GENÈSE

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15 18, 19, 22, 25, 28, 31, 32, 35, 37, 39, 41, 42, 45, 49.

CHAPITRE 1

1-3 (Ps. 33:6, 9). Un dépôt de ressources.

Dieu parla, et ses paroles créèrent ses oeuvres dans le monde naturel. La création de Dieu n’est pas un dépôt de ressources mis à sa disposition afin qu’il les emploie instantanément selon sa volonté (Lettres 131, 1897).

26 (Eph. 3:15). Une famille plus grande.

Quel amour infiniment grand que le sien! Dieu fit le monde pour agrandir le ciel. Il désire une famille plus grande de créatures intelligentes (MS 78, 1901).

27. L’homme, un genre distinct et nouveau.

Tout le ciel s’intéressa profondément et joyeusement à la création du monde et de l’homme. Les êtres humains constituèrent un genre distinct et nouveau. Ils furent créés "à l’image de Dieu", et ce fut le désir du Créateur qu’ils peuplent la terre (RH 11/2/1902).

29 (Ps. 104:14). Le fruit dans nos mains.

Le Seigneur a donné de sa vie aux arbres et aux plantes de sa créations. Sa parole peut augmenter ou diminuer le fruit de la terre. Si les hommes ouvraient leur intelligence pour discerner la relation entre la nature et le Dieu de la nature, on entendrait des paroles de reconnaissance fidèle du pouvoir du Créateur. Sans la vie de Dieu, la nature mourrait. Ses oeuvres créées dépendent de lui. Il donne des propriétés vivifiantes à tout ce que produit la nature. Nous devons considérer les arbres chargés de fruits comme le don de Dieu, comme s’il avait déposé lui-même le fruit dans nos mains (MS 114, 1899).

CHAPITRE 2

(index)

2 (Ex. 20:8-11). Sept jours littéraux.

Le cycle hebdomadaire de sept jours littéraux, six pour travailler et le septième pour se reposer, qui a été préservé et transmis à travers toute l’histoire de la Bible, a son origine dans la grande réalité des sept premiers jours (3 SG 90).

 7 (1 Cor. 3:9; Act. 17:28). L’homme sous la supervision de Dieu.

L’organisme physique de l’homme est sous la supervision de Dieu; mais pas comme une horloge qui est mise en marche, et qui continue a fonctionner toute seule. Le coeur bat, une pulsation suit l’autre, une respiration succède à une autre, mais tout l’être est sous la supervision de Dieu. "Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu". En Dieu, nous avons la vie, le mouvement et l’être. Chaque battement de coeur, chaque respiration est l’inspiration de Celui qui insuffla dans les narines d’Adam le souffle de vie, l’inspiration du Dieu omniprésent, le grand JE SUIS (RH 8/11/1898).

(2 Pier. 1:4). Participants de la nature divine.

Le Seigneur créa l’homme à partir de la poussière de la terre. Il fit d’Adam un participant de Sa vie et de Sa nature. Le souffle du Tout-Puissant fut insufflé en lui, et il devint une âme vivante. Adam avait une forme parfaite; il était fort, beau, pur et il portait l’image de son Créateur (MS 102, 1903).

La force physique préservée très longtemps.

L’homme sortit des mains de son Créateur parfait dans son fonctionnement et beau dans sa forme. Le fait que durant six mille ans il ait résisté à la pression toujours croissante des maladies et des crimes, est la preuve concluante de la force de résistance dont il fut doté à l’origine (CTBH 7).

8. Adam couronné roi en Eden.

Adam fut couronné roi en Eden. La domination lui fut donnée sur tout être vivant que Dieu avait créé. Le Seigneur bénit Adam et Eve en les dotant d’une intelligence qu’il ne donna à aucune autre créature. Il fit d’Adam le souverain légitime de toutes les oeuvres des mains de Dieu. L’homme, fait à l’image divine, pouvait contempler et apprécier dans la nature les oeuvres glorieuses de Dieu (RH 24/2/1874).

15. L’Eden, un ciel en miniature.

Adam avait des sujets de contemplation dans les oeuvres de Dieu en Eden, qui était un ciel en miniature. Dieu ne créa pas l’homme simplement pour qu’il contemple les glorieuses oeuvres de Dieu. Il lui donna donc des mains pour travailler et un esprit et un coeur pour méditer. Si le bonheur de l’homme avait consisté à ne rien faire, le Créateur n’aurait pas assigné un travail à Adam. L’homme devait trouver la félicité aussi bien dans le travail que dans la méditation (RH 24/2/1874).

16-17 (Gen. 1:26; Es. 43:6,7). Pour repeupler le ciel après l’épreuve.

Dieu créa l’homme pour la gloire divine, pour qu’après avoir subi l’épreuve et l’affliction, la famille humaine puisse devenir une avec la famille céleste. Le dessein de Dieu était de repeupler le ciel avec la famille humaine, si elle avait démontré son obéissance à chaque parole divine. Adam devait être éprouvé pour savoir s’il serait obéissant comme les anges loyaux, ou désobéissant. S’il avait supporté l’épreuve, il aurait instruit ses enfants uniquement dans le sentier de la loyauté. Son esprit et ses pensées auraient été comme l’esprit et les pensées de Dieu. Son caractère aurait été modelé en accord avec celui de Dieu (Lettre 91, 1900).

17 (Jean 8:44; Gen. 3:4). Semences de mort: oeuvres de Satan.

Christ ne planta jamais les semences de la mort dans l’organisme. Satan sema ces graines quand il tenta Adam de manger du fruit de l’arbre de la connaissance, ce qui signifia la désobéissance à Dieu (MS 65, 1899 [publié dans Ellen G. White and Her Critics, de F. D. Nichol] ).

(Apoc. 13:8). La peine de mort ne fut pas exécutée immédiatement.

Adam écouta la parole du tentateur, et pour avoir accepté ses insinuations il tomba dans le péché. Dans son cas, pourquoi la peine de mort ne fut-elle pas exécutée immédiatement? Parce qu’une manière de le racheter fut trouvée. Le Fils Unique de Dieu s’offrit comme volontaire pour prendre sur lui-même le péché de l’homme et pour faire expiation de la race déchue. Il ne pouvait pas y avoir de pardon pour le péché s’il n’y avait pas d’expiation. Si Dieu avait pardonné le péché d’Adam sans qu’il y ait eu expiation, le péché se serait immortalisé et se serait perpétué comme une audace qui n’aurait eu aucune restriction (RH 23/4/1901).

CHAPITRE 3

(index)

1-6. Une succession de chutes.

Si l’humanité avait cessé de chuter quand Adam fut expulsé de l’Eden, nous serions aujourd’hui dans une condition mentale, physique et morale plus élevée. Mais, alors que les êtres humains déplorent la chute d’Adam, dont le résultat fut une calamité si indicible, ils désobéissent aux ordres donnés par Dieu, comme le fit Adam, bien qu’ils aient son exemple pour les mettre en garde afin qu’ils ne violent pas comme lui, la loi de Jéhova. Oh, si l’humanité avait cessé de tomber dans le péché avec Adam! Mais il y a eu une succession de chutes. Les êtres humains ne prêtent pas attention à l’expérience d’Adam. Ils sont indulgents avec l’appétit et la passion en violant directement la loi de Dieu, et en même temps ils continuent de se lamenter sur la transgression d’Adam qui introduisit le péché dans le monde.

Depuis l’époque d’Adam jusqu’à la nôtre, il y a eu une succession de chutes dans toutes sortes de crimes; et chaque chute a été plus grande que la précédente. Dieu ne créa pas une race d’êtres dépourvue de santé, de beauté et de force morale. Les maladies de toutes sortes sont allées en augmentant terriblement sur la race. Ce ne fut pas dû à la providence spéciale de Dieu, mais directement à l’encontre de sa volonté. C’est arrivé à cause du mépris de l’homme pour les moyens que Dieu a ordonné pour les préserver des terribles maux existants (id. 4/3/1875).

1. Satan utilise des instruments.

En Eden, Satan utilisa le serpent comme son instrument. Aujourd’hui, il utilise les membres de la famille humaine, en s’efforçant par toutes sortes d’astuces et de tromperies d’élever des barrières sur le sentier de la justice où cheminent les rachetés du Seigneur (Lettre 91, 1900).

5. Il n’y a pas de changement dans la propagande de Satan.

Dieu ne consulte pas nos opinions ni nos préférences. Il connaît ce que les êtres humains ne connaissent pas: les résultats futurs de chaque mouvement, par conséquent nos yeux devraient se diriger vers lui et non vers les avantages mondains présentés par Satan. Satan nous dit que si nous lui prêtons attention, nous atteindrons de grands sommets de connaissance. Vous serez comme des dieux, dit-il a Eve, si vous mangez de l’arbre défendu par Dieu. L’épreuve donnée à Adam et Eve fut très légère, mais ils ne purent la supporter. Ils désobéirent à Dieu, et cette transgression ouvrit les vannes de la calamité sur notre monde (MS 50, 1893).

6. L’épreuve la plus légère.

Tout l’univers observa avec un intérêt intense le conflit qui devait décider de la position d’Adam et Eve. Avec quelle attention les anges écoutèrent les paroles de Satan, auteur du péché, quand il mit ses propres idées au-dessus des ordres de Dieu par un raisonnement trompeur! Avec quelle anxiété ils attendirent de voir si le saint couple serait trompé par le tentateur, s’il succomberait à ses artifices! Ils se demandaient à eux-mêmes si le saint couple transférerait sa foi et son amour pour le Père et le Fils à Satan. Accepterait-il ses erreurs comme étant la vérité? Ils savaient qu’il pourrait s’abstenir de prendre du fruit, en obéissant à l’injonction exprès de Dieu, ou il pouvait violer l’ordre formel de son Créateur.

L’épreuve la plus légère qui soit, leur fut donnée, car il n’y avait aucune raison pour qu’ils mangent de l’arbre défendu. Tout ce qui leur était nécessaire avait été prévu (BE 24/7/1899).

Ils ne gagnèrent que la connaissance du péché et ses résultats.

