir la perfection que Christ offre ; mais avec Christ, il existe un pouvoir salutaire qui remportera, pour lagent humain, la victoire dans le conflit. Le Sauveur le fortifiera et laidera lorsquil vient réclamer sa grâce et son efficacité (MS 89, 1903).
La purification de latmosphère morale.
Lorsque Christ est aimé plus que le moi, la beauté de limage du Sauveur se réfléchit sur le croyant Christ sera réfléchi dans le caractère seulement lorsque le moi sera déposé sur lautel des sacrifices. Quand le moi sera enseveli et que Christ occupera le trône du coeur, il y aura une révélation des principes qui purifiera latmosphère qui entoure lâme (Lettre 108, 1899).
Les particularités humaines disparaîtront.
On a empêché le Saint-Esprit de pénétrer pour modeler et former le coeur et lesprit, parce que les hommes supposent quils comprennent mieux la façon de former leur propre caractère ; et ils pensent quils peuvent, sans danger, former leur caractère en accord avec leur propre modèle. Mais il ny a quun seul modèle à la ressemblance duquel le caractère humain doit être modelé : le caractère de Christ. Ceux qui contemplent le Sauveur sont transformés dune gloire en une gloire plus grande. Quand les hommes consentent à se soumettre à la volonté de Christ, en êtres participants à la nature divine, leurs particularités humaines déformées disparaîtront. Lorsquils décident de garder leurs particularités et leurs traits de caractères désagréables, Satan les prend et place son joug sur eux pour les utiliser à son service. Il utilise leurs talents à ses fins égoïstes, en faisant quils donnent un exemple si désagréable, si différent de Christ, qui deviennent un déshonneur pour la cause de Dieu (MS 102, 1903).
(Cant. 5 : 10, 16 ; Héb. 12 : 2). Approchons-nous du Modèle parfait.
Lorsque quelquun se familiarise avec lhistoire du Rédempteur, il découvre en lui-même de sérieux défauts ; sa dissemblance avec Christ est si grande, quil voit la nécessité de faire des changements radicaux dans sa vie. Cependant, il étudie avec le désir de ressembler à son grand Exemple. Il capte laspect, lesprit de son Maître bien-aimé. Il contemple, « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, » et il est transformé à la même image.
Ce nest pas en détournant les regards de Jésus que nous limitons, mais en parlant de Lui et en pensant sans cesse à Sa perfection ; en cherchant à affiner le goût et en élevant le caractère ; en tentant, au moyen de la foi et de lamour, et des efforts fervents et persévérants, de nous rapprocher du Modèle parfait. En ayant une connaissance de Christ -Ses paroles, Ses habitudes et Ses leçons- nous empruntons les vertus du caractère que nous avons étudié de si près, et nous somme saturés de lesprit que nous avons tant admiré. Jésus devient pour nous Celui qui « se distingue entre dix mille », et Celui qui est « plein de charmes » (RH 15/3/1887).
Jésus imprimera son image dans lâme.
Quand lâme est placée en étroite relation avec le grand Auteur de la lumière et de la vérité, des impressions sont produites en elle, qui révèlent son véritable état devant Dieu. Alors le moi mourra, lorgueil sera abattu et Christ dessinera sa propre image dans lâme avec des traits plus profonds (MS 1a, 1890).
CHAPITRE 4
(index)
3-6 (chap. 2 : 11 ; Jean 15 : 3). Le pouvoir séducteur de Satan.
La justice exige non seulement que la péché soit pardonné, mais que la peine de mort soit exécutée. Dieu fit face à ces deux demandes par le don de son Fils unique. En mourant à la place de lhomme, Christ subit pleinement le châtiment et offre le pardon.
Lhomme a été séparé de la vie de Dieu par le péché. Son âme est paralysée par les machinations de Satan, lauteur du péché. Lhomme est incapable par lui-même de percevoir le péché, incapable dapprécier et de sapproprier la nature divine. Si elle était placée à sa portée, il ny aurait en elle rien de désirable pour le coeur naturel de lhomme. Le pouvoir séducteur de Satan est sur lui. Tous les subterfuges ingénieux que peut suggérer le diable sont présentés à son esprit pour prévenir toute bonne impulsion. Chaque faculté et attribut donnés à lhomme par Dieu ont été utilisés comme une arme contre le Bienfaiteur divin. De façon que, bien que Dieu laime, Il ne peut lui impartir, sans courir de danger, les dons et les bénédictions quil désire lui accorder.
Mais Dieu ne sera pas mis en déroute par Satan. Il envoya son Fils dans le monde pour quen prenant la forme et la nature humaines, lhumanité et la divinité combinées en Lui, élèvent lhomme dans léchelle de la valeur morale devant Dieu.
Il ny a pas dautre chemin pour le salut de lhomme. « Sans moi dit Christ- vous ne pouvez rien faire. » Par Christ, et uniquement par Lui, les sources de la vie peuvent vivifier la nature de lhomme, transformer ses goûts et faire que ses affections coulent vers le ciel. Par lunion de la nature divine avec la nature humaine, Christ peut illuminer la compréhension et communiquer ses propriétés vivifiantes dans toute lâme morte dans ses infractions et dans ses péchés (MS 50, 1900).
17-18 (Rom. 8 : 18 ; 1 Pier. 1 : 6-7 ; voir com. EGW sur 2 Cor. 12 :4). Les épreuves sont les ouvriers de Dieu.
