NOTRE BONNE NOUVELLE QUOTIDIENNE

(catalogue)

Trois mois de nourriture spirituelle sous forme de lectures quotidiennes extraites des écrits de A. T. Jones et E. J. Waggoner.

Chapitres:

  1. De formidables bonnes nouvelles qui soulèvent nos charges!

  2. Pourquoi croire que c'est si dur?

  3. Tout ce que Christ avait, vous l'avez!

  4. Son pardon illimité: le cadeau que vous avez déjà reçu.

  5. "Soyez parfaits": une promesse plutôt qu'un ordre.

  6. La grâce est toujours efficace si l'on n'y résiste pas.

  7. Ce qui peut faire avorter le projet de Dieu pour vous.

  8. Ce que signifie recevoir la grâce de Dieu par la foi.

  9. Comment faire face au problème de la chair du péché.

  10. Ce que la conversion produit et ce qu'elle ne produit pas. 

  11. Comment ne pas se décourager malgré la chair. 

  12. Apprendre à ne pas regarder à soi-même.

  13. Comment le divin Grand Prêtre purifie son sanctuaire.

  14. Coopérer avec le Grand Prêtre.

  15. Comment le travail de purification peut progresser.

  16. Avez-vous peur que le ciel vous tombe sur la tête?

  17. Il n'y a pas de quoi se vanter!

  18. Jésus porte le nom de son Père.

  19. A quel Jésus regarder aujourd'hui?

  20. Christ a accepté de prendre notre chair et notre sang.

  21. Pourquoi Jésus a porté notre chair et notre sang.

  22. Une chair semblable à la nôtre: similitude ou apparence?

  23. Jésus a-t-il été tenté comme nous le sommes aujourd'hui?

  24. Chacun de nous est tenté de façon différente.

  25. Tenté comme nous, et même tenté plus que nous.

  26. Satan est plus fort que vous mais il est paralysé.

  27. Jésus-Christ est notre plus proche parent.

  28. Comment surmonter la tentation.

  29. Le péché n'est pas héréditaire: les tendances au péché, oui!

  30. Les tendances et les tentations sont distinctes du péché.

  31. Le Christ est un Sauveur accompli!

  32. Faut-il revenir à la culpabilité et à la condamnation?

  33. Découvrir sa véritable identité "en Christ".

  34. Dieu ne vous décevra jamais.

  35. Comment être sûr que vous n'êtes pas sous la condamnation?

  36. Un pardon complet et gratuit.

  37. Cessons de permettre à Satan de nous décourager.

  38. Une assistance quand vous êtes fatigué et à bout de forces.

  39. Le Seigneur nous aime beaucoup plus que nous ne le croyons.

  40. L'honneur et la souffrance du croyant.

  41. Quelqu'un prie pour vous.

  42. Le cadeau de Dieu est remis à chaque être humain.

  43. Une bonne nouvelle: Dieu sait tout d'avance.

  44. Quelle joie de savoir que vous êtes élus!

  45. Rien ni personne ne peut être contre vous.

  46. Entouré de mirages.

  47. Accusé par Satan, défendu par l'ange de l'Éternel.

  48. Aller au combat avec joie.

  49. Le rôle de la loi dans un véritable changement de cœur. 

  50. Comment s'unir au Christ?

  51. Facile de vivre quand on est mort!

  52. Quand le péché cesse de vivre en nous.

  53. Ce n'est pas la brebis perdue qui cherche son berger!

  54. L'Évangile est la plus puissante énergie du monde.

  55. La vérité de Dieu peut ne pas avoir la majorité.

  56. Soyez heureux d'avoir une position humble.

  57. Comment être heureux même si l'on est mal considéré?

  58. Christ a réellement fait  quelque chose pour chaque être humain.

  59. La seule raison pour laquelle tout le monde ne sera pas sauvé.

  60. Quand on est sous la grâce, on obéit aux commandements de Dieu. 

  61. La Bonne Nouvelle est vraiment très bonne!

  62. Comment faire face à la tentation.

  63. Sauvé par la foi et les oeuvres, ou par la foi qui oeuvre?

  64. Une juste conception de la foi dissipe les malentendus.

  65. Jacques et Paul sont d'accord!

  66. Quand Dieu passe en jugement.

  67. Renversant: Dieu a la foi en nous!

  68. Plus fort que Satan, même mort!

  69. Christ a les clés de notre prison.

  70. Les terriens en détresse!

  71. L'accusation a perdu le procès!

  72. L'avocat divino-humain de la défense a gagné son procès.

  73. Le Christ a dû prendre notre nature déchue.

  74. Bonne nouvelle: nous aussi nous pouvons avoir la victoire!

  75. Un maître artisan qui ne se décourage pas.

  76. Un autre regard sur soi.

  77. La réalité de "pas moi mais Christ"et ses conséquences pratiques.

  78. La cause cachée des rechutes. 

  79. Dieu ne peut pas dire des mensonges sur nous!

  80. Comment est-on justifié ou rendu juste.

  81. Le seul moyen de pouvoir regarder le soleil en face.

  82. Le pardon: une puissance prodigieuse en action.

  83. Le secret de la victoire.

  84. La loi de Dieu devient l'enjeu décisif.

  85. Comment une personne faible devient forte.

  86. La délivrance d'une femme paralysée depuis 18 ans.

  87. Une façon de prier qui conduit à la victoire. 

  88. Aujourd'hui le Dieu de Josaphat est toujours à l'écoute.

  89. A ne pas oublier lorsque nous prions.

  90. Le "client" céleste a fait un achat: vous!

 

1 De formidables bonnes nouvelles qui soulèvent nos charges!

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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos... Mon joug est facile et mon fardeau léger. Matthieu 11: 28 à 30.

Sous le règne de la grâce il est tout aussi facile de faire le bien qu'il était facile de faire le mal sous le règne du péché. Il doit en être ainsi, car s'il n'y a pas plus de puissance dans la grâce que dans le péché, on ne peut être sauvé du péché d'aucune manière.

Mais on peut être sauvé du péché. Aucune personne qui accorde du crédit au christianisme ne peut le nier.

Le fait d'être sauvé du péché repose sur le fait qu'il y a plus de puissance dans la grâce que dans le péché. Il ne peut pas en être autrement. Partout où la puissance de la grâce peut avoir le contrôle, il sera facile de faire le bien.

Personne n'a jamais trouvé qu'il soit naturellement difficile de faire le mal, parce que l'être humain est naturellement esclave de la puissance du péché qui règne avec un pouvoir absolu. Or, tant que cette puissance domine, il n'est pas seulement difficile, il est impossible de pratiquer le bien que l'on connaît et que l'on voudrait faire.

Mais si l'on est sous l'influence d'une puissance plus grande, alors n'est-il pas évident qu'il sera tout aussi facile d'être au service de cette plus grande puissance, qu'il était facile de servir l'autre puissance lorsqu'elle régnait?

Et la grâce n'est pas seulement plus puissante que le péché. Si c'était tout, il y aurait déjà de quoi réconforter chaque pécheur de ce monde. Mais il y a beaucoup plus de puissance dans la grâce qu'il n'y en a dans le péché. Car "là où le péché a abondé, la grâce a surabondé", Romains 5: 20.

Il y a donc d'autant plus d'espoir pour chaque pécheur de ce monde! D'où vient la grâce? De Dieu. "Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ". Romains 1: 7. D'où vient le péché? Du diable, bien sûr. Alors, aussi sûr que 2 et 2 font 4, il y a beaucoup plus de puissance dans la grâce que dans le péché, puisque Dieu a plus de puissance que le diable!

A. T. Jones, Review and Herald, 1/9/1896 

Pourquoi croire que c'est si dur?

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J'entendis une voix qui me disait...: "Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons?" Actes 26: 14.

Les difficultés surviennent parce que tant de gens essayent de servir Dieu avec la puissance du diable. Pourtant cela n'est jamais possible. On ne peut pas cueillir des raisins sur des épines, ni des figues sur des chardons. La qualité de l'arbre doit changer de la racine jusqu'aux branches. Il doit être entièrement renouvelé. "Il faut que vous naissiez de nouveau", Jean 3: 7.

Que personne n'essaye de servir Dieu avec autre chose que Sa puissance vivante et présente qui fait de nous une nouvelle créature; avec autre chose que la grâce surabondante qui condamne le péché dans la chair et règne par la justice pour la vie éternelle, Romains 5: 20 et 21; 8: 3. Alors, c'est vraiment en "nouveauté de vie" que l'on sera au service de Dieu, Romains 6: 4. Alors, on s'apercevra que Son joug est vraiment facile et Son fardeau léger. On découvrira que son service s'accompagne effectivement "d'une joie ineffable et glorieuse". 1 Pierre 1: 8.

Jésus a-t-il parfois trouvé difficile de faire le bien? Chacun répondra, "non" sans hésiter. Mais pourquoi? Il a pris la même chair et le même sang que les nôtres. "La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous", Jean 1: 14. Et Il a été fait précisément de la même sorte de chair que celle qui existait alors dans ce monde. "Il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères", Hébreux 2: 17. En toutes choses: il n'est pas dit, en toutes choses sauf une. Il n'y a aucune exception. Par lui-même il était aussi faible que nous, car il dit : "Je ne peux rien faire de moi-même", Jean 5: 30.

Alors, pourquoi trouvait-il toujours facile de faire le bien? Parce qu'il ne se fiait pas à lui-même, mais plaçait toujours sa confiance en Dieu seul. Il cherchait toujours à servir Dieu, et ce, seulement avec la puissance de Dieu.

Mais, "tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde", 1 Jean 4: 17. Il vous a laissé "un exemple, afin que vous suiviez ses traces", 1 Pierre 2: 21. "C'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir", comme Il l'a fait en Lui, Philippiens 2: 13. "Tout pourvoir" Lui a été donné "dans le ciel et sur la terre", Matthieu 28: 18. Et il désire que vous soyez "fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse", Colossiens 1: 11.

A. T. Jones, Review and Herald, 1/9/1896.

3 Tout ce que Christ avait, vous l'avez!

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Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Colossiens 2: 8 à 10.

"En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité" (Colossiens 2: 9); et il "vous donne, …d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi;… en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu", Éphésiens 3: 16 à 19.

Il est vrai que Christ participait à la nature divine, mais vous aussi, si vous êtes affiliés par la promesse et non par la chair. C'est par les promesses que vous êtes participants de la nature divine.

Alors qu'il était dans le monde, il n'a rien reçu ni possédé qui ne vous soit pas donné gratuitement, ou que vous ne puissiez pas obtenir. Et tout cela pour que:

-vous puissiez marcher en nouveauté de vie;

-vous ne serviez donc plus le péché;

-vous soyez seulement au service de la justice;

-vous puissiez être libéré du péché;

-le péché ne domine plus sur vous;

-vous puissiez glorifier Dieu sur la terre;

-vous soyez semblable à Jésus.

"Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.... jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ", Éphésiens 4: 7 et 13.

"Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain", 2 Corinthiens 6: 1.

A. T. Jones, Review and Herald, 1/9/1896.

4 Son pardon illimité: le cadeau que vous avez déjà reçu.

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Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ. Tite 2: 11 à 13

Cette grâce illimitée est donnée entièrement et gratuitement, "à chacun de nous", Éphésiens 4: 7. A vous et à moi, tels que nous sommes. Nous avons besoin d'exactement autant de grâce pour nous rendre tels que le Seigneur nous veut. Et justement, il a cette bienveillance de nous la donner entièrement et gratuitement, pour que nous soyons vraiment tels qu'Il nous veut.

Le Seigneur désire que chacun de nous soit sauvé, et ce, avec toute la richesse du salut. Il a donc donné à chacun de nous la plénitude même de la grâce, puisque c'est la grâce qui apporte le salut. Il est écrit: "Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée"."Cela est bon et agréable devant Dieu notre Seigneur, qui veut que tous les hommes soient sauvés", (1 Timothée 2: 4), et Il donne donc à tous sa grâce, apportant ainsi le salut à tous. "La grâce de Dieu qui apporte le salut à tous les hommes, est apparue." [Le texte grec de Tite 2: 11 permet cette lecture].

La totalité de la grâce de Dieu est donnée gratuitement à chacun, apportant le salut à tous. Que tous la reçoivent ou non, c'est une autre question. Ce que nous étudions ici est la vérité: Dieu l'a donnée. Puisqu'Il l'a donnée entièrement, sa position est claire, même s'il arrive que des hommes la rejettent.

A. T. Jones, Review and Herald, 17/4/1894

Dieu a envoyé la grâce et la paix, apportant la justice et le salut à tous les êtres humains, même à vous, qui que vous soyez, et à moi. Ne prenez pas cela comme un compliment ou comme une simple formule de salutation, mais comme la parole créatrice qui vous apporte personnellement toutes les bénédictions de la paix de Dieu. Cette parole est pour nous la même parole que celle que Jésus a adressée à une femme en disant: "Tes péchés sont pardonnés... Va en paix.", Luc 7: 48 et 50.

E. J. Waggoner, Glads Tidings, p. 11

5 "Soyez parfaits": une promesse plutôt qu'un ordre.

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Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux... Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Matthieu 5: 44, 45 et 48

Le Seigneur veut que nous soyons parfaits; il est donc écrit: "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Il a donné, à chacun, toute la grâce dont il dispose, apportant toute la richesse de son salut, afin que chacun soit présenté parfait en Christ Jésus.

Le but même du don de sa grâce illimitée est que nous soyons rendus semblables à Jésus, qui est l'image de Dieu. Il est écrit: "A chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ... jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus... à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ", Éphésiens 4: 7 et 13.

Voulez-vous être semblable à Jésus? Alors recevez la grâce qu'il a si abondamment et si gratuitement donnée. Recevez-la dans la mesure où il l'a donnée, et non dans la mesure où vous pensez la mériter. Soumettez-vous à elle, afin qu'elle puisse accomplir en vous et pour vous le merveilleux dessein pour lequel elle est donnée, et elle le fera. Elle vous rendra semblable à Jésus. Elle réalisera le projet et le désir de Celui qui l'a donnée. Livrez-vous vous-mêmes à Dieu.

A. T. Jones, Review and Herald, 17/4/1894.

Qu'aucun chrétien déclaré ne consulte ses propres imperfections et dise qu'il est impossible pour un chrétien de vivre une vie sans péché. Il est impossible pour un véritable chrétien, qui possède une foi complète [une pleine confiance], de vivre autrement. "Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?", Romains 6: 2

E. J. Waggoner, Glad Tidings, p. 42.

6 La grâce est toujours efficace si l'on n'y résiste pas. 

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Comme par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul, beaucoup seront rendus justes... là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que comme le péché a régné avec la mort, de même la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 5: 19 à 21. 

Chaque croyant peut-il avoir suffisamment de grâce pour rester libre du péché? Oui.

En vérité, tout être humains dans ce monde peut avoir assez de grâce pour le retenir de pécher. Il en a été donné suffisamment; et elle a été donnée dans ce but.

Si quelqu'un en manque, ce n'est pas parce qu'il ne lui en a pas été donné assez, mais parce qu'il n'accepte pas ce qui a été donné. "La mesure du don de Christ" (Éphésiens 4: 7) c'est lui-même dans sa totalité, c'est la mesure de "toute la plénitude de la divinité" corporellement, Colossiens 2:9.

La mesure infinie de la plénitude de la divinité est la seule chose qui peut exprimer la proportion de grâce qui est donnée à chaque être humain de ce monde. Elle est donnée "car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce", Romains 6: 14.

Elle est donnée "pour le perfectionnement des saints", et "l'édification du corps de Christ", Éphésiens 4: 12. Cette grâce est donnée à chacun là où le péché abonde; et elle apporte le salut à quiconque elle est donnée.

Puisqu'une grâce illimitée est donnée à chacun, apportant le salut dans toute son étendue et toute sa mesure, alors si quelqu'un ne jouit pas d'un salut illimité, comment cela ce fait-il? De toute évidence, c'est uniquement parce qu'il n'accepte pas ce qui est donné. Si le péché continue de régner sur quelqu'un, où est le problème? Il réside en ceci: cette personne ne permet pas à la grâce de faire pour elle ce pour quoi elle est donnée. Par incrédulité, elle frustre la grâce de Dieu. En ce qui la concerne, la grâce a été donnée en vain puisqu'elle ne fait pas progresser le croyant vers "l'état d'homme parfait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ", Éphésiens 4: 7, K.J.V.

La grâce de Dieu est pleinement capable d'accomplir ce pour quoi elle est donnée, si seulement on lui permet d'agir.

A. T. Jones, Review and Herald, 22/9/96.

7 Ce qui peut faire avorter le projet de Dieu pour vous.

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Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs... Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Hébreux 3: 7, 8 et 12.

Nous avons vu que puisque la grâce vient de Dieu, la puissance de la grâce est la puissance de Dieu. Elle est capable d'accomplir ce pour quoi elle est donnée, à savoir, le salut de l'âme, la délivrance du péché et de son pouvoir, le règne de la justice dans la vie, et le perfectionnement du croyant. Et pour cela, il suffit que cette grâce aie une place dans le cœur et dans la vie de façon à pouvoir agir, en accord avec la volonté de Dieu.

Mais la "puissance de Dieu" est "pour le salut de quiconque croit", Romains 1: 16. L'incrédulité fait échouer la grâce de Dieu, Galates 2: 21, K. J. V.

Beaucoup croient et reçoivent la grâce de Dieu pour être sauvé des péchés passés, mais se contentent de cela. Ils ne donnent pas à cette grâce la même place pour dominer sur la puissance [actuelle] du péché, que celle qu'ils lui ont donnée pour les sauver des péchés passés. C'est un autre aspect de l'incrédulité. En ce qui concerne le grand objectif final de la grâce, la perfection de la vie dans la similitude avec le Christ, ils reçoivent la grâce de Dieu en vain.

Dieu désire que personne ne reçoive la grâce en vain. Car il ne veut pas que son heureuse action soit présentée au monde sous un faux jour, et que les gens soient ainsi davantage empêchés de céder à cette grâce. Quand on reçoit la grâce de Dieu en vain, on offense et on blesse de bien des manières. Mais lorsqu'on ne la reçoit pas en vain, "nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit" et le service [de Dieu] sera béni, 2 Corinthiens 6: 3.

A. T. Jones, Review and Herald, 22/9/1896.

Nos péchés, nos faiblesses, ont été placés sur le Christ. Pour chaque personne la victoire a été gagnée, et l'ennemi a été désarmé. Nous n'avons qu'à accepter la victoire que le Christ a remportée. Notre foi en cette victoire la fait devenir bien réelle pour nous. La perte de la foi nous place hors de cette réalité, et l'ancien corps de péché réapparaît. Ce qui est détruit par la foi est reconstruit par l'incrédulité.

E. J. Waggoner, Glad Tidings, p.43.

8 Ce que signifie recevoir la grâce de Dieu par la foi.

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Car il dit: "Au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru". 2 Corinthiens 6: 2.

A quel point le règne de la grâce est-il total et constant dans la vie de celui qui ne la reçoit pas en vain?

Le Seigneur a établi la liste suivante qui englobe toutes les situations dans lesquelles "nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu", 2 Corinthiens 6: 4. Lisez-la avec attention.

"Par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; comme inconnus quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses", 2 Corinthiens 6: 4 à 10.

Cette liste comprend toutes les expériences qui puissent survenir dans la vie de n'importe quel croyant du monde.

La où la grâce de Dieu n'est pas reçue en vain, elle prendra tellement possession de la vie et la contrôlera tant que chaque expérience se transformera en quelque chose qui nous rendra "recommandables comme serviteurs de Dieu", et nous fera croître dans la perfection jusqu'à "la mesure de la stature parfaite de Christ", Éphésiens 4: 13.

"Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain", 2 Corinthiens 6:1.

A. T. Jones, Review and Herald, 22/9/1896.

9 Comment faire face au problème de la chair du péché.

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Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. fais... Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire, dans ma chair... Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! Romains 7: 15, 17 à 19, 24 et 25.

Beaucoup de personnes commettent une erreur gênante: elles croient qu'après leur conversion leur ancienne chair de péché est détruite.

En d'autres termes, elles croient que pour être délivré de la "chair", il faut totalement la retrancher.

Puis, lorsqu'elles s'aperçoivent que ce n'est pas le cas, que la même ancienne chair avec ses tendances naturelles, ses défauts, et ses appâts, est toujours là, elles se découragent et croient qu'elles n'ont pas été convertis du tout.

Si elles y réfléchissaient un peu, elles comprendraient que tout cela est faux. Après votre conversion, n'aviez-vous pas le même corps, la même chair, les mêmes os et le même sang qu'avant? Chacun répondra 'oui' sans hésiter.

De plus, cette chair n'était-elle pas alors de la même qualité qu'avant, n'était-elle pas toujours la chair naturelle?

A cette dernière question, beaucoup ont tendance à répondre 'non', alors que ce devrait être un "oui" catégorique. Et ce "oui" doit être maintenu aussi longtemps que nous demeurons dans ce "corps naturel", 1 Corinthiens 15: 44 à 46.

La personne convertie est si profondément convaincue que dans sa chair n'habite rien de bon (Romains 7: 18), qu'elle ne se permettra jamais d'avoir la moindre confiance en la chair. C'est de quelque chose d'autre dont elle dépend en exclusivité: c'est du Saint-Esprit de Dieu.

En étant perpétuellement vigilant et méfiant, en se défiant entièrement de la chair, cette personne est préparée à repousser et écraser sans merci toute impulsion et suggestion qui pourrait en émaner. Elle ne défaille, ni ne se décourage, et elle va de victoire en victoire et se fortifie constamment.

Jones, Review and Herald, 18/4/1899.

10 Ce que la conversion produit et ce quelle ne produit pas.

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Car… c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. Philippiens 3: 3.

La conversion ne met pas une nouvelle chair sur l'ancien état d'esprit, mais un nouvel Esprit dans l'ancienne chair. Elle ne propose pas d'apporter une nouvelle chair à l'ancienne pensée, mais une nouvelle pensée à l'ancienne chair.

La délivrance et la victoire ne sont pas obtenues en retranchant la nature humaine, mais en recevant la nature divine pour adoucir et maîtriser la nature humaine. Il ne s'agit pas d'enlever la chair du péché, mais d'envoyer l'Esprit sans péché pour vaincre le péché et le condamner dans la chair, Romains 8: 3.

L'Ecriture ne dit pas: Ayez sur vous cette chair qui était aussi sur Jésus-Christ; mais elle dit: "Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ", Philippiens 2: 5.

L'Ecriture ne dit pas: Soyez transformés par le renouvellement de votre chair, mais elle dit: "Soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence", Romains 12: 2. Nous serons transmués par le renouvellement de notre chair; mais il nous faut être transformés par le renouvellement de notre mentalité.

Jones, Review and Herald, 18/4/1899.

Le proverbe païen dit que Dieu aide ceux qui s'aident. La vérité est que Dieu aide ceux qui ne peuvent s'aider eux-mêmes: "J'étais affaibli, et il m'a sauvé", Psaume 116: 6. Personne ne crie jamais au secours en vain. Quand l'appel au secours se fait entendre, le Sauveur est tout proche, et bien que le péché produise en nous la mort avec toute la puissance de la loi (Romains 7: 8 à 10), nous pouvons nous exclamer: "Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!", 1 Corinthiens 15: 57.

Waggoner, Waggoner on Romains, p. 124.

11 Comment ne pas se décourager malgré la chair.

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Ce que la loi ne pouvait faire, parce que la chair la rendait sans force, Dieu l'a fait en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché: Il a condamné le péché dans la chair. Romains 8: 3.