Si Adam et Eve n’avaient jamais touché l’arbre défendu, le Seigneur leur aurait imparti la connaissance -une connaissance sur laquelle ne reposait pas la malédiction du péché- qui leur aurait apporté la joie éternelle. L’unique connaissance qu’il gagnèrent par leur désobéissance fut celle du péché et de ses résultats (AUCR 1/3/1904).

La chute d’Adam est inexplicable.

En quoi consistait la puissance de l’assaut contre Adam, qui causa la chute? Ce ne fut pas un péché intrinsèque, puisque Dieu fit Adam conforme au caractère divin, pur et droit. Il n’y avait aucun principe corrompu dans le premier Adam ni de propension corrompue ou de tendance au mal. Adam était impeccable comme les anges qui sont devant le trône de Dieu. Ces choses sont inexplicables, mais beaucoup de choses que nous ne pouvons pas comprendre seront expliquées quand nous verrons comme maintenant nous sommes vus et nous connaîtrons comme nous sommes connus (Lettre 191, 1899).

(Eccl. 1:13-18).

Siècles après siècles, la curiosité des hommes les a poussé à rechercher l’arbre de la connaissance, et souvent ils pensent qu’ils sont en train de cueillir le fruit le plus essentiel, quand -comme les investigations de Salomon- ils s’aperçoivent que tout est vanité et néant en comparaison avec la science de la vraie sainteté qui leur ouvrira les portes de la cité de Dieu. L’ambition humaine est allée à la recherche de cette sorte de connaissance qui lui apporte la gloire, l’exaltation propre et la suprématie. C’est ainsi que Satan a agi avec Adam et Eve jusqu’à ce que les restrictions de Dieu soient réduites en pièces, et leur éducation commença sous le contrôle du maître du mensonge, pour qu’ils puissent obtenir la connaissance que Dieu leur avait refusée: connaître la conséquence de la transgression (MS 67, 1898).

La chute rompit la chaîne dorée de l’obéissance.

Adam céda à la tentation, et comme nous avons si clairement devant nous le problème du péché et de ses conséquences, nous pouvons déduire de cause à effet, et voir que ce n’est pas la grandeur de l’acte qui constitue le péché mais la désobéissance à la volonté expresse de Dieu, ce qui est une négation virtuelle de Dieu, un rejet des lois de son gouvernement…

La chute de nos premiers parents rompit la chaîne dorée de l’obéissance implicite de la volonté humaine à la volonté divine. L’obéissance n’est déjà plus considérée comme une nécessité absolue. Les êtres humains suivent leurs propres pensées et Dieu dit des habitants du vieux monde qu’ils se portaient chaque jour uniquement vers le mal (MS 1, 1892).

La tentation d’Adam fut écartée le plus loin possible.

Le plan du salut fut arrangé de telle façon que lorsqu’Adam fut mis à l’épreuve, la tentation fut écartée de lui le plus loin possible. Quand Adam fut tenté, il n’avait pas faim (ST 4/4/1900).

L’homme, un être libre.

Dieu avait le pouvoir d’empêcher Adam de toucher le fruit défendu; mais s’il l’avait fait, Satan aurait eu un prétexte pour accuser le gouvernement de Dieu d’être arbitraire. L’homme n’aurait pas été un être moral libre, mais une simple machine (RH 4/6/1901).

Tout l’encourageait à rester loyal.

Il est certain que ce n’était pas le but de Dieu que l’homme devienne un pécheur. Il fit Adam pur et noble, sans aucune tendance au mal. Il le plaça en Eden, où tout l’encourageait à rester loyal et obéissant. La loi fut placée tout autour de lui comme une sauvegarde (Ibid.).

Les feuilles de figuier ne couvrent pas le péché.

Adam et Eve mangèrent tous les deux du fruit, et eurent une connaissance, qu’ils n’auraient jamais eue s’ils avaient obéi à Dieu, -la connaissance de la désobéissance et de la déloyauté à Dieu-, la connaissance qu’ils étaient nus. Le vêtement de l’innocence, vêtement provenant de Dieu et qui les enveloppait, disparut. Ils substituèrent ce vêtement céleste par des tabliers de feuilles de figuier cousues.

C’est la couverture que les transgresseurs de la loi de Dieu ont utilisée depuis le jour de la désobéissance d’Adam et Eve. Ils ont cousues ensembles des feuilles de figuier pour couvrir leur nudité causée par la transgression. Les feuilles de figuier représentent les arguments utilisés pour cacher la désobéissance. Quand le Seigneur attire l’attention des hommes et des femmes sur la vérité, ils commencent alors la confection des tabliers de feuilles de figuier pour cacher la nudité de l’âme. Mais la nudité du pécheur n’est pas couverte. Tous les arguments rassemblés comme un raccommodage par tous ceux qui se sont intéressés à ce faible ouvrage resteront sans rien (Id. 15/11/1898).

10, 11. Ils s’enveloppèrent dans des manteaux d’ignorance.

Si Adam et Eve n’avaient jamais désobéi à leur Créateur, ils seraient restés sur le sentier de la droiture parfaite, ils auraient pu connaître et comprendre Dieu. Mais lorsqu’ils écoutèrent la voix du tentateur et péchèrent contre Dieu, la lumière de leurs vêtements d’innocence céleste les quitta, et en perdant leurs vêtements d’innocence, ils s’enveloppèrent dans les manteaux obscurs de l’ignorance de Dieu. La lumière claire et parfaite qui, jusqu’alors les avait entourés, avait éclairé tout ce qu’ils approchaient. Mais privés de cette lumière céleste, les descendants d’Adam ne purent déjà plus découvrir le caractère de Dieu dans les oeuvres qu’Il avait créées (Id. 17/3/1904).

15. Adam connaissait la loi originelle.

Lorsqu’ils furent créés, Adam et Eve avaient une connaissance de la loi originelle de Dieu. Elle était imprimée dans leur coeur, et ils en connaissaient les exigences les concernant. Lorsqu’ils transgressèrent la loi de Dieu et perdirent leur état d’innocence heureuse, et se convertirent en pécheurs, l’avenir de la race déchue ne fut pas éclairé par un seul rayon d’espérance. Dieu eut compassion d’eux et Christ imagina le plan du salut en portant lui-même la culpabilité. Lorsque la malédiction fut prononcée sur la terre et sur l’homme, une promesse fut faite en relation avec cette malédiction: par Christ il y avait de l’espérance et le pardon de la transgression de la loi de Dieu. Bien que l’obscurité et les ténèbres pendaient comme un linceul sur l’avenir, -déjà dans la promesse du Rédempteur-, l’Etoile de l’espérance éclairait la tristesse à venir. L’Evangile fut d’abord prêché par Christ à Adam. Adam et Eve expérimentèrent une douleur sincère et la repentance de leur culpabilité. Ils crurent à la précieuse promesse de Dieu et furent sauvés de la ruine totale (RH 29/4/1875).

Christ le Garant.

Dès que le péché apparut, il y eut un Sauveur. Christ savait qu’il devrait souffrir, et cependant il se convertit en substitut de l’homme. Aussitôt qu’Adam pécha, le Fils de Dieu se présenta comme le Garant de la race humaine, avec autant de pouvoir pour éviter la ruine prononcée sur les coupables, que lorsqu’il mourut sur la croix du Calvaire (Id. 12/3/19019).

Le continent du ciel.

Christ devint le Rédempteur du monde en obéissant parfaitement à chaque parole sortant de la bouche de Dieu. Il racheta la chute malheureuse d’Adam, unissant la terre -qui avait été séparée de Dieu par le péché- avec le continent du ciel (BE 6/8/1894).

Reliée à la sphère de gloire.

Bien que la terre fut retranchée du continent céleste, et éloignée de sa communion, Jésus l’a reliée à nouveau avec la sphère de gloire (ST 24/11/1887).

Substitution instantanée.

Dès l’instant où l’homme accepta les tentations de Satan et fit les choses mêmes que Dieu avait dit de ne pas faire, Christ, le Fils de Dieu, se plaça entre les vivants et les morts, en disant: "Que le châtiment tombe sur moi. Je prendrais la place de l’homme. Celui-ci aura ainsi une autre opportunité" (Lettre 22, 13/2/1900).

Christ plaça ses pieds dans les pas d’Adam.

Quel amour! Quelle condescendance! Le Roi de gloire proposa de s’abaisser lui-même jusqu’au niveau de l’humanité déchue! Il allait mettre ses pieds dans les pas d’Adam. Il allait prendre la nature déchue de l’homme et il ferait face à l’ennemi puissant qui triompha d’Adam. Il vaincrait Satan, et il ouvrirait ainsi le chemin de la rédemption à tous ceux qui croiraient en lui, en les sauvant de l’ignominie de l’échec et de la chute d’Adam (Redemption; or the Temptation of Christ, p. 17).

16, 17. L’exécution de la sentence différée.

Dieu différa, pour un temps, l’exécution de la sentence de mort prononcée sur l’homme. Satan se vanta d’avoir brisé pour toujours le lien entre le ciel et la terre. Mais il se trompait beaucoup et il fut déçu. Le Père avait remis la terre entre les mains de son Fils pour qu’il la rachetât de la malédiction et de l’ignominie de l’échec et de la chute d’Adam (Redemption ; or the Temptation of Christ, p. 17).

17, 18. La malédiction sur toute la création.

Toute la nature est perturbée ; aussi, Dieu empêcha que la terre accomplisse le dessein qui à l’origine lui avait été assigné. Qu’il n’y ait pas de paix pour les impies, dit le Seigneur. La malédiction de Dieu était sur toute la création. Chaque année elle se fait toujours plus sentir (MS 76a, 1901).

La première malédiction fut prononcée sur la postérité d’Adam et sur la terre, à cause de la désobéissance. La seconde malédiction vint sur la terre après le meurtre d’Abel par son frère Caïn. La troisième, et la plus terrible malédiction de Dieu, vint sur la terre avec le déluge (4SG 121).

La terre a senti la malédiction chaque fois plus lourdement. Avant le déluge, la première feuille qui tomba et qui fut trouvée sur le sol, causa une grande douleur à ceux qui craignaient Dieu. Ils se lamentèrent comme nous nous lamentons pour la perte d’un ami. Dans la feuille morte ils pouvaient voir une évidence de la malédiction et de l’agonie de la nature (Id. 155).

