Note: Nous avons brièvement considéré le sanctuaire en remarquant que le terrestre était une représentation du céleste où Jésus exerce son sacerdoce. Nous avons vu comment le sanctuaire terrestre comportait un service qu'on appelait "Jour des Expiations" au cours duquel le peuple et le sanctuaire étaient purifiés du péché.

De nos jours encore, la fête juive du Jour des Expiations (Yom Kippour) symbolise le jour du jugement pour les Juifs religieux. Au cours d'une cérémonie dramatique, impressionnante et d'une grande beauté, le souverain sacrificateur d'antan faisait symboliquement la purification de toutes les racines du péché profondément enfouies dans le cœur du peuple israélite; il bannissait ensuite Satan, le tentateur, loin de l'assemblée. Ce service représentait la destruction finale de Satan et la disparition totale du péché de tout l'univers, tout en dirigeant la pensée du peuple vers ce temps où Dieu créera "de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera" (2 Pierre 3:13).

Note: Daniel voit une scène de jugement se dérouler dans le ciel; elle s'opère en parallèle avec la purification du sanctuaire. Puisque l'arche contenant la loi brisée constitue le point d'intérêt de la seconde pièce du sanctuaire, elle est aussi la norme du jugement (Voir Jacques 2:12).

Note: Dans les prophéties, un jour équivaut à une année littérale. Ceci est prouvé par de nombreux accomplissements et applications du principe.

Note: Les versets qui suivent Daniel 9:24 nous fournissent une explication de la première période citée des 70 semaines. En appliquant notre principe des jours-années, de combien d'années s'agit-il ici? 70 x 7 = 490 jours; 1 jour = 1 année: 490 ans.

Note: Nous trouvons ce décret dans Esdras 7. Le point de départ donné ici correspond à la septième année du règne du roi Artaxerxès. L'histoire nous révèle qu'il s'agit de l'an 457 avant J.-C.

Note: Une étude minutieuse de Daniel 9:23 à 27 nous révèle que les 70 semaines ne peuvent que signifier des semaines formées non de jours mais d'années. Depuis les temps anciens, c'était l'interprétation donnée à ce passage par les docteurs hébreux. Ils reconnaissaient que la prophétie décrivait une période de 490 années littérales et non de 490 jours. La seule façon par laquelle notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ pouvait accomplir cette prophétie exige qu'on l'interprète ainsi. En effet, Jésus en a accompli chaque aspect particulier en suivant le principe jour-année. Comme cette prophétie commence en 457 avant Jésus-Christ, une des dates historiques les plus clairement établies, seule l'interprétation des 490 ans rend possible son accomplissement par Jésus. De 457 avant J.-C., les 69 semaines ou 483 ans nous amènent à l'an 27 après J.-C. C'est alors que Jésus fut "oint" par le baptême. Les 7 années qui restent mènent en 34, année où Étienne fut lapidé à mort et où le sursis à la nation juive prit fin.

En l'an 31, trois ans et demi après le début de son ministère, Jésus fut "retranché", c'est-à-dire crucifié (au milieu de la semaine prophétique). Le rituel des sacrifices y trouvait alors son accomplissement. La prophétie déclare: "… il fera cesser le sacrifice". Le reste de la semaine prophétique se rapporte à l'invitation évangélique tout spécialement adressée aux Juifs. Mais après la lapidation d'Étienne en l'an 34, le message du salut fut donné au monde en général.

Nous constatons donc que jusqu'ici, chaque aspect de la prophétie a été accompli. Les 70 semaines commencèrent en 457 avant J.-C. En soustrayant les 490 ans des 2300 années initiales, nous obtenons 1810 ans. De l'an 34, 1810 ans nous amènent à 1844. Les 2300 jours de Daniel 8:14 se terminent donc en 1844.

Note: Pendant que le souverain sacrificateur faisait l'expiation, le peuple israélite devait affliger son âme par la repentance. Nous devrions nous aussi humilier nos cœurs par le regret de nos péchés et par une véritable repentance. Un examen de conscience sérieux et profond s'impose.

Note: "… on les invite à regarder à Jésus, …", "car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4:12). C'est par la foi que nous recevons la grâce de Dieu; mais la foi ne nous sauve pas. Elle n'est que la main qui saisit Christ, s'approprie ses mérites qui apportent un remède au péché. Nous sommes même incapables de nous repentir sans le secours de l'Esprit de Dieu. L'Écriture dit, au sujet de Christ: "Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés" (Actes 5:31). La repentance est un don du Christ, aussi bien que le pardon.

Comment donc serons-nous sauvés? "Comme Moïse éleva le serpent dans le désert", ainsi le Fils de l'homme a été élevé, afin que quiconque a été séduit et mordu par le serpent puisse le regarder et vivre. "Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jean 1:29). La lumière émanant de la croix révèle l'amour de Dieu. Cet amour nous attire à lui. Si nous n'opposons pas de résistance, nous serons amenés au pied de la croix dans un sentiment de repentance pour les péchés qui ont crucifié le Sauveur. L'Esprit de Dieu produit alors par la foi une vie nouvelle dans l'âme croyante. Pensées et désirs sont amenés captifs à l'obéissance du Christ. Le cœur, l'esprit, sont créés à nouveau, à l'image de Celui qui opère en nous pour s'assujettir toutes choses. Alors la loi de Dieu est écrite dans le cœur, et avec le Christ nous pouvons dire: "Mon Dieu, je prends plaisir à faire ta volonté" (Psaume 40:8).