DANIEL

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10, 12

CHAPITRE 1

1. Pour les derniers jours.

Lisez le livre de Daniel. Rappelez-vous, point par point, l’histoire des royaumes qui y est présentée. Contemplez les hommes des Etats, les conciles, les armées puissantes, et voyez comment Dieu a agi pour abattre l’orgueil humain et pour humilier la gloire humaine jusque dans la poussière. Seul Dieu est défini comme étant grand. Dans la vision du prophète on le voit renverser et remplacer un gouvernement puissant. Il nous est révélé comme étant le Monarque de l’univers qui est sur le point d’établir son royaume éternel, l’Ancien des jours, le Dieu vivant, la Source de toute sagesse, le Gouverneur du présent, le Révélateur du futur. Lisez et comprenez combien l’homme qui élève son âme par la vanité est fragile, éphémère, faible et coupable…

La lumière, que Daniel reçut directement de Dieu, lui fut donnée particulièrement pour ces derniers jours. Les visions qu’il eût sur les berges de l’Ulaï et de l’Hiddékel, les deux grands fleuves de Schinear, sont en cours d’accomplissement, et bientôt tous les événements prédits se seront réalisés (Lettre 57, 1896).

8. Dieu n’agit pas différemment aujourd’hui.

Quand Daniel était en Babylonie, il fut assailli par des tentations que nous n’avons jamais imaginées, et il comprit qu’il devait maintenir son corps assujetti. Il résolut de ne pas se souiller par les mets et par le vin du roi. Il savait que pour pouvoir vaincre il devait avoir une perception mentale claire pour être capable de discerner le bien et le mal. Pendant que Daniel ferait sa part, Dieu serait aussi en action, et il lui donna "de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes". C’est de cette façon que Dieu procéda avec Daniel, et il n’a pas l’intention d’agir différemment aujourd’hui. L’homme doit coopérer avec Dieu pour mener à bien le plan du salut (RH 2/4/1889).

Une décision intelligente.

Quand Daniel et ses compagnons furent mis à l’épreuve, ils se placèrent totalement du côté de la droiture et de la vérité. Ils n’agirent pas par caprice mais intelligemment. Ils décidèrent que puisque dans le passé la viande ne faisait pas partie de leur régime, ils ne devaient pas en manger dans l’avenir; et comme le vin avait été interdit à tous ceux qui devaient s’occuper du service de Dieu, ils résolurent de ne pas en prendre. Ils savaient ce qui était arrivé aux fils d’Aaron, que le vin aveuglerait leur esprit et que la satisfaction de l’appétit estomperait leurs facultés de discernement. Ces détails ont été enregistrés dans l’histoire des enfants d’Israël comme un avertissement, pour que chaque jeune repousse toutes les coutumes, les pratiques et les indulgences qui d’une façon ou d’une autre peuvent déshonorer Dieu.

Daniel et ses compagnons ne savaient pas quel serait le résultat de leur décision; ils savaient seulement qu’elle leur coûterait la vie, mais ils décidèrent de suivre le sentier droit d’une tempérance stricte bien qu’ils soient dans la cour de la Babylone licencieuse (YI 18/8/1898).

9. Un bon comportement fait naître la sympathie.

Ce fonctionnaire vit en Daniel de bons traits de caractère. Il vit qu’il s’efforçait d’être bon et utile, que ses paroles étaient respectueuses et courtoises, et qu’il était doué des vertus de la modestie et de l’humilité. Le bon comportement du jeune homme lui gagna l’affection du prince (YI 12/11/1907).

15. Les tentateurs de Daniel.

En faisant ce premier pas Daniel n’agit pas avec précipitation. Il savait que lorsqu’il serait appelé à se présenter devant le roi, l’avantage d’une vie saine serait évident. L’effet suivrait la cause. Daniel dit à Melsar, à la charge duquel ils étaient lui et ses compagnons: "Eprouve tes serviteurs pendant dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire". Daniel savait que dix jours seraient un laps de temps suffisant pour démontrer le bénéfice de la tempérance…

Après cela, Daniel et ses compagnons firent encore quelque chose de plus. Ils ne choisirent pas pour compagnons ceux qui étaient des agents du prince des ténèbres; ils ne s’unirent pas à la multitude pour pratiquer le mal. Ils recherchèrent l’amitié de Melsar, et il n’y eut aucune friction entre eux. Ils cherchèrent son conseil et, en même temps, ils l’instruisirent par la sagesse de leur comportement (YI 6/9/1900).

17. La bénédiction de Dieu ne dispense pas de l’effort.

Lorsque les quatre jeunes hébreux étaient éduqués à la cour du roi de Babylone, ils ne pensèrent pas que la bénédiction du Seigneur se substituerait à l’effort soutenu qui leur était demandé. Ils étaient intelligents dans l’étude, car ils comprirent que par la grâce de Dieu leur destin dépendait de leur propre volonté et action. Ils devaient dédier toute leur capacité à l’ouvrage, et par une application sévère et soutenue de leurs facultés ils devaient profiter au maximum des opportunités d’étude et de travail.