(Rom. 8:22).

Le péché de l’homme a amené un résultat certain: la décadence, la difformité et la mort. Aujourd’hui, le monde entier est souillé, corrompu, atteint par une maladie mortelle. La terre gémit sous la transgression continuelle de ses habitants (Lettre 22, 13/2/1900).

La malédiction du Seigneur est sur la terre, sur l’homme, sur les animaux, sur les poissons de la mer, et comme la transgression se fait presque universelle, il lui sera permis de devenir aussi ample et aussi profonde que la transgression (Lettre 59, 1898).

Les preuves de l’amour continu de Dieu.

Après la transgression d’Adam, Dieu aurait pu détruire chaque bourgeon qui s’ouvrait et chaque fleur resplendissante, ou il aurait pu ôter leur parfum, si agréable aux sens. Sur la terre desséchée et abîmée par la malédiction, par les ronces, les chardons, les épines et l’ivraie, nous pouvons lire la loi de la condamnation. Mais dans la couleur délicate et le parfum des fleurs nous pouvons apprendre que Dieu nous aime toujours, que sa miséricorde ne s’est pas totalement retirée de la terre (RH 8/11/1898).

17-19.

Dieu dit à Adam et à tous ses descendants: "c’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain", puisqu’à partir de ce moment la terre devra être travaillée à cause du handicap de la transgression. Elle produira des épines et des ronces (MS 84, 1897).

Il n’y a aucun endroit sur la terre où l’on ne voit pas la trace du serpent et où l’on ne sent pas sa morsure venimeuse. Toute la terre est contaminée par ses habitants. La malédiction va en augmentant comme la transgression (Lettre 22, 13/2/1900).

18. Des amalgames ont produit des plantes nocives.

Aucune plante nocive ne fut placée dans le grand jardin du Seigneur, mais après le péché d’Adam et Eve, des herbes vénéneuses poussèrent. Dans la parabole du semeur, quelqu’un posa une question au Maître: "Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie? Il lui répondit: "C’est un ennemi qui a fait cela." Toutes les mauvaises herbes sont semées par le malin. Chaque herbe nocive est de lui, et avec ses méthodes ingénieuses d’amalgame il a corrompu la terre avec des mauvaises herbes (MS 65, 1899 [publié dans Ellen G. White and Her Critics, de F. D. Nichol] ).

22-24 (Apoc. 22:2, 14). L’obéissance est la condition pour manger de l’arbre de la vie.

La transgression des commandements de Dieu exclut Adam du jardin d’Eden. Une épée flamboyante fut placée autour de l’arbre de la vie pour que l’homme n’étendît pas sa main et n’en mangeât, immortalisant ainsi le péché. L’obéissance à tous les commandements de Dieu était la condition pour manger de l’arbre de la vie. Adam chuta par la désobéissance, perdant à cause de son péché tout droit à utiliser aussi bien le fruit vivifiant de l’arbre qui était au milieu du jardin que ses feuilles, qui servent à la guérison des nations.

L’obéissance par Jésus-Christ donne à l’homme la perfection de caractère et le droit à l’arbre de la vie. Les conditions pour manger à nouveau du fruit de l’arbre, sont présentées clairement dans le témoignage de Jésus-Christ donné à Jean: "Heureux ceux qui gardent les commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville!" (MS 72, 1901).

24 (Mat. 4:4; Jean 6:63). Il n’y a pas d’épée devant notre arbre de la vie.

"Il est écrit", est l’Evangile que nous devons prêcher. Aucune épée flamboyante n’est placée devant cet arbre de la vie. Tous ceux qui le veulent peuvent s’en alimenter. Il n’y a pas de pouvoir qui puisse interdire à aucune âme de prendre de cet arbre de la vie. Tous peuvent manger et vivre pour toujours (Lettre 20, 1900).

CHAPITRE 4

(index)

4. L’offrande doit être aspergée avec du sang.

Dans chaque offrande à Dieu nous devons reconnaître l’unique grand Don; le seul qui puisse rendre acceptable notre service pour Lui. Quand Abel offrit les premiers-nés de son troupeau, il reconnut Dieu, non seulement comme le Donateur de ses bénédictions temporelles, mais aussi comme le Donateur du Sauveur. L’offrande d’Abel fut la meilleure qu’il pût présenter, puisque c’était là la demande précise du Seigneur. Mais Caïn apporta seulement les fruits de la terre, et son offrande ne fut pas acceptée par Dieu. Elle n’exprimait pas sa foi en Christ. Toutes nos offrandes doivent être aspergées par le sang de l’expiation. Etant la propriété rachetée par le Fils de Dieu, nous devons donner au Seigneur nos propres vies (RH 24/11/1896).

(Gen. 2:17). Un substitut à venir accepté.

A cause de sa culpabilité, l’homme déchu ne pouvait plus aller directement devant Dieu avec ses requêtes, puisque sa transgression de la loi divine avait mis une barrière infranchissable entre le Dieu Saint et le transgresseur. Mais un plan fut conçu pour que la sentence de mort retombât sur un substitut. Il devait y avoir effusion de sang dans le plan du salut, car la mort devait intervenir comme conséquence du péché de l’homme. Les animaux offerts en sacrifice devaient préfigurer Christ. Dans la victime immolée, l’homme devait voir l’accomplissement des paroles de Dieu: "Tu mourras" (Id. 3/3/1874).

 

6. Dieu prend note de chaque action.

Le Seigneur vit la colère de Caïn, il vit son visage changer. Ceci nous montre que le Seigneur prend note de chaque action, de toutes les intentions et les desseins, et même de l’expression du visage. Même si l’homme ne dit rien, il exprime son refus de suivre le chemin de Dieu et d’accomplir la volonté divine… Le Seigneur pourrait bien vous demander, lorsque vous ne pouvez pas suivre les impulsions de votre propre coeur rebelle et lorsque vous êtes empêchés de réaliser votre propre volonté inique et non sanctifiée: "Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu?" De telles manifestations révèlent que les hommes s’irritent parce qu’ils ne peuvent pas agir en accord avec les artifices et les procédés de Satan, et ils ne peuvent que manifester un esprit similaire à celui de Caïn (MS 77, 1897).

8. La dispute était inévitable.

Il ne pouvait pas y avoir d’harmonie entre les deux frères et la dispute était inévitable. Abel ne pouvait pas céder à Caïn sans être coupable de désobéissance aux ordres spécifiques de Dieu (Lettres 16, 1897).

Caïn plein de doute et de fureur.

Satan est le père de l’incrédulité, des murmures et de la rébellion. Il induisit Caïn au doute et à la fureur contre son frère innocent et contre Dieu, parce que son sacrifice fut refusé, et celui d’Abel fut accepté. Et il assassina son frère dans sa colère folle (RH 3/3/1874).

15. Une marque placée sur Caïn.

Dieu a assigné une oeuvre à chaque homme, et si quelqu’un s’écartait de l’oeuvre que Dieu lui avait donnée pour accomplir celle de Satan, pour souiller son propre corps ou pour en conduire d’autres au péché, l’oeuvre de cet homme serait maudite et la marque de Caïn serait placée sur lui. La perte de sa victime criera à Dieu comme le fit le sang d’Abel (Id. 6/3/1894).

25. Seth, de stature plus noble que Caïn ou Abel.

Seth était de stature plus noble que Caïn ou Abel et ressemblait plus à Adam que n’importe quel autre de ses fils. Les descendants de Seth s’étaient séparés des descendants impies de Caín. Ils aimaient la connaissance de la volonté de Dieu, alors que la race impie de Caïn ne respectait pas Dieu ni ses saints commandements (3 SG 60).

CHAPITRE 5

(index)

22-24. Hénoc voyait Dieu seulement par la foi.

Hénoc, voyait-il Dieu à ses côtés? Seulement par la foi. Il savait que le Seigneur était là, et il adhérait fermement aux principes de la vérité. Nous aussi nous devons cheminer avec Dieu. Lorsque nous le ferons, notre visage brillera de la splendeur de la présence divine, et quand nous nous réunirons, nous parlerons de la puissance de Dieu, en disant: Que Dieu soit loué. Le Seigneur est Bon, et sa Parole est bonne (MS 17, 1903).

Christ, un compagnon qui ne change pas.

Nous pouvons obtenir la même chose qu’Hénoc. Nous pouvons avoir Christ pour compagnon constant. Hénoc marcha avec Dieu, et lorsqu’il était tenté par le tentateur, il pouvait converser avec Dieu sur ce sujet. Il n’avait pas un "il est écrit" comme nous l’avons, mais il avait une connaissance de son Compagnon céleste. Il faisait de Dieu son Conseiller et il était intimement lié à Jésus. Et Hénoc fut honoré pour cela. Il fut enlevé au ciel sans voir la mort. Ceux qui seront emmenés au ciel à la fin des temps, seront ceux qui auront eu une communion avec Dieu sur la terre. Ceux qui démontrent que leur vie est cachée avec Christ en Dieu, le représenteront continuellement dans toute leur vie quotidienne. L’égoïsme sera déraciné (MS 38, 1897).

Il s’efforçait d’être conforme à la ressemblance divine.

Comprenons la faiblesse de l’humanité et voyons où l’homme échoue dans sa propre suffisance. Nous serons remplis d’un désir d’être précisément ce que Dieu désire que nous soyons: purs, nobles, sanctifiés. Nous aurons faim et soif de la justice de Christ. Etre comme Dieu sera le principal désir de l’âme.

C’est le désir qui remplissait le coeur d’Hénoc. Et nous lisons qu’il chemina avec Dieu. Il étudia le caractère de Dieu dans un but. Il ne fit pas ressortir sa propre conduite et il n’exalta pas sa propre volonté comme s’il avait pensé qu’il était pleinement qualifié pour gérer les choses. Il s’efforça d’être conforme à la ressemblance de divine (Lettre 169, 1903).

Comment Hénoc chemina avec Dieu.

