JOSUÉ

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 2, 3 et 4, 5, 6, 7, 17, 18, 20, 22, 23, 24

CHAPITRE 1

Il n’y a pas de meilleur guide que Dieu.

Ceux qui sont disposés à marcher dans le sentier que Dieu leur a signalé, auront un conseiller dont la sagesse est bien au-dessus de n’importe quelle sagesse humaine. Josué fut un général sage parce que Dieu était son guide. La première épée que Josué utilisait était celle de l’Esprit, la Parole de Dieu. Les hommes qui portent de grandes responsabilités, liront-ils le premier chapitre de Josué? [On cite Jos. 1:1, 5, 7].

Croyez-vous que tous ces avertissements auraient été donnés à Josué s’il n’y avait eu pour lui aucun danger de subir une influence trompeuse? Du fait que des influences plus fortes allaient combattre contre ses principes de justice, le Seigneur, dans sa miséricorde, l’avertit afin qu’il ne se détourne ni à droite ni à gauche. Il devait se conduire avec la plus stricte intégrité [On cite Jos. 1 :8, 9]. S’il n’y avait eu aucun danger face à Josué, Dieu ne l’aurait pas exhorté plusieurs fois à être courageux. Mais au milieu de toutes ses inquiétudes, Josué avait Dieu pour guide.

Il n’y a pas de plus grande erreur pour l’homme que de supposer que dans n’importe quelle difficulté, il peut trouver un guide meilleur que Dieu, un conseiller plus sage en cas d’urgence, et une défense plus puissante en toute circonstance (MS 66, 1898).

7, 8. Le secret du succès de Josué.

Le Seigneur a une grande oeuvre qui doit être accomplie dans notre monde. Il a donné à chaque homme Sa tâche pour qu’il l’accomplisse. Mais l’homme ne doit pas faire de l’homme son guide, afin de ne pas s’égarer ; c’est toujours dangereux. La religion de la Bible incorpore les principes d’activité dans le service, mais en même temps il est nécessaire de demander journellement la sagesse de la Source de toute sagesse. Quelle fut la victoire de Josué ? : « ce livre de la loi… médite-le jour et nuit ». Le message du Seigneur vint à Josué précisément avant la traversée du Jourdain… [On cite Jos. 1 : 7, 8] Ce fut le secret de la victoire de Josué. Il fit de Dieu son guide (Lettre 188, 1901).

Les conseillers doivent apprécier tout ce qui vient de Dieu.

Ceux qui ont un poste de conseiller doivent être des hommes désintéressés, des hommes de prière, des hommes qui ne s’aventurent pas à dépendre de leur propre sagesse humaine, mais qui cherchent avec ferveur la lumière et l’intelligence sur la meilleure façon de conduire leurs affaires. Josué, le commandant d’Israël, étudiait avec ferveur les livres dans lesquels Moïse avait consigné fidèlement les instructions données par Dieu, -ses commandements, ses reproches et ses restrictions- pour ne pas agir follement. Josué craignait de se confier en ses propres impulsions ou sur sa sagesse. Il considérait tout ce qui venait de Christ, qui était caché dans la nuée le jour et dans la colonne de feu durant la nuit, comme d’une importance suffisante pour être estimé saintement (Lettre 14, 1886).

CHAPITRE 2

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10. Les châtiments provoquèrent la terreur parmi les nations.

Les terribles châtiments de Dieu qui tombèrent sur les idolâtres des terres par lesquelles passèrent les enfants d’Israël, causèrent la crainte et l’épouvante parmi les peuples vivant sur la terre (MS 27, 1899).

CHAPITRES 3 et 4

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Etudiez Josué 3 et 4.

Etudiez soigneusement les vicissitudes d’Israël pendant son voyage vers la Canaan. Etudiez les chapitres trois et quatre de Josué qui contiennent la préparation de ceux qui doivent traverser le Jourdain pour entrer dans la terre promise. Nous avons besoin de maintenir notre esprit et notre coeur prêts, en nous souvenant des leçons que le Seigneur donna autrefois à son peuple. De cette façon, les enseignements de la Parole de Dieu seront toujours attrayants et impressionnants pour nous, comme il voulut qu’ils le furent pour eux (Lettre 292, 1908).