Pendant que ces jeunes s’occupaient de leur propre salut, Dieu oeuvrait en eux par "le vouloir et le faire, selon son bon plaisir". Ce sont les conditions du succès. Pour nous approprier la grâce de Dieu nous devons faire notre part. Le Seigneur n’a pas l’intention d’accomplir à notre place le vouloir et le faire. Il donne sa grâce pour qu’en nous s’effectue le vouloir et le faire; mais jamais comme un substitut de nos efforts. Notre âme doit être disposée à coopérer. Le Saint-Esprit oeuvre en nous pour que nous puissions nous occuper de notre salut. C’est la leçon pratique que le Saint-Esprit tente de nous enseigner (YI 20/8/1903).

17, 20. Honneur sans exaltation.

Daniel et ses trois compagnons avaient une oeuvre spéciale à accomplir. Bien qu’ils reçurent de grands honneurs grâce à cette oeuvre, ils ne se glorifièrent d’aucune façon. Ils étaient cultivés; ils étaient qualifiés aussi bien dans le domaine séculier que dans le domaine religieux; mais ils avaient étudié les sciences sans se contaminer. Ils étaient bien équilibrés parce qu’ils s’étaient abandonnés à la direction du Saint-Esprit. Ces jeunes donnèrent à Dieu toute la gloire de leurs capacités physiques, scientifiques et religieuses. Leurs connaissances n’étaient pas le fruit du hasard; ils obtinrent leur savoir, par un fidèle usage de leurs facultés, et Dieu leur donna l’habileté et l’intelligence.

La vraie science et la religion biblique sont en parfaite harmonie. Que les élèves de nos collèges apprennent tout ce qui leur est possible d’apprendre. Mais qu’ils soient, en règle générale, éduqués dans nos propres institutions. Soyez prudents quant aux conseils que vous leur donnez sur le choix des établissements où des erreurs sont enseignées, pour la fin de leur éducation. Ne leur donnez pas l’impression qu’on progresse plus en matière d’éducation en se mélangeant avec ceux qui ne recherchent pas la sagesse de Dieu. Les grands hommes de Babylone furent disposés à bénéficier de l’instruction que Dieu donna à Daniel, pour que le roi sorte de sa difficulté grâce à l’interprétation de son rêve. Mais ils souhaitaient mélanger leur religion païenne avec celle des hébreux. Si Daniel et ses compagnons avaient consenti à un tel compromis, ils auraient été aux yeux des babyloniens des chefs d’état parfaits, aptes à se voir confier les affaires du royaume. Mais les quatre hébreux ne voulurent pas prendre part à cet accord. Ils furent loyaux à Dieu, et Dieu les soutint et les honora. Cette leçon est pour nous: "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus" (Lettres 57, 1896).

20. La spiritualité et l’intellect se développent ensemble.

Comme dans le cas de Daniel, les facultés intellectuelles augmentent dans la même proportion que le caractère spirituel se développe (RH 22/3/1898).

CHAPITRE 2

(index)

18. Ceux qui obéissent peuvent parler librement.

Ceux qui vivent en étroite communion avec le Christ seront promus par lui à des postes de confiance. Le serviteur qui fait de son mieux pour son maître, est admis à une relation familière avec celui dont les ordres sont obéis avec amour. Dans l’accomplissement fidèle du devoir nous pouvons arriver à être un avec Christ, car ceux qui obéissent aux ordres de Dieu peuvent lui parler librement. Celui qui converse le plus familièrement avec son Guide divin a un concept plus élevé de la grandeur de Dieu et il est le plus obéissant à ses ordres (MS 82, 1900).

Si toute l’histoire de Daniel avait été écrite, des chapitres s’ouvriraient devant nous pour nous montrer les tentations auxquelles il dut faire face: tentations de l’envie, de la haine et du ridicule; mais il apprit à dominer les difficultés. Il ne se confia pas en ses propres forces. Il déposa devant son Père céleste toute son âme et toutes ses difficultés, et il crut que Dieu l’entendrait, il fut consolé et béni. Il surmonta le ridicule, et celui qui sera vainqueur fera ainsi de même. Daniel acquit un état mental serein et joyeux, parce qu’il croyait que Dieu était son ami et son aide. Les devoirs accablants qu’il devait accomplir lui parurent légers, parce qu’il mettait en eux la lumière et l’amour de Dieu. "Tous les sentiers de l’Eternel sont miséricorde et fidélité" pour ceux qui y cheminent (YI 25/8/1886).

37-42. Une double représentation.