Tant que vous vous confiez en votre Père céleste pour qu’il vous accorde l’aide dont vous avez besoin, il ne vous laissera pas. Dieu possède un ciel plein de bénédictions qu’il veut prodiguer à ceux qui recherchent avec ferveur cette aide que lui seul peut donner. Hénoc chemina avec Dieu parce qu’il regardait à Jésus par la foi, lui demandant sa direction, et croyant que chaque parole prononcée s’accomplirait. Il se maintint au côté de Dieu, obéissant à chacune de ses paroles… Sa vie fut d’une unité merveilleuse. Christ fut son compagnon. Il fut en relation intime avec Dieu (MS 111, 1898).

Il demeurait dans une atmosphère pure.

Il [Hénoc] ne demeura pas avec les impies. Il ne s’établit pas à Sodome en pensant la sauver. Il s’établit avec sa famille là où l’atmosphère était la plus pure possible. Il allait parfois vers les habitants du monde avec un message reçu de Dieu. Chaque visite qu’il fit au monde, lui fut douloureuse. Il vit et comprit la lèpre du péché. Après avoir proclamé son message, à son retour, il emmenait toujours avec lui, dans son lieu de retraite, ceux qui avaient reçu l’avertissement. Quelques-uns d’entre eux parvinrent à être vainqueurs et moururent avant que le déluge ne vint. Mais beaucoup avaient vécu si longtemps entourés par l’influence corruptrice du péché, qu’ils ne purent pas supporter la rectitude (MS 42, 1900).

24. Aucune obscurité morale ne fut aussi dense.

Hénoc chemina avec Dieu, mais l’histoire sacrée dit à propos du monde qui l’entourait: "Et l’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal". La vie droite d’Hénoc tranchait nettement avec celle des impies qui l’entouraient. Sa piété, sa pureté et son intégrité inaltérable furent le résultat de son cheminement avec Dieu, tandis que l’impiété du monde fut le résultat de son cheminement avec le séducteur de l’humanité. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais une époque où l’obscurité fut aussi dense que durant celle où Hénoc vécut une vie droite et irréprochable (MS 43, 1900).

Hénoc, le premier prophète.

Hénoc fut le premier prophète parmi les hommes. Il prédit par une prophétie la seconde venue de Christ dans notre monde, et son oeuvre à son époque. Sa vie fut un exemple de christianisme conséquent. Seules des lèvres saintes devaient présenter les paroles de Dieu sous forme d’accusations et de jugement. Sa prophétie ne se trouve pas dans les écrits de l’Ancien Testament. Nous ne trouverons peut-être jamais un livre qui relate les oeuvres d’Hénoc, mais Jude –un prophète de Dieu- les mentionne (Ibid.).

CHAPITRE 6

(index)

2. La coopération avec Dieu évite le culte à la façon de Caïn.

Si l’être humain avait coopéré avec Dieu, il n’y aurait pas eu des adorateurs comme Caïn. L’obéissance exemplaire d’Abel aurait été suivie. L’humanité aurait pu accomplir la volonté de Dieu. Elle aurait pu obéir à sa loi et, en obéissant, elle aurait trouvé le salut. Dieu et l’univers céleste l’aurait aidée à conserver la ressemblance divine. La longévité aurait été préservée, et Dieu aurait trouvé son plaisir dans l’oeuvre de ses mains (RH 27/12/1898).

3 (1 Pier. 3:18-21). Dieu parla par Seth, Hénoc et Noé.

Dieu leur accorda cent vingt ans de temps de grâce et pendant cette période il prêcha par Seth, Hénoc et Noé. Ils étaient représentés comme des hommes emprisonnés. S’ils avaient prêté attention au témoignage de ces fidèles témoins, s’ils s’étaient repentis et été redevenus loyaux, Dieu ne les aurait pas détruits (RH 23/4/1901).

Hénoc donna son témoignage sans vaciller.

Avant la destruction du monde antédiluvien, Hénoc donna son témoignage sans vaciller (RH 1/11/1906).

Les voix de Noé et de Metuschélah.

Dieu décida de purifier le monde par le déluge, mais sa miséricorde et son amour donna aux antédiluviens un temps de grâce de cent vingt ans. Pendant ce temps, alors que l’arche était en construction, les voix de Noé, Metuschélah et beaucoup d’autres se firent entendre sous forme de reproches et de supplications, et chaque coup donné sur l’arche était un message d’exhortation (Id. 19/9/1907).

Quelques-uns crurent; d’autres apostasièrent.

Durant cent vingt ans, Noé proclama le message d’admonestation au monde antédiluvien; mais très peu se repentirent. Quelques-uns des charpentiers qu’il employa pour la construction de l’arche crurent au message, mais ils moururent avant le déluge; d’autres, convertis par Noé, apostasièrent (MS 65, 1906).

Beaucoup de croyants se maintinrent dans la foi, et moururent en vainqueurs (MS 35, 1906).

L’expérience d’Hénoc, un sermon convainquant.

[On cite Jude 14, 15]. Le sermon prêché par Hénoc et sa translation au ciel furent un argument convainquant pour tous ceux qui vivaient à son époque. Ils furent un argument que Metuschélah et Noé pouvaient utiliser pour montrer que les justes pouvaient être transportés au ciel (MS 46, 1895).

L’association avec les incrédules occasionna des pertes.

Ceux qui crurent lorsque Noé commença à construire l’arche, perdirent leur foi à cause de leur association avec les incrédules qui éveillèrent toutes leurs vieilles passions du divertissement et de l’ostentation (RH 15/9/1904).

(1 Jean 3:8). Christ en guerre, à l’époque de Noé.

"Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable." Christ était engagé dans cette guerre à l’époque de Noé. Ce fut sa voix qui parla aux habitants du monde antique par des admonestations, des reproches et des invitations. Il donna aux gens un temps de grâce de cent vingt ans durant lequel ils auraient pu se repentir. Mais ils choisirent les tromperies de Satan et périrent dans les eaux du déluge (Id. 12/3/1901).

4. De grandes oeuvres d’art et des inventions furent détruites.

Par le déluge, furent détruites de plus grandes créations de l’art et du génie humains que celles que le monde d’aujourd’hui connaît. Les oeuvres d’art détruites furent plus grandes que l’art vaniteux d’aujourd’hui (Lettre 65, 1898).

Comment l’être humain obtint-il la connaissance qui l’amena à un esprit inventif? Par le Seigneur, en étudiant, les formes et les habitudes des différents animaux. Chaque animal, ainsi que l’utilisation qu’il fait de son corps et des armes dont il est pourvus, est un livre de texte dont l’humanité s’est inspirée pour faire des appareil aux usages multiples. Si les gens pouvaient connaître les quantités d’oeuvres d’art qui se sont perdues pour notre monde, ils ne parleraient pas avec légèreté des époques obscures. Si on pouvait voir comment, dans le passé, Dieu oeuvra par ses agents humains, on parlerait avec moins de mépris de l’art du monde antédiluvien. Sous bien des aspects, il se perdit dans le déluge beaucoup plus que ce qui se sait aujourd’hui. En contemplant le monde, Dieu vit que l’intelligence qu’il avait donnée à l’être humain s’était pervertie, que l’imagination de leur coeur était continuellement tournée vers le mal. Dieu avait donné la connaissance à ces hommes. Il leur avait donné de précieuses idées pour qu’ils puissent mener à bien le plan divin. Mais le Seigneur vit que ceux qu’il désirait voir posséder la sagesse, le tact et le jugement, utilisaient chacune des facultés de leur esprit pour glorifier le moi. Par les eaux du déluge, il détruisit cette vieille race de la terre et avec elle périt la connaissance qu’ils avaient utilisée uniquement pour faire le mal. Lorsque la terre se repeupla, le Seigneur donna une plus petite mesure de sa sagesse aux hommes, leur donnant uniquement la capacité nécessaire pour mener à bien son grand plan (Lettre 24, 1899).

Les mensonges du progrès.

La vraie connaissance a diminué avec chaque génération successive. Dieu est infini, et les premiers habitants de la terre recevaient leurs instructions de ce Dieu infini qui créa le monde. Ceux qui reçurent leur connaissance directement de la sagesse infinie n’étaient pas médiocres en connaissance.

Dieu instruisit Noé sur la façon de construire cette arche immense pour son salut et celui de sa famille. Il instruisit aussi Moïse sur la façon de faire le tabernacle, les broderies et les travaux artisanaux qui devaient orner le sanctuaire. Les femmes effectuèrent avec une grande ingéniosité les broderies d’argent et d’or. Il ne manqua pas d’hommes adroits pour réaliser la construction de l’arche, du tabernacle et des vases d’or massif.

Dieu donna à David un modèle du temple que construisit Salomon. On permit seulement aux dessinateurs et aux artistes les plus habiles de s’occuper de l’oeuvre. Chaque pierre du temple fut préparée pour occuper exactement sa place avant d’y être transportée. Et le temple fut érigé sans le bruit d’un coup de hache ou de marteau. Il ne se trouve dans le monde aucun édifice qui l’égale par sa beauté, sa richesse et sa splendeur.

Aujourd’hui, il existe de nombreuses inventions et des progrès qui épargnent des efforts, dont les anciens ne bénéficièrent pas. Ils n’en avaient pas besoin…

Plus long fut le temps d’exposition de la terre à la malédiction, et plus il devint difficile pour l’homme de la cultiver et de la rendre productive. Au fur et à mesure que le sol devenait plus improductif et qu’il devenait nécessaire d’augmenter le travail pour qu’elle produise, Dieu a suscité des hommes aux facultés ingénieuses pour construire des outils qui soulagent les travaux de la terre qui gémit sous la malédiction. Mais Dieu n’est pas à l’origine de toutes les inventions. Satan a, en grande mesure, gouverné les esprits et les a poussés à faire de nouvelles inventions qui leur ont fait oublier Dieu.

En ce qui concerne la force de l’intelligence, ceux qui vivent maintenant ne peuvent être comparés avec ceux du passé. Avec les antédiluviens disparurent plus d’oeuvres d’art et de capacités que celles que possède la génération actuelle. Ceux qui vivent à cette époque dégénérée ne pourront jamais comparer leur art et leur adresse avec la connaissance que possédèrent les hommes vigoureux qui atteignaient presque mille ans d’âge.

