2 ROIS
Chapitres: 2, 4, 6, 8, 10, 15, 20, 22, 23, 24, 25
CHAPITRE 1
2, 3. La voix du prince des ténèbres.
Le dieu d'Ekron était supposé donner des informations sur les événements futurs, par l'intermédiaire de ses prêtres. Nombreux étaient ceux parmi le peuple qui allaient l'interroger, mais les prédictions prononcées là-bas et les informations données provenaient directement du prince des ténèbres (RH 15/1/1914).
3. "Est-ce qu'il n'y a point de Dieu en Israël?"
Dieu est notre conseiller, et nous courons toujours le danger de montrer notre méfiance envers Dieu quand nous cherchons les recommandations et les conseils des hommes qui ne mettent pas leur confiance en Lui et sont si dépourvus de sagesse dans certains domaines, qu'en suivant leur propre jugement, ils retarderont l'oeuvre. Ils ne reconnaissent pas que Dieu est infini en sagesse. Nous devons rechercher Dieu dans tous nos projets, et lorsque nous l'interrogeons, nous devons croire que nous recevrons ce que nous lui avons demandé. Si vous dépendez des hommes qui n'aiment pas Dieu et n'obéissent pas à ses commandements, vous vous trouverez, sans l'ombre d'un doute, dans de nombreuses difficultés. Ceux qui ne sont pas en relation avec Dieu, sont ses adversaires; et l'ennemi travaillera avec eux pour les guider dans de faux sentiers. Nous n'honorons pas Dieu quand nous nous séparons de l'unique vrai Dieu pour consulter le dieu d'Ekron. Une question se pose: Est-ce parce qu'il n'y a point de Dieu en Israël que vous allez consulter le dieu d'Ekron? (MS 41, 1894).
CHAPITRE 2
(index)
1-6. Certains ont besoin de beaucoup de mouvements.
Une fois de plus, Dieu estime qu'un ouvrier à besoin d'être plus intimement en relation avec la Divinité, et pour cette raison, Il le sépare de ses amis et de ses relations. Quand Il préparait Elie à la translation, il le faisait aller dun lieu à un autre, là où il ne pourrait pas s'établir commodément et là où il ne manquerait pas d'obtenir le pouvoir spirituel. Et c'était le dessein de Dieu que l'influence d'Elie soit une puissance pour aider beaucoup d'âmes à obtenir une expérience plus importante et plus utile.
A ceux auxquels il n'est pas permis de se reposer tranquillement, qui doivent se déplacer continuellement, montant leur tente cette nuit dans un lieu et la nuit suivante dans un autre, que ceux-là se souviennent que le Seigneur les guide et que c'est sa façon de les aider à former des caractères parfaits. Dans tous les changements qui nous sont demandés, Dieu doit être reconnu comme notre compagnon, notre guide et notre sécurité (RH 2/5/1907).
1-8. Nos écoles de prophètes.
Juste avant qu'Elie soit enlevé au ciel, il visita les écoles de prophètes et instruisit les élèves sur les points les plus importants de leur éducation. Il leur répéta alors les leçons qu'il leur avait données lors de ses visites antérieures, et imprima dans l'esprit des jeunes l'importance de laisser ressortir la simplicité dans chacune des caractéristiques de leur éducation. Ce n'est que de cette façon qu'ils pourraient recevoir lempreinte du ciel et aller travailler dans les chemins du Seigneur. Si on les dirige en accord avec les desseins de Dieu, nos écoles, dans ces derniers jours du message, feront un travail similaire à celui accompli par les écoles de prophètes (RH 24/10/1907).
9. Notre union avec le Saint-Esprit signifie le succès.
Le succès du ministère d'Elie n'était pas dû à une qualité héritée qu'il possédait, mais à sa soumission au Saint-Esprit, lequel lui fut donné comme il sera donné à tous ceux qui exercent une foi vivante en Dieu. Dans son imperfection, l'homme a le privilège de s'unir à Dieu par Jésus-Christ (MS 148, 1899).
9, 15. Le pouvoir uni à la tendre compassion.
Elisée a reçu une double portion de l'esprit qui avait reposé sur Elie. En lui, la puissance de l'esprit d'Elie s'était unie avec la douceur, la miséricorde et la tendre compassion de l'Esprit de Christ (Lettre 93, 1902).
11-15 (Zach. 4: 6). La déviation disqualifie pour le service.