[On cite 2 Cor. 4 : 17-18]. Si Paul, éprouvé de toutes parts, perplexe, persécuté, pouvait appeler ses épreuves de légères afflictions, de quoi peut bien se plaindre le chrétien daujourdhui ?Nos épreuves ne sont que des bagatelles en comparaison avec les nombreuses afflictions de Paul. Elles ne sont pas dignes dêtre comparées avec le poids éternel de gloire qui attend le vainqueur. Les épreuves sont les ouvriers de Dieu, permises pour la perfection du caractère. Peu importe lintensité des épreuves et des souffrances du chrétien ; peu importe combien obscur et impénétrable peuvent paraître le sentier de la Providence, il doit se réjouir dans le Seigneur, sachant que tout est pour son bien (RH 6/5/1902).
Il ma été montré que dans le futur, nous verrions comment nos épreuves furent intimement liées à notre salut, et comment ces légères tribulations produisirent en nous « au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (Lettre 5, 1880).
Léternel poids de gloire.
Les années de renoncement, de privations, dépreuves, dafflictions et de persécutions que Paul supporta, il les comparait à un moment. Les choses du temps présent nétaient pas considérées comme dignes dattention comparées au poids éternel de gloire qui lattendait lorsquil aurait terminé la lutte. Ces afflictions là étaient les ouvriers de Dieu, destinés à la perfection du caractère chrétien. Quelles que soient les circonstances de la vie du chrétien ; peu importe combien obscur et mystérieux sont les chemins de la Providence ; peu importe combien grandes sont les privations et les souffrances, il peut écarter ses regards de telles choses pour les diriger vers linvisible et léternité. Il possède la sécurité bénie que toutes les choses concourent à son bien
Le Saint-Esprit illuminait lâme de Paul avec la lumière du ciel, et il était sûr quil participait aux bénéfices de lacquisition réservée aux fidèles. Le langage de Paul était fort. Il ne pouvait pas trouver des paroles suffisamment fortes pour exprimer lexcellence de cette gloire, cet honneur et cette immortalité que les croyants recevront lorsque Christ reviendra. Comparées aux scènes sur lesquelles les yeux de son esprit se fixaient, toutes les afflictions temporelles nétaient que momentanées, légères, indignes de considération. Vues à la lumière de la croix, les choses de cette vie ne sont que vanité et vide. La gloire qui lattirait était réelle, importante, durable, au-delà de tout ce que le langage humain peut exprimer.
Cependant, Paul fait tout ce quil peut pour lénoncer, afin que limagination puisse capter la réalité autant que cest possible pour des esprits limités. Cétait un poids de gloire, une plénitude de Dieu, une connaissance incommensurable. Cétait un poids éternel de gloire. Et cependant, Paul croit que ses expressions sont banales. Il ne parvient pas à exprimer la réalité. Il se lance à la recherche de paroles plus expressives. Les formes de langage les plus audacieuses ne réussissent pas à dépeindre la vérité. Il cherche les termes les plus larges que le langage puisse offrir, pour que limagination puisse saisir jusquà un certain point lexcellence superlative de la gloire que recevra celui qui sera fidèle jusquà la fin.
Sainteté, majesté, honneur et bonheur en la présence de Dieu, sont maintenant des choses invisibles, excepté pour les yeux de la foi. Mais les choses qui se voient : lhonneur du monde, le plaisir mondain, les richesses et la gloire, sont éclipsées par lexcellence, la beauté et la gloire magnifique des choses aujourdhui invisibles. Les choses de ce monde sont temporelles, elles ne durent quun court instant, tandis que les choses qui ne se voient pas sont éternelles, elles persistent durant des siècles sans fin. Acquérir ce trésor infini, cest tout gagner et ne rien perdre (MS 58, 1900).
18 (Col. 3 : 2 ; Héb. 11 : 27 ; voir com. EGW sur 2 Cor. 6 : 17-18). En voyant Celui qui est invisible.
Notre esprit se conforme au niveau des choses sur lesquelles nos pensées sarrêtent, et si nous pensons aux choses terrestres nous ne capterons pas limpression de ce qui est céleste. Nous ne bénéficierons pas amplement de la miséricorde, de la bonté et de lamour de Dieu en les contemplant ; mais nous expérimenterons une grande perte en nous occupant des choses terrestres et passagères. Nous permettons aux peines, aux soucis et aux incertitudes dattirer notre esprit vers la terre, et nous transformons un grain de sable en une montagne
Les choses temporelles ne doivent pas occuper toute notre attention, ni absorber notre esprit au point que nos pensées soient complètement occupées par notre terre et ce qui est terrestre. Nous devons exercer, discipliner et éduquer lesprit afin de le canaliser vers le ciel, pour que nous nous occupions des choses invisibles et éternelles, qui seront discernées par la vision spirituelle. En contemplant Celui qui est invisible, nous pouvons fortifier la pensée et vivifier lesprit (ST 9/1/1893).
CHAPITRE 5
(index)
7. Voir com. EGW sur Rom. 5 :1.
10 (Jean 5 : 22 ; Rom. 14 : 10 ; voir com. EGW sur Rom. 3 : 19). Christ le juge.
Dieu fit que le Prince des malades de lhumanité fût le juge du monde entier. Celui qui se soumit pour être inculpé devant un tribunal terrestre ; Celui qui vint des cours célestes pour sauver lhomme de la mort éternelle ; Celui que les hommes dédaignèrent et rejetèrent, et sur lequel ils accumulèrent tout le mépris dont les êtres humains inspirés par Satan sont capables ; Celui qui souffrit la mort ignominieuse de la croix : il aura seulement à prononcer la sentence de récompense ou de châtiment (MS 39, 1898).
11 (Ps. 119 :53 ; Héb. 4 :1). Une crainte de Dieu appropriée.
Le Seigneur voudrait que son peuple se confie en Lui et demeure dans son amour, mais cela ne signifie pas que nous naurons pas des craintes ou des appréhensions. Certains semblent penser que si un homme a une saine crainte des jugements de Dieu, cest la preuve quil manque de foi ; mais il nen est rien.