Les antédiluviens vivaient plusieurs centaines d’années, et lorsqu’ils atteignaient cent ans ils étaient considérés comme jeunes. Ces personnes très âgées avaient des esprits sains dans des corps sains. Leur force mentale et physique était si grande, que la génération actuelle ne peut se comparer avec eux. Ils disposaient de presque mille ans pour acquérir des connaissances. Ils entraient dans la période de pleine activité, entre soixante et cent ans, approximativement au moment où ceux de notre époque, à la plus grande longévité, ont déjà fait leur part durant leur courte vie et ne sont plus en activité. Ceux qui sont trompés et encensés par l’erreur de croire que nous vivons dans une ère de réels progrès et que la race humaine dans les siècles passés est allée en progressant dans la vraie connaissance, sont sous l’influence du père du mensonge, dont l’oeuvre a toujours été de convertir la vérité de Dieu en mensonge (4SG 154-156).

Les géants avant le déluge.

Lors de la première résurrection, tous apparaîtront avec une vigueur immortelle, mais lors de la deuxième, les signes de la malédiction seront visibles sur tous. Tous apparaîtront tels qu’ils descendirent dans leur tombe. Ceux qui vécurent avant le déluge sortiront avec leur stature gigantesque, plus du double de la hauteur des hommes actuels qui vivent sur la terre, et ils seront bien proportionnés. Les générations postérieures au déluge furent moins grandes (3SG 84).

5. La dégénérescence les amena de la légèreté aux péchés avilissants.

Nous connaissons l’histoire des antédiluviens et des villes de la plaine, dont la façon d’agir dégénéra de la légèreté et de la frivolité aux péchés avilissants qui firent descendre la colère de Dieu dans une destruction des plus effrayantes, pour éliminer de la terre la malédiction de leur influence contaminante. Les penchants et la passion subjuguèrent la raison. Le moi était leur dieu, et la connaissance du Très-Haut fut presque oubliée par la complaisance égoïste des passions corrompues (Lettre 74, 1896).

Ils pervertirent ce qui était licite.

Le péché des antédiluviens consista à pervertir ce qui était licite en lui-même. Ils corrompirent les dons de Dieu en les utilisant pour satisfaire leurs désirs égoïstes. La complaisance de l’appétit et des passions viles fit que leurs pensées furent complètement perverties. Les antédiluviens étaient esclaves de Satan, guidés et contrôlés par lui (MS 24, 1891).

Corrompus par leur appétit perverti.

Les habitants du monde de Noé furent détruits parce qu’ils se corrompirent par la complaisance de leur appétit perverti (ST 2/9/1875).

11. Ils rendirent un culte à leur propre complaisance; ils encouragèrent le crime.

Ils rendirent un culte à la complaisance égoïste -en mangeant, en buvant, en se divertissant- et en recourant à des actes de violence et au crime si on limitait leurs désirs et leurs passions.

Dans les jours de Noé, l’écrasante majorité s’opposait à la vérité et était séduite par un tissu de fausseté. La terre était pleine de violence. Guerres, crimes, assassinats étaient à l’ordre du jour. Il en sera aussi de même, avant la seconde venue de Christ (MS 24, 1891).

12, 13. Noé ridiculisé.

Avant la destruction de l’ancien monde par le déluge, il y avait des hommes talentueux, des hommes qui possédaient la connaissance et de l’habilité. Mais ils corrompirent leurs pensées parce qu’ils laissèrent Dieu en dehors de leurs plans et de leurs conseils. Ils étaient sages pour faire ce que Dieu ne leur avait jamais demandé de faire; sages pour faire le mal. Le Seigneur vit que leur exemple serait nocif pour ceux qui naîtraient après, et il prit les choses en main. Durant cent vingt ans il leur envoya des avertissements par son serviteur Noé. Mais ils utilisèrent le temps de grâce qui leur était accordé si généreusement pour ridiculiser Noé. Ils le caricaturèrent et le critiquèrent. Ils se moquèrent de lui à cause de son extraordinaire ferveur et son intense émotion manifestées lorsqu’il parlait des châtiments que selon lui Dieu ne manquerait pas d’exécuter. Ils parlaient de la science et des lois qui régissaient la nature. Alors, ils raillèrent les paroles de Noé, le traitant de fou fanatique. La patience de Dieu prit fin, et il dit à Noé: "La fin de toute chair est arrêtée par-devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre." (MS 29, 1890).

17 (2 Pier. 3:10; Apoc. 14:10). Rôle du charbon et du pétrole dans la destruction finale.

Ces arbres majestueux que Dieu avait faits pour qu’ils croissent sur la terre pour le bénéfice des habitants du monde antique, et qu’ils avaient convertis en idoles pour se corrompre avec elles, Dieu les a mis en réserve dans la terre -sous forme de charbon et de pétrole- pour les utiliser comme instruments lors de leur destruction finale. Comme il fit sortir les eaux qui étaient dans la terre à l’époque du déluge -comme arme de son arsenal pour détruire la race antédiluvienne-, de même à la fin des mille ans il fera sortir les feux qui sont dans la terre comme une arme qu’il a réservée pour la destruction finale, non seulement des générations successives du déluge à nos jours, mais aussi de la race antédiluvienne qui périt avec le déluge (3SG 87).

CHAPITRE 7

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21-23. Préservé par la foi en Christ.

Ce fut Christ qui protégea l’arche au milieu des vagues rugissantes et bouillonnantes, parce que ceux qui s’étaient réfugiés en elle avaient foi en Son pouvoir de les préserver (RH 12-3-1901).

CHAPITRE 8

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13. Des semences et quelques plantes furent préservées.

Les beaux arbres et les massifs d’arbustes à fleurs furent détruits. Cependant, Noé préserva des semences et les emporta avec lui dans l’arche, et Dieu par son pouvoir miraculeux préserva quelques-unes des différentes variétés d’arbres et d’arbustes pour les générations futures. Peu après le déluge, les arbres et les plantes parurent jaillir de la roche même. Dans la providence de Dieu, quelques semences furent dispersées et portées dans les crevasses des rochers et là elles furent cachées en sécurité pour l’usage futur de l’homme (3 SG 76).

CHAPITRE 9

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6. Dieu protège les droits de l’homme.

Dieu protège avec beaucoup de soin les droits de l’homme. Il a établi un châtiment pour ceux qui commettent un assassinat volontaire. "Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé" (Gen. 9:6). Si un assassin était laissé sans châtiment, sa mauvaise influence, et sa violence cruelle en corromprait d’autres. Ceci aboutirait à la situation antérieure au déluge. Dieu doit châtier les assassins. Il donne la vie, et il ôtera la vie, si elle se convertit en une terreur et une menace (MS 126, 1901).

12. L’arc-en-ciel symbole de l’amour de Christ qui enveloppe la terre.

Lorsque nous contemplons l’arc-en-ciel -sceau et signe de la promesse de Dieu pour l’homme que la tempête de sa colère ne détruira plus notre monde par les eaux du déluge-, nous en déduisons qu’il y a d’autres yeux qui ne sont pas limités qui sont en train de contempler cette scène glorieuse. Les anges se réjouissent en voyant ce précieux témoignage de l’amour de Dieu pour l’homme. Le Rédempteur du monde le contemple, car Christ le fit apparaître dans les cieux comme un signe ou une alliance de la promesse faite à l’homme. Dieu lui-même observe l’arc dans les nuées, et il se souvient de son alliance éternelle entre lui et l’homme.

Après l’effrayante démonstration du pouvoir de Dieu qui châtie, manifesté par la destruction du monde antique par le déluge, Dieu savait que la terreur se réveillerait parmi ceux qui avaient été sauvés de la destruction, chaque fois que des nuages s’accumuleraient, que le tambour des tonnerres battrait et que les éclairs fulgureraient; que le son de la tempête et le déversement des eaux du ciel provoqueraient la panique dans leurs coeurs, par peur qu’un autre déluge vienne sur eux. Mais voici l’amour de Dieu dans la promesse: "C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours: j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Quand j’aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l’arc apparaîtra dans la nue; et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair" (Gen. 9:12-15).

La famille de Noé observa avec une admiration et une crainte révérencieuses, mêlées de joie, ce signe de la miséricorde de Dieu qui embrassait le ciel. L’arc représente l’amour de Christ qui encercle la terre et s’élève jusqu’aux cieux les plus élevés, mettant en communication les hommes avec Dieu, reliant la terre au ciel.

Lorsque nous contemplons ce beau spectacle, nous pouvons nous réjouir en Dieu avec la certitude que lui-même est en train de contempler le signe de son pacte, et qu’en le faisant il se souvient de ses enfants, auxquels la terre fut donnée. Il ne méconnaît pas leurs afflictions, leurs dangers et leurs épreuves. Nous pouvons nous réjouir, pleins d’espoir, car l’arc-en-ciel du pacte de Dieu est au-dessus de nous. Dieu n’oubliera jamais les enfants dont il prend soin. Comme il est difficile à l’esprit limité de l’homme de comprendre l’amour particulier, la tendresse de Dieu et son incomparable condescendance lorsqu’il dit: "L’arc paraîtra dans la nue et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous" (RH 26/2/1880).

CHAPITRE 11

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2-9. Les hommes reprirent les hostilités.

Dès que la terre se repeupla, les hommes reprirent les hostilités contre Dieu et le ciel. Ils transmirent leur inimitié à leurs descendants, comme si l’habilité et les ruses pour fourvoyer les hommes et les perpétuer dans cette guerre contre nature, avaient été un lègue sacré (Lettre 4, 1896).

3-7. Une confédération née de la rébellion.

Cette confédération naquit de la rébellion contre Dieu. Les habitants de la plaine de Schinear établir leur royaume pour leur propre exaltation, pas pour la gloire de Dieu. S’ils avaient réussi, une grande puissance aurait prédominé et aurait banni la justice et inauguré une nouvelle religion. Le monde se serait corrompu. Le mélange d’idées religieuses et de théories erronées aurait fini par fermer la porte de la paix, du bonheur et de la sécurité. Ces hypothèses, ces fausses théories, menées à bien et perfectionnées, auraient séparé les esprits de la loyauté aux statuts divins, et la loi de Jéhova aurait été méprisée et oubliée. Des hommes décidés -inspirés et poussés par le premier grand rebelle- auraient résisté à tout ce qui s’interposait à leurs plans ou à leurs mauvais agissements. A la place des préceptes divins, ils auraient mis leurs lois imaginées en accord avec les désirs de leurs coeurs égoïstes, dans le but d’accomplir leurs desseins (RH 10/12/1903).