Désormais, Elisée remplaçait Elie. Il fut appelé à ce poste hautement honoré parce qu'il avait été fidèle dans les petites choses. La question: "Suis-je qualifié pour un tel poste?" jaillit dans son esprit. Mais il ne permit pas à son esprit de s'y appesantir. La plus grande qualification pour un homme occupant un poste de confiance est d'obéir implicitement à la Parole du Seigneur. Elisée aurait pu exercer ses facultés de raisonnement sur n'importe quel autre sujet, sauf pour celui qui n'admettait pas de raisonnement. Il devait obéir à la Parole du Seigneur en tout temps et en tout lieu. Elisée avait mis la main à la charrue, et il ne devait pas regarder en arrière. Il montra une détermination et une ferme confiance en Dieu.
Nous devons étudier cette leçon avec soin. Sous aucun prétexte, nous ne devons nous détourner de notre loyauté. Aucun devoir, que Dieu nous présente, ne doit être un motif pour nous de travailler contre Lui. La Parole de Dieu doit être notre conseiller. Seuls ceux qui obéissent parfaitement et consciencieusement à Dieu seront choisis. Ceux qui suivent le Seigneur doivent être fermes et droits dans leur obéissance à Ses instructions. Quelle que soit la déviation qui les conduit à suivre des idées ou des plans humains, elle les disqualifie comme étant indignes de confiance. Même s'ils ont marché comme Enoc -uniquement avec Dieu- leurs enfants doivent se séparer de ceux qui ne Lui obéissent pas, et qui démontrent qu'ils n'ont pas une relation vivante avec Dieu. Le Seigneur Dieu a une armée; et tout ceux qui sont à son service comprendront la signification des paroles dites à Zorobabel: "Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Eternel des armées" (YI 28/4/1898).
15. Les leçons d'Elie et d'Elisée.
Il est nécessaire de présenter l'histoire d'Elie et d'Elisée de façon claire afin que notre peuple puisse comprendre l'importance du travail de réforme qui doit être mené à bien à notre époque. Oh ! que notre peuple puisse avoir la certitude qu'il a les pieds bien affermis sur le fondement sûr!
Les leçons qui doivent être apprises de l'oeuvre de la vie d'Elie et d'Elisée sont importantes pour tous ceux qui s'efforcent d'affermir les pieds des hommes et des femmes sur le Rocher éternel. Les ouvriers doivent humilier leur coeur s'ils désirent comprendre les desseins de Dieu les concernant. Ils doivent faire eux-mêmes des efforts, dans le sens le plus précis, s'ils veulent avoir une influence sur les autres pour qu'ils entrent par la porte qui convient. La présentation de la vérité doit se faire avec grâce et avec puissance à ceux qui ont besoin de lumière et d'une influence édifiante (Lettre 30, 1912).
CHAPITRE 4
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38-44 (chap. 6: 1-7). Les écoles étaient respectées pour leurs connaissances et la piété de leurs maîtres.
Samuel fonda les premiers établissements organisés pour l'instruction religieuse et le développement des dons prophétiques. Parmi les principales matières étudiées, il y avait la loi de Dieu avec les instructions données à Moïse, l'histoire sainte, la musique sacrée et la poésie. Dans ces "écoles de prophètes" les jeunes hommes étaient éduqués par ceux qui étaient non seulement versés dans la vérité divine mais qui se maintenaient aussi en communion intime avec Dieu et qui avaient reçu la grâce spéciale de Son Esprit. Ces éducateurs jouissaient du respect et de la confiance du peuple tant par leurs connaissances que par leur piété. La puissance du Saint-Esprit se manifestait fréquemment et de manière frappante dans leurs assemblées, et l'exercice du don prophétique n'était pas rare. Ces écoles ou collèges, furent d'une valeur incalculable pour Israël, non seulement comme un moyen de propagation de la vérité religieuse mais aussi pour la préservation de l'esprit de piété vitale (ST 20/7/1882).
CHAPITRE 6
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1-7. Voir com. d'EGW sur le chap. 4: 38-44.
CHAPITRE 8
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16, 18. Le plan de Jézabel n'eut pas de succès.