L’image montrée à Nébucadnetsar symbolise la détérioration de la puissance et de la gloire des royaumes terrestres et, en même temps, elle représente exactement la dégradation de la religion et de la morale des habitants de ces royaumes. Quand les nations oublient Dieu elles s’affaiblissent moralement dans la même proportion.

Babylone disparut parce que dans sa prospérité elle oublia Dieu et attribua la gloire de sa réussite aux exploits humains. Le royaume Médo-Perse fut visité par la colère du ciel parce qu’il piétina la loi de Dieu. La crainte de Jéhova n’avait aucune place dans le coeur des gens. L’impiété, le blasphème et la corruption étaient les influences qui prévalaient en Médo-Perse.

Les royaumes suivants furent encore plus méprisables et corrompus. Ils se détériorèrent parce qu’ils méprisèrent leur fidélité à Dieu. Par leur oubli de Dieu, ils descendirent toujours plus bas dans l’échelle des valeurs morales (YI 22/9/1903).

43. Fer et boue: mélange politico-religieux.

Nous sommes arrivés à une époque où l’oeuvre sacrée de Dieu est représentée par les pieds de la statue, où le fer est mélangé à la boue. Dieu a un peuple, un peuple élu, dont le discernement doit être sanctifié, et qui ne doit pas se convertir en profane en mettant sur le fondement, du bois, de la paille et des feuilles mortes. Chaque âme loyale aux commandements verra que le trait distinctif de notre foi est le sabbat du septième jour. Si le gouvernement honorait le sabbat comme Dieu l’a ordonné, il aurait la puissance de Dieu et il défendrait la foi qui autrefois fut donnée aux saints. Mais les chefs d'état soutiendront le faux sabbat, et ils mélangeront leur foi religieuse avec l’observation de cet enfant de la papauté, en le mettant par-dessus le sabbat que le Seigneur sanctifia et bénit, en le mettant à part pour que l’homme l’observe saintement comme un signe entre Dieu et son peuple pour mille générations. Le mélange des sujets de l’église et de l’administration politique est représenté par le fer et la boue. Cette union est en train d’affaiblir tout le pouvoir des églises. Cette acceptation du pouvoir de l’état par l’église, apportera de mauvais résultats. Les hommes ont presque déjà franchi la limite de tolérance de Dieu. Ils ont utilisé leur force politique et se sont unis avec le pape. Mais il viendra un temps où Dieu châtiera ceux qui ont invalidé sa loi, et leurs mauvaises oeuvres retomberont sur eux-mêmes (MS 63, 1899).

46. Une révélation divine.

Nébucadnetsar crut qu’il pouvait accepter cette interprétation comme une révélation divine car chaque détail du rêve avait été révélé à Daniel. Les vérités solennelles impliquées dans l’interprétation de cette vision nocturne impressionnèrent profondément le souverain, et avec humilité et une crainte révérencieuse "il tomba sur sa face et se prosterna"…

Nébucadnetsar vit clairement la différence entre la sagesse de Dieu et la sagesse des plus grands savants de son royaume (YI 8/9/1903).

47. Un réflecteur de lumière.

Le Seigneur se fit connaître aux païens de Babylone par les captifs hébreux. Cette nation idolâtre reçut la connaissance du royaume que le Seigneur allait établir et soutenir par son pouvoir contre toute la puissance et l’habileté de Satan. Daniel et ses compagnons, Esdras et Néhémie et beaucoup d’autres, furent les témoins de Dieu dans leur captivité. Le Seigneur les dispersa parmi les royaumes de la terre pour que sa lumière puisse resplendir avec éclat au milieu des ténèbres du paganisme et de l’idolâtrie. Dieu révéla à Daniel la lumière de ses desseins, qui avaient été cachés à beaucoup de générations. Il fit que Daniel contempla en vision la lumière de la vérité divine, et qu’il la réfléchit sur l’orgueilleux roi de Babylone. Il permit que la lumière resplendisse du trône de Dieu sur le roi despotique. Il fut montré à Nébucadnetsar que le Dieu du ciel régit tous les monarques et tous les rois de la terre. Son nom devait être publié comme étant le Dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux. Dieu souhaitait que Nébucadnetsar comprît que les gouverneurs des royaumes terrestres avaient un gouverneur dans les cieux. La fidélité de Dieu à sauver les trois captifs des flammes et à justifier leur conduite, montra le pouvoir merveilleux de Dieu.

Une grande lumière émana et brilla de Daniel et de ses compagnons. Des choses glorieuses se dirent sur Sion, la ville de Dieu. Le Seigneur veut que la lumière spirituelle provenant de ses fidèles sentinelles brille de cette façon en ses derniers jours. Si les saints de l’Ancien Testament donnèrent un témoignage si plein de loyauté, de quelle manière le peuple de Dieu ne devrait-il pas briller aujourd’hui, lui qui possède la lumière accumulée pendant des siècles, depuis que les prophéties de l’Ancien Testament projetèrent leur gloire voilée sur l’avenir! (Lettre 32, 1899).