Le Seigneur Jésus a pris la même chair et le même sang, la même nature humaine que celle que nous avons, une chair exactement semblable à notre chair du péché. Et à cause du péché, et par la puissance de l'Esprit de Dieu [agissant] au travers de la pensée divine qui était en Lui, [Dieu] a condamné le péché dans la chair, Romains 8: 3.

C'est là qu'est notre délivrance. C'est là qu'est notre victoire. "Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ", Philippiens 2: 5. "Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau", Ézéchiel 36: 26.

Ne vous découragez pas à la vue du caractère pécheur de votre chair. C'est seulement à la lumière de l'Esprit de Dieu, et par le discernement propre à la pensée de Jésus, que vous pouvez voir autant de péché dans votre chair. Et plus vous voyez du péché dans votre chair, plus vous avez de l'Esprit de Dieu.

C'est un test infaillible!

Alors, quand vous voyez le péché abonder en vous, remerciez le Seigneur d'avoir autant de l'Esprit de Dieu pour pouvoir apercevoir autant de péché. Et sachez pour sûr que quand le péché abonde, la grâce surabonde; afin que "… comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur", Romains 5: 20 et 21.

Jones, Review and Herald, 18/4/1899.

Tout en connaissant la loi, nous sommes unis par le mariage au péché. Ce péché réside dans notre chair, puisque ceux qui sont mariés sont une seule chair... Or le péché porte la mort en lui; car "l'aiguillon de la mort, c'est le péché", 1 Corinthiens 15: 56. Quelle terrible condition!...

Pourtant, "il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ", Romains 8: 1. Pourquoi? Parce qu'Il "nous a racheté de la malédiction de la loi", afin que la bénédiction puisse venir sur nous, Galates 3: 13 et 14. Tant que nous sommes en Lui, rien ne peut venir à nous sans passer d'abord par Lui; et en Lui toutes les malédictions se changent en bénédictions, et le péché est remplacé par la justice.

Waggoner, Waggoner on Romans, p. 124 et 126.

12 Apprendre à ne pas regarder à soi-même.

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Nous ne perdons pas courage... Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles. 2 Corinthiens 4: 16 à 18.

Certaines personnes disent: 'Chaque fois que je me regarde, je trouve quelque chose qui me condamne. Bien sûr! La liberté de la condamnation ne se trouve pas en nous-mêmes, mais en Jésus-Christ. Au lieu de nous regarder, nous devons Le regarder. Il ne viendra jamais un temps où l'on ne trouvera plus de condamnation en regardant à soi-même.

La chute de Satan a été le résultat de son regard sur lui-même. La restauration de ceux dont il a causé la chute ne peut venir que par le fait de regarder à Jésus. "Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé", Jean 3: 14. Le serpent a été élevé pour qu'on le regarde. Ceux qui regardaient étaient guéris. Il en est de même avec le Christ.

L'entrée en Christ est seulement le début, et non la fin, de la vie chrétienne. C'est l'entrée à l'école où nous allons apprendre de Lui, Matthieu 11: 29. Il prend l'homme impie avec toutes ses mauvaises habitudes et pardonne tous ses péchés, de sorte qu'on le considère comme s'il n'avait jamais péché. Ensuite, Il continue de lui donner Sa propre vie, par laquelle il va pouvoir vaincre ses mauvaise habitudes.

Le fait d'être associé au Christ va nous révéler de plus en plus nos défauts, de même que le fait de fréquenter un homme cultivé nous rend conscient de notre ignorance. Comme un fidèle témoin, Il nous indique quelles sont nos faiblesses. Mais ce n'est pas pour nous condamner. C'est de la compassion, et non de la condamnation, qu'il manifeste à notre égard. C'est cette compassion qui nous encourage et nous rend capable de vaincre.

Lorsque le Seigneur signale un défaut dans notre caractère, c'est comme s'il nous disait: 'Tu as besoin de quelque chose, et j'ai ce qu'il te faut!' Quand nous apprendrons à considérer la réprimande sous cet angle, nous nous réjouirons au lieu de nous décourager.

Idem, p. 218 et 219.

13 Comment le Divin Grand Prêtre purifie son sanctuaire.

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Et il me dit: "Jusqu'à 2300 soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié." Daniel 8: 14.

Le service du sanctuaire terrestre montre que celui-ci ne pouvait pas être purifié avant que chaque adorateur ait été purifié. Il ne pouvait pas être purifié tant qu'un flot d'iniquités, de transgressions, et de péchés, s'y écoulait, par les confessions du peuple et par l'intercession des prêtres. La purification du sanctuaire consistait à enlever du sanctuaire toutes les transgressions du peuple qui y avaient été apportées durant toute l'année.

Or, ce fleuve [de péchés] doit être arrêté à sa source dans les cœurs et les vies des adorateurs, avant que le sanctuaire lui-même puisse être purifié.

C'est pourquoi, le premier travail à faire pour purifier le sanctuaire, était de purifier le peuple. Ce travail apportait la justice éternelle dans le cœur et la vie de chaque membre du peuple. Quand ce fleuve qui coulait dans le sanctuaire était ainsi arrêté à sa source, alors seulement le sanctuaire lui-même pouvait être purifié des péchés qui s'y étaient répandus.

Cela nous enseigne que le service de purification du véritable sanctuaire par notre grand Souverain Sacrificateur, doit être précédé par la purification de chaque croyant. Avant que la purification du sanctuaire puisse s'accomplir, la transgression doit se terminer, une réconciliation doit s'opérer dans le cœur de chaque croyant en Jésus, et le péché doit prendre fin dans sa vie.

C'est le but de la véritable prêtrise [du Christ] dans le véritable sanctuaire, Hébreux 8: 1* et 2. Dans le sanctuaire, qui était "une figure pour le temps actuel" (Hébreux 9: 9), les sacrifices, la prêtrise, ne pouvaient pas réellement ôter le péché. La prêtrise du Christ dans le véritable sanctuaire ôte le péché pour toujours; elle "a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés", Hébreux 10: 14

Jones, The consecrated Way, p. 84 et 85.

* Le "tabernacle" correspond à la "tente" de Lévitique 16: c'est le lieu saint. Le "sanctuaire", comme dans Lévitique 16, désigne le lieu très saint.

14 Coopérer avec le Grand Prêtre.

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Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations: vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes... Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c'est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l'expiation devant l'Éternel votre Dieu. Lévitique 23: 27 et 28.

Dans la "copie du véritable", dans le service du sanctuaire rendu visible, le cycle des services durait une année. La purification du sanctuaire était l'achèvement de ces services symboliques. Il s'agissait alors d'enlever du sanctuaire toutes "impuretés des enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché", Lévitique 16: 16.

Ce jour-là, le jour des expiations, quiconque parmi le peuple ne participait pas à la purification du sanctuaire par une inspection de son cœur, par la confession et la répudiation du péché, était retranché définitivement [du peuple]. Ainsi la purification du sanctuaire s'étendait aussi bien au peuple qu'au sanctuaire.

Or tout cela était "une figure pour le temps actuel," ou "pour le temps d'alors", (K.J.V.), Hébreux 9: 9. Ce sanctuaire était une illustration du véritable, c'est-à-dire du sanctuaire et du ministère de Christ, Hébreux 9: 24. Et l'époque de la purification de ce "véritable" est annoncée par les paroles du 'Merveilleux Compteur': "Jusqu'à 2300 jours; puis le sanctuaire sera purifié", Daniel 8: 14. Il s'agit du sanctuaire de Christ.

En fait, le sanctuaire dont Christ est le Grand Prêtre est le seul susceptible de correspondre à cette prophétie, parce que c'est le seul sanctuaire dont Christ est le Grand Prêtre et le "ministre": c'est le véritable tabernacle "dressé par le Seigneur et non par un homme", Hébreux 8: 2.

L'accomplissement du mystère de Dieu (Apocalypse 10: 7) est l'achèvement de l'œuvre de l'Évangile. Premièrement: dans chaque croyant, l'enlèvement de tout péché et l'apport de la justice éternelle -Christ pleinement formé, Galates 4: 19; et deuxièmement la destruction de tous ceux qui n'auront pas accepté l'Évangile; car ce n'est pas la façon de faire du Seigneur que de garder en vie des êtres humains quand le seul usage possible qu'ils feraient de la vie serait de s'accabler encore davantage de souffrances et de misères.

Idem., p. 81 à 84.

15 Comment le travail de purification peut progresser.

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Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous... Mais le Consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit... Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché. Jean 14: 16 et 26; 16: 8.

Lorsqu'on vous signale l'un de vos péchés, dites: 'J'aimerais mieux avoir Christ que d'avoir cela'. Et laissez-le partir. Où est donc l'occasion pour l'un d'entre nous de se décourager? Or certains des frères ici présents ont fait exactement cela. Ils sont venus ici l'esprit libre; mais l'Esprit de Dieu a attiré leur attention sur quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu dans le passé; Il est allé plus en profondeur que jamais, et a révélé des choses qu'ils n'avaient pas encore remarquées. Alors, au lieu de remercier le Seigneur et de laisser toute cette mauvaise affaire partir, et de remercier le Seigneur d'avoir plus que jamais reçu de Lui, ils ont commencé à se décourager.

Si le Seigneur nous a présenté des péchés auxquels nous n'avions jamais pensé, cela montre seulement qu'il descend en profondeur, et que finalement il atteindra le fond. Et lorsqu'il trouve la dernière chose impure, qui n'est pas en harmonie avec sa volonté, et nous la montre, et que nous disons: "J'aimerais mieux avoir le Seigneur que cela", alors le travail est terminé, et le sceau du Dieu vivant peut être placé sur ce caractère.

Que préférez-vous avoir, la totalité, la parfaite plénitude de Jésus-Christ, ou avoir moins que cela avec quelques péchés cachés dont vous n'avez jamais pris conscience? Il doit donc creuser en profondeur, à des endroits que nous n'avions jamais imaginés, parce que nous ne pouvons pas comprendre nos cœurs.

Laissez-le continuer; laissez-le poursuivre son travail pénétrant.

Jones, General Conference Bulletin, 1893, p. 404.

16 Avez-vous peur que le ciel vous tombe sur la tête?

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Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces derniers jours. Il l'a établi héritier de toutes choses, et c'est par lui qu'il a fait les mondes. Ce Fils qui est le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être, soutient toutes les choses par sa parole puissante; après avoir accompli la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. Hébreux 1: 1 à 3.

Il porte toutes choses et les soutient par sa parole puissante. Le monde? Oui. Le soleil? Oui. Les cieux étoilés? Oui. Pouvons-nous aussi être mentionnés parmi "toutes choses"? Va-t-il vous soutenir par sa parole puissante?

Vous est-il déjà arrivé d'être inquiets, lorsque vous vous réveillez le matin avec le soleil, de craindre que le soleil ne sorte de son orbite et ne tombe de sa place avant midi, ou avant le soir? Non, bien sûr! Vous est-il déjà arrivé d'être inquiets, lorsque vous vous réveillez le matin, de craindre que vous-mêmes, en tant que chrétien, ne soyez "déplacé" avant le soir? Vous savez bien que cela vous est arrivé. Pourquoi n'étiez-vous pas aussi inquiets pour le soleil, -craignant qu'il ne tombe de sa place ou ne soit déplacé-, que vous ne l'étiez pour vous mêmes et pour vos chutes?

Est-il bien juste qu'un chrétien se demande pourquoi le soleil ne sort-il pas de son orbite? La réponse à cette question est que la parole puissante de Jésus-Christ le maintient à cette place. Or cette même puissance va soutenir le croyant en Jésus. Et le croyant en Jésus doit s'attendre à ce qu'elle le fasse, aussi certainement qu'elle soutient le soleil ou la lune. Vous allez simplement vous occuper de votre travail, vous préoccuper de vos tâches, et laisser entièrement le maintien du soleil à Dieu, car cela relève de ses attributions. Vous allez donc vous occuper de votre travail et laisser Dieu se préoccuper des tâches qui lui reviennent. Accordez toute votre attention à ce qu'il vous a donné à faire. C'est ainsi que vous servirez Dieu de toute votre pensée, Matthieu 22: 37. Il nous est impossible de nous retenir de tomber, ou de nous soutenir nous-mêmes. Dieu ne nous a pas confié cette tâche.

Jones, General Bulletin Conference, 1895, p. 218.

17 Il n'y a pas de quoi se vanter!

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Cela leur est arrivé à titre d'exemple et a été écrit pour nous avertir, nous pour qui la fin des siècles est arrivée. Donc, que celui qui pense être debout prenne garde de tomber! 1 Corinthiens 10: 11 et 12.

Celui qui compte sur Dieu pour le soutenir ne se fie pas à ses propres efforts. Celui qui garde constamment présent à l'esprit le fait que Dieu est en train de le soutenir, et qu'il a besoin d'être soutenu, ne va pas se vanter de ses capacités à rester debout. Si on avait dû me porter jusqu'ici ce soir, si j'étais parfaitement impuissant, et que deux ou trois frères devaient rester ici pour me soutenir, il ne serait pas très convenable de ma part de dire: 'Voyez comme je tiens debout.' Il en est de même pour le chrétien.

La parole de Dieu déclare: "S'il se tient debout ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de le soutenir", Romains 14: 4. Celui qui fait confiance à Dieu pour le soutenir, qui sait que c'est Dieu seul qui le fait tenir debout, ne peut pas commencer à dire: 'Maintenant je me tiens debout, je ne suis donc plus en danger de tomber.' Quand il s'arrache de la main du Seigneur et commence à essayer de se soutenir lui-même, puis se vante de pouvoir tenir debout, c'est alors qu'il est non seulement en danger, mais qu'il est déjà tombé. Il s'arrache lui-même de la main du Seigneur, et tout ce qu'il peut faire c'est tomber.

Idem., p. 218 et 219.

Si je peux me mesurer d'après ma satisfaction personnelle et décider que mon équilibre est stable, alors qu'il est établi indépendamment de l'évaluation du Christ, ma propre estimation est tellement insuffisante qu'elle me condamne complètement. Le sang du Christ -la réconciliation et la paix apportées par Jésus-, existe pour qu'Il puisse nous présenter, vous et moi, "saints, sans défaut et sans reproche à ses yeux". Colossiens 1: 22.

Jones, Lessons on Faith, p.144 à 146.

18 Jésus porte le nom de son Père.

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Après avoir accompli la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges, qu'il a hérité d'un nom bien différent du leur. Hébreux 1: 3 et 4.

Quand s'est-il assis à la droite de Dieu? Lorsqu'il est ressuscité des morts et est monté au ciel, il y a plus de mille neuf cents ans. Mais remarquez-le bien, il avait déjà fait la purification des péchés avant de s'asseoir là. Êtes-vous heureux qu'il ait purifié vos péchés depuis si longtemps? En lui c'est une réalité. En lui nous trouvons cela. Remercions-le qu'il en soit ainsi.

Et voilà le contraste entre le Christ et les anges. Où se trouve le Christ? Là où Dieu est, et les anges de Dieu l'adorent. Le Père l'appelle Dieu, Hébreux 1: 8 et 9. "Il a hérité d'un nom plus excellent" que les anges, Hébreux 1: 4. Chacun de nous a hérité d'un nom. C'est le nom de notre père. Nous portons ce nom dès le début de notre existence. Il nous appartient par nature. C'est aussi par voie "d'hérédité" que le Seigneur Jésus a reçu son nom de "Dieu". Ce nom lui appartient par nature. Ce n'est pas qu'il était quelque chose d'autre, et qu'il a été ensuite appelé ainsi pour le rendre Dieu; mais il était Dieu, et a été appelé Dieu par ce qu'il est Dieu.

Jones, General Conference Bulletin, 1895, p. 219.

Le Père s'est réjoui que Son Fils soit "le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être", et qu'il soit rempli de "toute la plénitude de la divinité", Hébreux 1: 3; Colossiens 2: 9. Il possède donc "la vie en lui-même", Jean 5: 26. Il possède l'immortalité: elle lui appartient en propre, et il peut l'attribuer à d'autres.

Waggoner, Christ and His Ritghteousness, p. 22.

Par conséquent, "il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur", Hébreux 7: 25.

19 A quel Jésus regarder aujourd'hui.

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Mais celui qui a été fait pour un peu de temps inférieur aux anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte; ainsi par la grâce de Dieu, il a goûté la mort pour tous. Hébreux 2: 9.

Dans le contraste précédent nous avons vu Jésus plus élevé que les anges; ici nous Le voyons plus bas que les anges. Pourquoi? Parce que l'être humain a été créé inférieur aux anges, et par le péché, il est même descendu encore plus bas. Nous voyons Jésus là où l'être humain se trouve depuis qu'il a péché et est devenu sujet à la mort. Aussi sûr que Jésus était véritablement là où Dieu est, aussi certainement il est venu jusque là où l'être humain se trouve.

Celui qui était avec Dieu là où Dieu se trouve, est avec l'être humain là où l'être humain se trouve. Et celui qui était un avec Dieu comme Dieu est, est un avec l'être humain, comme l'être humain est. Et donc, aussi certainement que Sa nature était celle de Dieu, aussi certainement Sa nature ici-bas est celle de l'être humain.

"Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul", Hébreux 2: 11. C'était Christ et Dieu dans le ciel: uns par nature. Dans quelle situation se trouve-t-il sur la terre par rapport à l'être humain? Ils sont tous issus d'un seul. Il n'a pas honte de nous appeler "frères", et il ajoute: "Je te louerai au milieu de l'assemblée", Hébreux 2: 12. Ce moment viendra bientôt, quand le Christ dirigera le chant au milieu de l'Église. Celui qui était un avec Dieu est devenu un être humain. Nous continuerons cette réflexion demain.

Jones, General Conference Bulletin, 1895, p. 232.

"Nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais il a été tenté comme nous à tous égards, et pourtant sans péché", Hébreux 4: 15.

20 Christ a accepté de prendre notre chair et notre sang.

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Ainsi, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi d'une manière semblable y a participé, afin d'écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable. Hébreux 2: 14.

Un seul être humain (Adam) est à l'origine et à la tête de toute notre nature humaine. Or la généalogie de Christ, comme étant l'un de nous, remonte à Adam. Nous sommes les descendants de ce premier être humain, et Christ l'est aussi selon la chair. Le premier chapitre de l'épître aux Hébreux présente Christ et sa nature divine. Le second chapitre présente Christ dans la nature humaine.

Il peut exister quelque chose qui ait la forme de l'être humain sans être de la même nature. On peut avoir un bloc de pierre en forme d'être humain, mais il n'a pas la nature de l'être humain. Jésus a pris la forme d'un être humain, c'est vrai; mais il a fait plus, il a pris la nature de l'être humain.

Christ a reçu la chair et le sang d'une façon similaire à celle dont nous la recevons. Et comment recevons-nous la chair et le sang? Par naissance, et par Adam. Christ aussi a reçu la chair et le sang par naissance; et cela venait aussi d'Adam. Il est "de la postérité de David selon la chair", Romains 1: 3. Bien que "David l'appelle Seigneur", il était aussi le fils de David, Matthieu 22: 42 à 45. Sa généalogie est établie à partir de David, mais elle ne s'arrête pas là. Elle remonte jusqu'à Adam, Luc 3: 38. Ainsi, sur le plan humain, la nature de Christ est exactement notre nature.

C'est précisément là qu'il y a du salut. Et non, ce n'est pas encore assez fort de le dire comme cela: le salut de Dieu se trouve déjà dans ce seul point. Nous ne devons pas avoir peur de le dire. C'est là le lieu particulier où nous Le rencontrons, Lui, le Sauveur vivant qui s'oppose à la puissance de la tentation.

Idem., p. 232 et 233.

"Voici qu'une vierge sera enceinte; elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit: Dieu avec nous", Matthieu 1: 23.

21 Pourquoi Jésus a porté notre chair et notre sang.

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Aussi devait-il devenir en tout semblable à ses frères, afin d'être un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchés du peuple. Hébreux 2: 17.

Quelle sorte de chair trouve-t-on dans ce monde? Une chair exactement semblable à la vôtre et la mienne. Ce monde ne connaît pas d'autre sorte de chair humaine, et n'en a pas connu d'autre depuis que la venue du Christ a commencé à être nécessaire. Lorsque "la Parole a été faite chair", Il a été fait précisément de la même chair que la nôtre. Il ne peut pas en être autrement.

De nos jours, on raisonne en disant que la loi ne pouvait pas faire ce qui était projeté et donc, que Dieu a envoyé Son Fils pour affaiblir la loi, afin que la chair puisse répondre aux exigences de la loi. Mais si je suis faible et que vous êtes fort, et que j'ai besoin d'aide, le fait de vous rendre aussi faible que moi ne m'aide pas du tout. Je suis alors aussi faible et sans appui qu'avant. Mais si je suis faible et que vous êtes fort, et que vous pouvez me redonner des forces, cela m'aide. La loi était suffisamment forte; mais son but ne pouvait pas être atteint au travers de la faiblesse de la chair. Dieu doit donc donner des forces à la chair affaiblie. Il a envoyé Christ pour subvenir à ce besoin. C'est pourquoi il est écrit que Dieu a envoyé "son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché", Romains 8: 3.

L'être humain était sans péché quand Dieu l'a créé un peu inférieur aux anges, Hébreux 2: 7; cf. Psaume 8:6. C'était une chair sans péché. Mais l'être humain a abandonné cette position et cette condition, et est devenu un être fait de chair de péché. Maintenant nous voyons Jésus, non pas comme l'être humain était lorsqu'il a été fait inférieur aux anges, mais comme l'être humain est depuis qu'il a péché, et est devenu encore plus inférieur aux anges. C'est là que nous voyons Jésus.

Idem., p. 232 et 233.

22 Une chair semblable à la nôtre : similitude ou apparence?

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Car, chose impossible à la loi parce que la chair la rendait sans force, Dieu, en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair ressemblant à celle du péché, à condamné le péché dans la chair. Romains 8: 3.

Ne soyez pas trompés par ce mot "ressemblant". Il n'y a pas ici l'idée d'une forme, ni d'une photographie, ni d'une ressemblance dans le sens d'une image ou d'une apparence; mais il s'agit d'une similitude, dans le sens d'être vraiment identique. C'est une similitude de nature, une similitude avec la chair. Et pour que ce soit une chair exactement semblable à la chair du péché, il fallait que ce soit une chair de péché. Pour être fait chair, de la chair qui existe dans ce monde, il a dû être fait exactement de la même chair que celle que nous avons. Or, cette chair est la chair de péché. C'est ce que veulent dire les mots "semblable à celle du péché", Romain 8: 3.

Ce n'est pas la nature des anges qu'il a prise sur lui, mais c'est la nature d'Abraham, Hébreux 2: 16, K.J.V. "Il convenait à celui par qui et pour qui tout existe, et qui a conduit beaucoup de fils à la gloire, d'élever à la perfection, par la souffrance, l'auteur de leur salut", Hébreux 2: 10. Il a fait ce qui était approprié. C'était bien à propos. Qui sont ses frères? [Tous ceux qui appartiennent à] l'espèce humaine. Parce que nous sommes tous issus d'un seul, il n'a pas honte de nous appeler, vous et moi, ses frères.

Idem., p. 232 et 233.

Comment Christ a-t-il pu être "sujet à la faiblesse" (Hébreux 5: 2), et pourtant ne pas commettre de péché*? Certains on peut-être pensé, en lisant jusqu'ici, que nous déprécions le caractère de Jésus en l'abaissant jusqu'au niveau de l'être humain pécheur. Au contraire, nous ne faisons qu'exalter notre Sauveur béni; il est descendu lui-même, volontairement, au niveau de l'être humain pécheur, afin de pouvoir élever l'être humain à sa propre pureté irréprochable, pureté qu'il a conservée dans les circonstances les plus hostiles.

Waggoner, Christ and His righteousness, p. 28.

*original: "ne pas connaître le péché". 2 Corinthiens 5: 21.