Jézabel, par sa ruse séductrice, fit de Josaphat son ami. Elle arrangea le mariage de sa fille Athalie avec Joram, le fils de Josaphat. Elle savait que sa fille, élevée sous sa direction et comme elle sans scrupule, pouvait mener à bien ses desseins. Mais y parvint-elle? Non; les fils des prophètes, qui avaient été éduqués dans les écoles créées par Samuel, furent inébranlables en faveur de la vérité et de la justice (MS 116, 1899).
CHAPITRE 10
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1-31. La religion dangereuse de Jéhu.
Les hommes sont lents à apprendre que l'esprit manifesté par Jéhu ne maintiendra jamais les coeurs unis. Nous ne sommes pas en sécurité quand nous nous plions à une religion comme celle de Jéhu, car ceci donne un coeur triste aux vrais ouvriers de Dieu. Dieu n'a donné à aucun de ses serviteurs la tâche de châtier ceux qui ne prêtent pas attention à ses avertissements et ses reproches. Quand le Saint-Esprit demeure dans le coeur, il induira l'instrument humain à voir ses propres défauts de caractère, à compatir aux faiblesses des autres, à pardonner comme il désire être pardonné; il sera compatissant, courtois, semblable à Christ (RH 10/4/1900).
CHAPITRE 15
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5. Voir com. d'EGW sur 2 Chron. 26: 16-21.
CHAPITRE 20
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12-15 (Es. 39: 1-4). Qu'ont-ils vu?
Qu'ont vu tes amis et tes connaissances, dans ta maison? Au lieu de révéler les trésors de la grâce de Christ, fais-tu ostentation des choses qui disparaissent à l'usage? Ou communiques-tu quelque nouvelle pensée sur le caractère et l'oeuvre de Christ aux personnes avec lesquelles tu es en relation? As-tu toujours une nouvelle révélation sur l'amour plein de compassion de Christ pour le donner à ceux qui ne le connaissent pas? (ST 1/10/1902).
CHAPITRE 22
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10, 11 (2 Chron. 34: 18, 19). La repentance de Josias nous montre l'oeuvre qui nous incombe.
Josias s'humilia quand il entendit les paroles d'avertissement et de condamnation parce qu'Israël avait foulé les préceptes du ciel. Il pleura devant le Seigneur; il accomplit un travail complet de repentance et de réforme, et Dieu accepta ses efforts. Par un pacte solennel, toute la congrégation d'Israël sengagea à garder les commandements de Jéhova. C'est aujourd'hui notre devoir. Nous devons nous repentir de tout le mal que nous avons fait et chercher Dieu de tout notre coeur. Nous devons croire que Dieu a dit exactement ce qu'Il a voulu dire, et nous ne devons faire absolument aucun compromis avec le mal. Nous devons nous humilier profondément devant Dieu et considérer qu'il est préférable de subir n'importe quelle perte plutôt que de perdre sa faveur (RH 31/1/1888).
13. Voir com. d'EGW sur 2 Chron. 34: 21.
14. Voir com. d'EGW sur 2 Chron. 34: 22.
CHAPITRE 23
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1-3 (2 Chron. 34: 29-31). La nécessité d'une réforme.
Josias avait lu, devant les sacrificateurs et le peuple, le livre de la loi trouvé à côté de l'arche dans la maison de Dieu. Sa conscience sensible fut profondément troublée quand il vit à quel point le peuple s'était éloigné des exigences du pacte qu'il avait fait avec Dieu. Il vit que le peuple satisfaisait son appétit d'une façon terrible et pervertissait ses sens par la consommation d'alcool. Les hommes responsables des charges sacrées étaient souvent incapables d'accomplir les devoirs de leur position parce qu'ils s'adonnaient au vin.
L'appétit et les passions avaient rapidement gagné l'ascendant sur la raison et le jugement des gens, à tel point qu'ils ne pouvaient pas discerner que le châtiment de Dieu viendrait en conséquence de leur conduite corrompue. Josias, le jeune réformateur, avec la crainte de Dieu, démolit les sanctuaires profanes et les idoles détestables élevées pour le faux culte ainsi que les autels érigés pour offrir des sacrifices aux divinités païennes. Cependant, même aux jours de Christ, on pouvait encore voir les mémoriaux de la triste apostasie du roi d'Israël et de son peuple (HR avril, 1878).
Le livre, un allié dans l'oeuvre de réforme.
Il incombait à Josias, de par sa position royale, d'appliquer à la nation juive les principes enseignés dans le livre de la loi. Il s'efforça de l'accomplir fidèlement. Dans le livre même de la loi, il trouva un trésor de connaissance, un allié puissant pour son travail de réforme (GCB 1/4/1903).