Une saine crainte de Dieu, en croyant ses menaces, produit des fruits paisibles de justice en faisant que lâme tremblante se réfugie en Jésus. Beaucoup devraient avoir, aujourdhui, cet esprit et revenir au Seigneur avec un esprit de contrition humble, car le Seigneur na pas présente daussi terribles menaces ni prononcé des jugements aussi rigoureux dans sa Parole simplement pour quils restent enregistrés, mais parce que ce quil dit est certain. Quelquun a dit : « Une ardente colère me saisit à la vue des méchants qui abandonnent ta loi ». Paul écrivit : « Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes » (RH 21/10/1890).
14 (Jean 13 :34 ; 1 Jean 4 :7-8). Lamour, la décision dune volonté sanctifiée.
Ce dont nous avons besoin, cest lamour de Christ dans le coeur. Le moi doit être crucifié. Quand le moi simmerge en Christ, le véritable amour croît spontanément. Ce nest ni une émotion ni une impulsion, mais la décision dune volonté sanctifiée. Il ne consiste pas en sentiments, mais en la transformation de tout le coeur, lâme et le caractère, qui sont morts au moi et vivants en Dieu. Notre Seigneur et Sauveur nous demande de nous abandonner à Lui. Tout ce quil exige, cest labandon du moi à Dieu, en nous en remettant à lui pour quil nous utilise comme bon lui semble. Tant que nous ne parvenons pas à ce degré dabandon, nous ne travaillerons pas avec joie, avec efficacité et succès dans aucun domaine (Lettre 97, 1898).
17 (Jean 1 :12-13 ; 3 :5-8). La grâce ne shérite pas.
La vieille nature, née du sang et de la volonté de la chair, ne peut hériter le royaume de Dieu. Il faut renoncer aux vieux chemins, aux tendances héréditaires, aux vieilles habitudes, car la grâce ne shérite pas. La nouvelle naissance consiste à avoir de nouvelles motivations, de nouveaux goûts, de nouvelles tendances. Ceux qui ont été engendrés par le Saint-Esprit pour vivre une nouvelle vie, sont parvenus à être participants de la nature divine, et dans toutes leurs habitudes et leurs pratiques ils démontrent leur relation avec Christ. Quand les hommes qui prétendent être chrétiens gardent tous leurs défauts naturels de caractère et leurs tendances, quelle différence y a-t-il entre leur attitude et celle des mondains ? Ils napprécient pas la vérité comme étant sanctifiante et purifiante. Ils ne sont pas nés de nouveau (RH 12-4-1892).
(1 Jean 2 :6 ; Apoc. 3 :14-17). La religion pure, une imitation de Christ.
La religion pure est une imitation de Christ. Une religion qui se base sur notre propre confiance et sur légoïsme na pas de valeur. Le vrai chrétien est un partisan de Christ. Ceci signifie cheminer dans la lumière. Le coeur doit être ouvert pour recevoir lhôte céleste. Quand le coeur est fermé pour empêcher son entrée, il ne peut pas y avoir de paix durable. La lumière solaire ne peut pas inonder les chambres du temple de lâme en perçant le brouillard et les nuages.
Dieu ne fait aucun compromis avec le péché. Une véritable conversion change les tendances au mal héréditaires ou cultivées. La religion de Dieu est un tissu solide, composée dinnombrables fils, tissés avec savoir-faire et dextérité. La sagesse qui vient de Dieu est la seule qui peut compléter cette étoffe. Il y a une grande variété de toiles qui à première vue ont une belle apparence, mais elles ne peuvent supporter lépreuve. Elles déteignent ; les couleurs ne tiennent pas ; elles pâlissent à la chaleur de lété et disparaissent. La toile ne peut pas supporter un mauvais traitement.
Cest ce qui se passe avec la religion de beaucoup. Lorsque la chaîne et la trame du caractère ne supportent pas la pierre de touche de lépreuve, le matériel qui le compose ne vaut rien. Les efforts qui sont faits pour rapiécer le vieux avec du neuf, naméliorent pas les choses, car le matériel vieux est mince se détache du nouveau, laissant une déchirure plus grande quavant. Rapiécer ne donne aucun résultat. La seule chose à faire est de se séparer du vieux vêtement et de sen procurer un entièrement neuf.
Le plan de Christ est le seul qui soit sûr. Il déclare : « Toutes choses sont devenues nouvelles ». « Si quelquun est en Christ, il est une nouvelle créature ». Christ nencourage pas lhomme à penser quil acceptera un caractère « rapiécé », constitué principalement du moi avec un peu de Christ. Ça, cest la condition de Laodicée. Au début il semble y avoir un peu du moi et un peu de Christ ; mais très vite tout nest que du moi, et rien de Christ. La racine de légoïsme se révèle. Elle continue de croître, enfonçant ses racines toujours plus profondément, jusquà ce que ses branches soient couvertes de fruits indésirables. Christ considère avec une tendresse pleine de compassion tous ceux qui ont un caractère hybride. La relation avec Christ de ceux qui ont un tel caractère est si fragile quelle est totalement inutilisable (Lettre 105), 1893).
Un caractère « rapiécé » nest pas acceptable. [On cite 2 Cor. 5 :17).
La religion du rapiéçage na aucune valeur devant Dieu. Il réclame tout notre coeur. Aucune partie de celui-ci ne doit être réservée à la croissance des tendances du mal héréditaires ou cultivées. Etre dur, être sévère, se donner trop dimportance, être égoïste, veiller à ses propres intérêts égoïstes, et cependant exiger des autres quils soient désintéressés, est une religion qui est en abomination pour Dieu. Beaucoup lexpérimentent chaque jour, mais cest une mauvaise représentation du caractère de Christ (Lettre 31a, 1894).