CHAPITRE 3

(index)

1-5. Une image des derniers jours.

Beaucoup annulent le sabbat du quatrième commandement en le traitant comme une chose sans importance, pendant qu’ils exaltent le faux sabbat, l’enfant de la papauté. A la place des lois de Dieu, on magnifie les lois de l’homme de péché; des lois qui seront reçues et obéies de la même façon que la merveilleuse statue de Nébucadnetsar le fut par les Babyloniens. A la dédicace de cette grande statue, Nébucadnetsar ordonna qu’elle devait recevoir l’hommage universel de tous, aussi bien les grands que les petits, les hauts placés comme les humbles, les riches comme les pauvres (MS 24, 1891).

19. On devance l’insolite.

Lorsque le roi vit que sa volonté n’était pas reçue comme la volonté de Dieu, il "fut rempli de fureur" et l’expression de son visage changea en tournant ses regards contre ces hommes. Des attributs sataniques firent que son faciès ressemblât à celui d’un démon, et commandant avec toute la force qu’il pût, il exigea que la fournaise soit chauffée sept fois plus qu’à l’ordinaire, puis il ordonna aux hommes les plus forts d’attacher les jeunes gens et de les jeter dans la fournaise. Il pensait qu’un pouvoir extraordinaire était nécessaire pour traiter ces hommes nobles. Il avait la conviction que quelque chose d’insolite s’interposerait en leur faveur, et il exigea que ses hommes les plus forts s’occupassent d’eux (ST 6/5/1897).

25. Christ révélé par les captifs.

Comment Nébucadnetsar sut-il que l’aspect du quatrième homme était comme celui du Fils de Dieu? Il avait entendu parler du Fils de Dieu par les captifs hébreux qui étaient dans son royaume. Ils avaient été les porteurs de la connaissance du Dieu vivant qui dirige toutes les choses (RH 3/5/1892).

28. Les compagnons comprirent la foi.

Ces hébreux fidèles possédaient de grandes capacités naturelles et une culture intellectuelle, et ils occupaient une position élevée et honorable. Cependant, tous ces avantages ne les induisirent pas à oublier Dieu. Toutes leurs facultés furent soumises à l’influence sanctifiante de la grâce divine. Par leur exemple pieux et leur intégrité ferme, ils exprimèrent des louanges à Celui qui les avait appelés des ténèbres à la lumière. Le pouvoir et la majesté de Dieu furent déployés devant la vaste assemblée par leur libération. Jésus lui-même se plaça à leur côté dans la terrible fournaise, et par la gloire de sa présence l’arrogant roi de Babylone fut convaincu qu’il ne pouvait être que le Fils de Dieu. La lumière du ciel avait irradiée de Daniel et de ses compagnons, jusqu’à ce que tous leurs camarades comprennent la foi qui ennoblissait leur vie et embellissait leur caractère (RH ½/1881).

CHAPITRE 4

(index)

17. Les hommes importants sont observés avec soin.

Le Seigneur Dieu omnipotent règne. Tous les rois, toutes les nations lui appartiennent. Ils sont sous sa domination et son gouvernement. Ses recours sont infinis. Le sage déclare: "Le coeur du roi est comme un courant d’eau dans la main de l’Eternel; il l’incline partout où il veut". Ceux dont dépendent le destin des nations sont surveillés avec une attention qui ne connaît aucune trêve par Celui qui "donne la victoire aux rois", et à qui appartiennent "les boucliers de la terre" (RH 18/3/1907).

33. Aujourd’hui, certains sont comme Nébucadnetsar.

Nous sommes en train de vivre les derniers jours de l’histoire de cette terre, et aucune forme d’apostasie ou de négation de la vérité ne doit nous surprendre. Aujourd’hui, l’incrédulité est devenue un artifice raffiné auquel des hommes se dédient pour la destruction de leur âme. Il y a un danger constant de simulation chez ceux qui prêchent depuis la chaire, et dont les vies contredisent leurs paroles, mais la voix de l’avertissement et de l’admonestation se fera entendre tant que durera le temps; et ceux qui sont coupables de transactions qui n’auraient jamais dû être entreprises, lorsqu’ils seront repris ou conseillés par les agents dont Dieu dispose, résisteront au message et refuseront d’être corrigés. Ils persisteront comme le firent Pharaon et Nébucadnetsar, jusqu’à ce que le Seigneur les prive de la raison et que leurs coeurs deviennent insensibles. La Parole de Dieu leur parviendra; mais ils préféreront ne pas l’écouter et le Seigneur les rendra responsables de leur propre ruine (NL Nº31, p.1).