2 (2 Chron. 34: 30). Comment Josias comprenait sa haute position.
Etre un lecteur de la loi -qui contient un "Ainsi dit l'Eternel"- était considéré par Josias comme le poste le plus élevé qui pouvait être occupé Le devoir le plus important des princes d'Israël -des médecins, des maîtres de nos écoles, aussi bien que des pasteurs et de ceux qui ont des postes de responsabilité dans les établissements du Seigneur- est d'accomplir la mission qui repose sur eux de fixer les Ecritures dans l'esprit des gens comme un clou dans un lieu sûr, d'utiliser les talents reçus de Dieu pour inculquer la vérité que "le commencement de la sagesse est la crainte de l'Eternel". Pour les dirigeants d'Israël, répandre la connaissance des Ecritures dans toutes leurs frontières, c'était promouvoir la santé spirituelle, car la Parole de Dieu est une feuille de l'arbre de la vie (MS 14, 1903).
10. Il n'est pas nécessaire de sacrifier les enfants à Moloch.
Que n'accomplira pas la religion au foyer? Elle fera précisément l'oeuvre que Dieu voulut qu'elle fît. Les enfants seront élevés dans l'instruction et l'admonestation du Seigneur. Ils seront éduqués et préparés, non pour être des adeptes de la société mais des membres de la famille du Seigneur. Ils ne seront pas sacrifiés à Moloch. Les parents se convertiront en partisans bien disposés de Christ. Tant le père que la mère se consacreront à la tâche de préparer convenablement les enfants qui leur ont été donnés. Ils décideront de travailler fermement dans l'amour de Dieu, avec la plus grande tendresse et compassion, pour sauver les âmes qui sont sous leur direction. Ils ne se laisseront pas absorber par les coutumes du monde. Ils ne se livreront pas aux fêtes, aux concerts, aux bals, aux banquets quon donne et auxquels on assiste parce que les Gentils agissent ainsi (NL Nº 29, p. 2).
13, 14 (1 Rois 11: 4-8). Les mémoriaux de l'apostasie.
Seule la bonté est une vraie grandeur. Tous transmettront un héritage de bien ou de mal. Sur l'éminence méridionale du Mont des Oliviers, se trouvent les pierres commémoratives de l'apostasie de Salomon. D'énormes idoles, des blocs de bois et de pierre disproportionnés apparaissaient au-dessus des petits bosquets de myrtes et d'oliviers. Josias, le jeune réformateur, dans son zèle religieux, détruisit ces statues d'Astarté, de Kemosch et Moloch; mais les fragments brisés et les monticules de ruines restèrent face au Mont Morija où se trouvait le temple de Dieu. Quand les étrangers demandaient aux générations postérieures: "Que signifient ces ruines devant le temple du Seigneur?", on leur répondait: "C'est là que se trouve le Mont de loffense de Salomon, où il édifia des autels pour le culte des idoles afin de plaire à ses épouses païennes (Lettre 8b, 1891).
29, 30 (2 Rois 22: 19, 20; 2 Chron. 34: 26-33; 35: 20-24). L'erreur de Josias.
Ceux qui n'ont pas une pleine confiance en la Parole de Dieu, n'ont pas à espérer de l'aide de la sagesse humaine; car séparée de Dieu, elle est comme les vagues de la mer agitées et soulevées par le vent. Le message de Christ est: "Il vous conduira dans toute la vérité". Ne rejetez pas la lumière qui vous est donnée.
Lisez l'histoire de Josias. Il avait accompli un bon travail. Durant son règne, l'idolâtrie avait été éliminée, et apparemment il l'avait déracinée avec succès. Le temple fut rouvert, et le système cérémoniel des sacrifices avait été rétabli. Sa tâche fut bien accomplie.
Mais finalement, il mourut dans une bataille. Pourquoi? Parce qu'il ne prêta pas attention aux avertissements qui lui furent donnés [On cite 2 Chron. 34: 26-33; 35: 20-24].