23 Jésus a-t-il été tenté comme nous le sommes aujourd'hui?

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Puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus le Fils de Dieu, tenons fermement la confession (de notre foi). Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans (commettre) de péché. Hébreux 4: 14 et 15.

Il n'a pas pu être tenté en tout point de la même façon que moi, s'il n'a pas été en tout point dans les mêmes conditions de départ que les miennes. Il était donc bien approprié pour lui d'être rendu semblable à moi en toutes choses, s'il voulait m'aider là où j'ai besoin d'aide. Et, je sais que c'est justement là où je reçois de l'aide. Merci Seigneur! C'est là que Christ se tient, et c'est là que se trouve mon secours.

Nous avons deux négations ici: nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne soit pas touché par nos faiblesses. Maintenant si nous tournons la phrase à l'affirmative qu'obtenons-nous? Nous avons un souverain sacrificateur qui est touché par nos faiblesses, par mes faiblesses, par vos faiblesses. Ressent-il mes faiblesses? Merci Seigneur, il y en a Un qui les ressent aussi, oui, et non seulement il les ressent, mais cela le touche, l'affecte, le concerne.

Il y a plus dans ce verbe "toucher" que le simple fait que le sentiment de nos faiblesses parvienne jusqu'à lui, et qu'il ressente ce que nous ressentons. Il en est sensiblement affecté; sa sympathie est éveillée. Il est touché dans son affection et ému de compassion, et il nous aide. Merci Seigneur pour un tel Sauveur!

Jones, General Conferance Bulletin, 1895, p. 219.

"Nous vous en supplions, en faveur du Christ, soyez réconciliés avec Dieu!", 2 Corinthiens 5: 20.

24 Chacun de nous est tenté de façon différente.

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Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d'en sortir, pour que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10: 13.

Certaines choses, qui peuvent vous tenter fortement, et exercer une forte tentation sur vous, ne sont pour moi rien de plus qu'une légère brise d'été. Une autre chose, qui peut me mettre durement à l'épreuve au point même de me faire tomber, ne vous affecte pas du tout. Ce qui tente fortement une personne peut ne pas avoir d'influence sur une autre.

Aussi, afin de m'aider, Jésus doit se placer là où il peut éprouver ce que j'éprouve, et être tenté sur tous les plans où je peux être tenté, et ce, quel que soit la force de la tentation.

Mais puisque les choses qui me tentent ne vous tentent pas forcément, et que ce qui vous affecte ne m'affecte pas toujours, Christ doit se tenir à la fois là où je suis et là où vous êtes, de façon à rencontrer toutes nos tentations. Il faut qu'il ressente toutes celles que je rencontre et qui ne m'affectent pas, et aussi toutes celles que je rencontre et qui ne vous affectent pas. Il doit se mettre à nos deux places.

Jésus a dû porter toutes les sensibilités et les caractéristiques de ma personnalité, de votre personnalité, et aussi de celles des autres êtres humains. Il doit être tenté comme moi en toutes choses, comme vous en toutes choses, comme les autres êtres humains en toutes choses. Combien de personnes cela englobe-t-il? Cela inclut toute l'espèce humaine.

Et cela correspond exactement à la réalité. Christ a été mis à la place de toute l'espèce humaine, et il avait la nature de toute cette race. Et en lui toutes les faiblesses de l'humanité se rencontrent, de sorte que chaque être humain sur la terre qui puisse être tenté de quelque manière, trouve en Jésus-Christ la victoire sur la tentation. Pour chaque personne il y a en Jésus-Christ la victoire sur toute tentation et une délivrance de sa puissance.

Idem., p. 234.

25 Tenté comme nous, et même tenté plus que nous.

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Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à (craindre) la mort... Le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu'il a peu de temps. Apocalypse 12: 11 à 12.

L'intérêt de Satan est de nous tenter le plus possible. Mais il n'a pas besoin d'utiliser beaucoup de son temps, ni de son pouvoir de tentation pour nous amener à céder.

Ce même individu était particulièrement intéressé par le fait d'amener Jésus à céder à la tentation. Satan l'a éprouvé sur chaque point où il pourrait avoir à m'éprouver et m'amener à pécher; mais il a essayé en vain. Il a complètement échoué: il n'a pas réussi à amener Jésus à consentir à pécher, sur aucun point par rapport auquel je pourrais être tenté.

Il a aussi éprouvé Jésus sur chaque point sur lequel il a pu vous éprouver ou sur lequel il pourrait vous éprouver, pour vous amener à pécher: il a complètement échoué là aussi. Cela nous inclut tous les deux, vous et moi; et Jésus a remporté la victoire sur tous les points pour vous et pour moi.

Mais après avoir éprouvé Jésus sur tous les points par rapport auxquels il nous a éprouvés, vous et moi, et avoir échoué, il a dû l'éprouver [Christ] encore plus. Il a dû aussi l'éprouver sur tous les points sur lesquels il a éprouvé les autres êtres humains, afin de l'amener à céder. Satan a complètement échoué sur ce plan là aussi. Satan est l'auteur de toute tentation, et il a dû éprouver Jésus sur tous les points où il est possible pour Satan lui-même de produire une tentation. De plus, il a dû éprouver Jésus avec beaucoup plus de puissance qu'il n'a jamais dû en exercer sur moi. Vous êtes donc délivrés en Christ. Du côté du diable, c'est un échec complet sur tous les plans. La victoire de Jésus est absolue. Et en Christ nous sommes vainqueurs de Satan. Jésus a dit: "Le prince de ce monde vient; il n'a rien en moi", Jean 14: 30. En Christ, Satan est pour nous un ennemi complètement vaincu et à bout de force.

Idem., pp. 234 et 235.

26 Satan est plus fort que vous, mais il est paralysé.

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Les enfants d'une famille partagent la même chair et le même sang; de même, Il a partagé les nôtres, afin que par sa mort il brise la puissance de celui qui commandait la mort, c'est-à-dire le diable (Hébreux 2: 14; d'après New English Bible).

Oui, placés en Christ, nous rencontrons en Satan un ennemi complètement vaincu et épuisé.*

Ce n'est pas pour dire que nous n'avons plus de combat à livrer. Mais c'est pour dire, et dire avec force et avec joie, qu'en Christ nous livrons le combat de la victoire. Hors de Christ, nous nous battons aussi, mais nous ne connaissons que la défaite. En Lui, notre victoire est complète, de même qu'en toutes choses nous sommes complets en Lui, Colossiens 2:10. Mais, oh! N'oubliez pas cette expression: c'est en Lui!

Alors, puisque Satan a épuisé toutes les tentations qu'il connaît, ou qu'il peut connaître, et qu'il a épuisé aussi tout son pouvoir de tentation, qu'est-il en présence du Christ ? La réponse est : impuissant. Et quand il nous trouve en Christ et veut alors nous atteindre, nous inquiéter et nous harceler, qu'est-il? Impuissant. Louez et exaltez le Seigneur!

Réjouissons-nous de cela, car en Lui nous sommes vainqueurs. En Lui nous sommes libérés. En Lui Satan est impuissant par rapport à nous. Soyons reconnaissants pour cela. En Lui nous sommes complets et parfaits.

Idem. p. 235.

"Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde: notre foi. Qui est celui qui triomphe du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?", 1 Jean 5: 4 et 5.

* La nouvelle Version Segond Révisée traduit Hébreux 2: 14: "d'écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort..."; mais le mot grec employé ici signifie: "paralyser" ou "briser la puissance de".

27 Jésus-Christ est notre plus proche parent!

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Je ferai pour toi tout ce que tu diras, car sur la place publique chacun sait que tu es une femme de valeur. Maintenant il est vrai que j'ai devoir de rachat, mais il y en a un autre plus proche que moi... S'il veut s'acquitter de son devoir de rachat envers toi, c'est bien, qu'il s'en acquitte; mais s'il ne lui plaît pas de s'en acquitter envers toi, moi je m'en acquitterai envers toi, l'Éternel est vivant! Ruth 3: 11 à 13.

Qui était le racheteur dans le livre de Ruth? Le plus proche parent. Le racheteur ne doit pas seulement être un proche parent, mais il doit être le plus proche parmi les proches! Boaz ne pouvait donc pas jouer le rôle de racheteur avant qu'un autre n'abandonne sa place et qu'il devienne ainsi réellement le plus proche parent. C'est là le point clé du second chapitre de l'épître aux Hébreux.

Rappelons-nous que dans l'histoire de Ruth le mari de Naomi était mort. L'héritage était passé entre d'autres mains. Quand elle est revenue du pays de Moab, cet héritage a dû être racheté. C'est le même processus qui est décrit dans le second chapitre de l'épître aux Hébreux. Adam avait un héritage, la terre; il l'a perdu, et lui-même est devenu un esclave. Dans l'Évangile selon le Lévitique, il est dit que si quelqu'un perdait son héritage, cet héritage pouvait être racheté; mais seul le plus proche parent avait le droit de racheter, Lévitique 25: 25, 26, 47 à 49.

Nous avons besoin d'un racheteur! Mais seul celui qui est le plus proche de nous par le sang peut remplir la fonction de racheteur. Jésus-Christ est plus proche qu'un frère, plus proche que quiconque. Il est le plus proche des frères: le plus proche parent. Il n'est pas seulement un avec nous, mais il est l'un de nous, et un avec nous par le fait même d'être d'un de nous.

Dans tous les aspects de la tentation, où que nous soyons tentés, c'est exactement là qu'il est nous-mêmes. Sur tous les points où il est possible pour moi d'être tenté, il se tient là, contre tout le savoir et toute l'ingéniosité que Satan peut utiliser pour me tenter. Et ainsi, englobant toute l'espèce humaine quelconque peut être tenté. En lui nous sommes complets, parfaitement préparés à affronter la puissance de la tentation. En lui nous sommes vainqueurs. "Prenez courage, ... j'ai vaincu le monde", Jean 16: 33.

Idem., p. 265 et 266.

28 Comment surmonter la tentation.

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Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour l'Évangile de Dieu... [qui] concerne son Fils, né de la descendance de David selon la chair. Romains 1: 1 et 3.

En observant comment le Christ est devenu l'un de nous, nous avons découvert qu'il l'est devenu par naissance de la chair. Il est "la postérité de David selon la chair". Sa généalogie remonte jusqu'à Adam.

Chacun de nous est tenté, "quand il est attiré par ses propres désirs et qu'il est séduit", Jacques 1: 14. C'est la définition de la tentation. Il n'y a pas en vous et en moi, une seule attraction vers le péché, ni une seule tendance au péché, qui ne se trouvait pas en Adam quand il abandonna le jardin d'Eden. Toutes les iniquités et les péchés qui sont venus dans le monde, sont venus de lui tel qu'il était à ce moment là. Ces maux ne sont pas tous apparus en lui par des actes; mais ils se sont manifestés ouvertement dans ceux qui sont descendus d'Adam.

Mais Jésus-Christ a éprouvé toutes ces tentations. Il a été tenté sur tous ces points dans la chair qu'il a reçue de David, d'Abraham et d'Adam. Parmi ses ancêtres se trouve Manassé, qui a agi plus mal que tous les autres rois de Juda; Salomon s'y trouve; David s'y trouve, ainsi que Rahab, Juda, Jacob..., tous se trouvent là tels qu'ils ont été. Jésus est venu 'selon la chair' au bout de cette lignée de descendants.

L'hérédité, cela existe. Vous et moi possédons des traits de caractères qui nous viennent de loin, peut-être de nos arrières arrières grands-parents.

Idem., p. 266.

La nouvelle naissance remplace entièrement la précédente. "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature; les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles", 2 Corinthiens 5:17. Celui qui prend Dieu pour la part de son héritage possède une puissance qui travaille en lui pour la justice; une puissance d'autant plus forte que celle des tendances héréditaires au mal, que notre Père céleste est plus grand que nos parents terrestres.

Waggoner, The Everlasting Covenant, p. 66.

29 Le péché n'est pas héréditaire: les tendances au péché, oui!

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La loi produit la colère et là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de transgression... Mais en ceci Dieu prouve son amour envers nous: lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. A bien plus forte raison, maintenant que nous sommes justifiés dans son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Romains 4: 15; 5: 8 et 9.

La loi qui fait que toutes choses ont tendance à aller vers le centre de la terre est une bonne loi. Nous ne pourrions rien faire sans cette loi. Elle nous maintient sur le sol et nous permet de marcher et de nous déplacer sur la terre. Comme vous le savez, si nos pieds trébuchent et que le sol se dérobe sous nos pas, la loi agit et nous fait tomber brutalement. Ainsi, la loi qui nous permet de vivre, de nous mouvoir et de nous déplacer autour de la terre commodément, la loi qui agit si utilement tant que nous agissons en harmonie avec elle, cette même loi continue d'agir lorsque nous sommes en désaccord avec elle; mais elle fait mal.

Cela illustre la façon dont agit la loi de l'hérédité dans la nature humaine. Si l'être humain était resté là où Dieu l'avait placé, cette loi aurait fonctionné directement et facilement. Depuis que l'être humain s'est mis en dysharmonie avec elle, elle continue d'agir directement; mais elle fait mal.

La loi de l'hérédité part d'Adam et atteint la chair de Jésus-Christ aussi certainement qu'elle atteint la chair de chacun d'entre nous. En Lui se trouvaient les éléments qui lui venaient d'Adam; ainsi dans sa chair, pas en lui-même dans sa personne, mais dans sa chair, notre chair qu'il a prise par sa nature humaine, se trouvaient exactement les mêmes dispositions au péché que celles qui se trouvent en vous et en moi. Et lorsqu'il a été tenté, cela venait de l'attraction exercée par ces désirs qui se trouvaient dans la chair, Éphésiens 2: 3. Ces désirs [propres à la nature humaine] ont fait pression sur lui, et ont essayé de le séduire, pour qu'il consente au mal. Mais par l'amour de Dieu et par sa confiance [foi] en Dieu, il a reçu la puissance, la force, et la grâce, de dire 'non' à tout cela, et il l'a réprimé avec autorité. Et ainsi, étant "dans une chair semblable à celle du péché", il "a condamné le péché dans la chair", Romains 8: 3.

Jones, General Conference Bulletin, 1895, p. 266.

30 Les tendances et les tentations sont distinctes du péché.

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Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort. Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés. Jacques 1: 14 à 16.

Ces tendances au péché qui sont en nous se sont manifestées par des actes et sont devenues des péchés commis ouvertement. Il y a une différence entre une tendance au péché, et la manifestation déclarée de ce péché par des actes. Il y a en nous des tendances au péché qui ne sont pas encore apparues; mais beaucoup se sont déjà manifestées.

Or, Christ a vaincu toutes les tendances au péché qui ne se sont pas manifestées. Et qu'en est-il des péchés qui se sont effectivement manifestées en nous? "Le Seigneur a placé sur Lui l'iniquité de nous tous", Ésaïe 53: 6. "Il a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, afin que, ayant été mis à mort en ce qui concerne les péchés, nous puissions vivre pour la justice; Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris", 1 Pierre 2:24. Il est donc clair que toutes les tendances au péché qui sont en nous et tous les péchés qui se sont manifestés ont été placés sur Lui. C'est terrible; et c'est vrai. Mais, oh joie! Dans cette terrible réalité se trouve la plénitude et la perfection de notre salut. Il a vaincu tous ces péchés et toutes ces tendances au mal, et en Lui nous avons la victoire sur eux tous.

Nous-mêmes, nous avons ressenti la culpabilité de ces péchés que nous avons commis; nous avons pris conscience que nous étions condamnés à cause d'eux. Or, tous ces péchés ont été attribués au Christ; ils ont été placés sur Lui. Maintenant une question: a-t-Il ressenti la culpabilité des péchés qui lui ont été imputé? Puisqu'Il n'a commis aucun péché, Il n'a jamais eu conscience d'en avoir commis un. Mais nos péchés ont été placés sur Lui, et nous étions coupables. Nous allons considérer cela d'une façon que chacun répondra 'oui' sans hésiter à cette question. Il se peut que certaines personnes n'aient pas fait l'expérience dont je vais me servir comme illustration, bien que beaucoup l'aient faite; elles pourront [néanmoins] répondre 'oui'. Tous les autres qui ont fait cette expérience diront 'oui' sans hésiter.

Idem., p. 267.

31 Le Christ est un sauveur accompli!

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C'est pour cela aussi qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Hébreux 7: 25.

[Et voilà que] Dieu attribue la justice du Christ au pécheur qui croit. Voici un homme qui n'a jamais rien connu d'autre dans sa vie que le péché, rien d'autre que la culpabilité du péché et [le sentiment de]condamnation liée à ce péché. Cet homme croit à Jésus-Christ, et Dieu lui attribue la justice du Christ. Alors, cet homme qui n'a jamais manifesté un atome de justice dans sa vie, prend conscience de la justice. Quelque chose est entré dans sa vie qui ne s'y était jamais trouvé avant; il prend conscience de la joie et de la liberté qui en découlent.

Or, Dieu a attribué nos péchés au Christ aussi certainement qu'il nous attribue sa justice. Mais lorsqu'il nous attribue sa justice, à nous qui ne sommes rien d'autre que des pécheurs, nous prenons conscience de cette justice et nous éprouvons la joie qui en découle. Par conséquent, aussi certainement que le pécheur qui croit [à cette bonne nouvelle] prend conscience de la justice de Christ et éprouve la paix et la joie de la justice qui lui est attribuée, de même, lorsque Dieu a attribué nos péchés à Jésus, Jésus a pris conscience de la culpabilité de ces péchés qui étaient placés sur Lui [dès la fondation du monde: Apocalypse 13:10]. Ce sont nos péchés, notre culpabilité, et notre condamnation qui ont été placés sur Lui.

Il a porté la culpabilité et la condamnation liée à tous ces péchés, il a payé pour eux, il a fait une réparation, une réconciliation par rapport à ces péchés. En Lui, nous sommes donc libérés de chaque péché que nous pouvons avoir commis. Réjouissons-nous, et louons Dieu par une joie continuelle et durable. Toutes les tendances au péché, Il les a réprimées énergiquement et avec autorité, pour toujours.

Oh! C'est un Sauveur qui sauve complètement! Il nous sauve des péchés commis et il est victorieux de nos tendances à commettre le péché! "Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir de la seconde mort", Apocalypse 2: 11.

Jones, General Conference Bulletin, 1895, p.233.

32 Faut-il revenir à la culpabilité et à la condamnation?

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Mais, si en cherchant à être justifiés par Christ, nous étions nous aussi trouvés pécheurs, Christ serait donc serviteur du péché? Certes non! Car si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même transgresseur. Galates 2: 17 et 18.

Celui qui croit en Jésus permettra-t-il à ce que Christ a condamné dans la chair de régner sur lui dans la chair?

Il est vrai que même si un humain possède tout cela en Jésus, il ne peut pas en tirer profit sans être lui-même un croyant en Jésus. Si cette personne veut que Christ soit son Sauveur, si elle veut bien des dispositions qui ont été prises pour tous ses péchés, et si elle veut être sauvée de ses péchés, le Christ doit-il faire quelque chose aujourd'hui et prendre des mesures pour parer aux fautes de cette personne? Non, c'est déjà entièrement fait. Il a déjà fait toutes les réserves nécessaires pour chaque être humain lorsqu'il se trouvait dans la chair; et chaque être humain qui croit en Lui reçoit cela, sans qu'il soit nécessaire de faire à nouveau quelque chose d'aucune manière. Christ a "présenté un seul sacrifice pour les péchés pour toujours", Hébreux 10:12, K.J.V. Ainsi tout croyant en Lui est parfaitement accompli. "En lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement", Colossiens 2: 9. Et Dieu donne son Esprit éternel, et la vie éternelle -une éternité où pouvoir vivre- pour que cet Esprit éternel puisse nous révéler et nous faire connaître les profondeurs éternelles du salut que nous possédons en Lui.

Le dieu de ce monde n'aveugle aucun être humain tant qu'il n'a pas fermé les yeux de la foi. Alors Satan veillera à ce qu'il les garde fermés le plus longtemps possible. "Si votre évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées afin qu'on ne voie pas briller la lumière de la bonne nouvelle de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu", 2 Corinthiens 4: 3 et 4. Pourquoi le dieu de ce siècle a-t-il aveuglé leurs esprits? Parce qu'ils ne croient pas. Le Seigneur ne forcera personne à être juste. Chacun pèche volontairement, de son propre gré. Et chacun peut être rendu juste par choix. Aucun être humain ne mourra de la seconde mort sans avoir choisi le péché plutôt que la justice. En Christ, toute la justice dont l'être humain a besoin ou qu'il peut recevoir est fournie complètement; et tout ce que l'être humain doit faire est de choisir Christ.

Idem., p. 267.

33 Découvrir sa véritable identité "en Christ".

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De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort a passé sur tous les hommes... Ainsi... comme par une seule faute la condamnation s'étend à tous les hommes, de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. En effet, comme par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs, de même, par l'obéissance d'un seul homme beaucoup seront rendus justes . Romains 5: 12, 18 et 19.

En quoi Adam était-il une "figure" du Christ? Romain 5: 14. A cause de sa justice? Non puisqu'il ne l'a pas conservée. Par son péché? Non, car Christ n'a pas péché. En quoi alors Adam était-il la figure du Christ? En ceci: tous ceux qui étaient dans ce monde étaient inclus dans Adam; et tous ceux qui sont dans ce monde sont inclus [ou renfermés] en Christ. En d'autres termes, Adam par son péché a atteint le monde entier; Jésus-Christ, le second Adam produit de l'effet sur toute l'humanité pas sa justice.

Le premier Adam a produit de l'effet sur nous tous; ce qu'il a fait nous incluait tous. Ce qu'il a accompli a fait de nous ce que nous sommes.

Maintenant voici un autre Adam. Touche-t-il autant de gens que le premier Adam? Nous répondrons qu'il est tout à fait exact que ce que le second Adam a fait embrasse tous ceux qui ont été englobés dans ce qu'a fait le premier Adam.

Est-ce que la justice du second Adam embrasse autant de gens que le péché du premier Adam en a englobés? Regardez bien. Sans notre consentement, nous avons tous été inclus dans le premier Adam. Jésus, le deuxième Adam, nous touche "en tous points", Hébreux 2:17. Le premier Adam a amené la race humaine sous la condamnation qui vient du péché; la justice du second Adam annule cela et fait vivre à nouveau chaque être humain. Chacun est libre de choisir quel chemin il prendra; chacun est donc responsable de ses péchés personnels. Lorsque le Christ s'est tenu là où nous sommes, Il a dit: "Je mettrai ma confiance en Lui", Ésaïe 8: 17. Cette confiance n'a jamais été déçue. Le Père a demeuré en Lui et avec Lui, et l'a gardé et retenu de pécher. C'est ainsi que le Seigneur Jésus a apporté à chaque être humain de ce monde une foi divine, une foi qui sauve.

Idem., pp. 268 à 270.

34 Dieu ne vous décevra jamais.

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Le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Sylvain, et par Timothée, n'a pas été oui et non, mais c'est oui qui a été en lui; car, pour ce qui concerne, toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui; c'est pourquoi encore l'Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu. Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu, lequel nous a aussi marqués d'un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit. 2 Corinthiens 1: 19 à 22.

La foi qui sauve n'est pas quelque chose qui vient de nous-mêmes et avec quoi nous croyons ce qui concerne Jésus; mais c'est quelque chose avec quoi le Christ a cru; c'est la foi qu'il a exercée, qu'il nous a apportée, qui devient la nôtre et qui travaille en nous; c'est le don de Dieu.

C'est de cela dont la Bible parle quand elle dit: "Voici ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus", Apocalypse 14: 12. Ils gardent la foi de Jésus, parce que c'est précisément cette foi là que Jésus lui-même a pratiquée.