CHAPITRE 4

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24. Dieu voulait enseigner le monde au moyen de son peuple.

Dieu avait pour objectif de faire connaître sa volonté au monde au moyen de son peuple. Ses promesses et ses menaces, ses instructions et ses reproches, les merveilleuses manifestations de son pouvoir parmi eux –sous forme de bénédictions pour l’obéissance et sous forme de châtiments pour l’apostasie- tout ceci avait pour but d’éduquer et de développer des principes religieux parmi le peuple de Dieu jusqu’à la fin des temps. Il est donc important que nous nous familiarisions avec l’histoire de l’armée Israélite et que nous examinions avec soin la relation de Dieu avec elle.

Les paroles que Dieu adressa à Israël par son Fils sont aussi pour nous qui vivons dans les derniers jours. Le même Jésus qui, sur la montagne, enseigna à ses disciples les principes de grande portée de la loi de Dieu, instruisit l’ancien Israël depuis la colonne de nuée et le sanctuaire par la bouche de Moïse et de Josué… La religion de l’époque de Moïse et de Josué est la même que de nos jours (ST 26/5/1881).

CHAPITRE 5

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13, 14 (Chap. 6 :16, 20). La part d’Israël dans la conquête de Jéricho.

Quand Josué sortit le matin avant la prise de Jéricho, un guerrier complètement équipé pour la bataille apparut devant lui. Et Josué lui demanda : « Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? » Il répondit : « Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant. » Si les yeux de Josué avaient pu être ouverts comme l’avaient été ceux du serviteur d’Elisée à Dothan, et s’il avait pu en supporter la vue, il aurait vu les anges du Seigneur camper tout autour des enfants d’Israël, car l’armée disciplinée du ciel était venue pour lutter en faveur du peuple de Dieu et le Capitaine de l’armée du Seigneur était là pour diriger. Quand Jéricho tomba, aucune main humaine ne toucha les murs de la ville, car les anges du Seigneur renversèrent les fortifications et entrèrent dans la forteresse de l’ennemi. Ce ne fut pas Israël qui prit Jéricho, mais le Capitaine de l’armée du Seigneur. Mais Israël eut à réaliser sa part pour démontrer sa foi au Capitaine de son salut.

Il y a des batailles que nous devons mener chaque jour. Une grande guerre se poursuit dans chaque âme entre le prince des ténèbres et le Prince de la vie. Il y a une grande bataille à livrer : avertir les habitants du monde du grand jour du Seigneur, pénétrer dans les bastions de l’ennemi, et que tous ceux qui aiment le Seigneur puissent se réunir sous la bannière teintée par le sang du Prince Emmanuel : mais le plus gros de la lutte ne doit pas être réalisé ici. En tant qu’instrument de Dieu, vous devez vous abandonner à lui pour qu’il puisse planifier, diriger et livrer la bataille pour vous, mais avec votre collaboration. Le Prince de la vie est à la tête de son oeuvre. Il doit être avec vous dans votre bataille quotidienne contre le moi : pour que vous soyez fidèles aux principes, pour que les passions –lorsque vous lutter pour le contrôle- puissent être subjuguées par la grâce de Christ, pour que vous puissiez sortir plus que vainqueurs par Celui qui vous a aimés. Jésus a déjà parcouru ce chemin. Il connaît le pouvoir de chaque tentation. Il sait exactement comment faire face à chaque urgence et comment vous guider à travers chaque sentier dangereux. Alors pourquoi ne pas vous confier en Lui ? Pourquoi ne pas confier la garde de votre âme à Dieu comme à un Créateur fidèle? (RH 19/7/1892).

CHAPITRE 6

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2-5. Voir le com. d’EGW sur Juges 7 :7, 16-18. Aujourd’hui, beaucoup souhaiteraient suivre leurs propres plans.

Ceux qui professent être aujourd’hui le peuple de Dieu, agiraient-ils de la même manière dans des circonstances similaires ? Sans aucun doute, beaucoup désireraient suivre leurs plans, et suggéreraient des moyens et des méthodes pour atteindre le but désiré. Ils seraient peu disposés à se soumettre à un arrangement aussi simple qui ne réfléchirait pas la gloire sur eux-mêmes, excepté le mérite de l’obéissance. Ils mettraient aussi en doute la possibilité de conquérir une ville puissante de cette façon. Mais la loi du devoir est suprême ; elle doit exercer son autorité sur la raison. La foi est la puissance vivante qui s’ouvre un chemin à travers chaque barrière, elle passe au-dessus de tous les obstacles et plante sa bannière au coeur du camp de son ennemi (ST 14/4/1881).