37. Nébucadnetsar vraiment converti.

Le désir de glorifier Dieu fut le plus puissant de tous les motifs dans la vie de Daniel. Il comprit que lorsqu’il était en présence d’hommes influents, le manque de reconnaissance de Dieu comme la source de sa sagesse l’aurait converti en un majordome infidèle. Et sa constante reconnaissance du Dieu du ciel devant des rois, des princes et des chefs d’Etats, ne diminua en rien son influence. Le roi Nébucadnetsar, devant lequel Daniel honora fréquemment le nom de Dieu, se convertit vraiment, et apprit à élever et glorifier "le Roi du ciel" (RH 11/1/1906).

Un témoignage chaleureux et éloquent.

Le roi qui occupait le trône de Babylone devint un témoin de Dieu, donnant son témoignage, chaleureux et éloquent, qui jaillit d’un coeur reconnaissant qui était participant de la miséricorde et de la grâce, de la justice et de la paix, de la nature divine (YI 13/12/1904).

CHAPITRE 5

(index)

5-9. La présence d’un hôte invisible ressentie.

Un observateur qui ne fut pas reconnu, mais dont la présence était une condamnation, contempla cette scène de profanation. Très vite, l’Hôte invisible, qui n’avait pas été invité, fit que l’on ressentit sa présence. Au moment où l’orgie sacrilège atteignit son paroxysme, une main non sanglante apparut et inscrivit des paroles de condamnation sur le mur de la salle du banquet. Des mots brûlants procédant des mouvements de la main: "MENE, MENE, TECKEL, UPARSIN", furent écrits en lettres de feu. Peu de caractères furent tracés par cette main sur le mur en face du roi; mais ils montrèrent la présence du pouvoir de Dieu.

Belschatsar fut effrayé. Sa conscience se réveilla. Il fut saisi par la crainte et par la méfiance qui accompagnent toujours le coupable. Quand Dieu inspire de la crainte aux hommes, ceux-ci ne peuvent pas cacher l’intensité de leur terreur. Les grands hommes du royaume furent alarmés. Leur manque de respect blasphématoire des choses sacrées se transforma en un instant. Une épouvante délirante surpassa toute maîtrise de soi...

Le roi tenta en vain de lire les lettres incandescentes. Il se trouvait devant un pouvoir beaucoup trop formidable pour lui. Il ne pouvait pas lire l’écriture (YI 19/5/1898).

27. Voir com. EGW Prov. 16:2, t. III, p. 1178.

CHAPITRE 6

(index)

5. Une situation indésirable.

La situation de Daniel n’était pas enviable. Il était à la tête d’un cabinet frauduleux, prévaricateur, impie, dont les membres le surveillaient avec des yeux attentifs et jaloux pour trouver une faute dans sa conduite. Ils maintenaient des espions pour qu’ils le suivent pas à pas afin de voir s’ils pouvaient ainsi trouver quelque chose contre lui. Satan suggéra à ces hommes un plan, grâce auquel ils pourraient éliminer Daniel. L’ennemi dit: Utilisez sa religion comme moyen de le condamner (YI 1/11/1900).

10. L’intégrité constante est l’unique et sûr chemin.

Il est peut-être difficile pour les hommes qui occupent de hauts postes de persévérer sur la voie de l’intégrité, car ils reçoivent louanges ou censures. Cependant, c’est l’unique conduite sûre. La seule récompense qu’ils peuvent gagner en vendant leur honneur, sera comme le souffle des lèvres contaminées, comme la scorie qui doit être consumée dans le feu. Ceux qui ont une valeur morale pour s’opposer aux vices et aux erreurs de leur prochain sont peut-être de ceux que le monde honore et recevront de la haine, des insultes et une fausseté injurieuse. Peut-être seront-ils expulsés de leur haut poste parce qu’ils ne se laissent ni acheter ni vendre, parce qu’ils ne se laissent pas influencer par des pots-de-vin ou des menaces pour qu’ils souillent leurs mains avec des péchés. Tout sur la terre peut paraître conspirer contre eux; mais Dieu a mit son sceau sur Son oeuvre divine. Peut-être sont-ils considérés par leurs semblables comme faibles, dépourvus de virilité, incapables de garder leur poste. Mais combien la notion que le Très-Haut a d’eux est différente! Ceux qui les déprécient sont ceux qui en réalité sont ignorants. Bien que les tourments de la calomnie et de l’opprobre puissent poursuivre celui qui est intègre durant toute sa vie et puissent se briser contre sa tombe, Dieu lui dira: "c’est bien". Tout ce que l’iniquité et la folie peuvent faire, c’est de produire une vie sans repos et pleine d’afflictions pour descendre finalement dans la tombe dans la douleur: "Retirez-vous de moi" (ST 2/2/1882).