CHAPITRE 12

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1. Abraham choisi parmi une génération idolâtre.

Après le déluge, les habitants de la terre se multiplièrent à nouveau, et l’impiété augmenta aussi. L’idolâtrie en vint à être presque universelle, et finalement le Seigneur laissa les transgresseurs endurcis suivre leur mauvais chemin, tandis qu’il choisit Abraham de la lignée de Sem, et le convertit en gardien de sa loi pour les générations futures (MS 65, 1906).

La famille d’Abraham influencée par le faux culte.

A cette époque, l’idolâtrie s’introduisait rapidement et entrait en conflit avec le culte du vrai Dieu. Mais Abraham ne devint pas idolâtre. Alors que même son père hésitait entre le vrai et le faux culte, et bien que de fausses théories et des pratiques idolâtres se mêlaient à sa connaissance de la vérité, Abraham se maintint sain et sauf de cette aberration. Il n’eut pas honte de sa foi et ne fit aucun effort pour cacher sa confiance en Dieu. "Il bâtit encore là un autel à l’Eternel, et il invoqua le nom de l’Eternel" (YI 4/3/1897).

2, 3 (Jean 8:56; Gal. 3:8). Abraham vit l’avènement du Sauveur.

Christ dit aux pharisiens: "Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui" (Jean 8:56). Comment Abraham eut-il connaissance de la venue du Rédempteur? Dieu lui donna une lumière sur l’avenir. Il vit le temps où le Sauveur viendrait sur cette terre avec sa divinité voilée par l’humanité. Par la foi, il vit le Rédempteur du monde venant en tant que Dieu dans la chair. Il vit comment le poids de la culpabilité était ôté de l’humanité et placée sur le divin Substitut ( MS 33, 1911).

(Eph. 2:8). L’observation des commandements sous le pacte d’Abraham.

Si sous le pacte d’Abraham il n’avait pas été possible pour les êtres humains de garder les commandements de Dieu, nous serions tous perdus. Le pacte d’Abraham est le pacte de la grâce. "C’est par la grâce que vous êtes sauvés" [On cite Jean 1:11, 12]. Enfants désobéissants? Non, obéissants à tous les commandements divins. S’il n’avait pas été possible pour nous d’être des observateurs des commandements, pourquoi Dieu fait-il alors de l’obéissance à ses commandements la preuve que nous l’aimons? (Lettre 16, 1892).

CHAPITRE 13

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10, 11. Lot arriva riche ; il partit sans rien.

Lot choisit une terre bien située et qui promettait de gros bénéfices. Lot devint riche mais il partit sans rien comme résultat de son choix. Il y a une différence énorme quand les hommes se placent eux-mêmes là où ils peuvent recevoir la meilleure aide des influences correctes, ou s’ils préfèrent choisir les avantages temporels. Beaucoup de chemins mènent à Sodome. Nous avons tous besoin d’un collyre pour pouvoir discerner celui qui conduit à Dieu (Lettre 109, 1899).

Lot fut convaincu de son erreur.

Lot choisit Sodome pour y établir son foyer, parce qu’il y vit des avantages à gagner du point de vue du monde. Mais après s’être établi et enrichi avec les trésors terrestres, il fut convaincu qu’il avait commis une erreur pour n’avoir pas pris en compte le niveau moral de la communauté où il avait établi son foyer (RH 14/11/1882).

CHAPITRE 14

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18-20. Melchisédek, représentant de Christ.

Dieu à toujours eu des témoins sur la terre. A une époque, Melchisédek représenta le Seigneur Jésus-Christ en personne pour révéler la vérité du ciel et perpétuer la loi de Dieu (Lettre 190, 1905).

Ce fut Christ qui parla par Melchisédek, le Prêtre du Dieu Très-Haut. Melchisédek n’était pas Christ, mais la voix de Dieu dans le monde, le représentant du Père. Et parmi toutes les générations du passé, Christ a parlé; Christ a guidé son peuple et a été la lumière du monde. Lorsque Dieu choisit Abraham comme représentant de sa vérité, il le fit sortir de son pays, il l’éloigna de sa parenté et le mis à part. Il désirait le modeler en accord avec son propre modèle. Il désirait l’enseigner en accord avec ses propres plans (RH 18/2/1890).

20 (Gen. 28:22; Lév. 27:30). La dîme remonte aux jours d’Adam.

Le système de la dîme est bien antérieure à l’époque de Moïse. Il était demandé aux hommes que des offrandes soient présentées à Dieu à des fins religieuses avant même qu’un plan détaillé fut donné à Moïse; il date même de l’époque d’Adam. En accomplissant les demandes de Dieu, ils démontraient par leurs offrandes leur appréciation de sa miséricorde et de ses bénédictions. Les générations suivantes firent de même, et le plan fut pratiqué par Abraham qui donna ses dîmes à Melchisédek, le prêtre du Dieu Très-Haut. Le même principe existait aux jours de Job (ST 29/4/1875).

CHAPITRE 15

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9-11. Que rien ne gâte votre sacrifice.

Veillez aussi fidèlement qu’Abraham afin d’éviter que les corbeaux ou tout autre oiseau de proie se posent sur votre sacrifice et votre offrande à Dieu. Il faut veiller sur chaque pensée de doute afin qu’elle ne se manifeste pas en paroles. La lumière fuit toujours des paroles qui honorent les puissances des ténèbres (Lettre 7, 1892).

16. Dieu prolongea sa longanimité par amour pour les Amoréens pieux.

A l’époque d’Abraham le Seigneur déclara: "l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble". A cette époque, Il ne permit pas qu’ils soient détruits. On voit là la longanimité de Dieu. Les Amoréens étaient en inimitié avec la loi de Dieu; ils ne croyaient pas en lui comme le Dieu vivant et véritable; mais parmi eux il y avait quelques bonnes personnes, et à cause d’elles, il fut indulgent pendant longtemps. Plusieurs siècles plus tard, lorsque les Israélites retournèrent d’Egypte à la terre promise, les Amoréens furent expulsés devant les enfants d’Israël. Ils subirent finalement les calamités dues à leur continuel et volontaire mépris de la loi de Dieu (RH 12/7/1906).

(Ecclé. 8: 11, 12). Le rejet de la lumière conduisit les Amoréens à leur destruction.

Les Amoréens étaient les habitants de Canaan et le Seigneur avait promis cette terre aux Israélites, mais il devait s’écouler une longue période avant que son peuple possédât la terre. Il donna la raison de ce long délai. Il leur dit que l’iniquité des Amoréens n’était pas encore à son comble, et leur expulsion et leur extermination ne pouvaient pas être justifiées tant qu’ils n’avaient pas rempli la coupe de leur iniquité. L’idolâtrie et le péché caractérisaient leur conduite, mais la mesure de leur culpabilité n’était pas encore atteinte pour qu’ils soient livrés à la destruction. Dans son amour et sa compassion, Dieu allait agir pour que la lumière brillât sur eux sous forme de rayons plus précis; il voulait leur donner l’opportunité de contempler l’oeuvre de sa puissance merveilleuse afin qu’ils n’aient aucune excuse de leur mauvaise conduite. C’est ainsi que Dieu traite les nations. Pendant un temps de mise à l’épreuve, il manifeste sa magnanimité envers les nations, les villes et les individus. Mais lorsqu’il devient évident qu’ils ne le rechercheront pas pour avoir la vie, les châtiments tombent sur eux. Le temps vint où le châtiment tomba sur les Amoréens, et le temps viendra aussi où tous les transgresseurs de la loi sauront que Dieu ne justifie jamais le coupable (Id. 2/5/1893).

CHAPITRE 18

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19. L’accomplissement des conditions apporte une bénédiction.

Si les parents accomplissent les conditions sous lesquelles Dieu a promis d’être leur forteresse, ils ne cesseront pas de recevoir la bénédiction divine dans leurs foyers (RH 21/5/1895).

CHAPITRE 19

(index)

12-14. Sodome dépassa la limite de la miséricorde.

Les sodomites avaient dépassé la limite de la miséricorde, et aucune lumière supplémentaire ne leur fut accordée avant leur destruction. Si l’avertissement avait parcouru ces villes de la plaine et s’il leur avait été dit exactement ce qui allait venir, qui parmi eux auraient cru? Ils n’auraient pas mieux accepté le message que les gendres de Lot, et Dieu le savait (MS 19a, 1886).

16. Lot paralysé.

Lot fut paralysé par la grande calamité qui était sur le point d’arriver; il fut stupéfait de douleur à la pensée de laisser tout ce qu’il estimait de précieux dans le monde (RH 14/11/1882).

CHAPITRE 22

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1 (Jacq. 1:13). Dieu permit que les circonstances les mettent à l’épreuve.

Qu’est-ce que la tentation? C’est le moyen par lequel ceux qui prétendent être fils de Dieu sont éprouvés et examinés. Nous lisons que Dieu tenta Abraham; qu’il tenta les enfants d’Israël. Cela signifie qu’il permit que des circonstances existent pour éprouver leur foi, et il les poussa à accourir à lui à la recherche de son aide. Dieu permet que les siens passent par la tentation pour qu’ils puissent comprendre qu’il est là pour les aider. S’ils s’approchent de lui lorsqu’ils sont tentés, il les fortifie pour qu’ils puissent faire face à la tentation. Mais ils sont vaincus quand ils se rendent à l’ennemi, en négligeant de se placer près de son aide puissante. Ils se séparent de Dieu. Ils ne donnent pas l’évidence qu’ils cheminent dans le sentier de Dieu (ST 12/3/1912).

2. Rien n’est trop précieux pour être donné à Dieu.

Cet acte de foi d’Abraham a été enregistré pour notre bénéfice. Il nous enseigne la grande leçon de confiance aux commandements de Dieu, peu importe qu’ils soient contraignants et pénibles, et il apprend aux enfants la parfaite soumission à leurs parents et à Dieu. L’obéissance d’Abraham, nous enseigne que rien n’est trop précieux pour être donné à Dieu (Id. 27/1/1887).