Parce que Josias mourut en combattant, qui accusera Dieu de ne pas avoir respecté la promesse qu'il lui fit de descendre en paix dans la tombe? Le Seigneur ne donna pas des ordres pour que Josias fît la guerre contre le roi d'Egypte. Quand le Seigneur donna des ordres au roi d'Egypte, lui indiquant que le moment était venue pour lui de le servir au moyen d'une guerre, et que les ambassadeurs dirent à Josias de ne pas guerroyer contre Néco, Josias se félicita sans doute de n'avoir pas reçu directement de message de la part du Seigneur. Faire demi-tour avec son armée aurait été humiliant, aussi se mit-il en marche. C'est pour cette raison qu'il mourut dans la bataille, une bataille à laquelle il n'aurait pas dû participer. L'homme qui avait reçu tant d'honneur de la part du Seigneur, ne respecta pas la parole de Dieu. Le Seigneur avait parlé en sa faveur; il lui avait prédit de bonnes choses, mais Josias se remplit de confiance propre et ne tint pas compte de l'avertissement. Il rejeta le message de Dieu et choisit de suivre ses propres voies, et Dieu ne le protégea pas des conséquences de son acte.
De nos jours, les hommes choisissent de suivre leurs propres désirs et de faire leur propre volonté. Pouvons-nous être surpris qu'il y ait tant de cécité spirituelle? (MS 163, 1903).
CHAPITRE 24
(index)
10-16 (2 Chron. 36: 20). Les Israélites prouvèrent qu'ils n'étaient pas dignes de confiance.
Les enfants d'Israël furent emmenés captifs à Babylone parce qu'ils se séparèrent de Dieu et ne gardèrent pas les principes qui leur avaient été donnés de rester éloignés des méthodes et des pratiques des nations qui déshonorent Dieu. Le Seigneur ne pouvait pas leur accorder la prospérité, il ne pouvait pas accomplir son pacte envers eux tandis qu'ils étaient infidèles aux principes qu'il leur avait donnés afin qu'ils les gardassent jalousement. Par leur état d'esprit et leurs actions ils représentèrent mal le caractère de Dieu, et Il permit qu'ils fussent emmenés en captivité. A cause de leur séparation d'avec Dieu, il les humilia. Il les laissa suivre leurs propres voies, et l'innocent souffrit avec le coupable.
Le peuple élu du Seigneur prouva qu'il n'était pas digne de confiance; il prouva qu'il était égoïste, calculateur, vil. Mais parmi les enfants d'Israël il y avait de dignes citoyens fidèles, loyaux à leurs principes, et Dieu les regarda avec une grande satisfaction. Ces hommes ne se laissèrent pas corrompre par l'égoïsme, ils ne gâchèrent pas l'oeuvre de Dieu en suivant les pratiques et les méthodes erronées; c'étaient des hommes disposés à honorer Dieu même au risque de tout perdre. Ils durent souffrir avec les coupables, mais dans la providence de Dieu, leur captivité à Babylone fut le moyen de les faire remarquer, et leur exemple d'intégrité immaculée brilla d'un éclat céleste (RH 2/5/1899).
17-20 (2 Rois 25: 7; 2 Chron. 36: 11-13; Jér. 27: 12-22; 39: 4-7). Sédécias refusa la protection de Dieu.
Sédécias fut fidèlement instruit par le prophète Jérémie quant à la manière dont 'il pourrait être préservé des calamités qui surviendraient avec certitude s'il ne changeait pas sa conduite et servait le Seigneur. Les calamités vinrent parce qu'il ne se plaça pas sous la protection divine par l'obéissance. Après avoir eu les yeux crevés, il fut enchaîné et emmené en captivité à Babylone.
Quel triste et terrible avertissement que celui-ci pour ceux qui s'endurcissent quand ils reçoivent un reproche, et ne s'humilient pas en se repentant pour que Dieu puisse les sauver! (Lettre 281, 1905).
CHAPITRE 25
(index)
9 (2 Chron. 36: 19; Jér. 39: 8). Ils échouèrent comme missionnaires.
Pourquoi Dieu permit-il que Jérusalem soit détruite par le feu dès la première fois? Pourquoi permit-il que les Israélites soient vaincus par leurs ennemis et emmenés dans une terre païenne? Parce qu'ils échouèrent comme missionnaires et élevèrent des murs de séparation entre eux et ceux qui les entouraient. Le Seigneur les dispersa pour qu'ils puissent porter au monde la connaissance de Sa vérité. S'ils devenaient loyaux, fidèles et soumis, Dieu les ramènerait dans leur propre pays (GCB 7/4/1903).