CHAPITRE 7

(index)

2-7. L’emblème du Messie est un agneau.

Une vision de bêtes féroces représentant les pouvoirs de la terre fut donnée à Daniel. Mais l’emblème du royaume du Messie est un agneau. Les royaumes terrestres dominent par l’emploi de la force matérielle, mais Christ bannira toute arme charnelle, tout instrument d’assujettissement. Son règne doit s’établir pour élever et ennoblir l’humanité déchue (Lettre 32, 1899).

10 (Apoc. 20:12). Un registre infaillible.

Un registre de tous les péchés commis est conservé. Toute l’impiété de l’homme, toute sa désobéissance aux ordres du ciel sont notées dans les livres célestes avec une exactitude infaillible. Les chiffres de culpabilité s’accumulent rapidement, et cependant, les jugements de Dieu sont mélangés de miséricorde jusqu’à ce que les chiffres aient atteint leur limite fixée. Dieu est très patient avec les transgressions des êtres humains, et par ses agents désignés, Il continue à présenter le message de l’Evangile jusqu’à ce que le temps marqué soit arrivé. Dieu tolère avec une patience divine la perversité des impies, mais il déclare qu’Il visitera leurs transgressions avec une verge. A la fin, Il permettra que les instruments destructeurs de Satan prédominent pour détruire (MS 17, 1906).

Les railleries et les observations triviales des pécheurs, qui ne prêtent pas attention aux invitations de la miséricorde, quand Christ est présenté devant eux par un serviteur de Dieu, sont enregistrées avec exactitude dans les livres du ciel. Comme l’artiste reproduit fidèlement un visage humain sur un verre poli, ainsi, Dieu aussi met journellement sur les livres du ciel une représentation exacte du caractère de chaque individu (MS 105, 1901).

25 (Ex. 31:13; Ez. 20:12). Un signe changé.

Le Seigneur a montré clairement le chemin de la cité de Dieu; mais le grand apostat en a changé le signe par un faux: un sabbat contrefait. Il déclare: "J’agirai contre Dieu. Je donnerai mon pouvoir à mon délégué, l’homme de péché, pour qu’il renverse le monument commémoratif de Dieu: le Sabbat du septième jour. Ainsi, je démontrerai au monde que le jour sanctifié et béni par Dieu a été changé. Ce jour ne subsistera pas dans l’esprit des hommes. J’effacerai son souvenir. Je mettrai à sa place un jour qui ne porte pas les lettres de créance du ciel, un jour qui ne pourra pas être un signe entre Dieu et son peuple. Je ferai que les gens acceptent ce jour en lui attribuant la sainteté que Dieu a mise sur le septième jour. Je m’exalterai par mon représentant. Le premier jour sera magnifié et le monde protestant recevra ce faux sabbat comme authentique. Par la violation du Sabbat institué par Dieu, je ferai que sa loi soit méprisée. Je ferai en sorte que les paroles: ‘ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe’, soient appliquées à mon sabbat. Ainsi, le monde sera mien. Je serai le gouverneur de la terre, le prince du monde. Par mon pouvoir, je contrôlerai les esprits de telle manière, que le Sabbat de Dieu sera un objet de mépris. Un signe? Je ferai que l’observation du septième jour soit un signe de déloyauté envers les autorités de la terre. Les lois humaines seront si restrictives, que les hommes et les femmes n’oseront pas observer le Sabbat du septième jour. Par peur de manquer d’aliments et de vêtements ils s’uniront avec le monde dans la transgression de la loi de Dieu, et la terre sera complètement sous ma domination".

L’homme de péché a institué un faux sabbat, et le soi-disant monde chrétien a adopté cet enfant de la papauté, en refusant d’obéir à Dieu. Ainsi, Satan conduit les hommes et les femmes dans une direction opposée à la ville de refuge. En considérant les multitudes qui le suivent, il est prouvé qu’Adam et Eve ne sont pas les seuls à avoir accepté les paroles de l’astucieux ennemi.

L’ennemi de tout ce qui est bon a changé le poteau indicateur qui signalait le chemin de la désobéissance comme s’il était celui de la félicité. Il a insulté le Seigneur en refusant d‘obéir à un "Ainsi dit Jéhova". Il espéra changer les temps et les lois (RH 17/4/1900).

CHAPITRE 9

(index)

1. Voir com. EGW Jér. 25: 27-29.

2. Dieu prépare le chemin.

Pendant que ceux qui étaient restés fidèles à Dieu au milieu de Babylone cherchaient le Seigneur et étudiaient les prophéties qui prédisaient leur libération, Dieu était en train de préparer le coeur des rois pour qu’ils sympathisent avec son peuple repenti (RH 21/3/1907).

 

3-19. Prophétie et prière.