19 (Jean 1 :18). Satan voit en Christ une manifestation du caractère de Dieu.
Celui qui fut un représentant parfait du Père vint dans le monde ; quelquUn dont le caractère et les actes réfutaient les interprétations tendancieuses que Satan faisait de Dieu. Satan avait accusé Dieu davoir les caractéristiques que lui-même possédait. Maintenant, il voit le vrai caractère de Dieu révélé en Christ : un Père compatissant, miséricordieux, qui veut quaucun ne se perde mais que tous se repentent et quils aient la vie éternelle (ST 9/6/1898).
20. Voir com. dEGW sur 1 Cor. 3 :9.
21. Voir com. dEGW sur Jean 1 :14.
CHAPITRE 6
(index)
14-18 (Voir com. dEGW sur Juges 2 :2). Hors du monde, dans la famille de Dieu.
Ceux qui sortent du monde en esprit et dans toutes leurs pratiques, peuvent se considérer comme fils et filles de Dieu. Ils peuvent croire Sa Parole comme un enfant croit chaque parole de ses parents. Pour celui qui croit, toute promesse est certaine. Ceux qui sunissent au Père, au Fils et au Saint-Esprit, qui démontrent par leur vie quils ne suivent plus le chemin quils suivaient avant de sunir à leurs agents divins, recevront la sagesse den haut. Ils ne dépendront pas de la sagesse humaine. Afin de traiter correctement avec le monde, en tant que membres de la famille royale et fils du Roi céleste, les chrétiens doivent sentir la nécessité dun pouvoir qui a son origine seulement dans les instruments célestes qui se sont compromis à travailler en leur faveur.
Après avoir formé une union avec le grand triple pouvoir (Dieu, Jésus-Christ, le Saint-Esprit), nous considérerons notre devoir envers les membres de la famille de Dieu avec une crainte mêlée de respect comme nous ne lavons jamais fait auparavant. Cest un aspect de la réforme religieuse que peu apprécient. Ceux qui tentent de répondre à la prière « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », par une vie pure et sanctifiée chercheront à montrer au monde comment la volonté de Dieu saccomplit dans le ciel (MS 11, 1901).
17 (Voir com. dEGW sur Es. 8 :12). Linstrument du criblage.
Le monde est linstrument qui crible léglise et éprouve la légitimité de ses membres. Le monde offre des attraits qui, si elles sont acceptées, font que la vie du croyant nest pas en harmonie avec sa profession
Si vous avancez vers le ciel, le monde exercera une forte pression sur vous. A chaque pas, vous devrez vous ouvrir le passage contre Satan et ses mauvais anges et contre tous ceux qui brisent la loi de Dieu. Les autorités de la terre sinterposeront. Vous aurez à affronter les tribulations, les meurtrissures de lesprit, les paroles dures, le ridicule, les persécutions. Les hommes vous demanderont de vous conformer aux lois et aux coutumes qui vous rendraient déloyaux à Dieu. Cest là que le peuple de Dieu rencontre la croix sur le chemin de la vie (MS 3, 1885).
17-18 (Col. 3 :2 ; voir com. dEGW sur Prov. 1 :10 ; Rom. 6 : 1-4). Coupez chaque vrille terrestre.
Beaucoup de soi-disant chrétiens sont bien représentés par la vigne qui se traîne sur le sol et qui entrelace ses vrilles autour des racines et des ordures qui se trouvent sur son chemin. A tous ceux-là le message est donné de : « Sortez du milieu deux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. » Il y a des conditions à accomplir si nous voulons être bénis et honorés par Dieu. Nous devons nous séparer du monde et refuser de toucher à tout ce qui pourrait séparer notre affection de Dieu. Dieu a le premier et le droit suprême sur son peuple. Aimez-le et aimez les choses célestes. Vos vrilles doivent être coupées de tout ce qui est terrestre.
Nous sommes encouragés à ne pas toucher ce qui est immonde, car nous deviendrions immondes en le faisant. Il nous est impossible de nous unir à ce qui est corrompu, et de rester impurs. « Quel rapport y a-t-il entre la justice et liniquité ? ou quy a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? » Dieu et Christ et larmée céleste veulent que lhomme sache que sil sunit avec ce qui est corrompu, il deviendra corrompu. Beaucoup de moyens ont été préparés pour que nous puissions nous élever des bas-fonds de la terre, et pour que notre amour soit fixé en Dieu et dans les choses célestes (RH 2/1/1900).
CHAPITRE 8
(index)
1-8. Lexemple des autres, un encouragement à donner.
Quand des personnes ont le désir fervent daider là où le besoin daide se fait sentir pour faire avancer la cause de Dieu dans nimporte lequel de ses aspects, le Seigneur donnera à ces personnes consacrées et désintéressées, un coeur qui partagera généreusement comme si cétait un privilège. Dieu a touché les Macédoniens au milieu de leur profonde pauvreté pour quils donnassent avec libéralité, afin que leur exemple fût enregistré et incitât les autres a accomplir la même chose.
Encouragé par cette action qui prouvait loeuvre spéciale du Saint-Esprit dans le coeur des croyants, Paul demanda à Tite de visiter léglise de Corinthe et de terminer la collecte quils avaient proposée et commencée. Il désirait quils accomplissent ce quils avaient promis par la grâce de Dieu qui oeuvrait dans leurs coeurs.