Quand l’homme élabore des théories, il perd la simplicité de la foi.

Il y a de profonds mystères dans la Parole de Dieu, il y a des mystères dans ses providences, et des mystères dans le plan du salut que l’homme ne peut sonder. Mais l’esprit limité –fort dans son désir de satisfaire la curiosité et résoudre les problèmes de l’infini- néglige de suivre la voie simple indiquée par la volonté révélée de Dieu, et tente de pénétrer les secrets cachés depuis la fondation du monde. L’homme élabore ses théories, perd la simplicité de la vraie foi, devient trop arrogant pour croire les déclarations du Seigneur, et s’enferme dans sa propre vanité.

Beaucoup de ceux qui professent être enfants de Dieu sont dans cette situation. Ils sont faibles parce qu’ils s’appuient sur leurs propres forces. Dieu agit puissamment en faveur des personnes fidèles qui obéissent à Sa Parole sans interrogation ni doute. La Majesté du ciel, avec son armée d’anges, rasèrent les murs de Jéricho devant son peuple. Les guerriers armés d’Israël ne pouvaient pas se glorifier de leurs prouesses. Tout fut fait par le pouvoir de Dieu. Que les gens abandonnent tout désir d’exaltation personnelle, qu’ils se soumettent humblement à la volonté divine, et Dieu manifestera à nouveau son pouvoir et donnera la liberté et la victoire à Ses enfants (ST 14/4/1881).

16, 20. Voir le com. d’EGW sur le chap. 5 : 13, 14.

Les moyens simples glorifient Dieu.

A la prise de Jéricho, le puissant Général planifia les plans de la bataille avec une telle simplicité qu’aucun être humain ne pût s’attribuer la gloire de la victoire. Aucune main humaine ne devait démolir les murs de la ville afin que l’homme ne s’appropriât pas la gloire de la victoire. Aujourd’hui aussi, aucun être humain ne doit s’arroger la gloire de l’oeuvre qu’il accomplit. Seul le Seigneur doit être exalté. Oh, si les hommes voyaient la nécessité d’accourir à Dieu à la recherche de ses ordres ! (RH 16/10/1900).

La possession après quarante années de retard.

Le Seigneur disposa ses armées autour de la ville condamnée ; aucune main humaine se leva contre elle ; les armées du ciel renversèrent ses murailles pour que seul le nom de Dieu puisse en recevoir la gloire. C’était cette cité orgueilleuse dont les puissants remparts avaient inspirés de la terreur aux espions incrédules. Alors, à la prise de Jéricho, Dieu déclara aux Hébreux que leurs pères auraient pu posséder la ville quarante ans plus tôt, s’ils avaient simplement eu confiance en Lui (RH 15/3/1887).

La faiblesse humaine doit trouver la Force surnaturelle.

Notre Seigneur est informé du conflit des siens, dans ces derniers jours, avec les instruments sataniques alliés aux hommes iniques qui négligent et refusent ce grand salut. Avec la plus grande simplicité et franchise, notre Sauveur, le puissant Général des armées du ciel, ne cache pas le conflit sévère qu’ils devront affronter. Il signale les dangers, il nous montre le plan de la bataille, et l’oeuvre difficile et dangereuse qu’ils doivent réaliser, puis il élève la voix avant d’entrer dans le conflit pour en évaluer le coût, et aussi les encourager tous à prendre les armes de la guerre et à attendre que l’armée céleste s’intègre à la multitude pour guerroyer pour la défense de la vérité et de la droiture. La faiblesse des hommes rencontrera une force surnaturelle, une aide dans chaque conflit sévère afin de réaliser les oeuvres de l’Omnipotence, et le succès sera assuré par la persévérance dans la foi et la parfaite confiance en Dieu. Bien que l’ancienne confédération du mal soit en ordre de bataille contre eux, il leur ordonne d’être courageux et forts, et de combattre vaillamment, car ils ont un ciel à gagner et beaucoup plus qu’un ange dans leurs rangs : le puissant Général des armées conduit les troupes du ciel. A la conquête de Jéricho, aucune personne de l’armée d’Israël ne put se vanter d’avoir utilisé sa force limitée pour renverser les murs de la cité, puisque le Capitaine des armées du Seigneur fit les plans de cette bataille avec la plus grande simplicité, afin que seul le Seigneur en reçût la gloire et que l’homme ne fût pas exalté. Dieu nous a promis tout pouvoir : « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Lettre 51, 1895).

