JOB

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 4, 38, 42.

CHAPITRE 1

1. Moïse écrivit le livre de Job.

Les longues années passées dans le désert ne furent pas perdues. Non seulement Moïse y reçut une préparation pour la grande oeuvre qui était devant lui, mais pendant cette période, sous l’inspiration du Saint-Esprit, il écrivit les livres de la Genèse et de Job, livres que le peuple de Dieu lirait avec le plus profond intérêt jusqu’à la fin des temps (ST 19/2/1880).

5. Job comme un prêtre loyal.

Les parents feraient bien d’apprendre de l’homme d’Uts une leçon de constance et de dévouement. Job ne négligeait pas ses devoirs envers ceux qui n’appartenaient pas à sa famille ; il était bienveillant, aimable, plein d’attention pour les intérêts des autres ; et en même temps, il travaillait avec ferveur pour le salut de sa famille. Il tremblait à la pensée que ses fils et ses filles aient pu déplaire à Dieu durant leurs festivités. En tant que fidèle prêtre de la famille, il offrait des sacrifices pour chacun d’eux individuellement. Il connaissait le caractère offensif du péché, et la pensée que ses enfants aient pu oublier les commandements divins le poussait à intercéder en leur faveur auprès de Dieu (RH 30/8/1881).

CHAPITRE 4

(index)

7-9 (Chap. 38 :1, 2). Les calamités ne sont pas un indice de péché.

Il est naturel pour les êtres humains de penser que les grandes calamités sont le signe évident de grands crimes et de péchés énormes ; cependant, les hommes se trompent souvent en jugeant le caractère. Nous ne vivons pas au moment du jugement rétributif. Le bien et le mal sont mélangés, et les calamités s’abattent sur tous. Parfois, c’est certain, les hommes outrepassent la ligne jusqu’à laquelle le soin protecteur de Dieu agit, et alors Satan exerce son pouvoir sur eux et Dieu ne s’interpose pas. Job fut terriblement affligé, et ses amis tentèrent de lui faire reconnaître que sa souffrance était le résultat du péché, et agirent de telle sorte qu’il se sentît sous la condamnation. Ils présentèrent son cas comme celui d’un grand pécheur, mais le Seigneur les reprit sur la façon dont ils jugèrent Son fidèle serviteur (MS 56, 1894).

9. Les amis de Job présentèrent mal le caractère de Dieu.

La méchanceté est présente dans notre monde, mais la souffrance n’est pas toujours le résultat d’une conduite pervertie. Job nous est clairement présenté comme un homme qui fut affligé par Satan avec la permission du Seigneur. L’ennemi le dépouilla de tout ce qu’il possédait ; ses liens familiaux furent rompus ; il perdit ses enfants. A un moment, son corps fut couvert de plaies répugnantes, et il souffrit beaucoup. Ses amis vinrent pour le consoler, mais ils essayèrent de le convaincre qu’il était responsable de ses afflictions à cause de ses agissements coupables. Cependant, il se défendit et nia l’accusation en déclarant : « Vous êtes tous des consolateurs fâcheux ». En tentant de le rendre coupable devant Dieu et méritant un châtiment, ils le soumirent à une dure épreuve et firent une mauvaise description du caractère de Dieu. Malgré tout, Job n’abandonna pas sa loyauté, et Dieu récompensa son fidèle serviteur (MS 22, 1898).

CHAPITRE 38

(index)

(Romains 11 : 33). Dieu pose des questions auxquelles les érudits ne peuvent répondre.

Des hommes extrêmement intelligents ne peuvent pas comprendre les mystères de Jéhova tels qu’ils sont révélés dans la nature. L’inspiration divine pose de nombreuses questions auxquelles le savant le plus capable ne peut répondre. Ces questions n’ont pas été posées en supposant que nous puissions y répondre, mais pour attirer notre attention sur les mystères profonds de Dieu et pour que les hommes sachent que leur sagesse est limitée, que les jugements et les desseins de Dieu sont indéchiffrables et sa sagesse insondable. Si Dieu se révèle lui-même à l’homme, c’est d’une façon cachée, entouré d'une épaisse nuée de mystère.