Il nous a apporté cette foi divine grâce à laquelle nous pouvons dire avec Lui: "Je mettrai ma confiance en lui", Ésaïe 8:17. Aujourd'hui, cette confiance ne sera jamais déçue, pas plus qu'elle ne l'a été alors. Dieu répondait à cette confiance que Jésus avait, et il demeurait avec Lui. De même, Dieu répondra aujourd'hui à cette confiance qui est en nous, et il demeurera avec nous.

C'est pourquoi Son nom est Emmanuel, Dieu avec nous, et non pas, Dieu avec Lui; car Dieu était déjà avec Lui avant que le monde existe. Jésus aurait pu rester là, et ne pas venir ici du tout, et Dieu serait néanmoins resté avec Lui; alors son nom aurait pu être, Dieu avec Lui. Mais c'est de "Dieu avec nous" dont nous avions besoin. Et c'est justement son nom! Réjouissez-vous à cause de ce nom pour toujours!

Idem., p. 270.

"Un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix", Ésaïe 9: 6.

35 Comment être sûr que vous n'êtes pas sous la condamnation.

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Malheureux que je sui! Qui me délivrera de ce corps de mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!... Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Romains 7: 24 et 25; 8: 1.

Dans ces paroles se trouve une pensée pratique. Et cette pensée fait naître une question qui trouble beaucoup de gens.

Ils disent: 'Je crois tout cela en théorie, et je sais que Christ peut me purifier du péché. 

Si je confesse mes péchés, "il est fidèle et juste pour me pardonner, et pour me purifier de toute injustice", 1 Jean 1: 9. Mais ma question est: ai-je confessé tous mes péchés? Si seulement j'étais sûr que c'est le cas, alors je pourrais revendiquer cette promesse et croire qu'il n'y a pas de condamnation pour moi.'

Comment pouvons-nous arriver à la certitude de ne plus être sous la condamnation? Bien sûr, reconnaissez tout péché que le Seigneur vous montrera. Mais en le faisant, ne vous arrêtez pas à mi-chemin. Croyez que le Seigneur pardonne ce péché, et recevez Sa paix dans votre cœur. Et s'il vous montre d'autres péchés, confessez-les, croyez qu'ils sont pardonnés, et conservez toujours sa paix. Pourtant des personnes sincères se privent d'une bénédiction et s'enfoncent dans des ténèbres parce que quand elles confessent leurs péchés, elles ne reçoivent pas le pardon, et ne remercient pas Dieu pour la liberté qui doit en résulter.

L'idée selon laquelle nous ne sommes pas reconnus libres de toute condamnation tout en ayant néanmoins confessé tous les péchés dont nous avons connaissance, porte en elle une sérieuse accusation contre Dieu. Elle fait du Seigneur "Celui qui pardonne" la personne qui possède la meilleure mémoire. Mais est-ce votre mémoire seule qui vous a rendu capable de vous rappeler de ces péchés pour les confesser? Qui a stimulé et ravivé votre mémoire? C'est l'Esprit de Dieu. Allons-nous accuser Dieu de faire une oeuvre partielle et partiale? Il a envoyé son Saint-Esprit pour vous montrer ces péchés. Dirons-nous qu'il en a dissimulé une partie pour ne pas nous les révéler? Il nous a montré exactement ce qu'il voulait que nous confessions, et lorsque nous avons confessé cela, nous avons rencontré la pensée de l'Esprit de Dieu (Romains 8: 27), et nous sommes libres.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº 12.

36 Un pardon complet et gratuit.

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Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1: 7.

Je n'ai pas le droit de me comporter comme si j'étais meilleur que Dieu. Lorsque quelqu'un vient vers vous ou vers moi, déconfit et contrit, et qu'il confesse ses torts envers nous, nous lui pardonnons volontiers. "Alors qu'il était encore loin", le Père a vu le fils prodigue et a couru à sa rencontre, Luc 15:20. Je suis tellement reconnaissant à Dieu de ce qu'il ne me demande pas de retourner en arrière, de relever chaque péché que j'ai commis, et de le confesser avant que je puisse être pardonné. S'il le faisait, pour que je puisse énoncer même la plus petite partie de mes péchés, il devrait allonger la durée de mon temps de probation, je crois qu'il n'a pas la possibilité de le faire. David peut bien dire: "Mes fautes me poursuivent et je ne puis en supporter la vue; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, et mon courage m'abandonne", Psaume 40: 13. Oui, nos péchés sont "sans nombre", mais les sacrifices qu'on offre à Dieu "c'est un cœur brisé, un cœur brisé et contrit: O Dieu! Tu ne le dédaignes pas", Psaume 51:19. C'est ainsi que nous faisons une alliance avec Dieu par le sacrifice!

Le Seigneur pardonne volontiers et gratuitement; nous pouvons en être sûrs. Il nous montre les péchés types de notre vie. Ces péchés qui sont saillants, représentent l'ensemble de notre nature pleine du péché, et nous savons que notre vie toute entière procède de cette même personnalité marquée par le péché. Dieu possède un amour et une compassion infinis. "Comme un père a compassion de ses fils, l'Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière." Psaume 103: 13 et 14. Accuserons-nous Dieu de dire: 'Je t'ai montré ces péchés et tu les as confessés; mais il y a d'autres péchés et je ne te les montrerai pas, car tu dois les découvrir par toi-même, et tant que tu ne l'auras pas fait, je ne te pardonnerai pas?' Non, Dieu ne nous traite pas de cette manière.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº 12.

37 Cessons de permettre à Satan de nous décourager.

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Je n'ai pas honte, car je sais en qui j'ai cru, et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder mon dépôt jusqu'à ce jour-là. 2 Timothée 1: 12.

Certaines personnes disent: 'J'ai pris le joug du Christ, mais quand je regarde en arrière et que je retrace l'histoire de ma vie, pendant cette journée ou cette semaine, je ne peux voir que des imperfections dans ce que j'ai fait. Alors un sentiment de condamnation m'envahit, et je ne peux m'en libérer. Comment puis-je dire qu'il n'y a pas de condamnation pour moi, lorsque je vois ces manquements et ces défaillances?'

C'est une supercherie astucieuse de Satan que de nous priver [de la certitude] de l'accueil favorable de Dieu et de la paix avec Lui. Nous attendons-nous à être justifiés par ces actes que nous avons faits? "Nul ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi", Romains 3: 20.

Quelqu'un dira: 'J'ai peur de tomber'. Vous n'avez pas besoin d'avoir peur. Qu'avez-vous confié à Dieu? Votre vie, et il est capable de la protéger et de la soutenir. Quand nous entrerons dans le royaume de Dieu, nous ne regarderons pas aux meilleures actions que nous avons accomplies, pour remercier Dieu de ce que nous sommes justifiés parce que nous avons si bien agi. Mais nos chants de joie seront [dédiés] "à celui qui nous a aimés, qui nous a délivrés de nos péchés dans son propre sang", Apocalypse 1:5 (KJV). Nous savons donc que lorsque nous Lui cédons et mourons au 'moi' constamment, Il fait pour nous ces choses que nous ne pouvons pas faire par nous-mêmes. Ne cessons pas de regarder à Lui! Car quand nous détournons les yeux de Lui et que nous nous mettons à pécher, ce n'est pas de sa faute.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº12.

"Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une oeuvre bonne, la rendra parfaite jusqu'au jour du Christ Jésus", Philippiens 1:6.

38 Une assistance quand vous êtes fatigué et à bout de forces.

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(catalogue)

Vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit d'adoption par lequel nous crions: Abba! Père! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être aussi glorifiés avec lui. Romains 8: 15 à 17.

'Abba' signifie Père. Nous prenons conscience du fait qu'Il possède une puissance infinie, et qu'il est si grand que pour Lui les nations sont comme une goutte d'eau dans la mer. Aussi grand et imposant qu'il soit, nous pouvons l'appeler 'notre Père'. Il possède la douceur et l'affection d'un parent, soutenues par la puissance infinie de la divinité.

Certains disent que si seulement ils avaient le témoignage de l'Esprit, ils seraient heureux. Mais qu'est-ce que le témoignage de l'Esprit?

'Et bien', dit-on, 'c'est une sorte de sentiment, et quand je l'éprouverai je saurai que Dieu m'a accepté'. Pourtant ce témoignage repose sur quelque chose de plus substantiel et de plus considérable qu'un sentiment.

Parfois je me sens si fatigué et épuisé que je n'ai presque plus la force de ressentir quoi que ce soit. C'est à ce moment là que j'ai besoin d'avoir la certitude que je sui un enfant de Dieu. Parfois la maladie s'empare de nous et sape toute notre énergie, et nous n'avons plus aucune force physique ou mentale. Nous survivons tout juste, conscients mais insensibles. C'est à ce moment là que nous désirons le témoignage de l'Esprit. Pouvons-nous alors l'avoir? Oui, "l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu", Romains 8:16. Comment rend-il témoignage? "Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même", 1 Jean 5: 10.

Que fait un témoin? Il présente un témoignage [devant une cour de justice]. Comment puis-je témoigner devant la cour? En disant ce que je sais. Peut-être que j'appuie mon témoignage par un serment. Si le Saint-Esprit témoigne. Il doit aussi dire quelque chose, n'est-ce pas? Oui. Or Dieu a parlé par ses prophètes, par Jérémie, par David, par Paul. Qui parle par cette parole qu'est la Bible? L'Esprit de Dieu. En quoi consiste donc le témoignage de l'Esprit? En la parole de Dieu qui est la voix de l'Esprit de Dieu. Nous avons donc ce témoignage en nous-mêmes, lorsque nous avons Sa parole dans nos cœurs par la foi.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº12.

39 Le Seigneur nous aime beaucoup plus que nous ne le croyons.

(index)

(catalogue)

Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8: 14.

Dieu a fait une déposition sous serment et a enregistré son témoignage. Puisque Dieu lui-même s'est inscrit dans le procès-verbal, que pouvez-vous apporter pour confirmer cette déclaration? Alors que Dieu a parlé, allez-vous apporter l'attestation d'un homme pour soutenir Ses déclarations? Non, la parole de Dieu est notre 'ancre'. "Elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur", Hébreux 6:19 et 20.

Quand vous rentrerez chez vous, dans votre chambre, reconnaissez que la voix de l'Esprit de Dieu vous parle; donnez-lui la parole. Son Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Cela veut dire quelque chose que d'être enfant de Dieu. "Voyez quel sorte d'amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu!", 1 Jean 3:1. Voyez cela. C'est trop admirable et étonnant pour que l'esprit humain puisse le saisir pleinement. Alors que nous sommes de pauvres, indignes et misérables créatures, ne méritant rien, Dieu a eu cependant pour nous un amour si infini, qu'Il nous a rendus dignes d'être Ses fils; et il nous donne tout ce qu'il donne au Christ.

Le Père nous aime tout autant qu'Il aime son Fils unique. Comment le savons-nous? Par le fait qu'il a laissé son Fils unique mourir, pour nous sauver de la mort. Nous partageons avec le Christ tout l'amour que le Père a pour Lui.

Christ ne peut pas entrer en possession de son héritage sans nous parce que nous sommes "cohéritiers avec Christ", Romains 8:17. Si vous et moi sommes cohéritiers d'une même succession, nous devons la recevoir ensemble. Bientôt, lorsque le Christ montera sur son trône, nous y monterons ensemble. Mais c'est quelque chose que Dieu nous révèle aujourd'hui. Nous ne devons pas renvoyer tout cela à l'époque des rues d'or de la Nouvelle Jérusalem, des portes de perle, et des murs de jaspe. Tout ce que Christ possède, nous le possédons dès aujourd'hui. Comme David nous pouvons dire: "Ma part me revient en [un lieu de] délices. C'est un héritage magnifique pour moi", Psaume 16:6. [Jésus le confirme:] "Tu m'as envoyé, et... tu les a aimés comme tu m'as aimé", Jean 1:23.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº12.

40 L'honneur et la souffrance du croyant.

(index)

(catalogue)

J'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée en nous. Romains 8:18.

Imaginez un peu: Dieu a un Fils, un Fils unique, le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être; Il est le Bien-aimé. Mais, ô! Que son amour est large et étendu, pour qu'il soit capable de nous englober dans cet amour, de nous adopter dans Sa famille et de nous faire partager le même titre que celui de son Fils unique.

Le monde ne Le reconnaît pas comme le divin Fils de Dieu, l'héritier du ciel; de même il ne nous reconnaîtra pas en tant que fils de Dieu et héritiers du ciel. Pourtant nous sommes enfants de Dieu dès aujourd'hui, nous sommes tout autant ses enfants maintenant que nous pourrons l'être plus tard. La gloire de la filiation ne se manifeste pas [encore] en nous, mais lorsque Christ paraîtra, "nous serons semblables à lui", 1 Jean 3:2.

Ce trône dont nous nous approchons et auquel nous adressons nos prières est à la fois un trône de grâce et un trône de gloire. La grâce est donnée en proportion de la mesure de gloire qui se trouve sur ce trône. Cette gloire va bientôt être révélée en nous, et ainsi ce corps faible et dégradé resplendira comme le soleil. [Or,] nous avons l'assurance que cette mesure de grâce peut être révélée en nous dès à présent.

De même que nos souffrances ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire qui sera révélée, de même les souffrances de ce temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la grâce qui nous est donnée dans le temps présent pour supporter ces souffrances. La grâce égale la gloire.

En considérant ces promesse [de Romains 8] de cette manière, nous pouvons comprendre pourquoi le ciel commence dès ici-bas sur la terre. Avoir l'Esprit de Dieu et être les enfants de Dieu c'est entrer en possession des richesses de notre héritage dès aujourd'hui. Et si nous restons enfants de Dieu, nous continuerons à bénéficier de cette succession jusque dans l'éternité, à la seule différence que quand le Fils de Dieu viendra, nous recevrons la totalité de cet héritage et de sa gloire.

Idem., Nº 13.

41 Quelqu'un prie pour vous.

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Nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. Or, celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l'intention de l'Esprit: c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints. Romains 8: 26 et 27.

Lorsque j'entends des personnes demander l'une après l'autre: 'priez pour moi', je pense au fait que Christ lui-même prie pour nous, et que le Saint-Esprit intercède pour nous. Puisque nous pouvons demander à d'autres de prier pour nous, ne pouvons-nous pas nous approprier les prières offertes continuellement pour nous dans les cieux? Christ et le Saint-Esprit prient pour nous.

En ce qui me concerne, je peux le comprendre et en tirer un encouragement de la façon suivante: j'ouvre mon cœur à Dieu, et je lui demande de me donner.... que vais-je demander? Parfois les mots font défauts et rien ne me vient à l'esprit, si ce n'est un désir inexprimable de quelque chose d'autre et de meilleur. Mais le Saint-Esprit sait de quoi j'ai besoin, et il connaît la pensée de Dieu. Il sait ce que Dieu a à me donner, et il intercède donc pour moi et Dieu donne infiniment au-delà de ce que je peux demander ou imaginer, Éphésiens 3:20. L'Esprit de Dieu reçoit ces pensées que nous sommes incapables d'exprimer avec des mots, et pouvons à peine concevoir, et Il les transforme en paroles et en prières devant le trône de Dieu. Et celui qui sonde les cœurs des êtres humains connaît quelle est la pensée de l'Esprit, Romains 8: 27.

Certaines personnes disent qu'elles vont inspecter leurs cœurs, et mettre de côté toutes les mauvaises choses qu'elles pourront y trouver. Jérémie déclare: "Le cœur est trompeur par dessus tout, et désespérément mauvais: qui peut le connaître? Moi, l'Éternel je sonde le cœur, j'éprouve la pensée", Jérémie 17: 9 et 10. Nous ne pouvons sonder nos cœurs et mettre de côté toute la méchanceté qui s'y trouve. Le cœur nous trompera à chaque fois. Pourtant, Dieu peut sonder le cœur, et Il le fait. Et si nous recevons le résultat de ses recherches, grande sera notre joie. C'est le Consolateur qui amène ces péchés à notre pensée, que le Seigneur a sondée et cette action même de mettre nos péchés sous nos yeux fait partie de la consolation qui vient de Dieu.

Idem., Nº13.

42 Le cadeau de Dieu est remis à chaque être humain.

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Nous savons que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon sont dessein. Romains 8: 28.

Nous trouvons ici le sujet de l'appel, et cela décourage beaucoup de gens. Quelqu'un va dire: 'Peut-être que je ne suis pas appelé, je ne suis pas sûr du tout de l'être. Et cela ne marche donc pas pour moi.'

Cette question de l'appel peut être résolue très facilement. Qui Dieu a-t-Il appelé? "L'Esprit et l'épouse disent: Viens! Que celui qui entend dise: Vient! Que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie gratuitement!", Apocalypse 22:17.

L'appel est lancé à chaque homme, chaque femme et chaque enfant de la terre. Ceux qui l'entendent sont censés l'accepter et le faire passer. La bonté de Dieu est suffisamment large est étendue pour embrasser chaque être humain; "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle", Jean 3: 16. Ces deux textes sont suffisants pour dissiper complètement toute la théologie de pacotille qui a été écrite pour prouver que Dieu a désigné quelques rares personnes qu'Il a appelées, et personne d'autre. Que personne ne se tienne à l'écart parce qu'il pense ne pas être appelé. Tous ne viennent pas, tous ne suivent pas le conseil de Pierre pour affermir leur vocation et leur élection, 2 Pierre 1:10. Mais ce n'est pas la faute de Dieu.

Parfois ce mot "élus" nous fait peur. Y a-t-il besoin d'avoir peur? Pas du tout; car chaque être humain peut être candidat, et chaque candidat peut être élu. Le don gratuit de "la justification qui donne la vie vient vers tous les hommes", Romains 5:18. Dès l'instant où vous renoncez à vous-même et prenez le Christ à la place, vous possédez tout ce que le Christ peut donner. Il est capable de vous bénir "en détournant chacun de vous de ses iniquités", Actes 3:26. Tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété nous est donné en Christ, 2 Pierre 1:3. Par conséquent, celui qui demeure en Christ peut tenir aussi fermement et aussi sûrement que le "Rocher des siècles", Ésaïe 26:4. Chaque être humain est appelé à s'associer avec le Christ, à faire partie de Lui, s'il le veut bien. En Lui nous sommes élus "selon le dessein bienveillant de sa volonté, pour célébrer la gloire de sa grâce", Éphésiens 1:5 et 6.

Idem., Nº13.

43 Une bonne nouvelle: Dieu sait tout d'avance.

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Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu'il soit le premier-né d'un grand nombre de frères. Bien plus, ceux qu'il a prédestinés il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu'il a justifiés il les a aussi glorifiés. Romains 8: 29 et 30.

Dieu savait-il qu'Adam allait pécher, et sait-il si nous serons sauvés ou non? Oui, il sait tout cela. Alors comment se fait-il que nous soyons libres? Je ne sais pas, et cela ne change rien. Je sais, d'après sa parole que je suis libre d'avoir le salut, et de l'avoir quand je le veux.

Dieu nous a connus d'avance en Christ, et nous avons été prédestinés a avoir exactement la place et la condition de pureté sur la terre que Dieu veut que nous ayons. Comment puis-je savoir que je suis enfant de Dieu? Il m'a aimé et m'a racheté; je me donne à lui et donc je lui appartiens. Maintenant je suis en Christ, et ce qui peut m'arriver importe peu. Aucune mauvaise chose ne peut réellement venir sur moi, car tout ce qui arrive effectivement, Dieu le transformera pour mon bien.

Or, Satan concocte contre moi des machinations cruelles qui sont calculées pour me détruire. Alors Dieu prend ces affreux projets et il en fait sortir du bien pour moi. Quand on passe un bon moment, personne ne pense à se plaindre. Et bien le chrétien passe un bon moment en permanence, car toutes choses travaillent ensemble pour son bien. Ces choses qui sont mauvaises au départ et conçues pour notre ruine, Dieu les transforme cependant en bien, au moment où elles nous atteignent. Quand nous verrons les choses de cette façon, nous pourrons louer Dieu quoi qu'il arrive. Le Seigneur "donnera au humbles le salut pour parure", Psaume 149:4. "Que dirons-nous donc à ce sujet? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?" Romains 8:31.

Il n'existe aucune personne animée de mauvaises intentions, pas même le diable, dont Dieu ne reçoive la méchanceté telle qu'elle vient, et ne la fait travailler à son projet éternel. Il y a tout un monde de consolation dans le fait de penser que c'est là le genre de Dieu que nous servons.

Idem., Nº13.

44 Quelle joie de savoir que vous êtes élus!

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C'est pourquoi, frères, efforcez-vous d'autant plus d'affermir votre vocation et votre élection: en le faisant, vous ne broncherez jamais. C'est ainsi que vous sera largement accordée l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. 2 Pierre 1:10 et 11.

Quels sont ceux qui sont appelés? "La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera", Actes 26:39. Le Seigneur appelle "celui qui veut", Apocalypse 22:17.

Maintenant, quel est le but de Dieu en appelant à venir à Lui quiconque le veut? "... quand les temps seraient accomplis, réunir sous un seul chef, le Christ, tout ce qui est dans les cieux et sur la terre", Éphésiens 1:10. Nous sommes destinés à être rassemblés en Christ en accord avec la grâce de Dieu. En considérant cela, quel est notre devoir? Avec assiduité, affermissons notre vocation et notre élection.

Tout le monde est appelé; mais le dessein de Dieu se trouve en Christ. Quand nous disons au Seigneur jour après jour: 'Voici mon être, Seigneur; je veux qu'il t'appartienne', il nous attachera à son autel avec des liens d'amour divin, Cf. Osée 11:4. C'est ainsi que nous sommes destinés d'avance [à être] au Christ. Ce qu'il possède, nous l'avons aussi. Il a affirmé: "Personne ne les arrachera de ma main", Jean 10:28.

Ceux qui sont appelés sont justifiés en Christ; nous avons donc la justification. Mais ceux qui sont justifiés sont aussi glorifiés. Si nous pouvons croire cela, nous avons une formidable réserve de forces. Oui, "je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient uns comme nous sommes uns", Jean 17:22.

Remarquez ici que le verbe est au passé. La gloire que Dieu a donnée au Christ est à nous aujourd'hui. Il est vrai que cette gloire n'est pas encore visible, et que le monde ne nous connaît pas, parce qu'il n'a pas connu Christ. Et pourtant elle est à nous. Même maintenant elle apparaît, sous forme de grâce. "L'Éternel donne la grâce et la gloire, il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité", Psaume 84:12. Pierre dit que le fait de croire nous permet de tressaillir d'une joie indicible et glorieuse, 1 Pierre 1:8.

C'est gloire est entièrement à nous, et nous en jouissons dès à présent.

Idem., Nº9.

45 Rien ni personne ne peut être contre nous.

(index)

(catalogue)

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?... Qui accusera les élus de Dieu?... Qui les condamnera?... Qui nous séparera de l'amour de Christ?... Dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Romains 8:31 à 37.

Rappelez-vous que le Christ a montré comment vaincre Satan par la parole du témoignage. Chaque fois que la tentation survenait, il disait: "Il est écrit", Matthieu 4:1 à 11. De même, quand de sombres nuages viennent, et que d'épaisses ténèbres s'amassent autour de nous, disons simplement: 'Si Dieu est pour nous, qui peut-être contre nous?' Et Dieu est pour nous, comme cela est montré par le fait qu'il a donné le Christ pour mourir pour nous et qu'il l'a "ressuscité pour notre justification", Romains 4:25.

Ce qui peut arriver contre nous importe donc peu, car cela vient en opposition avec les intentions de Dieu, et Ses desseins sont aussi infaillibles et inébranlables que le Tout-Puissant est capable de les rendre.