12. Chaque don nous vient de Dieu.

L’épreuve d’Abraham fut la plus dure qu’un être humain puisse supporter. S’il n’avait pas pu l’endurer, il ne serait jamais passé à la postérité comme père des fidèles. S’il n’avait pas obéi à l’ordre de Dieu, le monde aurait perdu un exemple d’inspiration de foi et d’obéissance sans réserve. Cette leçon nous fut donnée pour qu’elle puisse briller à travers les siècles pour que nous apprenions que rien n’est trop précieux pour être refusé à Dieu. Quand nous considérons que chaque don nous vient du Seigneur -pour être utilisé à son service- nous nous assurons la bénédiction céleste. Rendez à Dieu les bienfaits qu’il vous confie, et il vous confiera davantage. Gardez vos biens pour vous-mêmes, et vous ne recevrez aucune récompense dans cette vie et vous perdrez la récompense de la vie future (YI 6/6/1901).

Isaac, un symbole de Christ.

Le but de Dieu était que l’offrande d’Isaac préfigure le sacrifice de son Fils. Isaac fut un symbole du Fils de Dieu, qui fut offert comme sacrifice pour les péchés du monde. Dieu désirait imprimer en Abraham l’Evangile du salut pour tous les hommes; et afin de convertir la vérité en une réalité et pour éprouver sa foi, il demanda à Abraham de tuer son bien-aimé Isaac. Toute l’agonie qu’Abraham souffrit pendant cette sombre et terrible épreuve avait pour but d’imprimer profondément dans son esprit le plan de la rédemption pour l’homme déchu (Id. 1/3/1900).

CHAPITRE 25

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29-30 (Héb. 12: 16, 17). La primogéniture perdit sa valeur et sa sainteté.

Esaü avait un désir spécial et intense pour un certain aliment, et il l’avait satisfait pendant si longtemps qu’il ne sentait pas la nécessité de se séparer de ce plat convoité et tentateur. Il réfléchit, et ne fit aucun effort spécial pour réprimer son appétit, jusqu’à ce que l’attraction de cet aliment vainque tout autre considération et le contrôle, et il s’imagina qu’il souffrirait une grande gêne et même la mort s’il ne pouvait pas disposer exactement de ce plat-ci. Alors qu’il y pensait, son désir se fortifia davantage, jusqu’à ce que sa primogéniture -qui était sacrée- perdit sa valeur et sa sainteté. Il se dit: si je la vends maintenant, je pourrais facilement la racheter… Lorsqu’il tenta de la récupérer, en voulant la racheter, même au prix d’un grand sacrifice, il ne put le faire… Il rechercha ardemment la repentance même avec des larmes, mais ce fut en vain. Il avait méprisé la bénédiction, et le Seigneur la lui ôta pour toujours (RH 27/4/1886).

Esaü, un symbole.

Esaü passa la crise de sa vie sans le savoir. Ce qu’il considéra comme un sujet tout juste digne d’une simple pensée, fut l’acte qui révéla les traits dominants de son caractère. Il montra son choix et sa véritable appréciation de ce qui était sacré et qui aurait dû être apprécié comme tel. Il vendit sa primogéniture pour la petite satisfaction de son désir du moment, ce qui détermina le cours postérieur de sa vie. Pour Esaü, une bouchée de nourriture valait plus que le service de son Maître (Lettre 5, 1877).

Esaü représente ceux qui n’ont pas apprécié les privilèges qui leur ont été acquis à un coût infini, et qui en échange ont vendu leur primogéniture pour une complaisance de l’appétit ou par amour d’un avantage (Lettre 4, 1898).

CHAPITRE 28

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12. Ceux qui montent doivent affermir leurs pieds.

Jésus est l’échelle qui mène au ciel… et Dieu nous exhorte à la monter. Mais nous ne pouvons pas le faire si nous nous chargeons de trésors terrestres. Nous nous faisons du tort à nous-mêmes lorsque nous préférons notre convenance et nos avantages personnels à la cause de Dieu. Il n’y a pas de salut dans les possessions ou les ressources terrestres. Un homme n’est pas honoré aux yeux de Dieu ni considéré comme bon parce qu’il possède des richesses terrestres. Si nous nous faisons experts dans l’art de grimper, nous apprendrons qu’au fur et à mesure que nous montons nous devons abandonner toute entrave. Ceux qui grimpent doivent bien affermir leurs pieds sur chaque échelon de l’échelle (ST 1/02/1899).

12, 13. Christ construit un pont au-dessus de l’abîme.

Jacob pensa obtenir la primogéniture et ses bénéfices au moyen de l’escroquerie, mais il souffrit une déception. Il pensa qu’il avait tout perdu: sa relation avec Dieu, son foyer, et tout le reste, et là, il était comme un fugitif déçu. Mais que fit Dieu? Il le contempla dans sa condition désespérée. Il vit sa désillusion et qu’il y avait en lui des éléments qui serviraient à la gloire de Dieu. Aussitôt que Dieu vit sa condition, il lui présenta l’échelle mystique qui représentait Jésus-Christ. Voici un homme qui avait perdu toute relation avec Dieu, et le Dieu du ciel le contempla et consentit à ce que Christ construisît un pont par-dessus l’abîme creusé par le péché. Nous aurions pu regarder et dire: Je désire le ciel, mais comment l’atteindre? Je ne vois aucun chemin. C’est ce que pensa Jacob, et c’est pourquoi Dieu lui montra la vision de l’échelle, cette échelle qui relie la terre au ciel, par Jésus-Christ . Un homme peut y grimper, car sa base repose sur la terre et son sommet supérieur atteint le ciel…

Vous, habitants de la terre, louez Dieu! Pourquoi? Parce que par Jésus-Christ -dont le bras humain entoure l’humanité, et dont le bras divin saisit le trône de l’Infini- construisit un pont au-dessus de l’abîme avec son propre corps, et ce monde, petit comme un atome, qui fut séparé du continent du ciel par le péché et fut converti en une île, est à nouveau réhabilité parce que Christ le sauva de l’abîme (MS 5, 1891).

CHAPITRE 31

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50. Laban comprenait le mal de la polygamie.

Laban comprenait le mal de la polygamie, bien que ce fût par sa ruse que Jacob avait pris deux épouses. Il comprit parfaitement que c’était à cause de leur jalousie que Léa et Rachel donnèrent leurs servantes à Jacob, ce qui compliqua les relations familiales et augmenta le malheur de ses filles. Et maintenant que ses filles s’en allaient à une grande distance de lui, et qu’elles avaient décidé de se séparer totalement de leur père, Laban tenta de préserver du mieux qu’il pût leur bonheur. Laban n’était pas disposé à ce que Jacob attire un plus grand malheur sur lui, sur Léa et sur Rachel en prenant d’autres épouses (3 SG 126).

CHAPITRE 32

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24. La victoire est garantie lorsque le moi abdique.

Jacob lutta avec Dieu et avec des hommes, et il fut vainqueur. Par l’humiliation, le repentir et l’abandon du moi, ce pécheur mortel et escroc, fut vainqueur face à la Majesté du ciel. Il s’était accroché de toutes ses forces aux promesses de Dieu, et le coeur de l’amour infini ne pouvait que répondre à la supplication du pécheur…

Que personne ne désespère de gagner la victoire. La victoire est sûre lorsque le moi abdique devant Dieu (MS 2, 1903).

26. (Mat. 11:12). Un effort déterminé et la foi sont nécessaires.

Jacob était effrayé et dans la détresse tandis qu’il tentait d’obtenir la victoire par ses propres forces. Il confondit le visiteur divin avec un ennemi et se battit avec lui tant qu’il lui resta des forces. Mais lorsqu’il s’en remit à la miséricorde de Dieu, il découvrit qu’au lieu d’être entre les mains d’un ennemi, il était entouré par les bras de l’amour infini. Il vit Dieu face à face, et ses péchés furent pardonnés. "Le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent". Cette violence implique tout le coeur. Etre indécis, c’est être instable. Il faut de la résolution, de l’abnégation et un effort consacré pour accomplir l’oeuvre de préparation. La compréhension et la conscience peuvent s’unir; mais nous échouerons si la volonté ne se met pas en action. Chaque faculté et chaque sentiment doivent être employés. L’ardeur et la prière fervente doivent occuper la place de la négligence et de l’indifférence. Ce n’est que par une foi dans les mérites de Christ et des efforts déterminés et fervents que nous pourrons vaincre et gagner le royaume des cieux. Notre temps pour travailler est court. Christ revient bientôt pour la seconde fois (YI 24/5/1900).

CHAPITRE 35

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2, 3. L’effort de Jacob pour extirper le mal est accepté.

Jacob fut humilié, et il demanda que sa famille s’humilie et se dépouille de tout ornement, car il allait faire l’expiation de leurs péchés en offrant un sacrifice à Dieu, pour qu’il leur accorde sa faveur et qu’ils ne soient pas abandonnés pour être détruits par les autres nations. Dieu accepta les efforts de Jacob pour extirper le mal de sa famille, il lui apparut, il le bénit et il renouvela la promesse qu’il lui avait faite, parce que la crainte de Dieu était devant lui (3 SG 137).

CHAPITRE 37

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4. Joseph, une représentation de Christ.

Joseph représente Christ. Jésus vint vers les siens, mais les siens ne le reçurent pas. Il fut repoussé et méprisé parce que ses oeuvres étaient justes, et sa vie conséquente et pleine d’abnégation était un reproche continu pour ceux qui professaient la piété mais dont les vies étaient corrompues. L’intégrité et la vertu de Joseph furent terriblement attaquées et la femme qui voulut le faire chuter ne triompha pas; aussi, sa haine contre la vertu et l’intégrité qu’elle ne pût corrompre grandit, et elle témoigna faussement contre lui. L’innocent souffrit à cause de sa droiture. Il fut jeté en prison à cause de sa pureté. Joseph fut vendu à ses ennemis par ses propres frères contre une petite somme d’argent. Le Fils de Dieu fut vendu à ses ennemis les plus acharnés par un de ses propres disciples. Jésus fut doux et saint. Sa vie était sans égal d’abnégation, de bonté et de sainteté. Il ne fut coupable d’aucune faute. Cependant, de faux témoins furent soudoyés pour qu’ils témoignent contre lui. Il fut haï parce qu’il avait fidèlement dénoncé le péché et la corruption. Les frères de Joseph lui prirent sa tunique multicolore. Les bourreaux de Christ tirèrent au sort sa tunique sans couture (Id. 174).