Pour quils ne soient pas devancés en libéralité par les églises de Macédoine, Paul non seulement leur écrivit, mais il leur envoya Tite pour les aider dans leur collecte. Lapôtre désirait grandement voir une symétrie de caractère chrétien dans les croyants. Il souhaitait quils démontrent leur amour et la sincérité de leur foi. En tant que disciples, ils croyaient pleinement en la vérité, et il désirait voir en eux un sentiment actif de leur obligation et de leur responsabilité devant Dieu pour lEvangile. Il voulait quil oeuvre en eux comme le pouvoir de Dieu, et quils donnent témoignage de son oeuvre en produisant des fruits pour lhonneur de Dieu. Comme des chrétiens sous le contrôle de Dieu, ils devaient accomplir avec toute lassiduité chaque devoir
Paul nordonna rien aux frères de Corinthe. Mais il plaça devant eux le besoin de léglise de Jérusalem et il leur montra ce que les autres avaient donné : des gens de peu de ressources et aux capacités moindres que les Corinthiens. Il présenta lexemple des autres pour les induire à donner (MS 12, 1900).
6. Les pasteurs doivent enseigner la libéralité.
Il y a aussi une leçon dans ce chapitre pour ceux qui travaillent pour la cause de Dieu. Paul dit : « Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette oeuvre de bienfaisance, comme il lavait commencée », cest-à-dire, faites en sorte dexceller dans la grâce de la libéralité. La responsabilité déduquer les églises, pour quelles soient généreuses, repose sur les pasteurs de Christ. Même les pauvres doivent avoir part à la présentation de leurs offrandes à Dieu. Ils doivent être participants de la grâce de Christ en étant dévoués à aider ceux dont le besoin est plus pressant que le leur. Pourquoi faudrait-il refuser aux saints indigents la bénédiction de donner pour aider ceux qui sont encore plus pauvres queux ? (MS 28, 1894).
La pauvreté du Christ, une partie de son grand sacrifice.
Lapôtre les exhortait à considérer lexemple du Christ. Le Commandant du ciel sabandonna à une vie dhumiliation et de pauvreté pour pouvoir être côte à côte de la race déchue, pour restaurer limage morale de Dieu en lhomme. Le Seigneur Jésus fut disposé à se faire pauvre, pour que par son humiliation et sa mort sur la croix il puisse payer notre rançon.
Que nous soyons riches ou pauvres, nous ne devons jamais oublier que la pauvreté de Christ fit partie de son legs pour lhumanité. Ce nétait pas seulement la trahison dans le jardin ou son agonie sur la croix qui constituaient lexpiation. Lhumiliation, de laquelle sa pauvreté faisait partie, était incluse dans son grand sacrifice. Christ porta sur son âme divine toute la série de malheurs qui assaillent lhumanité (MS 12, 1900).
(Mat. 11 :28 ; Phil. 2 :5-8). Pourquoi Christ fut pauvre.
Lorsque le plan du salut fut établi, il fut décidé que Christ napparaîtrait pas en accord avec son caractère divin, parce quil naurait pas pu entrer en relation avec les affligés et ceux qui souffrent. Il devait venir en tant quhomme pauvre. Il aurait pu venir en accord avec sa condition exaltée dans les cours célestes ; mais ce ne fut pas le cas. Il devait atteindre les plus grandes profondeurs de la souffrance humaine et de la pauvreté, pour que sa voix puisse être entendue des accablés et des découragés, pour quil puisse se révéler aux âmes fatiguées et malades du péché comme le Restaurateur, le Désiré de toutes les nations, le Donateur de repos. Et à ceux qui désirent aujourdhui du repos et la paix, comme à ceux qui écoutèrent ses paroles en Judée, il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». (Ms 14, 1897).
La pauvreté de Christ, argument puissant de Paul.
Voilà le puissant argument de lapôtre. Ce nest pas le commandement de Paul, mais celui du Seigneur Jésus-Christ. Le Fils avait laissé son foyer céleste, avec ses richesses, ses honneurs et sa gloire, et il avait revêtu sa divinité avec lhumanité ; non pour vivre dans les palais des rois, sans préoccupations ni travail, ni pour disposer de toutes les commodités que la nature humaine désire naturellement. Dans les conseils du ciel il avait choisi de rester dans les rangs des pauvres et des opprimés, de joindre son sort à celui des ouvriers simples, et dapprendre le métier de son père terrestre, qui était charpentier, un constructeur. Il vint dans le monde pour reconstruire le caractère, et introduire dans toute son oeuvre de construction la perfection quil désirait atteindre dans les caractères quil était en train de transformer par son pouvoir divin.
Paul présente son modèle, son idéal. Christ sétait donné à une vie de pauvreté pour quils puissent parvenir à être riches en trésors célestes ; il voulait rénover le souvenir de son sacrifice accomplit en leur faveur. Christ était le commandant des parvis célestes, et cependant il choisit la place la plus humble de ce monde. Il était riche et cependant, il se fit pauvre pour notre cause. Ce nétait pas des richesses spirituelles quil abandonna ; car il abonda toujours en dons de lEsprit. Mais ses parents étaient pauvres. Le monde ne vit jamais son Seigneur riche (MS 98, 1899).
Riche en réalisations.
Christ la Majesté du ciel, se fit pauvre pour que par sa pauvreté nous soyons enrichis ; riches non seulement en talents reçus, mais riches en réalisations atteintes.
Ce sont les richesses que Christ souhaite avec ferveur pour ses partisans. Quand le véritable chercheur de la vérité lit la Parole et ouvre son esprit pour la recevoir, il désire la vérité de tout son coeur. Lamour, la compassion, la tendresse, la courtoisie, lamabilité chrétienne, qui seront fondamentales dans les maisons célestes que Christ est allé préparer pour ceux qui laiment, semparent de son âme. Son but est solide. Il est déterminé à rester du côté de ce qui est correct. La vérité a pénétré dans le coeur, et elle est enracinée là par le Saint-Esprit, qui est la vérité. Quand la vérité sempare du coeur, lhomme en donne des évidences sûres en se convertissant en majordome de la grâce de Christ (MS 7, 1898).