L’exemple de la prière et de la confession de Daniel nous sont donnés pour nous instruire et pour nous encourager. Pendant presque soixante-dix ans, Israël avait été en captivité. La terre que Dieu avait choisie comme sa possession était tombée au pouvoir des païens. La ville bien-aimée, réceptacle de la lumière du ciel, qui fit autrefois la joie de toute la terre, était maintenant méprisée et déshonorée. Le temple, qui avait hébergé l’arche de l’alliance de Dieu et les chérubins de gloire qui avaient projeté leur ombre sur le propitiatoire, était en ruines. Le lieu même de son emplacement était profané par les pieds des impies. Les fidèles qui connurent sa gloire antérieure étaient pleins d’angoisse devant la désolation de la sainte maison qui avait distingué Israël en tant que peuple élu de Dieu. Ces hommes avaient été témoins des condamnations de Dieu à cause des péchés de son peuple. Ils avaient été les spectateurs de l’accomplissement de cette parole. Ils avaient aussi été les témoins des promesses de la faveur divine si Israël retournait à Dieu et cheminait avec droiture devant lui. Les vieux pèlerins grisonnants accouraient à Jérusalem pour prier au milieu de ses ruines. Ils baisaient ses pierres et les humectaient de leurs larmes tandis qu’ils priaient le Seigneur pour qu’il ait pitié de Sion et la couvre de la gloire de sa justice. Daniel savait que le temps de la captivité d’Israël était presque terminé; mais il ne croyait pas que parce que Dieu avait promis de les libérer, ils n’avaient aucune part à accomplir. Par le jeûne et la contrition il chercha le Seigneur, lui confessant ses propres péchés et les péchés du peuple (RH 9/2/1897).

24. La justice éternelle apportée.

Avec bonté, Dieu fera connaître ses desseins par les agents de son choix. Alors, la grande oeuvre de la rédemption avancera. Les hommes sauront ce qu’est la réconciliation pour l’iniquité et la justice éternelle que le Messie apporta par son sacrifice. La croix du Calvaire est le grand centre. Lorsque cette vérité est acceptée et qu’on agit en conformité avec elle, le sacrifice de Christ devient effectif. C’est ce que Gabriel révéla à Daniel en réponse à sa prière fervente. C’est de cela dont Moïse et Elie parlèrent avec Christ lors de sa transfiguration. Par l’humiliation de la croix, il devait procurer une libération éternelle à tous ceux qui suivraient ses pas en donnant des preuves positives de leur séparation du monde (Lettre 201, 1899).

CHAPITRE 10

(index)

3. voir com. EGW chap. 1:8.

5-7. Christ apparaît à Daniel.

Un personnage qui n’était autre que le Fils de Dieu apparut à Daniel. Cette description est similaire à celle que Jean présente lorsque le Christ se révèle à lui sur l’île de Patmos. Maintenant, notre Seigneur vient avec un autre message céleste pour montrer à Daniel ce qui doit arriver dans les derniers jours. Cette connaissance fut donnée à Daniel et elle a été enregistrée par l’Inspiration pour nous qui avons atteint la fin des temps (RH 8/2/1881).

12-13. Deux conseils opposés.

[On cite Dan. 10:12-13]. Ici, nous voyons que les instruments célestes doivent affronter des obstacles avant que le dessein de Dieu s’accomplisse au temps marqué. Le roi de Perse était dominé par le plus puissant de tous les mauvais anges. Comme Pharaon, il refusa d’obéir à la parole du Seigneur. Gabriel déclara: Il s’opposa à moi durant vingt et un jours par ses accusations contre les juifs. Mais Michel vint à son aide, alors il resta parmi les rois de Perse, en maintenant les pouvoirs sous contrôle, en donnant de bons conseils en opposition aux mauvais. Les bons et les mauvais anges ont une part dans les plans de Dieu pour son royaume terrestre. Le but de Dieu est de poursuivre son oeuvre dans des lignes correctes, au moyen de plans qui aboutissent à sa gloire. Mais Satan tente toujours de contrecarrer le dessein de Dieu. Les serviteurs de Dieu peuvent faire progresser son oeuvre seulement s’ils s’humilient devant le Seigneur. Le succès ne doit jamais dépendre de leurs propres efforts ni d’une exhibition ostentatoire (Lettre 201, 1899).

13. Une lutte invisible.

Nous avons, dans la Parole de Dieu, des exemples d’agents célestes qui influencèrent l’esprit de rois et de gouverneurs, alors qu’en même temps, les instruments sataniques étaient eux aussi en train d’influencer leur esprit. Aucune éloquence humaine, par des opinions présentées puissamment, ne peut changer l’oeuvre des instruments sataniques. Satan tente continuellement d’obstruer le chemin, pour que la vérité soit entravée par les idées humaines, et que ceux qui ont la lumière et la connaissance soient en grand danger, à moins qu’ils ne se consacrent continuellement à Dieu en humiliant le moi et en comprenant le danger du moment.