Maintenant, qui est contre nous? Satan. Satan a essayé son pouvoir sur le Christ, et il s'est révélé être nul. "Tout pouvoir m'est donné dans le ciel et sur la terre," dit le Christ, Matthieu 28:18. Si tout pouvoir a été donné au Christ dans le ciel et sur la terre, que reste-t-il pour Satan?

Satan est contre nous. Il apporte la peste, la maladie, il met des obstacles dans notre chemin. Mais Dieu prend les choses mêmes que Satan déploie contre nous pour nous ruiner, et Il fait qu'elles tournent en notre faveur. Nous chantons parfois.

Que le bien ou le mal survienne, ce doit être bon pour moi,

Assuré de T'avoir en tout, et d'avoir tout en Toi.

Mais nous chantons souvent des choses auxquelles nous ne croyons pas. Souvent, si nous prenions les paroles sans la musique, et que nous les mettions en prose, en langage clair, personne dans l'assemblée n'oserait les prononcer. Croyons à ces paroles, non parce qu'elles font partie du recueil de cantiques, mais parce qu'elles correspondent à une vérité biblique.

Toutes choses sont à nous, dans le temps présent. Si donc des gens nous accablent de blâmes et de persécutions, la seule chose à faire est de les plaindre et de travailler avec peine en leur faveur, car ils ne connaissent pas les richesses de l'héritage.

Idem., Nº9.

46 Entouré de mirages.

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Un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. Aussi nous regardons non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles. 2 Corinthiens 4:17 à 18.

Votre vue vous joue-t-elle souvent des tours? Parfois vous croyez voir quelque chose tandis qu'il n'y a rien, ou encore, lorsque vous regardez de plus près les choses que vous aviez vues, il apparaît qu'elles ne sont pas comme il vous avait semblé. Mais la Parole de Dieu ne trompe jamais. A vrai dire, les seules choses sur lesquelles nous pouvons compter sont celles que nous ne pouvons pas voir. Nous voyons la terre, nous voyons le ciel, et pourtant ils vont disparaître, Matthieu 24:35.

Nous pouvons affirmer: "Dieu est notre refuge et notre force, une aide très présente dans les difficultés. C'est pourquoi nous n'aurons pas peur, même si la terre se retire et si les montagnes se retrouvent au milieu de la mer", Psaume 46:1 et 2. Ce temps va venir. Alors il y aura des personnes qui se sentiront parfaitement calmes et confiantes; et ce seront celles qui auront appris à dire que toutes choses travaillent ensemble pour le bien, pour ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein. Mais celui qui doute de Dieu maintenant, doutera aussi de Lui à ce moment là.

"Qui accusera les élus de Dieu?" Romains 8:33. Il y en a bien un qui le fera pour sûr. Nous connaissons son nom: Satan. Voici un témoignage à son sujet: "Il a été jeté au sol, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit", Apocalypse 12:10.

"Mais", dira une personne malheureuse et découragée, "Je crois tout cela, et j'ai confessé mes péchés; pourtant ces péchés reviennent constamment devant mes yeux!" Pourquoi Satan remet-il ces choses sur le tapis? Parce qu'il est un accusateur mensonger, et s'il fait revenir ces choses [à votre mémoire] et vous accuse, alors vous pouvez être sûr que ces fautes sont pardonnées. Car Satan ne les ferait pas réapparaître si elles n'avaient pas été pardonnées. Si vous êtes sûr que c'est Satan qui les fait remonter, vous devriez être la plus heureuse de toutes les créatures en vie.

Idem., Nº9.

47 Accusé par Satan, défendu par l'ange de l'Éternel.

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Il me fit voir le souverain sacrificateur, Josué, debout devant l'Ange de l'Éternel, et Satan debout à sa droite pour l'accuser. L'Éternel dit à Satan: "L'Éternel te blâme, Satan!" Zacharie 3:1 à 2.

Si Satan essayait de dire la vérité il n'y arriverait pas, et si vos péchés n'avaient pas été remis il ne les montrerait pas, car il aurait peur que vous ne les confessiez et qu'ils ne soient pardonnés.

Mais quelqu'un dira: 'Je ne sais pas qui c'est; peut-être que c'est Satan; mais peut-être que c'est Dieu.' Non. "Dieu est celui qui justifie", Romains 8:33. Si Dieu justifie, il ne peut être celui qui condamne. Il nous montre nos fautes, nous les avouons et nous nous donnons à Lui, et il nous justifie.

Si donc c'est Lui qui justifie, qui peut être celui qui condamne? Satan. Si seulement nous accordions plus de crédit à la véracité de Dieu et moins de crédit aux mensonges de Satan, cela irait mieux pour nous. Ne voyez-vous pas qu'il ne reste aucune entrée possible pour le découragement? C'est le Consolateur qui convainc de péché, Jean 16:7 à 8. Aussi, dans le fait même de rappeler à notre mémoire les erreurs que nous avons commises, il nous console. Je veux le remercier pour ce réconfort, et lorsque Satan fera remonter ces fautes, je louerai Dieu encore une fois.

Nous entendons souvent dire: 'Si seulement je peux passer de l'autre côté des portes du paradis, cela me suffit.' Je suis tellement reconnaissant de ce que nous ne devrons pas y entrer comme si nous devions nous excuser de nous trouver là.

Idem., Nº9.

"L'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée", 2 Pierre 1:11.

48 Aller au combat avec joie.

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Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C'est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Éphésiens 6:12 et 13.

Quelqu'un me dit: 'Nous avons à lutter contre les ennemis'. Ne parlez pas d'eux, ni de vos épreuves ou de vos tentations! Parlez de la puissance de Christ. Tout pouvoir lui a été donné, Matthieu 28:18. Aussi, lorsque nous serons aux prises [avec l'adversité], nous nous rappellerons qu'il ne s'agit pas d'une lutte équitable, à égalité: car c'est un combat de la foi (1 Timothée 6:12; 2 Timothée 4:7), et là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, Romains 5:20.

Qui sont les vainqueurs? Ce sont ceux qui ont reçu la victoire. La chair et le sang ne comptent pas dans le dispositif de défense. La seule puissance qui peut résister au mal est la force d'une vie intarissable. Or celui qui a le Fils a cette vie, 1 Jean 5:12. Si je me bats à coups de poings, c'est moi qui mène la bagarre. Si je me bats pour garder la foi, quelqu'un d'autre se bat pour moi et l'avantage m'en revient.

Christ s'est battu corps à corps avec Satan, ici sur terre, et a triomphé. Quelle doit être la conséquence d'une bataille où l'un des deux côtés a remporté une victoire totale? La paix. "Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix... Que votre cœur ne se trouble pas et ne s'alarme pas", Jean 14:27. Nous ne faisons que prendre la vie éternelle de Christ, et cela s'accomplit en recevant sa parole, qui est esprit et vie, Jean 6:63.

Le problème est que parfois nous chérissons quelque égarement, quelque péché que nous ne voulons pas laisser tomber. Aussi, nous avons peur que le Christ ne remporte la victoire et que nous devions renoncer à nos torts. Nous appelons le Christ pour qu'il nous aide à vaincre notre ennemi, mais quand Il arrive, Il nous trouve du côté de l'ennemi! Pourtant si nous abandonnons ces égarements, Christ nous donnera quelque chose de bien meilleur.

Idem., Nº9.

49 Le rôle de la loi dans un véritable changement de cœur.

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Les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance... Or, un testament déjà établi en bonne forme par Dieu ne peut pas être annulé par la loi survenue 430 ans plus tard, ce qui anéantirait la promesse. Galates 3:16 et 17.

La loi a-t-elle été donnée pour produire le découragement dans le cœur des gens? Non. Retournez jusqu'à Abraham, et nous allons comprendre ce que le don de la loi signifiait.

Il y eu une promesse faite à Abraham: la promesse d'un juste héritage. Dieu a mis sa propre existence en gage, il s'est engagé sur l'honneur à ce qu'il y ait des êtres humains justes et droits, dont la droiture et la vertu seraient égales à celles de la loi.

Mais voici la loi dans toute sa terrible majesté. Aucune droiture ne pouvait être obtenue d'elle. Maintenant mettez ces deux choses ensemble: la loi est si sainte qu'aucun être humain ne peut en tirer aucune justice; mais Dieu a juré qu'il y aurait des êtres qui manifesteraient toute la justice et la vertu que la loi demande. Par conséquent, le fait même de donner la loi montrait au peuple qu'il devait y avoir un autre moyen d'obtenir cette droiture.

Celui qui a donné la loi était celui qui les avait fait sortir d'Égypte, celui qui avait juré à Abraham que lui et sa postérité seraient justes au travers du Christ. Il y avait donc une surabondance de grâce. Cela se manifeste à chaque fois qu'un pécheur se convertit. Avant sa conversion il n'a pas conscience du caractère coupable de ses égarements. Puis la loi entre en scène et lui montre à quel point ces fautes sont graves, mais avec la loi, une voix douce se fait entendre, qui vient de Christ, en qui se trouvent la grâce et la vie.

Allons-nous continuer de tourner en rond en soupirant et nous lamentant, disant que nos péchés sont si grands que Dieu ne peut pas nous pardonner? C'est Dieu qui nous montre nos fautes. Par sa loi, il ramène les péchés au cœur de notre existence et alors ces péchés abondent dans les proportions voulues. Avant, ces fautes paraissaient petites à nos yeux; mais maintenant Il nous les fait voir comme Il les voit. Peu importe l'importance de nos fautes, il y a beaucoup plus de grâce qu'il n'en faut.

Idem., Nº9

50 Comment s'unir au Christ?

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Par la loi, moi-même je suis mort à la loi afin de vivre pour Dieu. J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; ma vie présente dans la chair je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. Galates 2:19 et 20.

Comment recevons-nous les bienfaits de la vie juste du Christ? A quel endroit entrons-nous en contact avec Lui et sommes-nous mis en relation avec Lui? A quel point, dans Son ministère, nous touche-t-il et s'unit-il à nous? C'est au point le plus bas où l'on peut entrer en contact avec l'être humain, c'est à dire la mort. Il se place face à la mort, et là, alors que nous sommes réellement morts, nous entrons en Christ.

La cérémonie du baptême est le symbole de la mort et de la résurrection du Christ. Si nous sommes morts avec Christ, nous sommes certains de revivre, car Christ est vivant. Donc, si nous mourrons avec lui, nous vivrons avec lui, Romains 6:8. Lorsque nous reconnaissons que notre vie est perdue et que nous abandonnons toute prétention et revendication à quoi que ce soit en rapport avec cette vie, à ce moment même nous mourrons avec Christ. Que possédons-nous naturellement? Le péché! Les désirs de la chair, la convoitise des yeux, l'orgueil de la vie, l'envie, la méchanceté, les mauvaises paroles, les mauvaises pensées, toutes ces choses constituent la vie naturelle de chaque être humain sur cette planète, 1 Jean 2:16.

Quand nous sommes prêts à renoncer à ces choses et à payer en conséquence, c'est alors que nous pouvons mourir avec Christ et recevoir à la place sa vie sans péché. En renonçant à notre vie, nous abandonnons toutes ces choses et alors, nous sommes morts avec Christ.

Cette vie nouvelle que nous possédons est une vie sans péché. Lorsque quelqu'un considère qu'aucune vie ne lui appartient en propre et que la vie qu'il vit dans cette chair il la vit grâce à la foi du Fils de Dieu, alors sa vie est cachée avec Christ en Dieu, Colossiens 3:3. Que peut craindre cette personne de la part d'un être humain? Quelqu'un peut dire: 'Vous laissez à penser que nous ne devrions plus jamais pécher: vous ne laissez aucune marge pour le péché'. Mais n'est-ce pas ce que la Bible déclare? "Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce", Romains 6:14. Avec la mort, nous ne laissons rien en réserve pour la chair et pour l'accomplissement de ses convoitises ou de ses désires.

Idem., Nº10.

51 Facile de vivre quand on est mort!

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Il dit à tous: "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix et qu'il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la sauvera". Luc 9:23 et 24.

Les hommes se lancent souvent dans de dangereuses expéditions; certains le font pour conquérir une contrée, et quand ils atteignent ce pays, ils brûlent les bateaux sur lesquels ils sont venus pour qu'il leur soit impossible de revenir en arrière si l'envie les en prenait.

Voici maintenant un petit plaisir et une petite faiblesse; puis-je les abandonner? Ils m'ont toujours été très chers et sont enlacés autour de ma vie même. Ils se manifestent dans l'expression de mon visage, ils sont intégrés à mon caractère, ils font partie de ma personne. Je me suis accroché à eux comme je m'accroche à la vie elle-même. Mais Christ n'était pas dans ces choses; elles n'ont pas la saveur de la vie du Christ, Christ a souffert la croix à cause de la joie [des rachetés] qui lui était présentée. Hébreux 12:2. Puis-je, moi, dans l'intérêt du partage de cette joie [de Dieu], supporter cette croix?

Il y a de la joie à voir une puissance infinie travailler en nous. Pour cette joie-là, que nous pouvons connaître dès à présent, voulons-nous renoncer à tout et devenir des participants aux souffrances de Christ? C'est là une joie qui durera toujours, aussi brûlons donc les bateaux et les ponts que nous avons laissés derrière nous!

Quelqu'un dira: 'J'ai essayé d'abandonner ces choses, mais je suis retombé; maintenant comment puis-je connaître autre chose que la rechute?' Cette fois, vous n'allez pas prendre une nouvelle résolution, vous n'allez pas tourner une nouvelle page et dire que vous ferez mieux désormais. Vous allez seulement laisser partir l'ancienne vie. Dites simplement: 'Je sais qu'il y a de la puissance en Dieu. C'est la même puissance qui a appelé le monde à l'existence et qui a fait sortir Christ de la tombe: je m'abandonne entre les mains de cette puissance'. D'un point de vue humain, cela est impossible; des difficultés apparaissent de tous les côtés. Mais nous allons de l'avant avec confiance; nous croyons que Celui qui peut renverser les raisonnements de nos cœurs et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, peut amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ, 2 Corinthiens 10:5. Il est capable de faire ce travail. C'est la même puissance qui a fait tomber les murs de Jéricho devant le peuple de Dieu.

Idem., Nº 10.

52 Quand le péché cesse de vivre en nous.

(index)

(catalogue)

Que le péché ne règne donc pas dans vos corps mortels, et n'obéissez pas à ses convoitises... Car le péché ne dominera pas sur vous puisque vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. Romains 6:12 à 14.

Est-il vrai que l'être humain peut vivre sans pécher? "Lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice", Romains 6:20. Nous savons tous ce que cela veut dire. Notre passé n'est pas agréable à regarder. Pourquoi étions-nous libres à l'égard de la justice? Parce que nous étions les serviteurs de Satan. "Maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté", Romains 6:22.

Dans l'ensemble de notre expérience chrétienne nous avons laissé çà et là de petites ouvertures pour le péché. Nous n'avons jamais osé en venir à croire que la vie chrétienne devrait être une vie sans péché. Nous n'avons pas osé y croire, ni osé le prêcher. Mais dans ce cas, nous ne pouvons pas annoncer la loi de Dieu dans toute sa plénitude. Pourquoi? Parce que nous ne comprenons pas la puissance de la justification par la foi. Sans la justification par la foi, il est impossible de prêcher la loi de Dieu dans toute son étendue. Annoncer la justification par la foi n'amoindrit, ni ne rabaisse la loi de Dieu, au contraire, c'est la seule chose qui élève. Si un chrétien partage son temps entre, commettre le péché, et, agir selon la justice, alors c'est que Satan et Christ sont associés! Mais il n'y a aucune association entre la lumière et les ténèbres, entre Christ et Bélial, 2 Corinthiens 6:14 et 15. Ils sont opposés par un antagonisme mortel.

A présent une question surgit: comment vais-je devenir un serviteur de Christ, afin de pouvoir mourir à mon ancienne vie? "Si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez", Romains 6:16. Dès l'instant où je cède et où je me donne à Christ, je suis son esclave. Comment sais-je que Christ m'acceptera si je me mets effectivement à son service? J'en suis sûr, parce qu'Il m'a racheté et a payé le prix pour m'avoir à son service.

Idem., Nº10.

53 Ce n'est pas la brebis perdue qui cherche son berger!

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Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19:10.

Pendant des années, alors que je me livrais comme esclave au péché, j'ai lésé Christ: je l'ai frustré de ses droits. Pendant ce temps, Il parcourait [tout le pays] pour me trouver, et cherchait à m'attirer à Lui. Mais dès l'instant où nous disons: 'Me voici Seigneur, je me donne à Toi', Christ nous retrouve et nous sommes ses serviteurs.

Mais comment savoir si nous allons continuer de rester à son service? Exactement de la même façon que nous savons avoir vécu une vie de péché.

Quand nous étions esclaves du péché, nous étions libres à l'égard de la justice, par ce que Satan nous utilisait au gré de son pouvoir. Mais le péché est-il plus fort que la justice? Satan est-il plus fort que Christ? Non! Aussi sûrement que lorsque nous étions liés par l'esclavage du péché, nous restions libres à l'égard de la justice, aussi sûrement lorsque nous nous donnons à Christ, Il a la puissance de nous préserver du péché.

La bataille n'est pas la nôtre, c'est celle de Dieu. Nous ne nous contenterons pas de dire: 'Je ne veux pas être au service de Satan', mais : 'Je ne serai pas à son service'. Nous nous donnons à Christ, et nous répétons maintes et maintes fois: "Éternel, je suis ton serviteur, ton serviteur, fils de ta servante; tu as détachés mes liens", Psaume 116;16. Ainsi, au moment de l'adversité, nous possédons une victoire déjà remportée.

La force du chrétien se trouve dans la soumission: la victoire consiste à se rendre à Christ. Et quelque soit l'importance de l'épreuve, si nous sommes avec Christ, il y aura de la paix dans nos cœurs.

Idem., Nº10.

"Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui par nous, répand en tout lieu l'odeur de sa connaissance", 2 Corinthiens 2:14.

54 L'Évangile est la plus puissante énergie du monde.

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Je n'ai pas honte de l'Évangile: c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit... En effet la justice de Dieu s'y révèle par la foi et pour la foi; comme il est écrit: "le juste vivra par la foi". Romains 1:16 et 17.

Il n'y a qu'un seul évangile pour tous les hommes. Et il n'est pas magique. Car il n'existe rien dans ce monde qui puisse accorder la grâce ou conférer la justice aux hommes, et il n'y a rien dans ce monde qu'un homme puisse faire pour apporter le salut. L'évangile est la puissance de Dieu pour le salut, et non le pouvoir de l'homme.

Tout enseignement qui conduit les êtres humains à faire confiance à un objet quelconque, que ce soit une image, une statue, ou autre chose, ou bien à se fier dans une de leurs œuvres ou un de leurs efforts quelconques pour obtenir le salut est une perversion de la vérité de l'évangile, même si cet effort est dirigé vers l'objectif le plus louable. C'est un faux évangile.

L'Église n'a pas de 'sacrement' qui par quelque action magique confère une grâce spéciale à celui qui le reçoit. Mais celui qui croit au Seigneur Jésus-Christ et qui est ainsi justifié et sauvé, a la possibilité d'accomplir des actes qui expriment et manifestent sa foi. "C'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions, Éphésiens 2:8 à 10. Voilà "la vérité de l'Évangile" pour tous les temps.

Aucun être humain, ni aucune organisation terrestre, n'a le monopole de la vérité, ou n'en est le dépositaire particulier, de sorte que ceux qui désirent [connaître] la vérité doivent venir à lui ou à elle. La vérité est indépendante des hommes. La vérité vient de Dieu. Quiconque cherche la vérité doit la recevoir de Dieu et non d'un être humain, tout comme Paul a reçu l'évangile. Dieu peut employer des êtres humains comme instruments, ou comme canaux, mais c'est Lui le seul Donateur.

Waggoner, Glad Tidings, p. 33 et 34.

55 La vérité de Dieu peut ne pas avoir la majorité.

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Tu ne serviras pas la multitude pour faire le mal. Exode 23:2.

Ni les titres, ni le nombre de personnes, ne jouent un rôle quelconque dans la détermination de la vérité. La vérité n'a pas plus de poids, ni ne doit être acceptée plus facilement quand elle est présentée par dix mille princes que lorsqu'elle est soutenue par un seul humble ouvrier. Et il n'y a pas davantage d'indice ou de preuve que dix mille hommes soient dans la vérité plutôt qu'un seul. Chaque être humain sur la terre possède exactement la quantité de vérité qu'il veut bien utiliser, et pas plus.

Celui qui, agissant comme le pape, croit détenir le monopole de la vérité, oblige les gens à passer par lui pour l'obtenir, la donnant à certains et la retenant pour d'autres, perd toute la vérité qu'il pouvait posséder (si toutefois il en possédait vraiment une partie auparavant). La vérité et le papisme ne peuvent pas coexister. Aucun pape, ni aucun être humain ayant des tendances papistes, n'a la vérité. Dès qu'un être humain reçoit la vérité, il cesse d'être un pape. Si le pape de Rome se convertissait et devenait disciple du Christ, il quitterait le siège papal à l'heure même.

De même qu'il n'existe pas d'être humain qui possède le monopole de la vérité, il n'existe pas non plus d'endroit où l'on doive nécessairement se rendre pour la trouver. Le fait que la vérité ait d'abord été proclamée à un certain endroit ne prouve pas que l'on puisse la trouver seulement à cet endroit, ni que l'on puisse l'y trouver tout court. En effet, les derniers endroits au monde où aller pour trouver la vérité sont les villes, comme Jérusalem, où l'évangile a été annoncé pendant les premiers siècles après Jésus-Christ.

Jésus est né à Bethlehem, une localité qui était "petite parmi les milliers de Juda", Michée:5:2. Il a passé presque toute sa vie dans une petite ville de si mauvaise réputation qu'un homme en qui il n'y avait pas de fraude a dit: "Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?" Le plus petit village, ou la cabane la plus solitaire, ne sont pas plus éloignés du ciel que les plus grandes villes ou les palais épiscopaux. "Le Très Haut dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint" habite "avec l'opprimé et celui qui est humble dans son esprit", Ésaïe 57:15.

Idem., p. 34 et 35.

56 Soyez heureux d'avoir une position humble.

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Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!... Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre. Matthieu 5:3 et 5.

Dieu considère la personne et ce qu'elle est, et non sa réputation ou son renom. Ce qu'elle est montre quelle mesure de puissance et de sagesse divine se trouve en elle.

Dieu ne fait aucun cas de la position officielle. Ce n'est pas la position qui donne de l'autorité, mais c'est l'autorité qui donne une position réelle. Plus d'un homme humble et pauvre, sans titre officiel devant son nom, a réellement occupé une position plus haute et eu une autorité plus grande que celles de tous les rois de la terre. L'autorité est la présence non contrecarrée de Dieu dans la personne.

Les chrétiens de Jérusalem ont montré qu'ils étaient en relation avec Dieu: ils ont reconnu la grâce qui avait été accordée à Paul, Galates 2:9. Ceux qui sont mus et émus par l'Esprit de Dieu seront toujours prompt à percevoir les agissements et les travaux de l'Esprit dans les autres personnes. La meilleure preuve que quelqu'un n'a aucune connaissance personnelle de l'Esprit, c'est qu'il n'est pas capable de reconnaître son action.

Idem., p.35 et 36.