12. Voir com. dEGW sur Act. 16 :14.
16-18, 23. Tite voyage à Corinthe.
Le témoignage de Paul fut accepté comme de grand poids à cause des nombreuses révélations quil avait reçues. Il connaissait mieux que personne les besoins quil y avait dans de nombreux endroits. Mais Paul nétait pas disposé à se charger personnellement de recueillir cette offrande. Il avait largement contribué à ce quelle soit faite, mais pour que personne ne trouve un motif de parler mal, Tite et ses compagnons firent le voyage à Corinthe, car il ny avait pas dautre façon sûre de transporter largent en ce temps là (MS 101, 1906).
16-22. Paul recommande Tite aux Corinthiens.
Tite avait eu tant de succès dans la collecte des dons dans les églises de Macédoine, que Paul désirait quil visitât Corinthe et continuât la même oeuvre. Un autre frère « dont la louange en ce qui concerne lEvangile est répandue dans toutes les églises », et un autre « dont nous avons éprouvé le zèle dans beaucoup doccasions », furent envoyés pour accompagner Tite. Paul écrivit une lettre aux Corinthiens leur recommandant ces frères qui avaient très volontiers une tâche si difficile. Dans cette lettre, il leur rappelle leffort qui avait été fait un an auparavant pour demander la participation de Corinthe (MS 101, 1906).
21. Voir com. dEGW sur Rom. 12 :17.
CHAPITRE 8, 9
(index)
Quil ny ait aucun motif égoïste qui vous induise à retenir des fonds qui sont nécessaires dans des champs non travaillés. Quand nous sommes tentés de retenir ce qui nécessaire aux champs étrangers, étudions les chapitres 8 et 9 de 2 Corinthiens, et apprenons à imiter lesprit libéral qui fit que les Macédoniens furent disposés à donner « au-delà de leur pouvoir » pour la cause qui demandait leur aide (MS 11, 1908).
CHAPITRE 9
(index)
2. Mille torches allumées.
Ceux qui occupent des postes dinfluence et de responsabilité dans léglise devraient être en première ligne de loeuvre de Dieu. Sils avancent à contrecoeur, dautres navanceront pas du tout. Mais leur zèle en encouragera beaucoup. Quand leur lampe brillera avec éclat, mille torches sallumeront à sa flamme (SW 5/4/1904).
6 (1 Tim. 6 :19 ; Héb. 11 :26). Combien la couronne brille-t-elle ?
La récompense, les gloires du ciel, concédées aux vainqueurs, seront proportionnelles au degré selon lequel ils auront représenté le caractère de Christ devant le monde. « Celui qui sème peu moissonnera peu ». Merci à Dieu parce que nous avons le privilège de semer sur la terre la semence qui se récoltera dans léternité. La couronne de la vie sera brillante ou terne, elle luira avec beaucoup détoiles, ou elle sera illuminée de peu de gemmes, en accord avec notre conduite.
Jour après jour nous pouvons poser un bon fondement avant que le temps narrive. Par labnégation, et en pratiquant un esprit missionnaire, en remplissant notre vie de toutes les bonnes oeuvres possibles, et en nous efforçant ainsi de représenter Christ dans notre caractère afin de gagner beaucoup dâmes à la vérité, nous aurons les yeux fixés sur la récompense. Il dépend de nous de cheminer dans la lumière, de profiter au maximum de chaque opportunité et de chaque privilège, de croître dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, et ainsi, nous accomplirons les oeuvres de Christ, et nous nous assurerons un trésor dans les cieux (RH 29/1/1895).
7. Donner à contrecoeur, cest se moquer de Dieu.
Il serait préférable de ne rien donner plutôt que de le faire à contrecoeur, car si nous donnons de nos revenus alors que nous navons pas lesprit à donner avec libéralité, nous nous moquons de Dieu. Portons notre attention sur le fait que nous sommes en train de traiter avec Celui duquel nous dépendons pour chaque bénédiction ; avec Celui qui lit chaque pensée du coeur, chaque intention de lesprit (RH 15/5/1900).
CHAPITRE 10
(index)
1, 7-8. Voir com. dEGW sur Act. 18 :1-3.
4. Voir com. dEGW sur 1 Cor. 3 :9.
5 (Col. 3 :10). Chaque faculté doit réfléchir lesprit divin.
Cétait une chose merveilleuse pour Dieu de créer lhomme, de faire son esprit. La gloire de Dieu doit être révélée dans la création de lhomme à limage de Dieu et dans sa rédemption. Une âme a plus de valeur quun monde. Dieu créa lhomme pour que chaque faculté puisse être la faculté de lesprit divin. Le Seigneur Jésus-Christ est lauteur de notre être et aussi lauteur de notre rédemption ; et quiconque entrera dans le royaume de Dieu développera un caractère qui sera équivalent au caractère de Dieu. Personne ne peut demeurer avec Dieu dans la sainteté du ciel si ce n'est ceux qui lui ressemblent. Ceux qui doivent être sauvés devront être vainqueurs ; ils doivent être nobles, purs, un avec Christ (Lettre 55, 1895).
Dieu, auteur de toute pensée noble.
Les hommes et les femmes, veulent-ils tenir compte de la façon dont Dieu considère les créatures quil a créées? Forma lesprit de lhomme. Nous ne pouvons avoir une seule pensée noble qui ne provienne de Dieu. Il connaît tous les processus mystérieux de lesprit humain, nest-ce pas lui qui la fait ? Dieu comprend que le péché a rabaissé et dégradé lhomme, mais le il contemple avec miséricorde et compassion, parce quil voit que Satan le tient en son pouvoir (MS 56, 1899).