Des êtres célestes sont destinés à répondre aux prières de ceux qui sont en train de travailler d’une façon désintéressée pour promouvoir la cause de Dieu. Les anges les plus éminents des cours célestes sont désignés pour que les prières qui montent à Dieu pour l’avancement de son oeuvre soient efficaces. Chaque ange a son poste particulier, duquel il ne lui est pas permis de s’éloigner pour aller dans un autre lieu. S’il s’en éloignait les puissances des ténèbres obtiendraient un avantage...

Le conflit entre le bien et le mal se poursuit jour après jour. Pourquoi, sont-ce ceux qui ont eu beaucoup d’opportunités et d’avantages, qui ne comprennent pas l’intensité de cette oeuvre? Ils devraient être intelligents sur ce thème. Dieu est le gouverneur. Par son pouvoir suprême Il réprime et domine les puissances de la terre. Par ses agents, Il mène à bien l’oeuvre qui fut ordonnée avant la fondation du monde.

En tant que peuple, nous ne comprenons pas comme nous le devrions le grand conflit qui se livre entre les êtres invisibles, la controverse entre les anges loyaux et les anges infidèles. Les mauvais anges sont continuellement en action, préparant leur plan d’attaque, dirigeant en tant que chefs, rois et gouverneurs les forces humaines déloyales... J’exhorte les ministres du Christ à mettre l’accent dans l’esprit de tous ceux qui sont à la portée de leur voix, sur la vérité du ministère des anges. Ne vous laissez pas dominer par des spéculations fantaisistes. Notre unique sécurité est la Parole écrite. Nous devons prier comme le fit Daniel afin d’être gardés par les êtres célestes. Les anges, en tant qu’esprits secourables, sont envoyés pour servir ceux qui seront les héritiers du salut. Priez, mes frères; priez comme vous ne l’avez jamais fait auparavant. Nous ne sommes pas prêts pour la venue du Seigneur. Nous avons besoin d’accomplir avec application une oeuvre pour l’éternité (Lettre 201, 1899).

CHAPITRE 12

(index)

3 (Voir com. EGW Es. 60:1). Des étoiles et des gemmes sur la couronne.

En menant une vie de consécration et d’abnégation en faisant du bien aux autres, vous avez peut-être ajouté des étoiles et des gemmes à la couronne que vous porterez dans le ciel et accumulé des trésors éternels, qui ne périssent pas (MS 69, 1912).

10. Les impies manquent d’intelligence.

[On cite Dan. 12:10]. Les impies ont choisi Satan pour chef. Sous sa domination, les facultés merveilleuses de l’esprit sont utilisés pour construire des instruments de destruction. Dieu a donné à l’esprit humain un grand pouvoir, un pouvoir pour montrer que le Créateur a doté l’homme d’une habileté pour accomplir une grande oeuvre contre l’ennemi de toute justice, un pouvoir pour montrer qu’il est possible de remporter des victoires dans le conflit contre le mal. "C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître": ces paroles sont destinées à ceux qui accomplissent le dessein de Dieu. Les facultés humaines ont été utilisées pour réaliser une oeuvre qui est une bénédiction pour l’humanité, et Dieu est glorifié.

Mais lorsque ceux à qui Dieu a confié des capacités se livrent aux mains de l’ennemi, ils deviennent un pouvoir de destruction. Quand les hommes ne font pas de Dieu le premier, le dernier et le meilleur en toutes choses; quand ils ne se livrent pas à lui pour la réalisation des desseins divins, Satan vient et utilise à son service leur esprit qui, remis à Dieu, aurait pu faire beaucoup de bien. Sous la direction satanique ils exécutent une mauvaise oeuvre avec puissance et adresse. Dieu désirait qu’ils agissent sur un plan d’action élevé, et qu’ils soient pénétrés de son Esprit, et qu’ils acquièrent une éducation qui les rendraient aptes à effectuer les oeuvres de justice; mais ils ne connaissent rien de cette éducation. Ils sont impuissants. Leurs facultés ne les conduisent pas correctement, car ils sont sous la domination de l’ennemi (Lettre 141, 1902).

13. Daniel doit maintenant recevoir son héritage.

[On cite Dan. 12:9, 4, 10, 13]. Le temps est arrivé où Daniel doit recevoir son héritage. Le temps est arrivé où, comme jamais auparavant, la lumière qui lui a été donnée doit être propagée dans le monde. Si ceux pour qui le Seigneur a tant fait, cheminaient dans la lumière, leur connaissance du Christ et des prophéties le concernant augmenteraient grandement à mesure qu’ils s’approchent de la fin de l’histoire de cette terre (MS 176, 1899).

(index)

(télécharger)

(commentaires bibliques)

(catalogue)

1