Certains ont dit qu'ils ne pouvaient pas comprendre comment quelqu'un pouvait reconnaître qu'il est "pauvre, misérable, aveugle et un", et qu'il ne le sait pas (Apocalypse 3:17), et en même temps se réjouir dans le Seigneur. Je voudrais bien savoir comment quelqu'un peut se réjouir dans le Seigneur s'il pense qu'il se porte lui-même très bien! Mais quand quelqu'un apprend qu'il est tel que le Seigneur le dit, et qu'il le reconnaît, et découvre alors que le Seigneur est si bon qu'il va le prendre tel quel, et l'ajuster et l'équiper pour qu'il puisse se tenir en présence de Dieu pendant toute l'éternité, alors il a de quoi se réjouir. Il ne peut que se réjouir.

Le Seigneur ne nous sauve pas parce que nous sommes assez bons, mais parce qu'Il est tellement bon. Et notre bonheur vient de ce qu'il va nous bénir autant alors que nous sommes si mauvais. Et le sujet de notre réjouissance est qu'aussi mauvais que nous sommes, il nous sauve et nous fait refléter Sa propre image.

Jones, General Conference Bulletin, 1893, p. 178.

57 Comment être heureux même si l'on est mal considéré.

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Ayez en vous la pensée qui était en Christ Jésus, lui... [qui] s'est rendu lui-même sans réputation, honneur, considération, en prenant la condition d'esclave. Philippiens 2:5 à 7, d'après N.K.J.V.

Comment quelqu'un qui se soucie particulièrement de ce qu'on dit de lui, et fait grand cas, ou est dépendant, de la réputation [qu'on lui attribue] pourra-t-il garder la foi? Merci au Seigneur de ce qu'Il a pour nous quelque chose de bien meilleur sur quoi compter, à savoir: le caractère. N'oublions pas que Jésus, notre exemple dans ce monde, "s'est rendu sans réputation".

Les personnes qui sont rester fidèles à Dieu dans le monde, doivent le faire seulement par rapport au caractère: aucune question de réputation ne peut entrer en ligne de compte. La bonne réputation ne sauvera personne. Lorsque tous les pouvoirs de ce monde se dresseront contre ceux qui se maintiendront dans la fidélité à Dieu, le caractère de Jésus-Christ vaudra alors dix mille réputations que l'on pourrait se faire.

Mais aux yeux du monde, la réputation est une chose importante. Une bonne réputation est tout ce que Satan peut offrir. Cette déclaration, souvent citée, est tout à fait exacte: 'Le plus précieux trésor que la vie peut offrir est une réputation sans tache.' Cela était bien suffisant pour cet homme, car la réputation était la seule qualité qu'il possédait. Un jour, il se mit à se lamenter: 'O, ma réputation, je l'ai perdue!' Une fois qu'il l'avait perdue, il ne lui restait plus rien pour le soutenir. Il ne possédait pas un caractère sur lequel s'appuyer; il dépendait entièrement de sa réputation. Mais le trésor le plus précieux est un caractère sans tache; or le seul caractère sans tache est celui de Jésus-Christ. Et ce caractère, Il le donne à vous et à moi: c'est un cadeau béni, qui vient [directement] de celui qui l'a fabriqué.

Que toutes les questions relatives à la bonne réputation s'évanouissent donc; ce n'est que du vent. La réputation est aussi instable que le vent, mais le caractère est aussi durable que le temps. Même si Satan, grâce à tous ses pouvoirs, parvient à nous charger de la pire réputation qu'il puisse inventer, remercions le Seigneur de ce que nous avons un caractère qui tiendra bon dans le jugement de Dieu.

Idem., p. 124.

58 Christ a réellement fait quelque chose pour chaque être humain.

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Comme par une seule faute la condamnation s'étend à tous les hommes, de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. Romains 5:18.

Par l'action d'Adam nous sommes les héritiers d'une nature déchue. Nous ne pouvons pas nous plaindre d'être traité injustement. Il est vrai que ce n'est pas notre faute si nous avons une nature déchue, le Seigneur le reconnaît bien. Aussi, il nous approvisionne, afin que tout comme nous sommes devenus participants d'une race déchue en Adam, de même nous soyons rendus participants de la nature divine en Christ.

Mais plus encore; la vie à laquelle nous sommes rendus participants en Christ est beaucoup plus puissante que la vie que nous avons reçue d'Adam; elle est bien plus apte à la droiture que la vie reçue d'Adam n'est apte aux fautes. Dieu ne fait pas les choses à moitié; Il donne une "abondance" de bienfaits, Romains 5:17.

Aucun être humain n'a jamais vécu sur la terre sans que la mort ne règne sur lui, et il en sera de même jusqu'à la fin du monde. Il n'y a pas d'exceptions, car l'Écriture affirme que "la mort a passé sur tous les hommes", Hébreux 11:5 et 6. Sa nature était la même que celle de n'importe quel autre homme: une nature déchue, porteuse de péché. Rappelez-vous que la mort et la tombe que nous connaissons actuellement ne constituent pas la peine infligée à cause du péché. La tombe n'est que la preuve du caractère mortel de notre nature. Les bons et les méchants meurent tous les deux. Il ne s'agit pas d'une condamnation, car certaines personnes meurent en se réjouissant dans le Seigneur, et même en entonnant des chants de triomphe.

Par l'acte de justice d'un seul homme, la justification qui donne la vie s'est étendue à tous les hommes, Romains 5:18. Il n'y a pas d'exception ici. De même que la condamnation est venue sur tous, de même la justification vient sur tous. Christ a goûté à la mort pour chaque être humain, Hébreux 2:9. Il s'est donné Lui-même pour tous. Et même plus, il s'est donné à chaque être humain. Le don gratuit et vital est venu sur tous. Le fait qu'il s'agit d'un don prouve qu'il n'y a pas d'exception. Si cette justification était venue seulement sur ceux qui ont une qualification particulière, alors cette grâce ne serait pas gratuite.

Waggoner, Waggoner on Romans, p. 100.

59 La seule raison pour laquelle tout le monde ne sera pas sauvé.

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Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Jean 3: 16 et 17.

C'est un fait: le don de la justice et de la vie en Christ, est parvenu à chaque être humain de cette planète; cela est clairement énoncé dans la Bible*. Il n'y a pas la moindre raison pour laquelle chaque être humain qui ait jamais existé ne soit sauvé pour la vie éternelle, sauf s'il n'en veut pas. Tant de personnes rejettent avec mépris ce don offert si généreusement.

Quelqu'un dira: 'Pourquoi tous ne sont-ils pas rendus justes par l'obéissance d'un seul?' Romains 5:19. La raison est qu'ils ne le veulent pas. Par l'obéissance de Christ, qui vit aujourd'hui en ceux qui Lui cèdent, on n'est pas seulement compté comme juste, mais on est réellement rendu juste et droit. Sa faculté de vivre dans n'importe quel être humain est démontrée dans le fait qu'il a porté la chair humaine il y a près de 2000 ans. Ce que Dieu a fait dans la personne du charpentier de Nazareth, Il est désireux et soucieux de le réaliser pour quiconque croit. Le don est venu sur tous, mais tous ne l'accepteront pas, et tous ne sont donc pas rendus justes par lui.

Néanmoins, "beaucoup" seront rendus justes par Son obéissance.

Le cœur est-il plein de péché? Sachez que là où le péché abonde, la grâce surabonde, Romains 5:20. Christ, qui est plein de grâce, se tient à la porte du cœur, qui représente l'état, la nature de péché même, et Il frappe pour y être admis. "Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier", 1 Timothée 1:15. Quand Wesley chantait:

"Avec toi, une grâce abondante apparaît,

Suffisante pour couvrir tout mon péché"

il avait l'autorisation de Romains 5:20 pour cela!

Idem., p.101 à 104.

* Jean 1:9; 4:42; Tite 2:11; 1 Timothée 4:10; 2 Timothée 1:10.

60 Quand on est sous la grâce, on obéit aux commandements de Dieu.

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Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. Romains 6:14.

Bien que le trône de Dieu soit la demeure de Sa loi, cette loi qui est mortelle pour les pécheurs, ce trône est un trône de grâce. Nous nous approchons avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce en cas de difficulté, Hébreux 4:16. Remarquez que c'est pour obtenir miséricorde que nous sommes invités à nous approcher. Notez aussi que le couvercle du coffre du témoignage, qui contenait les tables de la loi, s'appelait le 'siège de la miséricorde' (en anglais: 'mercyseat'). L'arche du tabernacle terrestre ne représentait pas seulement le trône où la loi de Dieu est enchâssée, mais elle représentait ce trône comme un trône de grâce.

"Ainsi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur", Romains 5:21. Sur la croix, la vie du Christ a été donnée pour nous, et elle nous a été donnée. En étant crucifié avec Lui, nous vivons avec Lui. La loi se trouvait dans son cœur, de sorte que le cœur de Christ était réellement le trône de Dieu. Le Sinaï et le Calvaire ne sont pas opposés, mais unis. Tous les deux représentent le même évangile et la même loi. La vie qui coule pour nous du Calvaire nous apporte la justice de la loi qui a été annoncée du haut du Sinaï.

De cette façon nous comprenons comment la grâce règne par la justice pour la vie éternelle. La vie éternelle se trouve en Christ, parce que Sa vie est la vie du Dieu qui existe par lui-même "d'éternité en éternité", Psaume 90:2. Mais la vie de Dieu est la loi. La grâce de Dieu coule vers nous par la vie du Christ, et ainsi, en Christ nous recevons la loi telle qu'elle a été conçue, c'est-à-dire pour la vie.

Par conséquent, accepter le don inexprimable de la grâce de Dieu consiste simplement à se rendre, à céder devant Lui. Et ce, pour que Christ habite en nous et vive en nous la justice de la loi telle qu'elle a été formulée au Sinaï, et conservée dans le trône de Dieu. Ce courant de vie continue de couler du Christ, de sorte qu'en le recevant, nous aurons en nous cette source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

Idem., p. 105 à 108.

61 La Bonne Nouvelle est vraiment très bonne!

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Dieu, notre Sauveur... veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité... Jésus-Christ homme... s'est donné lui-même en rançon pour tous. 1 Timothée 2:3 à 6.

En quoi Adam était-il une figure de Christ? En ceci: tous ceux qui existaient dans le monde étaient inclus en Adam. Et tous ceux qui existent dans ce monde sont inclus en Christ. En d'autres termes, Adam a touché le monde entier par sa faute; Jésus-Christ, le second Adam, atteint toute l'humanité par sa justice. Voilà en quoi Adam est la figure de Celui qui devait venir, Romains 5:14. Le premier Adam nous inclut tous; ce qu'il a fait touche chacun de nous. S'il était resté fidèle à Dieu, c'est toute notre race qui le serait resté. Et lorsqu'il a démissionné, cela nous comprend également. Quoiqu'il ait pu accomplir, cela nous embrasse aussi; or ce qu'il a fait nous a rendus tels que nous sommes.

Mais voici un nouvel Adam. Touche-t-il autant de monde que le premier? Voilà la question! Et voici la réponse: ce que le second Adam a fait englobe tous ceux qui étaient inclus dans ce qu'a fait le premier.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº14.

"Par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes", Romains 5:18. Tous les êtres humains vont-ils être justifiés? Tous le pourraient s'ils le voulaient. Mais Christ déclare: "Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!" Jean 5:40. Tous sont morts par leurs fautes et par leurs péchés. Éphésiens 2:1. La grâce de Dieu, qui apporte le salut, est apparue à tous les hommes, Tite 2:11. Elle vient jusqu'à la portée de chaque être humain, et ceux qui ne l'obtiennent pas sont ceux qui n'en veulent pas.

Idem., Nº9.

La foi de Christ doit apporter la justice de Dieu, parce que posséder cette foi c'est posséder YHWH Lui-même. Comme le Christ s'est donné à chaque être humain, cette foi est, [du même coup], donnée à chacun. Demandez-vous ce qui alors peut empêcher tout être humain d'être sauvé? La réponse est, rien, sauf le fait que tout être humain ne gardera pas la foi. Si tous gardaient tout ce que Dieu leur donne, tous seraient sauvés.

Waggoner, Waggoner on Romans, p. 69.

62 Comment faire face à la tentation.

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Ne laissez pas le péché régner dans vos corps mortels de façon à obéir à ses mauvais désirs. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'injustice, mais offrez-vous plutôt à Dieu comme des vivants qui ont été ramenés de la mort. Romains 6:12 et 13.

Il existe un homme, Jésus-Christ, qui, lorsqu'il était sur la terre, a résisté victorieusement à toutes les énergies du péché. Il était la Parole faite chair. Il pouvait faire face au monde et défier quiconque de le convaincre de péché, Jean 8:46. Aucun mensonge ne s'est trouvé dans sa bouche. Et par son obéissance, beaucoup seront rendus justes, Romains 5:19.

Aujourd'hui beaucoup demandent: 'Comment puis-je avoir Sa vie ou Sa justice?' Si nous mangeons la chaire du Christ et buvons son sang, nous avons la vie du Christ, Jean 6:3 à 58. Si nous avons Sa vie, nous avons une vie de justice. Son obéissance agit en nous, et cela nous rend justes. Cela nous laisse aucune place à l'idée que Christ a obéi à notre place et que nous pouvons faire ce qui nous plaît, et que Sa justice sera mise à notre compte exactement de la même manière. Son obéissance doit se manifester en nous jour après jour. Ce n'est pas notre obéissance, mais l'obéissance de Christ qui agit en nous. La vie que nous vivons est la vie du Fils de Dieu. Il nous laisse bénéficier entièrement de cette obéissance parce que nous en avons manifesté le vif désir.

Lorsque vous vous approchez de Dieu pour prier, ayez ces paroles de l'Écriture sur vos lèvres: "Nous serons sauvés par sa vie", et, "par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes". Puis, lorsque le moment de la tentation vient pour nous, le moment où habituellement vous succombez, vous pouvez dire à Satan qu'il n'a aucunement le pouvoir de vous faire céder à la tentation, car ce n'est plus vous mais Christ qui habite en vous.

Pour résister au péché, il nous faut posséder une vie différente de notre vie naturelle. Il faut que ce soit une vie que le péché n'ait jamais affectée, et ne peut jamais affecter. Répétez toujours ces paroles triomphantes: 'Sa vie est la mienne, je ne peux pas être fléchi par le péché. C'était une vie sans péché, et par la foi, elle est à moi'.

C'est la seule façon de résister, et cette façon de faire sera à chaque fois couronnée de succès.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº9.

63 Sauvé par la foi et les œuvres, ou par la foi qui oeuvre?

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Voici comment parle la justice qui vient de la foi... La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Romains 10:6 à 9.

Pouvons-nous croire que l'affirmation contenue dans ces derniers versets est littéralement vraie? N'allons-nous pas nous mettre ainsi dans une position dangereuse? Quelque chose d'autre que la foi n'est-il pas nécessaire au salut?

A la première question, nous répondrons, oui. Aux deux dernières, nous répondrons, non. Une affirmation aussi claire ne peut être que littéralement vraie, et telle qu'un pécheur tremblant puisse compter dessus, et avoir confiance en elle.

Considérez le cas du geôlier de Philippes. Paul et Silas, après avoir été traités de façon inhumaine, furent placés sous sa garde. En dépit de leurs dos lacérés et de leur pieds entravés, ils priaient et chantaient, louant Dieu au milieu de la nuit, Actes 16:25. Soudain, un tremblement de terre ébranla la prison et toutes les portes furent ouvertes. Ce n'était pas seulement la menace que la justice romaine faisait peser sur lui en cas de fuite des prisonniers, qui causait la terreur du geôlier. Dans ce tremblement de terre, il eut un pressentiment du jugement dernier. Tremblant sous le poids de sa culpabilité, il tomba à terre devant Paul et Silas en disant: "Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?"

Notez bien la réponse: "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé", Actes 16:30 et 31. Cela concorde exactement avec les paroles que nous avons citées de l'épître de Paul aux Romains. Une fois, des Juifs demandèrent à Jésus: "Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu?" C'est exactement ce que nous voulons savoir. Notez la réponse: "L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé", Jean 6:28 et 29.

Il serait bien que ces paroles soient écrites en lettres d'or et restent présentes devant les yeux de chaque chrétien qui a des difficultés. Le paradoxe apparent disparaît. Les œuvres sont nécessaires; pourtant la foi est pleinement suffisante, parce que c'est la foi qui produit l'œuvre.

Waggoner, Bible Echo, 1er août 1890.

64 Une juste conception de la foi dissipe les malentendus.

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Est-ce que nous annulons ainsi la loi par la foi? Certes non! Au contraire, nous confirmons la loi. Romains 3:31.

Le problème est qu'en général beaucoup de personnes ont une fausse conception de la foi. Elles s'imaginent que c'est un simple assentiment, quelque chose de passif, auquel il faut ajouter des œuvres actives.

Mais la foi est active, et elle n'est pas seulement la chose la plus substantielle, mais le seul fondement réel. La loi est la justice de Dieu qu'il nous est demandé de chercher, mais on ne peut l'observer que par la foi. La seul justice qui tienne dans le jugement vient de "la foi en Christ, une justice provenant de Dieu et fondée sur la foi", Philippiens 3:9.

Pour l'homme, annuler la loi de Dieu ce n'est pas l'abolir, car cela est impossible. Même si les hommes la foulent aux pieds et la méprisent, elle reste la même. La seule façon dont on peut annuler la loi de Dieu, c'est par la désobéissance. Aussi, quand l'apôtre dit que nous n'annulons pas la loi par la foi, il veut dire que la foi et la désobéissance sont incompatibles. Peu importe avec quelle force le transgresseur de la loi prétend avoir la foi, le fait qu'il transgresse la loi montre qu'il n'a pas la foi. Mais l'établissement de la loi dans le cœur démontre que l'on est en possession de la foi; ainsi, l'être humain ne pèche plus contre Dieu.

Que personne ne dénigre la foi comme si elle n'avait que peu d'importance.

Waggoner, Bible Echo, 1er Août 1890.

Le Christ ne vous demande pas d'abandonner tous vos péchés afin de pouvoir venir à Lui et de Lui appartenir pleinement. Il s'est donné pour vous, pour vos péchés et toute [votre personne]; laissez-le entrer en possession de ce qu'Il a acheté. Qu'il puisse jouir de ce qui lui appartient. Laissez-le vous prendre, avec vos péchés et tout votre être.

Jones, Lessons on Faith, p. 119.

65 Jacques et Paul sont d'accord!

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Car nous comptons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi (Paul, dans Romains 3:28). Vous le voyez, c'est par les œuvres que l'homme est justifié, et non par la foi seulement. (Jacques 2:24).

L'apôtre Jacques ne dit-il pas la foi seule ne peut sauver un homme, et que la foi sans les œuvres est morte? Examinons un moment ses déclarations.

Trop de gens, animés de bonnes intentions, les ont perverties [et changées] en un légalisme mort. L'apôtre dit en effet que la foi sans les œuvres est morte, et cela s'accorde pleinement avec ce que nous venons de citer [de Paul] et d'écrire. Car si la foi sans les œuvres est morte, l'absence d'œuvres montre l'absence de foi, car ce qui est mort n'existe pas.

Si un être humain a la foi, des œuvres vont nécessairement apparaître, et la foi exclut toute auto-glorification. Ce sont seulement ceux qui se confient totalement dans les œuvres mortes, ou ceux dont la profession de foi n'est qu'un simulacre trompeur, qui se glorifient et se vantent.

"Que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres? La foi peut-elle le sauver?" Jacques 2:14. La réponse est évidemment, non: la foi ne peut pas le sauver. Pourquoi? Parce qu'il ne l'a pas. Devons-nous nier le pouvoir de la foi simplement parce qu'elle n'agit pas pour celui qui prétend, à tort, l'avoir? Le fait qu'il ne possède aucune oeuvre bonne, aucun fruit de l'Esprit, montre qu'il n'a pas la foi, et ce, en dépit de ses affirmations véhémentes. La foi n'a pas le pouvoir de sauver un être humain qui ne la possède pas.

Waggoner, Bible Echo, 1er Août 1890.

Du début à la fin, la justification vient de la foi seule. Le chrétien, pas plus que le pécheur, ne peut être justifié par les œuvres.

Mais cela ne veut pas dire que les œuvres n'ont aucun rapport avec la foi. La foi qui justifie est une foi qui fait de l'être humain quelqu'un qui accomplit la loi. Personne n'est justifié par la foi et les œuvres, mais par la foi seule, la foi qui oeuvre.

Waggoner, Waggoner on Romans, p. 76.

66 Quand Dieu passe en jugement.

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Eh quoi! Si quelques-uns ont été incrédules, leur incrédulité rendra-t-elle sans effet la fidélité de Dieu? Certes non! Que Dieu soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu'il est écrit: "Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles et que tu triomphes dans ton procès. Romains 3: 3 et 4.

A présent, Dieu est accusé par Satan d'injustice, d'indifférence, et même de cruauté. Des milliers de personnes se sont fait l'écho de cette plainte. Mais le jugement déclarera Dieu innocent [juste]. Son caractère, comme celui de l'homme, passe en jugement. Dans le jugement, chaque action, de Dieu et de l'homme, commise depuis la création va être vue de tous, et avec toutes ses implications. Et lorsque tout sera mis ainsi en pleine lumière, Dieu sera acquitté de toute injustice et de tout méfait: même ses ennemis le déclareront non coupable.

Idem., p. 62.

Dieu lui-même passe en jugement devant l'univers; Satan et des hommes mauvais L'on constamment accusé d'être injuste et arbitraire. Mais lors du Jugement, tout l'univers dira: "Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations!", Apocalypse 15:3.

Waggoner, General Conference Bulletin, 1891, Nº2.

Satan lui-même n'arrive jamais à prendre le plan du salut en faute: il ne peut rien y trouver d'injuste en quoi que ce soit. Il a trompé et vaincu l'être humain alors que l'homme se trouvait dans la gloire et l'image de Dieu et qu'il avait toute la bénédiction, la puissance et la bonté de Dieu de son côté. Et maintenant, quand le second Adam vient dans la chair humaine au degré où Satan a amené toute l'espèce humaine par le péché, et quand dans cette faiblesse il entre dans la bataille, Satan ne peut aucunement dire: 'Tu as un avantage, c'est injuste. Tu es venue ici avec des armes trop puissantes, avec trop de gardes du corps, pour que la lutte soit équitable'. Car le Christ se trouve dans la faiblesse même où Satan a amené l'être humain. Et c'est dans cette faiblesse, que notre Frère a gagné! Il a gagné la bataille! Merci Seigneur!

Lorsque Jésus sera couronné devant l'univers, tout genou, depuis celui de Lucifer jusqu'à celui du dernier être humain qui l'aura rejeté, pliera et confessera aussi que Jésus-Christ est Seigneur; et c'est pour la gloire de Dieu le Père qu'il le fera, Philippiens 2:10 et 11.

Jones, General Conference Bulletin,1895, p. 447, 450.

67 Renversant: Dieu a la foi en nous!

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Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître. Jean 15:15.

Le Seigneur se propose ici de ne rien nous cacher. Cela montre qu'il a beaucoup de confiance en nous!

Pourtant il est si naturel de penser que lorsque nous croyons en Jésus, Il nous tolère seulement, il se force à le faire. Il parvient ainsi à supporter notre comportement un peu plus longtemps, si, par un moyen quelconque, nous arrivons à nous rendre assez bons pour qu'il puisse nous aimer suffisamment et avoir confiance en nous. Et Satan est toujours prêt à nous présenter Dieu de cette manière.

Mais le Seigneur ne veut pas que nous hésitions quant à notre position par rapport à Lui, ni que nous doutions de Son acceptation. Il nous dit: 'Quand vous croyez en moi, vous êtes acceptés en moi. Je ne me propose pas de vous tolérer seulement, d'essayer de m'accommoder avec vous. J'ai l'intention de vous faire confiance comme à un ami, de vous faire entrer dans mes décisions, et de vous faire prendre part à toutes les affaires de l'héritage.'