Le pouvoir de lintellect.
Lintelligence, anoblie, purifiée, orientée vers le ciel, est le pouvoir universel pour bâtir le royaume de Dieu. Lintelligence pervertie a exactement linfluence opposée : elle est corruptrice du pouvoir humain, confié pour être multiplié par un travail fervent pour le bien. Elle trompe et détruit. Dieu a donné suffisamment de qualités aux hommes pour les rendre capables et sages, pour mener de lavant et représenter avec grâce et force les oeuvres admirables du Seigneur à tous ceux qui laiment et gardent ses commandements (MS 63, 1900).
Se soumettre à qui ?
Satan ne peut pas toucher lesprit ou lintellect, à moins quon le lui soumette (MS 17, 1893). Le diable utilisera votre esprit si vous le lui abandonnez (MS 2, 1893).
CHAPITRE 11
(index)
Juger, nest pas un privilège de lhomme.
Le chapitre 11 de 2 Corinthiens contient de nombreuses instructions. Il nous révèle que les hommes qui sont exposés à voir les choses avec des yeux humains peuvent commettre de graves erreurs sils sengagent dans une oeuvre que Dieu ne leur a pas confiée mais quil a condamnée. Cette oeuvre est celle de critiquer, de monter au siège du juge et de prononcer une sentence. Il serait bien préférable pour lavancement spirituel de ceux-là quils regardent bien leurs propres fautes et défauts de caractère par un examen soigneux de leur propres coeurs, quils tentent den éliminer la poutre de la manie de critiquer, de conjecturer malicieusement, de parler mal, de donner de faux témoignage, de haïr et daccuser les frères (MS 142, 1897).
14 (Mat. 24 :24 ; Jean 10 :4 ; voir com. dEGW sur Eph. 6 :10-12). En affrontant la suprême tromperie de Satan.
Satan vint comme un ange de lumière dans le désert de la tentation pour tromper le Christ, et il ne se présenta pas à lhomme sous une forme hideuse comme parfois on le présente- mais comme un ange de lumière. Il viendra en personnifiant Jésus-Christ, en faisant de grands miracles, et les hommes se prosterneront et ladoreront comme Jésus-Christ. On nous ordonnera dadorer cet être que le monde glorifiera comme Christ. Que ferons-nous ? Dites-leur que Christ nous a précisément averti contre un tel ennemi, qui est le pire adversaire de lhomme, et qui, cependant, prétend être Dieu ; et que lorsque Christ apparaîtra ce sera avec puissance et une grande gloire, accompagné par dix mille fois dix mille anges et des milliers de milliers, et lorsquil reviendra nous reconnaîtrons sa voix (RH 18/12/1888).
(Mat. 7 :15 ; 2 Thes. 2 :7-12). Une preuve infaillible.
Satan est descendu, dans ces derniers jours, pour agir avec toutes les séductions de liniquité pour ceux qui périssent. Sa majesté satanique accomplira des miracles à la vue du faux prophète, devant les hommes, en prétendant être le vrai Christ. Satan donne son pouvoir à ceux qui laident dans ses tromperies ; aussi, ceux qui affirment avoir le grand pouvoir de Dieu peuvent seulement être reconnus par le grand détecteur : la loi de Jéhova. Le Seigneur nous dit que sil était possible il tromperait même les élus. Le vêtement de brebis paraît si réel, si authentique, que lon ne peut reconnaître le loup qu'en recourant à la grande norme morale de Dieu, et là, nous verrons quil est transgresseur de la loi de Jéhova (RH 25/8/1885).
La préparation de lacte final.
Ce monde est un théâtre. Les acteurs les habitants du monde- sont en train de se préparer pour jouer leur rôle dans le dernier grand drame. On perd Dieu de vue. Il ny a pas dunité de dessein, à lexception de groupes dhommes qui sunissent pour arriver à leurs fins. Dieu observe les choses. Ses desseins saccompliront quant à ses sujets rebelles. Le monde na pas été confié aux mains des hommes, bien que Dieu permette que les éléments de confusion et de désordre prédominent pendant un certain temps. Un pouvoir qui vient den bas est en action pour déclencher les dernières scènes du drame, quand Satan viendra comme sil était le Christ et oeuvrer avec toutes les séductions de liniquité avec ceux qui se sont ligués en sociétés secrètes. Ceux qui succombent à la passion des confédérations sont en train de développer les plans de lennemi. La cause sera suivie de leffet (Lettre 141, 1902).
(Eph. 6 :10-12). Une vigilance constante est nécessaire.
Quiconque sest engagé sous la bannière teinte du le sang de Christ, est entré dans une guerre qui exige une vigilance constante. Satan est décidé à poursuivre la lutte jusquau bout. Il vient comme un ange de lumière, affirmant être le Christ, et il trompera le monde ; mais son triomphe sera court. Aucune tourmente ou tempête ne peut ébranler ceux dont les pieds sont plantés dans les principes de la vérité éternelle. Ils pourront résister en ce temps dapostasie presque universelle (MS 74, 1903).
14-15. Voir com. dEGW sur Mat. 7 : 21-23.
23-30. Le courage inébranlable de Paul.
Tirez du courage de lexpérience de Paul. Il passa par de nombreuses épreuves. Il était un ouvrier infatigable et voyageait constamment, parfois dans des régions inhospitalières, parfois par mer, au milieu des tourmentes et des tempêtes. Son sort fut beaucoup plus dur que le nôtre, car à son époque, on ne voyageait pas entouré des commodités daujourdhui. Mais Paul ne permettait pas que quelque chose vienne troubler son travail (Lettre 107, 1904).
CHAPITRE 12
(index)
1 (Phil. 3 :8). Paul enseigné par le Saint-Esprit.