17-20. Joseph se retira de la présence de ses frères.

Ses frères [ceux de Joseph] le repoussèrent rudement. Il leur dit le pourquoi de sa venue ici, mais ils ne lui répondirent pas. Joseph s'inquiéta de la haine qu’ils démontrèrent. La joie fit place à la crainte, et instinctivement il se retira terrorisé de leur présence. Alors, ils se saisirent violemment de lui. Ils lui reprochèrent avec mépris les réprimandes qu’il leur avait faites dans le passé, et l’accusèrent d’avoir raconté ses rêves pour s’exalter lui-même au-dessus d’eux dans l’esprit de leur père, pour qu’il l’aime plus qu’eux (Id. 140).

28, 36. Joseph attire des bénédictions sur l’Egypte.

Joseph pensa que le fait d’avoir été vendu et emmené en Egypte était la pire des calamités qui pouvait lui arriver; mais il vit la nécessité de se confier en Dieu comme jamais auparavant lorsqu’il était protégé par l’amour de son père. Joseph emmena Dieu avec lui en Egypte, et grâce à lui, il put vivre avec joie même au milieu de son affliction. Comme l’arche de Dieu apporta repos et prospérité à Israël, ainsi, ce jeune homme qui aimait et craignait Dieu apporta une bénédiction à l’Egypte. Ce fait se manifesta si clairement, que Potiphar, dans la maison duquel il servait, attribua toutes ses bénédictions à cet esclave qu’il avait acheté, et il le considéra comme un fils plutôt que comme un serviteur. Le dessein de Dieu est que ceux qui aiment et honorent son nom soient aussi honorés, et que la gloire qu’ils donnent à Dieu se réfléchisse sur eux (YI 11/3/1897).

CHAPITRE 39

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9. Les impressions précoces fortifièrent son coeur.

Les impressions précoces faites sur son esprit [de Joseph] fortifièrent son coeur au moment de la terrible tentation et le firent s’exclamer: "Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?" L’enfance est le moment où les impressions les plus fortes peuvent être faites…

Les graines semées dans l’enfance par une mère consciencieuse et craignant Dieu, se convertiront en arbres de justice qui fleuriront et donneront des fruits; et les leçons données, par le précepte et l’exemple, par un père craignant Dieu, comme dans le cas de Joseph, produiront bientôt une abondante récolte (GH Janvier 1880).

Tout l’avenir dans la balance au moment de la décision.

Peu de tentations sont aussi dangereuses ou plus fatales pour les jeunes que la tentation de la sensualité, et si on lui cède, rien ne sera aussi désastreux pour l’âme et le corps pour longtemps et pour l’éternité. Le bien-être de tout leur avenir est dans la balance, dépendant de la décision d’un moment. Joseph éleva tranquillement les yeux au ciel à la recherche d’un secours, il ôta son vêtement de dessus et le laissa aux mains de sa tentatrice, et tandis que son regard brillait d’une ferme résolution, au lieu de la passion impie, il s’exclama: "Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?" La victoire est gagnée; il fuit la séductrice; il est sauvé (Lettre 3, 1879)

9-19. La Providence l’emportera sur les artifices de l’ennemi.

Face aux pièges auxquels nous sommes tous exposés, nous avons besoin de défenses fortes et dignes de confiance sur lesquelles nous pouvons compter. Dans ce siècle corrompu, beaucoup ont une provision de la grâce divine si petite, que fréquemment leurs défenses sont détruites au premier assaut et les terribles tentations les captivent. Le bouclier de la grâce peut tous nous préserver afin que nous ne soyons pas vaincus par les tentations de l’ennemi, bien que nous soyons entourés des influences les plus corruptrices. Par de fermes principes et une confiance immuable en Dieu, la vertu et la noblesse de caractère peuvent briller, et bien que nous soyons entourés par le mal, aucune tache ne doit nécessairement rester sur notre pureté et notre intégrité. Et si, comme dans le cas de Joseph, nous souffrons de calomnies et de fausses accusations, la Providence canalisera pour le bien tous les procédés de l’ennemi, et au temps marqué, Dieu nous exaltera d’autant plus que pendant un temps nous fûmes rabaissés par une vengeance méchante (3 SG 145, 146).

20 (Lam. 3:27; Mat. 23:12). L’apparente prospérité du vice est une épreuve difficile.

La fidèle intégrité de Joseph le conduisit à la perte de sa réputation et de sa liberté. C’est l’épreuve la plus sévère à laquelle sont soumis les vertueux et ceux qui craignent Dieu: que le vice paraisse prospérer alors que la vertu est traînée dans la poussière. La séductrice vivait dans la prospérité comme un modèle de bienséance vertueuse, alors que Joseph, fidèle aux principes, était sous l’accusation avilissante du crime le plus répugnant. La religion de Joseph maintint la douceur de son caractère et sa sympathie ferme et chaude avec l’humanité, malgré toutes ses épreuves. Il y en a qui deviennent aigris, peu généreux, acerbes et impolis dans leurs paroles et dans leur comportement, s’ils sentent qu’on ne les traite pas convenablement. Ils sombrent dans le découragement, haïssables et haïssant les autres. Mais Joseph était chrétien. A peine entra-t-il dans la vie de la prison, qu’il mit en action tout l’éclat de la pratique de ses principes chrétiens; il commença à se rendre utile aux autres. Il s’occupa des difficultés de ses compagnons de prison. Il fut gai parce qu’il était un chrétien distingué. Dieu le préparait ainsi par cette discipline à une position de grande responsabilité, d’honneur et d’utilité, et il fut disposé à apprendre; il accepta de bon coeur les leçons que le Seigneur voulait lui enseigner. Il apprit à porter le joug dans sa jeunesse. Il apprit à gouverner en apprenant d’abord lui-même à obéir. Il s’humilia et le Seigneur l’éleva à un honneur spécial (Lettre 3, 1879).

Les épreuves préparèrent Joseph à une haute responsabilité.

Le rôle que joua Joseph dans les scènes de l’obscure prison fut ce qui l’éleva finalement à la prospérité et aux honneurs. Dieu avait pour but de l’aguerrir par les tentations, l’adversité et les épreuves, afin de le préparer à occuper un poste élevé (3 SG 146).

CHAPITRE 41

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38-40. Le secret de la fidélité.

Joseph amenait sa religion partout, et ce fut le secret de sa fidélité immuable (MS 59, 1897).

38. Les hommes reconnaissent une relation vivante avec Dieu.

Celui qui reçoit Christ par une foi vivante, a une relation vivante avec Dieu, et il est un vase d’honneur. Il porte avec lui-même l’atmosphère du ciel, qui est la grâce de Dieu, un trésor que le monde ne peut acheter. Celui qui a une relation vivante avec Dieu peut occuper un poste humble, et cependant sa valeur morale sera aussi précieuse que celle de Joseph et de Daniel qui furent reconnus par les rois païens comme des hommes ayant l’Esprit de Dieu (MS 54, 1894).

CHAPITRE 42

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21. Les frères de Joseph avaient peur de l’esclavage.

Ils [les frères de Joseph] vendirent Joseph comme esclave, et ils craignaient eux-mêmes que Dieu ait le dessein de les châtier en permettant qu’ils deviennent esclaves (3 SG 156).

CHAPITRE 45

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5. L’esprit de ses frères soulagé.

Ils [les frères de Joseph] confessèrent humblement les fautes qu’ils avaient commises contre Joseph, et implorèrent son pardon, car ils avaient souffert des remords et de l’angoisse mentale depuis le moment où ils l’avaient traité avec cruauté. Et maintenant, en apprenant qu’ils n’étaient pas coupables de son sang, leurs esprits troublés furent soulagés (Id. 167).

CHAPITRE 49

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3,4 (Chap. 39:9). Instable comme l’eau.

Partout, nous rencontrons des personnes qui n’ont aucun principe ferme. Il leur est difficile de résister à la tentation. Quelle que soit son origine, sa forme, il faut employer toutes les précautions pour les entourer d’influences qui fortifient leur pouvoir moral. S’ils sont séparés de cette compagnie et de ces influences bénéfiques, s’ils sont en relation avec des incroyants, ils démontreront très vite qu’ils ne sont pas ancrés là-haut; ils se confiaient en leurs propres forces. Ils ont été loués et exaltés quand leurs pieds étaient posés sur du sable glissant. Ils sont comme Ruben, instables comme l’eau, ils n’ont pas de droiture intérieure, et comme lui ils n’excelleront jamais. Ce dont vous avez besoin c’est de comprendre votre dépendance de Dieu et avoir un coeur résolu. Comportez vous en homme et montrez de la force de caractère là où vous êtes; par Jésus-Christ vous serez capable de dire: "Non, non je ne commettrai pas un aussi grand mal, et je ne pécherai pas contre Dieu."

Cette sorte de nature faible sans épine dorsale pour refuser fermement toute proposition qui porte préjudice à son influence morale et religieuse à la vue de Dieu et des hommes, est plus souvent sous le contrôle de Satan que sous le contrôle de l’Esprit de Dieu. Ils sont poussés au mal très facilement parce qu’ils ont une disposition très complaisante, et il leur coûte de prononcer un non catégorique, et dire: "Comment ferais-je un aussi grand mal, et pécherais-je contre Dieu?". S’ils sont invités à prendre un verre avec des femmes et des hommes joyeux, ils sont conduits comme un boeuf qu’on mène à la boucherie, ils s’unissent aux impies, qui, après se moquent de leur prompte complaisance. Ils n’ont pas de force intérieure sur laquelle s’appuyer. Ils n’ont pas de confiance en Dieu. Ils n’ont pas des principes élevés quant à leur devoir (Lettre 48, 1887).

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