J'ai entendu des personnes dire qu'elles étaient reconnaissantes pour la confiance qu'elles avaient dans le Seigneur. Je n'ai pas d'objection à cela, mais je ne trouve pas que ce soit une chose extraordinaire, ni digne de grands éloges, que d'avoir confiance au Seigneur étant donné qui je suis et qui Il est.

Mais il est étonnant qu'Il ait confiance en moi! Il y a là de quoi s'émerveiller. Comme vous le savez, le degré de confiance et d'amitié le plus élevé qu'un humain puisse atteindre, est celui où il entre dans les secrets familiaux. Pourtant c'est à cela que le Seigneur invite celui qui croit en Jésus!

Le Seigneur ne nous accepte pas avec réserve ou méfiance, il ne se contente pas de nous souffrir. Il dit: "Venez à moi". Vous êtes acceptés dans le Bien-aimé. Entrez dans la maison; asseyez-vous à table et mangez. Désormais, vous faites partie de la famille.

Idem., p. 397 et 398.

68 Plus fort que Satan, même mort!

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J'étais mort, et me voici vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts. Apocalypse 1:18.

C'est par la tromperie que Satan est devenu la tête du monde. En mettant Adam sous son contrôle, il s'est trouvé à la tête du royaume de ce monde, et de toutes les principautés et les puissances qu'il contient.

Mais un plus fort que lui est venu dans le monde. Un second Adam est venu, non comme le premier Adam était, mais comme le premier Adam a fait devenir ses descendants, dans la régénérescence à laquelle la race était parvenue depuis le premier Adam. Ce second Adam est venu et a contesté la souveraineté de celui qui avait pris possession [du monde].

Celui qui est venu dans ce royaume rebelle s'est révélé plus fort que celui qui en avait pris possession, et il l'a battu sur tous les plans. Et Jésus ne s'est pas contenté de vaincre Satan pendant sa vie. Mais pour montrer à l'univers à quel point il était plus puissant que lui, il s'est livré à la mort, dans les mains de celui qui gouvernait ce monde. Celui-ci L'a enfermé dans sa forteresse, la mort. Et même alors, Il a brisé le pouvoir de Satan! La bataille a été livrée et gagnée.

Ainsi, Christ a démontré qu'il est plus fort que Satan, non seulement quand il est en vie, mais aussi quand il est mort. Il est donc sorti de la tombe, et il s'est écrié devant l'univers: "Me voici vivant aux siècles des siècles; je tiens les clés de la mort et du séjour des morts".

Et bien, si un Christ mort est plus fort que toute la puissance du diable, que ne peut faire un Christ vivant qui est assis aujourd'hui à la droite de Dieu? Y a-t-il une raison pour nous d'être découragés? Y a-t-il une raison d'avoir peur, même en présence de toutes les principautés, les puissances et les autorités, que le diable peut rassembler sur la terre? La puissance de Jésus s'est ralliée à notre cause, Sa puissance vivante. Sa puissante 'morte' serait suffisante, n'est-ce pas? Mais il ne s'en tient pas là.

Idem., p. 436 et 437.

69 Christ a les clés de notre prison.

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Parce que je vis,... vous aussi vous vivrez. Jean 14:19.

Jésus est rentré dans la forteresse même de ce pouvoir illégitime qui fait de ce monde une puissance contre le droit et la justice. Il en est ressorti en emportant les clés, et il les détient toujours.

Si donc ce pouvoir illégitime parvient à enfermer l'un de nous dans la même prison, cela ne fait rien; il ne peut nous y maintenir, car notre Ami en possède les clés. Il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, Colossiens 2:15. En sortant de ce royaume de la mort, il a emmené une multitude de captifs. Il les a montrés en spectacle, dans un grand défilé triomphal. Ici, dans Colossiens 2:15, le verbe 'triompher' fait allusion au triomphe romain. Cet honneur était décerné au général qui s'était rendu dans un pays ennemi, qui avait pris du butin, fait des prisonniers, et qui les ramenait dans sa ville. Si jamais des citoyens romains étaient en captivité dans ce pays, il les ramenait chez eux. Quand sa victoire était totale, le Sénat lui faisait un triomphe, et tout le monde était présent dans ce grand jour de gala.

Jésus-Christ, notre Vainqueur, est rentré dans le territoire de l'ennemi. Nous étions prisonniers sous le pouvoir de ce dominateur illégitime. Notre Général a livré toutes nos batailles jusqu'au bout et a enfoncé la porte de la forteresse. Il ramène les captifs et les conduit triomphalement dans Sa propre ville glorieuse.

Jésus est mort comme un malfaiteur, insulté, battu, malmené, raillé; on lui a craché dessus, on l'a couronné d'épines, et Il est mort dans ces conditions, dans son appel à la puissance de ce qui est droit et bon contre [celle de] la force. Et cette puissance du droit et de ce qui est juste, a fait bouger le monde depuis lors, et il doit le faire bouger de nos jours comme jamais auparavant.

Idem., p. 437.

70 Les terriens en détresse!

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Il y aura... sur la terre une angoisse des nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots; les hommes rendront l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées. Luc 21: 25 et 26.

Dans la lutte avec Satan, le Seigneur Jésus est entré à découvert sur le champ de bataille, dans la chair humaine au point de dégénérescence où celle-ci se trouvait quand il est né dans ce monde. La nature humaine ne sera jamais plus faible qu'alors; en elle-même, elle ne descendra jamais plus bas que lorsque Jésus est venu dans ce monde. La seule façon dont l'humanité empirera, c'est en qualifiant de chrétienne cette même dépravation [original: iniquité].

Et cela rend l'être humain pire, parce qu'il se coupe lui-même du salut en s'appropriant les moyens de Dieu pour sauver les hommes et en faisant de ceux-ci un manteau pour cacher les iniquités. En lui-même, dans sa chair, sa méchanceté effective n'est pas plus grande; seulement, il ajoute à présent l'hypocrisie à la méchanceté.

Dans les derniers jours le monde ne sera pas pire en lui-même qu'il ne l'était lorsque Christ y est né. La seule façon dont il sera pire, c'est qu'en ayant une forme de piété mais en reniant ce qui en fait la force (2 Timothée 3:5), il fait profession de christianisme pour cacher son impiété. Ainsi il pervertit le seul moyen que Dieu possède pour le sauver, de sorte que, s'opposant à tout remède, il s'autodétruit.

Idem., p. 446-447.

Si vous voulez avoir un tableau du monde des derniers jours, lisez les derniers versets du premier chapitre de Romains. Celui qui croit qu'un millénium de paix et de justice précède la venue du Seigneur sera certainement choqué; mais il a besoin de l'être. La semence qui produit de telle moisson se répand déjà. "L'homme de péché", "le fils de la perdition, qui s'oppose et s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu, ou de ce qu'on adore", est la plus grande force du monde chrétien. Sa puissance s'accroît quotidiennement grâce à l'acceptation aveugle de ses principes par des personnes qui se disent protestantes. La majorité des Protestants est entraînée à sa suite, acceptant le signe de la justification par les œuvres [observation du dimanche; voir original] au lieu de la justification par la foi.

Waggoner, Waggoner on Romans, p. 35 à 36.

71 L'accusation a perdu le procès!

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Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. Genèse 3:15.

Depuis que Satan a obtenu le contrôle de cette planète et que Dieu a déclaré, "Je mettrai inimitié entre toi et la femme", Dieu n'a cessé d'appeler les personnes des rangs de Satan vers Lui et vers Son autorité. Et beaucoup sont venus à toutes les époques.

Mais Satan a accusé cela d'injustice en arguant: 'J'ai conquis ces gens, ils m'appartiennent de droit, et voilà que Tu les conduis et les attires à Toi. Qu'as-tu fait, pour avoir le droit d'intervenir là où c'est moi qui ai gagné?' Ainsi Satan n'a cessé d'accuser devant Dieu, jour et nuit, ceux que Dieu a appelés de ce monde vers Lui, Apocalypse 12:10. Satan a déclaré : 'Ceux-là sont ma propriété, mes sujets légitimes; ils sont chargés du péché et entièrement mauvais. Pourtant Tu les appelles à en sortir, Tu les justifies et Tu te proposes de les présenter devant l'univers comme s'ils n'avaient jamais cessé d'être bons. Ce n'est pas juste. Ce sont des pécheurs; ils sont mauvais; ils sont exactement comme chacun de nous ici.'

Cet accusateur se présente comme l'avocat général dans un tribunal. Il a l'intention de poursuivre tous ceux de ses sujets qui se trouvent dans ce cas, et de demander qu'ils soient rendus de nouveau à son autorité. C'est ce que les propriétaires d'esclaves avaient la coutume de faire aux États-Unis à l'époque de la Loi sur les esclaves fugitifs.

Or, il y avait lieu pour lui de présenter cet argument, avec une apparence de bon droit, parce que les poursuites n'étaient pas encore terminées. La bataille n'avait pas été livrée, ni la victoire gagnée au point que son argument, en tant que représentant de l'accusation, ne soit détruit.

Mais Jésus est venu dans ce monde pour démontrer qu'il avait le droit de faire tout cela et que cela est juste. C'est dans la faiblesse qu'il est entré dans le procès avec Satan pour retrouver, de droit, la direction de son royaume perdu. La promesse et la victoire devaient être mises à l'épreuve par un conflit ouvert, dans la chair.

Jones, General conference Bulletin, 1895, p. 447 à 448.

72 L'avocat divino-humain de la défense a gagné son procès.

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Mes chers enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. 1 Jean 2:1 et 2.

Quand Christ est venu dans la chair, a-t-il dû faire face à autant de tentations, et étaient-ce des tentations aussi réelles que si aucune promesse de salut n'avait été faite? Assurément. Sinon, c'est qu'il était protégé contre la tentation, et le conflit n'a pas été réel mais imaginaire.

Il est venu dans ce monde pour démontrer l'injustice de cet argument présenté par Satan devant le tribunal de Dieu, en tant qu'avocat de l'accusation [ou Avocat général]. C'est une procédure parfaitement légale. Or Jésus a gagné, et a retrouvé légalement la tête et la direction de ce royaume [ou domination] et de tous ceux qui en seront libérés.

[Dans Apocalypse 12:10], le mot grec qui exprime l'idée que l'accusateur de nos frères a été 'abattu', découragé, [précipité] fait penser à un avocat général qui n'a plus de plainte ou d'accusation à formuler devant le tribunal; il est à court d'arguments. A présent nous avons un avocat pour nous défendre au tribunal, Jésus-Christ.

Dans le ciel, le Seigneur Jésus ne sera jamais plus sous tous les rapports tel qu'il était avant. Celui qui existait en forme de Dieu a pris la forme de l'être humain. Aussi il portera notre nature humaine devant le trône du Père pendant l'éternité. Il déclare: "je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée", Jean 17:22. Le Christ n'en est pas rabaissé, c'est nous qui sommes élevés. La Divinité n'est pas amoindrie, mais l'humanité est élevée. Au lieu de l'abaisser pour l'éternité au niveau où nous sommes, nous sommes élevés pour toute l'éternité au niveau où Il se trouve. Au lieu d'être privé de Sa gloire et d'être placé là où nous sommes, nous qui n'avons aucune gloire, Il a mis de côté cette gloire pour un moment et il est devenu nous-mêmes. Il a pris notre nature pour toujours, afin que cette nature soit élevée jusqu'à la gloire qu'il possédait avant que le monde n'existe.

Sous quelle forme et dans quelles conditions le procès avec Satan a-t-il été mené? C'est dans notre condition humaine, dans notre nature, dans votre nature.

Idem., p. 449.

73 Le Christ a dû prendre notre nature déchue.

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En conséquence il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple. Hébreux 2:17.

La convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, sont des tendances au péché qui résident dans la chair, et qui exercent une attraction sur nous. Voilà en quoi consiste la tentation. Mais la tentation n'est pas le péché. Tant que le désir [envie] n'est pas entretenu et chéri, il n'y a pas de faute.

Mais aussitôt que le désir est caressé et entretenu, dès que nous lui donnons notre consentement, que nous l'accueillons dans notre esprit, ou que nous l'y maintenons, le péché est là. Et que ce désir se concrétise ou non par un acte, le péché est commis. En y consentant, nous avons déjà fait la chose, dans la mesure où l'on considère l'action de la pensée. Tout ce qui peut en découler ensuite n'est que la partie sensuelle, la satisfaction de la chair.

Par conséquent, le seul endroit de notre personne où le Seigneur peut nous apporter de l'aide et la délivrance, c'est là où siègent les pensées. C'est là où se trouve la racine même du péché, c'est le lieu de conception du péché, c'est de là qu'il part. C'est pourquoi, bien qu'il soit constamment tenté et éprouvé, Il [Jésus] n'a jamais levé la main pour riposter, ni quand on lui a craché dessus, ni quand on l'a frappé au visage et sur la tête, ni pendant son ministère public alors que les prêtres, dans leur méchanceté, faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour l'énerver et l'irriter. Il n'a pas eu à retenir de tels gestes, parce que même l'impulsion n'en a pas été autorisée. Pourtant, il possédait notre nature humaine dans laquelle de telles impulsions sont si naturelles.

Pourquoi, en Lui, ces mouvements ne se sont-ils pas manifestés dans notre nature humaine?

Il était soumis à la volonté du Père. La puissance de Dieu, par le Saint-Esprit luttait contre la chair dans le champ de bataille des pensées. Sous toutes ces insultes et épreuves cruelles, notre nature humaine, en Lui, était tout aussi calme que lorsque le Saint-Esprit, sous la forme d'une colombe, l'a couvert de son ombre près des rives du Jourdain. Maintenant, que cette pensée soit aussi en vous, Philippiens 2:5.

Idem., p. 348.

74 Bonne nouvelle: nous aussi nous pouvons avoir la victoire!

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Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché... Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Hébreux 4:15; 7:25.

Un chrétien ne peut se contenter de s'énerver, de dire quelques paroles malveillantes, ou de faire un geste d'animosité, puis de dire: 'Oh! Mais je suis un chrétien, je ne dois pas dire cela ni faire ceci'. Nous sommes destinés à être soumis à la puissance de Dieu et à l'influence de l'Esprit de Dieu, que nos pensées vont être complètement placées sous Son contrôle. De la sorte, la victoire sera déjà remportée et même l'impulsion de tels actes ne sera pas autorisée.

C'est alors que nous serons chrétiens partout, en tout temps, en toutes circonstances, et en dépit de toutes influences.

Les réalités dont le Christ s'est chargé, celles qu'il a portées et qui l'ont accablé, étaient les choses mêmes qui sont les plus dures à porter pour la nature humaine. Et avant de mener à bien l'action que nous avons entreprise, nous allons devoir faire face à ces réalités mêmes qui sont les plus dures à supporter pour notre nature humaine. Si la bataille n'est pas déjà gagnée pour nous, il n'est pas sûr que nous manifestions un esprit ou caractère chrétien au moment où ce dernier sera le plus requis.

Or, en Jésus, le Seigneur nous a communiqué cette puissance précisément, qui nous rendra soumis à Lui, amenant "toute pensée captive à l'obéissance de Christ", Corinthiens 10:5.

La loi de Dieu est écrite dans le cœur. Dans les recoins les plus intimes, dans les chambres secrètes du cœur, à la racine et à la source des pensées, c'est là que le Christ installe son trône. Ainsi, dans la citadelle même de l'âme, dans le seul endroit par où le péché puisse entrer, là, Dieu établit sont trône. C'est là qu'il met sa loi. Il ne peut en résulter que la paix, constamment.

Idem., p. 348.

75 Un maître artisan qui ne se décourage pas.

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Je descendis dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur un tour. Le vase qu'il faisait ne réussit pas, comme il arrive à l'argile dans la main du potier; il en refit un autre vase, tel qu'il trouva bon de le faire. Jérémie 18:3 et 4.

Aucun artisan n'examine un de ses ouvrages alors qu'il n'est qu'à moitié réalisé pour en critiquer les imperfections. Son ouvrage peut en effet avoir des défauts, mais il n'est pas terminé.

Et tandis qu'il y travaille pour en éliminer les imperfections, il ne cesse de le considérer tel qu'il se propose de le rendre, tel qu'il l'a conçu au départ.

Ce serait terrible si le Grand Artisan nous regardait et déclarait: 'Il n'est bon à rien'. Mais il n'agit pas de la sorte. Il nous considère tels que nous sommes dans Son projet éternel en Christ, et il continue son formidable ouvrage.

Chacun de nous peut regarder cet ouvrage et dire: 'Je ne vois pas comment le Seigneur pourra jamais façonner un chrétien à partir de moi, et me rendre apte à vivre au ciel, ou faire de moi quoi que ce soit d'autre [c'est-à-dire: je ne changerai jamais]'. S'il nous regardait comme nous nous regardons nous-mêmes, et s'il était un aussi piètre artisan que nous, nous ne pourrions jamais avoir une valeur quelconque. Mais non; il nous regarde tel que nous sommes dans son dessein parvenu à son terme. A présent, tels que nous sommes ici, en nous-mêmes, nous apparaissons ruinés et pleins de cicatrices, comme un brouillon, une ébauche grossière, un matériau brut. Mais Il nous voit tels que nous sommes là, en Christ.

Tant que nous avons confiance en Lui, nous le laisserons continuer son ouvrage. Ne nous a-t-il pas donné un échantillon de son travail? Dieu, en Christ a placé devant nos yeux Son travail complet et achevé dans la chair de péché. À présent Il nous dit: 'Regardez ça. C'est ce que Je suis capable de fabriquer à partir de la chair du péché. Maintenant faites-moi confiance et laissez-moi faire. Je vais assurer ce travail'. Ce n'est pas du tout notre tâche.

Idem., p. 348.

76 Un autre regard sur soi.

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C'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi... Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour des bonnes œuvres. Éphésiens 2:8 et 10.

Si vous sortez de la chapelle et que vous regardez cette fenêtre [qui se trouvait au dos de la chaire], elle vous paraîtra n'être qu'un fouillis de morceaux de verre assemblés au hasard et sans attrait pour le regard. Mais entrez et regardez-la de l'intérieur, et vous verrez qu'il s'agit d'un bel ouvrage. C'est un vitrail où l'on peut lire clairement, "Justifiés gratuitement par sa grâce par la Rédemption qui est en Jésus-Christ", ainsi que la loi de Dieu reproduite intégralement.

Chacun de nous peut se regarder de l'extérieur, et tout semble obscur et gauche, comme si ce n'était qu'une masse embrouillée. Mais Dieu regarde cela de l'intérieur, tel que cela est en Jésus. Si nous regardons à la lumière que Dieu nous a donnée, depuis l'intérieur, tels que nous sommes en Jésus-Christ, nous verrons aussi écrit en clair par l'Esprit de Dieu: "Justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ", Romains 5:1.

Ceux qui acceptent Christ ne regardent pas ce qu'ils sont en Adam, mais ce qu'ils sont en Jésus-Christ, des fils et des filles de Dieu. Cela vous rend-il heureux? Rendons-nous compte de cela. En Lui, Dieu a mis au point son projet à notre égard. Que la puissance de Dieu travaille en nous, nous relève de la mort, et nous place à la droite de Dieu dans les lieux célestes en Christ, là où Il est assis, Éphésiens 3:20, 1:20; 2:6.

"En Lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ", Éphésiens 1:11 et 12.

Jones, General Conference Bulletin, 1895, p. 447 et 448.

77 La réalité de "pas moi mais Christ" et ses conséquences pratiques.

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Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même. Philippiens 2:5 à 7.

Christ s'est si complètement dépouillé de lui-même, Il était si loin de se manifester lui-même d'une façon quelconque, qu'aucune influence ne s'aventurait à sortir de Lui, à l'exception de celle de son Père. Aucun être humain ne pouvait venir à Lui, sauf si le Père n'attirait cet être humain à Lui, Jean 6:44.

Cela montre à quel point, Il était lui-même au second plan, à quel point il s'est effacé. Ce processus a été si total qu'aucun être humain ne pouvait ressentir une influence venant de Lui ou être attiré à Lui, sauf l'influence qui venait du Père lui-même.

Cela illustre en quoi consiste le fait de glorifier Dieu. Il s'agit d'être si complètement vidé de soi-même qu'aucune autre influence que celle de Dieu n'émane de l'individu. Il s'agit d'être effacé au point que chaque acte, chaque parole, ne parle que du Père.

Quand Jésus était sur la terre, Il se trouvait dans notre chair humaine, une chair porteuse du péché. Et lorsqu'Il s'est vidé et s'est tenu en retrait, le Père a demeuré en Lui et s'y est manifesté au point que toutes les œuvres de la chair ont été supprimées. La gloire de Dieu, le caractère de Dieu, ont été manifestés au lieu de tout ce qui pouvait venir de l'être humain.

Dieu a été manifesté dans la chair, dans la chair du péché. Dieu ne s'est pas manifesté dans une chair sainte [sans péché], mais dans la chair du péché. aujourd'hui, il va habiter dans notre chair touchée par le péché au point que même si cette chair est pleine du péché, son caractère pécheur [vil, corrompu] ne fera jamais ombrage aux autres. En dépit de tout le caractère mauvais de la chair du péché, la justice, la droiture du Christ, et Son caractère, se manifesteront partout où cette personne se rendra.

Voilà quelle est l'intention de Dieu depuis le début; c'est ce qu'il a voulu faire en Jésus-Christ notre Seigneur.

Idem., p. 368.

78 La cause cachée des rechutes.

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(catalogue)

Mais tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché? Loin de là! Car, si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur. Galates 2:17 et 18.

Jésus est "le Saint et le Juste", Actes 3:14. "Il n'y a point en Lui de péché". Non seulement il "n'a point commis de péché" (1 Pierre 2:22), mais il "n'a point connu le péché", 2 Corinthiens 5:21. Il est donc impossible qu'un péché quelconque vienne de Lui. Il ne transmet pas le péché. Il n'y a aucune trace d'impureté dans le flot de vie qui coule du cœur de Christ, par son côté percé. Il n'est pas le 'serviteur' du péché (Galates 2:17); c'est-à-dire qu'il ne conduit personne à pécher.

Si quelqu'un a cherché et trouvé la justice par le Christ, et qu'on trouve après coup en lui le péché, c'est parce que cette personne a construit un barrage pour endiguer le flot. Ce faisant elle a permis que l'eau devienne stagnante. On n'a pas laissé libre cours à la Parole. Et là où il n'y a pas d'activité, c'est la mort. Personne d'autre que la personne elle-même n'est à blâmer pour cela.

Si un chrétien abat et détruit ses péchés au travers de Christ, mais les reconstruit plus tard, il redevient un transgresseur de la loi, il est en manque du Christ.

C'est le corps de péché qui est détruit, et il ne l'est que par la présence personnelle de la vie de Christ. Il est détruit pour chaque être humain, car dans Sa propre chair, Christ a aboli "l'inimitié", la mentalité charnelle qui caractérise le pécheur, Éphésiens 2:14 à 16. Nos péchés et nos faiblesses étaient placés sur Lui. Pour chaque âme, la victoire a été gagnée, et l'ennemi a été désarmé. Nous n'avons qu'à accepter la victoire que le Christ a remportée. Notre foi rend cette victoire bien réelle. La perte de la foi nous place hors de cette réalité, et l'ancien corps de péché resurgit. Ce qui est détruit par la foi est reconstruit par l'incrédulité.

C'est une affaire personnelle et actuelle pour chaque individu.

Waggoner, Glad Tidings, p. 42 et 43.

79 Dieu ne peut pas dire des mensonges sur nous!

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Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Romains 5:1.

Qu'est-ce que cela signifie? Qu'est-ce qu'être justifié?