Lapôtre Paul, qui avait reçu beaucoup de révélations du Seigneur, affrontait des difficultés de toutes sortes, et au milieu de tous ses conflits et ses découragements, il ne perdait pas la foi et sa confiance en Dieu. Sous lonction spéciale du Saint-Esprit, son jugement était purifié, raffiné, élevé et sanctifié. Les complots des êtres humains et de ses ennemis, étaient un moyen de discipline et déducation, et il dit que de cette façon il acquit une connaissance plus excellente parce quil déposa sa confiance dans le Seigneur Jésus. Et il dit : « je regarde toutes choses comme une perte, à cause de lexcellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur ». Comme lEvangile enrichit énormément le jardin de lâme, le rendant capable de produire de précieux fruits (Lettre 127, 1903).
1-4. Paul prêchait avec puissance.
Dieu a donné à Paul beaucoup de leçon admirables pour notre instruction. Dans ses visions, Paul vit beaucoup de choses quil nest pas légitime à un homme de prononcer ; mais beaucoup dautres choses quil vit dans les cours célestes furent tissées dans ses enseignements. La vérité brillait sur ses lèvres comme une épée à deux tranchants. Les impressions faites dans son esprit par le Saint-Esprit étaient fortes et vives, et il les présentait aux gens comme personne pouvait le faire. Paul parlait avec une démonstration de lEsprit et avec puissance (Lettre 105, 1901).
( 1 Cor. 9 :27). Paul restait humble.
Lapôtre Paul fut très honoré par Dieu, car il fut transporté en vision jusquau troisième ciel, où il contempla des scènes dont la gloire pourrait pas être révélée aux mortels ; cependant, tout ceci ne linduisit pas à se vanter ni à avoir une confiance en lui-même. Il comprenait limportance dune vigilance constante et de l'abnégation. Il affirme clairement : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur dêtre moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres » (RH 3/5/1881).
(Phil. 3 :12 ; 1 Tim. 1 :15).
Paul avait une opinion très humble de son propre progrès dans la vie chrétienne. Il dit : « Ce nest pas que jaie déjà remporté le prix, ou que jai déjà atteint la perfection ». Il parle de lui comme le premier des pêcheurs ; cependant, Paul avait été très honoré par le Seigneur. Dans une sainte vision il avait été enlevé jusquau troisième ciel et là, il avait reçu des révélations de la gloire divine quil ne lui fut pas permis de faire connaître (ST 11/1/1883).
(Rom. 16 : 25 ; Eph. 3 :8-9 ; Col. 1 :26). Mystères cachés révélés.
Des mystères qui avaient été cachés durant des siècles furent révélés à Paul, et il lui fut donné de connaître autant quil put recevoir sur la façon dont Dieu agit et traite avec les esprits humains. Le Seigneur dit à Paul quil devait prêcher les richesses insondables de Christ aux Gentils. Il devait apporter la lumière aux Gentils. Cest un mystère qui avait été caché durant des siècles (ST 30/1/1912).
4 (Chap. 4 :17-18). Les gloires indescriptibles du ciel.
Paul eut une vision du ciel, et en soccupant des gloires célestes, la meilleure chose quil pouvait faire était de ne pas tenter de les décrire. Il nous est dit que « ce sont des choses que loeil na point vues, que loreille na point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de lhomme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui laiment ». Ainsi, que vous pouvez arriver à la limite de votre imagination, vous pouvez utiliser vos facultés jusquà leur maximum pour quelles embrassent et considèrent le poids éternel de gloire, et cependant vos sens limités, déficients et fatigués par leffort, ne pourront pas le capter parce quau delà, il y a l'infini. Toute lEternité sera nécessaire pour déployer les gloires et révéler les précieux trésors de la Parole de Dieu (MS 13, 1888).
7-9 (Voir com. dEGW sur Act. 9 :8-9). Linfirmité de Paul ne lui fut pas enlevée.
Paul souffrait dune infirmité physique : sa vue était mauvaise. Il pensa que par des prières ferventes le mal pourrait être éliminé ; mais le Seigneur avait une raison, et il lexposa à Paul : Ne me parle plus de ce sujet. Ma grâce te suffit. Je ferai que tu puisses supporter cette infirmité (Lettre 207, 1899).
Des obstacles douloureux dans loeuvre de Paul.
Une profonde tristesse reposait encore dans lesprit et le coeur de Paul à cause de ses appréhensions au sujet de léglise des Corinthiens. Tandis quil était à Philippes, il commença une seconde épître à leur intention, car elles pesaient lourdement sur son âme ; cependant, la pression sur son esprit dont souffrait lapôtre étaient en grande mesure attribuable aux faiblesses physiques qui lagitaient lorsquil nétait pas engagé dans un service actif. Mais lorsquil travaillait au salut des âmes, il supportait la faiblesse physique. Il pensait que la maladie de laquelle il souffrait était un terrible obstacle à son grand travail, et à plusieurs reprises, il supplia le Seigneur de la soulager. Dieu ne crut pas devoir répondre à ses prières sur ce sujet, bien quil lui donnât la sécurité que sa grâce divine serait suffisante pour lui (LP 175-176).
CHAPITRE 13
5 (Chap. 2 :11). Les petits coins de Satan.
Ceux qui nont pas le temps de prêter attention à leur propre âme, pour sexaminer journellement et savoir sils sont dans lamour de Dieu et se placer dans la source de lumière, auront le temps pour céder aux suggestions de Satan et à lexécution de ses plans.
Satan sinsinuera au moyen de coins qui sagrandiront au fur et à mesure quils souvriront un passage. Les pièges trompeurs de Satan seront introduits dans loeuvre spéciale de Dieu en ce temps (MS 16, 1890).
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