Le dessein divin est de dissimuler plus de lui-même que ce qu’il révèle à l’homme. Si les êtres humains pouvaient comprendre pleinement les voies et les oeuvres de Dieu, alors ils ne croiraient pas qu’il est l’Être infini. Il ne peut pas être compris par l’homme dans Sa sagesse, Ses motifs et Ses buts. « Ses voies sont incompréhensibles » (Romains 11 : 33). Son amour ne peut jamais être expliqué par les principes naturels. Si cela était possible, nous ne penserions pas que nous pouvons lui confier les intérêts de notre âme. Les sceptiques se refusent à croire parce que leur esprit limité ne peut embrasser le pouvoir infini par lequel Dieu se révèle aux hommes. Même le fonctionnement du corps humain ne peut être compris pleinement ; il y a des mystères qui déconcertent les plus intelligents.

Cependant, comme les investigations de la science humaine ne peuvent pas expliquer les voies et les oeuvres du Créateur, les hommes préfèrent douter de l’existence de Dieu, et ils attribuent à la nature un pouvoir infini. L’existence de Dieu, Son caractère et Sa loi son des faits que les penseurs les plus capables ne peuvent discuter. Ils nient les demandes de Dieu et négligent les intérêts de leur âme parce qu’ils ne peuvent pas comprendre les voies et les oeuvres de Dieu. Cependant, Dieu tente toujours d’instruire les hommes limités pour qu’ils puissent exercer la foi en Lui et se remettre totalement entre Ses mains. Chaque goutte de pluie ou chaque flocon de neige, chaque brin d’herbe, chaque feuille, chaque fleur et chaque arbre témoignent de Dieu. Ces petites choses si communes autour de nous, nous enseignent la leçon que rien n'arrive sans que le Dieu infini ne l'ai décidé, et que rien n’est trop petit pour échapper à son attention (GCB 18/2/1897)

1, 2. Voir com. D’E.G. White sur le chap. 4 : 7-9).

11. Le pouvoir qui contrôle les vagues peut contrôler la rébellion.

Rien ne peut arriver dans n’importe quelle partie de l’univers sans que Celui qui est omniprésent ne le sache. Pas un seul événement de la vie humaine n’est méconnu de notre Créateur. Tandis que Satan fomente continuellement le mal, le Seigneur notre Dieu dirige tout de façon que rien ne nuise à ses enfants obéissants et confiants. Le même pouvoir qui domine les vagues tumultueuses de l’océan peut réfréner toute la

puissance de la rébellion et du crime :" Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas plus loin."

Quelles leçons d’humilité et de foi nous pouvons apprendre quand nous analysons la manière d’agir de Dieu avec Ses créatures ! Le Seigneur ne peut que peu de chose pour les enfants des hommes, parce qu’ils sont pleins d’orgueil et de vanité. Ils exaltent le moi en magnifiant leur propre force, leur savoir et leur sagesse. Il est nécessaire que Dieu déçoive leurs espérances et déjoue leurs plans pour qu’ils puissent apprendre à se confier uniquement en Lui. Toutes nos facultés viennent de Dieu ; nous ne pouvons rien faire sans la force qu’Il nous a donnée. Où est l’homme, la femme ou l’enfant que Dieu ne soutient ? Où est le lieu désolé que Dieu ne remplit ? Quel est le besoin que personne ne peut satisfaire si ce n’est Dieu?...

Il désire que nous le convertissions en notre protecteur et notre guide dans tous les devoirs et sujets de la vie (ST 14/7/1881).

CHAPITRE 42

(index)

10. Priez pour ceux qui nous portent préjudice.

Efforçons-nous de cheminer dans la lumière comme Christ est dans la lumière. Le Seigneur fit cesser l’affliction de Job quand il pria non seulement pour lui-même mais pour ceux qui s’opposaient à lui. Quand il désira ardemment que les âmes qui avaient péché contre lui soient secourues, il reçut lui-même de l’aide. Prions non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour ceux qui nous ont porté préjudice et qui continuent à nous faire du mal. Priez, priez surtout mentalement. N’accordez aucun repos au Seigneur, car ses oreilles sont ouvertes pour entendre les prières sincères, insistantes, quand l’âme s’humilie devant lui (Lettre 88, 1906).

(index)

(télécharger)

(commentaires bibliques)

(catalogue)

1