Beaucoup pensent qu'il s'agit d'une sorte de centre de réadaptation, pour mettre au point le fait d'être approuvé de Dieu, un succédané de la justice efficace et réelle. Leur idée est que si seulement quelqu'un croit ce que la Bible dit, il est considéré comme juste alors qu'il ne l'est pas. C'est une grande erreur.

La justification a un rapport avec la loi. Le terme signifie rendre juste. Être juste implique être droit, vertueux. Justifier quelqu'un, montrer qu'il est juste, c'est faire de lui un acteur de la loi.

Être justifié par la foi consiste simplement à être rendu acteur de la loi par la foi. Non seulement tous ont péché, mais la pensée charnelle est ennemie de Dieu; car elle n'est pas soumise à la loi de Dieu, et elle en est même incapable, Romains 8:7. Depuis que l'homme a péché, il est impossible qu'aucune obéissance postérieure puisse compenser ce péché. Le fait que quelqu'un ne vole rien aujourd'hui n'annule pas le fait qu'il a volé quelque chose hier, et cela ne diminue pas non plus sa culpabilité. La loi condamnera un homme pour un délit commis l'année dernière, même s'il s'est abstenu d'en commettre d'autres depuis lors.

Bien plus, il est impossible pour quiconque, par nature, d'être soumis à la loi de Dieu. chacun est incapable d'accomplir ce que la loi demande. "En moi (c'est-à-dire dans ma chair) n'habite rien de bon", Romains 7:18. Le défaut n'est pas dans la loi, mais dans l'être humain.

Mais ce que la loi ne peut pas faire, la grâce de Dieu le fait. Elle peut justifier un être humain. Quelle sorte d'être humains justifie-t-elle? Des pécheurs bien sûr, car ce sont eux qui ont besoin de justification. C'est pourquoi nous lisons: "A celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice", Romains 4:5. Cela ne veut pas dire que Dieu passe sous silence les fautes d'une personne, de sorte qu'elle serait considérée juste alors qu'en réalité elle est mauvaise; mais cela signifie qu'Il fait de cette personne quelqu'un qui pratique la loi. Au moment où Dieu déclare juste un homme impie, à cet instant cet homme agit et se comporte selon la loi.

Waggoner, Signs of the Times, 1/5/1893.

80 Comment est-on justifié ou rendu juste?

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Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ. Romains 3:23 et 24.

Pensez que justifier veut dire faire d'une personne un acteur et un agent de la loi, puis relisez ce texte: "et ils sont gratuitement rendus observateurs de la loi, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ", Romains 3:24. La Rédemption qui est en Christ est la valeur, ou le pouvoir de rachat, du Christ. Il se donne au pécheur. Sa justice est donnée à celui qui a péché, et qui croit.

Cela ne veut pas dire que la justice que le Christ a réalisée il y a 1900 ans est simplement déposée pour être créditée au compte du pécheur; mais cela signifie que Sa justice présente, active, lui est donnée. Ainsi celui qui était pécheur est transformé: il devient une nouvelle personne, car il possède la justice même de Dieu.

On verra donc qu'il n'existe pas de condition plus élevée que celle de la justification par la foi. Elle fait tout ce que Dieu peut faire pour une personne, sauf la rendre immortelle, ce qui n'arrive qu'à la résurrection.

Mais cela ne veut pas dire que lorsque l'on est justifié, il n'y a plus de danger de tomber dans le péché. non; "le juste vivra par la foi". La foi est la soumission à Dieu doivent être exercées continuellement si l'on veut rester acteur de la foi.

Cela nous permet de comprendre clairement toute la force de ces paroles: "Annulons-nous la loi par la foi? Au contraire, nous confirmons la loi", Romains 3:31. Au lieu de violer la loi et de la rendre sans effet dans nos vies, nous l'établissons dans nos cœurs, et parce que la loi de Dieu se trouve dans le cœur de Christ. Celui qui obéit, c'est le Seigneur Jésus-Christ, et Son obéissance est agissante dans le cœur de quiconque croit.

A Lui soit la gloire pour toujours.

Waggoner, Signs of the Times, 1/5/1893.

81 Le seul moyen de pouvoir regarder le soleil en face.

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Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. 2 Corinthiens 3:18.

Le soleil brille dans le ciel. Nous aimerions bien le regarder, mais un simple coup d'œil nous éblouit tellement, qu'il nous faut un moment pour retrouver la vision normale.

Mais si vous prenez un prisme -un morceau de verre ayant trois côtés- et que vous le tenez face au soleil pour que la lumière traverse le prisme, vous voyez un arc-en-ciel qui se reflète sur le mur. Et quel plus beau mélange de couleurs pourriez-vous trouver?

Pourtant l'arc-en-ciel n'est rien d'autre que la lumière du soleil avec tout son éclat, mais répartie de façon à ce que nous puissions la regarder et en voir toute la beauté. Le prisme donne aux rayons du soleil un aspect qui rend possible pour nous le fait de le regarder. Mais si nous essayons de regarder le soleil en face, nous n'arrivons pas le voir.

Or, Dieu est beaucoup plus lumineux que le soleil. Qu'est-ce que sa gloire sans pareille ferait à nos yeux de mortels et de pécheurs? Elle nous consumerait. Pourtant, Dieu désire que nous voyions sa gloire. C'est pourquoi Jésus se place entre le Père et nous, et le Père fait que toute sa gloire se manifeste en Jésus et brille au travers de son visage. Ainsi nous sommes mis à même de voir Dieu tel qu'Il est.

Si vous maintenez le Christ devant vos yeux, vous pouvez voir la gloire de Dieu se manifester tous les jours de l'année: Il est comme un prisme divin qui réfracte les rayons éclatants de la gloire de Dieu. Vous mêmes êtes ainsi exposés à la lumière de Dieu pour que ces rayons réfractés retombent sur vous et s'y reflètent. Ainsi, non seulement vous, mais d'autres personnes verront constamment la gloire de Dieu.

Vous permettrez-vous de rester là, ouvert aux rayons réfractés de la gloire de Dieu qui brille au travers de ce prisme béni?

Waggoner, Signs of the Times, 1/5/1893.

"Jésus leur parla de nouveau et dit: Je suis la lumière du monde", Jean 8:12. "Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée... Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux", Matthieu 5:14 et 16.

82 Le pardon: une puissance prodigieuse en action.

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Jésus... dit: Lequel est le plus aisé, de dire: tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. Matthieu 9:4 à 6.

Voici une des formules les plus ordinaires parmi celles que l'on peut entendre: 'Je peux croire que Dieu pardonne le péché, mais il me semble difficile de croire qu'Il peut me garder de commettre le péché'. Cette personne doit encore apprendre ce que le pardon de Dieu signifie.

C'est pour illustrer le pardon du péché que Jésus a guéri le paralytique. La puissance qui a agi dans la guérison de cet homme est la puissance qui agit dans le pardon des fautes.

Les paroles de Jésus ont produit un changement à l'intérieur de cet homme. La conception habituelle est que lorsque Dieu pardonne le péché le changement se produit en Lui; Dieu cesse simplement de blâmer celui qui a chuté. Mais cela voudrait dire que Dieu éprouve du ressentiment à l'égard de cet homme, ce qui n'est pas le cas. Ce n'est pas parce qu'Il a dans Son cœur un mauvais sentiment contre le pécheur qu'il lui pardonne, mais parce que le pécheur a quelque chose dans son cœur. Dieu est juste, c'est l'homme qui va mal; c'est pourquoi Dieu pardonne l'homme afin que lui aussi soit juste.

La puissance qui a relevé cet homme [le paralytique] l'a fait aussi marcher. Cette puissance est restée en lui et il a toujours pu marcher par la suite, à condition bien sûr qu'il garde la foi. "J'ai compté patiemment sur l'Éternel, et Il ... a dressé mes pieds sur le roc et affermi mes pas", Psaume 40:2 (version K. James). Seule la puissance du pardon de Dieu garde quelqu'un du péché. S'il continue à pécher après avoir reçu le pardon, c'est parce qu'il ne s'est pas rendu compte de la bénédiction qui lui a été donnée par le pardon des péchés.

La vie chrétienne commence par la réception de la vie de Dieu par la foi. Comment se poursuit-elle? Exactement comme elle a commencé, simplement en tenant fermement la Vie qui pardonne le péché au départ. Dieu pardonne le péché en l'enlevant. Il réconcilie avec Lui-même le pécheur rebelle en lui enlevant sa rébellion.

Jones, General Conference Bulletin, 1895, p. 379 à 380.

83 Le secret de la victoire.

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De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Romains 6:19.

Le secret de la victoire se trouve (1) dans une reddition complète à Dieu, accompagnée par un désir sincère de faire Sa volonté; (2) dans le fait de savoir qu'Il nous accepte comme ses serviteurs; (3) dans le fait de maintenir cette soumission à Lui et de nous abandonner entre Ses mains.

Souvent, pour obtenir la victoire, il suffit de répéter fréquemment: "Je suis ton serviteur, ton serviteur, fils de ta servante. Tu as détaché mes liens", Psaume 116:16. Il s'agit là simplement d'une façon insistante de dire: 'Seigneur, je me suis rendu à toi; que Ta volonté se fasse, et non les exigences de la chair'.

Or dès que nous prenons conscience de la force de cette déclaration de l'Écriture qui fait de nous des serviteurs de Dieu, les pensées suivantes viennent immédiatement à l'esprit: 'Si je suis vraiment un instrument entre les mains de Dieu, Il ne va pas m'utiliser pour faire le mal, et il ne me permettra pas non plus de faire le mal tant que je reste entre ses mains. Si je suis préservé du mal, c'est lui qui doit me garder, parce que je ne peux me garder moi-même. Et Il veut m'empêcher de faire le mal, car il a manifesté le désir, et a démontré sa capacité, d'accomplir cela en se donnant Lui-même pour moi. Par conséquent, je serai préservé de ce mal'.

Toutes ces pensées peuvent traverser l'esprit en un instant. Puis vient la joie d'être sûr que l'on sera gardé du mal redouté! Cette joie s'exprime tout naturellement par des remerciements et des témoignages de reconnaissance envers Dieu. Et tandis que nous remercions Dieu, l'ennemi et sa tentation se retirent, et la paix de Dieu remplit le cœur.

Alors nous découvrons que la joie qui vient du fait de croire dépasse de loin la joie de s'adonner au péché!

Waggoner, Signs of the Times, 10/4/1893.

"Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié.. Ne nous laisse pas capituler devant la tentation, mais délivre-nous du mal".

84 La loi de Dieu devient l'enjeu décisif.

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Or la foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. Hébreux 11:1.

"Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ? Au contraire, nous confirmons la loi", Romains 3 :31. Anéantir la loi, ce n’est pas l’abolir, car personne ne peut l’abolir. Anéantir la loi, c’est montrer par sa vie qu’elle n’a pas d’importance, c’est lui enlever sa raison d’être.

Nous annulons la loi de Dieu quand nous faisons en sorte qu’elle n’ait aucune autorité dans notre vécu. Annuler la loi, c’est la transgresser, néanmoins la loi demeure, qu’on l’observe ou non. On ne l’anéantit qu’au niveau individuel.

Par conséquent, l’apôtre veut dire que la foi ne conduit pas à la violation de la loi, mais à l’obéissance. Et nous ne devrions pas dire que la foi conduit à l’obéissance, mais que la foi elle-même obéit. La foi établit la loi dans le cœur. Si les "choses qu’on espère" c’est la justice, la foi est ce qui établit et affermit cette justice. La foi ne conduit pas à l’antinomie [doctrine qui affirme que la loi de Dieu est abolie ou qu’il est impossible pour quiconque de la respecter véritablement], au contraire elle est la seule chose qui s’y oppose.

Peut importe à quel point une personne se glorifie dans la loi de Dieu ; si elle rejette ou ignore la foi implicite en Christ, elle n’est pas mieux placée que celui qui attaque la loi de front. L’homme de foi est le seul qui honore vraiment la loi de Dieu.

En vérité, la foi fait l’impossible, et c’est ce que Dieu nous demande de faire. Lorsque Josué déclara à Israël : "Vous n’aurez pas la force de servir l’Éternel" (Josué 24 :19), il dit la vérité, et pourtant Dieu leur demandait bel et bien de Le servir. Personne n’est capable de faire ce qui est juste et droit, même s’il le désire. C’est donc une erreur de dire que tout ce que Dieu attend de nous c’est que nous fassions du mieux que nous pouvons. Celui qui ne fait pas mieux que cela ne fera pas les œuvres de Dieu. Non, car il doit faire mieux que ce dont il est capable.

Il doit faire ce que seule la puissance de Dieu agissant par lui peut faire. Il est impossible pour un être humain de marcher sur l’eau, pourtant Pierre l’a fait lorsqu’il a employé la foi : c’est-à-dire quand il a fait confiance à Jésus.

Waggoner, Christ and His Righteousness, p. 95 à 96.

85 Comment une personne faible devient forte.

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Alors Pierre lui dit : "Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes. Actes 3 : 6 et 7.

Ce miracle remarquable produisit une vive émotion parmi le peuple. Mais tirons-en maintenant une application :

Cet homme était "boiteux de naissance", il ne pouvait rien y changer. S’il avait pu, il aurait marché avec plaisir, mais il ne le pouvait pas. De même, nous aussi, nous pouvons dire avec David : "Je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché", Psaume 51 : 7. Chaque année de sa vie, cet homme voyait son incapacité à marcher s’accroître avec son poids, tandis que ses membres ne se fortifiaient pas. De même, la pratique répétée du péché accroît son emprise sur nous au fur et à mesure que nous avançons en âge.

Pourtant le Nom de Christ, à cause de la foi exercée dans ce nom, l’a libéré totalement de son infirmité. De même, nous aussi, au moyen de la foi, nous pouvons être restaurés complètement et rendus capables d’accomplir ce qui était impossible jusqu’à présent. Comme le montre la vie des notables de l’antiquité bibliques, un des miracles de la foi, c’est de guérir de la maladie, Hébreux 11 : 34.

L’action même de nous délivrer de la puissance du péché prouve que Dieu nous accepte comme Ses serviteurs. Mais le conflit revient. Satan se présente, armé du fouet de ses féroces tentations. Nous savons par triste expérience qu’il est plus puissant que nous, et que sans aide nous ne pouvons pas lui résister. Mais nous appelons au secours. Alors nous nous souvenons que nous ne sommes plus les sujets de Satan. Nous nous sommes soumis à Dieu, et donc, Il nous a acceptés comme Ses serviteurs. C’est la preuve que Dieu va nous protéger, car Il prend soin de ce qui est à Lui. Nous avons alors l’assurance que Celui qui a commencé en nous une bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ."

Confiants dans cette certitude, nous avons la force de résister.

Idem., p. 90 à 92.

86  La délivrance d'une femme paralysée pendant 18 ans.

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Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait aucunement se redresser. Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité. Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu. Luc 13:11 et 12.

Réfléchissez à ce miracle:

(a) Cette femme était prisonnière ou liée; quant à nous, au moyen de la peur de la mort, nous avons été toute notre vie assujettis à un esclavage.

(b) Satan avait lié cette femme: or Satan a aussi tendu des pièges sous nos pas et nous a rendus captifs.

(c) Elle ne pouvait aucunement se redresser; or, nos fautes ont pris notre contrôle, de sorte que nous ne pouvons plus relever la tête, Psaume 40:13.

(d) Un mot de Jésus et un contacte avec Lui ont libéré cette femme; or, le même Grand-Prêtre se trouve à présent pour nous dans les cieux, et il est affecté par le sentiment de nos faiblesses et de nos infirmités, Hébreux 4:15. C'est la même parole qui nous délivrera du mal.

Pourquoi les miracles de guérison accomplis par Jésus ont-ils été rapportés? L'apôtre Jean nous le dit. Ce n'est pas simplement pour montrer qu'Il peut guérir la maladie, mais pour démontrer Sa puissance sur le péché. "Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom", Jean 20:31. Ces évènements sont relatés en tant que leçons de choses, ou exemples, de l'amour de Christ, de son désir de soulager, et de son pouvoir sur les œuvres de Satan, que ce soit dans le corps ou dans l'âme.

"Demandez, et l'on vous donnera; chercher, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe", Luc 11: 9 et 10.

"Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux", Matthieu 18:19.

Idem., p. 88 à 90.

87  Une façon de prier qui conduit à la victoire.

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On vint en informer Josaphat, en disant: Une multitude nombreuse s'avance contre toi depuis l'autre côté de la mer,… Dans sa frayeur, Josaphat se disposa à chercher l'Éternel, et il publia un jeûne pour tout Juda. 2 Chroniques 20: 2 et 3.

Le roi et le peuple ont agi prudemment en se rassemblant pour chercher de l'aide auprès du Seigneur, 2 Chroniques 20:4. La prière de Josaphat était une prière venant de la foi, et elle contenait en elle le début de la victoire. "Éternel, Dieu de nos pères, n'es-tu pas Dieu dans les cieux, et n'est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations? N'est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister?" Verset 6. Celui qui, dans un moment de difficulté, peut commencer sa prière par une telle reconnaissance de la puissance de Dieu, a déjà la victoire de son côté.

Puis Josaphat conclut: "O notre Dieu, n'exerces-tu pas tes jugements sur eux? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi", Verset 12. Puisque "l'Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui" (2 Chroniques 16:9), il convient à ceux qui sont en difficulté de lui faire entièrement confiance.

Or, qu'advint-il ? Le prophète de Yahweh se présenta et déclara: "Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu… Josaphat se présenta et dit: Écoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l'Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, d'accord avec le peuple, il nomma des chantres qui, revêtus d'ornements sacrés, et marchant devant l'armée, célébraient l'Éternel et disaient: Louez l'Éternel, car sa miséricorde dure à toujours!" Versets: 15, 20 et 21.

Voilà une bien étrange façon d'aller au combat! Mais quel en fut le résultat? Peu d'armées ont été récompensées par une victoire aussi éclatante. "Au moment où l'on commençait les chants et les louanges, l'Éternel plaça une embuscade contre les fils d'Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus… Tous les hommes de Juda et de Jérusalem, ayant à leur tête Josaphat, partirent joyeux pour retourner à Jérusalem, car l'Éternel les avait remplis de joie en les délivrant de leurs ennemis", Versets 22 et 27.

Idem., p. 79 à 81.

88  Aujourd'hui le Dieu de Josaphat est toujours à l'écoute.

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Il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Hébreux 11:6.

Il n'est pas inutile d'étudier la philosophie de la victoire de la foi telle qu'elle est illustrée dans le cas de Josaphat, 2 Chroniques 20:1 à 27. Que pensa l'ennemi? Rien, sinon que les Israélites avaient reçu des renforts; il paraissait vain de vouloir leur résister. Aussi, la panique les gagna-t-elle, et chacun prit son voisin pour un ennemi.

Avaient-ils raison de croire qu'Israël avait reçu des renforts? Bien sûr! L'Éternel avait placé une embuscade. Mais le point qui devrait être particulièrement remarqué, c'est qu'Israël s'est mis à chanter et à louer Dieu; cela montre que leur foi était bien réelle. La promesse de Dieu était considérée comme aussi valable que son accomplissement effectif. C'est ainsi qu'ils ont été "affermis".

Appliquons cela dans le cadre du conflit avec le péché. Voici venir une forte tentation. Nous savons que nous n'avons aucune force pour lui résister. Mais voilà que nos yeux se portent sur le Seigneur qui nous a dit de nous approcher avec assurance du trône de la grâce, afin de trouver de l'aide au moment des difficultés. Hébreux 4:16. Nous commençons donc à prier, non en rappelant tristement quelle est notre faiblesse, mais en reconnaissant avec joie quelle est la puissance de Dieu.

Si nous commençons par exposer nos faiblesses ou le caractère décourageant de la situation, nous nous plaçons avant Dieu. Dans ce cas, Satan nous plongera dans ses ténèbres, et nous ne pourront plus rien voir d'autre que notre faiblesse. Même si nos cris et nos supplications sont fervents et pleins d'angoisse, ils resteront vains. Il leur manquera cet élément essentiel: croire que Dieu existe, et qu'Il est entièrement tel qu'Il s'est révélé.

Au contraire, lorsque nous partons d'une reconnaissance de la puissance de Dieu, nous pouvons ensuite, en toute sécurité, affirmer notre faiblesse. Car alors nous ne faisons que mettre notre faiblesse du côté de Sa puissance, et le contraste fait naître le courage.

Idem., p. 81 à 83.

89  A ne pas oublier lorsque nous prions.

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Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père. Galates 1: 3 et 4.

Quand nous prions, la promesse de Dieu revient à notre esprit; c'est le Saint-Esprit qui l'y amène. Il se peut aussi que nous ne trouvions aucune promesse particulière qui s'applique exactement à notre cas. Mais nous pouvons nous rappeler que "Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs", 1 Timothée 1:15; il "s'est donné lui-même pour nos péchés", Galates 1:4. Nous pouvons être sûrs que Celui "qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous", nous donnera aussi toutes choses avec lui, Romains 8:32.

Nous nous souvenons que Dieu peut parler des "choses qui ne sont point comme si elles étaient", Romains 4:17. C'est-à-dire que si Dieu fait une promesse, c'est comme si elle s'était déjà accomplie. Aussi, nous considérons que la victoire nous appartient déjà et nous remercions Dieu pour Ses promesses immenses et précieuses, 2 Pierre 1:4.

Tandis que notre foi s'empare de ces promesses, nous ne pouvons nous empêcher de louer Dieu; et pendant que nous faisons cela, nos pensées sont totalement détournées du mal, et la victoire est nôtre. Le Seigneur place une embuscade contre l'ennemi!

Cela montre à Satan que nous avons reçu des renforts; et puisqu'il a déjà éprouvé quelle est la puissance de l'aide qui nous est accordée, il sait qu'il ne peut rien faire pour le moment, et il nous quitte.

Idem., p. 83 et 84.

90  Le "client" céleste a fait un achat: vous!

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Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. 1 Corinthiens 6:19 et 20.

Beaucoup de personnes hésitent à se mettre au service du Seigneur parce qu'elles craignent de ne pas être acceptées. Je répondrai par une question: Si vous faites des achats dans un magasin, voudrez-vous recevoir les marchandises? Le fait que vous les avez achetés prouve suffisamment que vous êtes non seulement désireux, mais soucieux de les recevoir.

Appliquons cela au pécheur qui vient à Christ. Il nous a acquis par son propre sang, Actes 20:28. "Il s'est donné lui-même pour nous", Tite 2:14.

Il a acheté tous les pécheurs du monde, "car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique", Jean 3:16. Jésus a dit: "le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde", Jean 6:51. "Lorsque nous étions encore sans force, Christ, … est mort pour des impies… Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous." Romains 5: 6 et 8.

'Mais je n'en suis pas digne'. Cela veut dire que vous ne valez pas le prix payé, et vous redoutez de vous approcher, de peur que Christ ne refuse cet achat. Vous seriez en droit d'avoir des craintes de ce côté là si le marché n'était pas conclu, et le prix déjà payé. Mais vous n'avez pas à vous soucier de la question de la valeur. Christ a acheté en toute connaissance de cause. Il n'est absolument pas déçu lorsque vous venez à Lui, et qu'Il vous trouve sans valeur. Si la transaction lui a donné satisfaction, vous devriez être le dernier à vous plaindre.

Mais le plus merveilleux de tout, c'est que c'est justement parce que vous n'en n'êtes pas digne qu'il vous a acheté. Son œil a vu en vous de grandes possibilités, et il vous a acheté non pour ce que vous étiez, ou pour ce que vous valez maintenant, mais pour ce qu'il pourrait faire de vous.

Nous n'avons aucune justice, aucune vertu; c'est pourquoi Il nous a achetés "afin que nous devenions en lui justice de Dieu", 2 Corinthiens 5:21.

Idem., p. 30 et 31.

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