20. L’obéissance abat les obstacles.

Les puissantes barrières que le préjugé a élevées seront renversées aussi certainement que les murailles de Jéricho devant les armées d’Israël. Il doit y avoir une foi continue et une confiance dans le Capitaine de notre salut. Nous devons obéir à ses ordres. Les remparts de Jéricho tombèrent comme résultat de l’obéissance aux ordres (RH 12/7/1887).

CHAPITRE 7

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7. Le doute et l’incrédulité de Josué.

Josué manifesta un véritable zèle pour Dieu ; cependant, ses prières étaient mêlées de doute et d’incrédulité. Penser que Dieu avait fait passer le Jourdain au peuple pour le livrer au pouvoir des païens, était coupable et indigne d’un chef d’Israël. Les sentiments de découragement et de méfiance qu’hébergeait Josué étaient inexcusables, compte tenu des miracles puissants que Dieu avait accomplis pour la libération de son peuple et de la promesse répétée qu’Il serait avec eux pour expulser les habitants impies de la terre.

Mais notre Dieu miséricordieux ne s’est pas courroucé contre son serviteur à cause de cette erreur. Avec bonté, il a accepté l’humiliation et les prières de Josué, et en même temps, il lui reprocha son incrédulité, pour ensuite lui révéler la cause de leur déroute (ST 21/4/1881).

11-13 (Chap. 22 : 15-34). Dieu a en horreur l’idolâtrie.

Dieu exprima ici sont horreur de l’idolâtrie. Ces nations païennes s’étaient écartées du culte du Dieu vivant et rendaient hommage aux démons. Les sanctuaires et les temples, les belles statues et les monuments coûteux, toutes les plus ingénieuses et onéreuses oeuvres d’art, avaient maintenu leurs pensées et les affections dans le plus complet esclavage des tromperies sataniques.

Le coeur humain est incliné naturellement vers l’idolâtrie et la propre exaltation. Les beaux monuments coûteux du culte païen plaisaient à la fantaisie, captivaient les sens, et séduisaient les Israélites pour les séparer du service de Dieu. Pour éliminer cette tentation de son peuple, le Seigneur leur ordonna de détruire ces reliques d’idolâtrie, sous peine d’être eux-mêmes abhorrés et maudits de Dieu (ST 21/4/1881).

16-26. Le péché doit être mis à découvert et réprouvé.

L’histoire d’Acan enseigne la leçon solennelle que par le péché d’un homme, le déplaisir de Dieu reposera sur un peuple ou sur une nation, jusqu’à ce que la transgression soit découverte et soit punie. Le péché est par nature corrupteur. Un homme infecté peut, avec sa lèpre mortelle, communiquer la corruption à des milliers. Ceux qui occupent des postes en tant que gardiens du peuple seront déloyaux à leur responsabilité s’ils ne découvrent pas fidèlement et ne réprouvent pas le péché. Il y en a beaucoup qui n’osent pas condamner l’iniquité pour ne pas sacrifier leur poste ou leur popularité. Et certains considèrent que c’est une faute de charité que de blâmer le péché. Le serviteur de Dieu ne doit jamais permettre que son propre esprit se mêle au reproche que le Seigneur lui demande de donner, mais il est sous l’obligation la plus solennelle de présenter la Parole de Dieu sans crainte ni favoritisme. Il doit appeler le péché par son véritable nom. Ceux qui par négligence ou indifférence permettent que le nom de Dieu soit déshonoré par son prétendu peuple, sont comptés parmi les transgresseurs, et enregistrés dans le livre du ciel comme participants de leurs mauvaises actions…

L’amour de Dieu n’induira jamais quelqu’un à donner peu d’importance au péché ; il ne couvrira jamais ou n’excusera jamais une erreur non confessée. Acan apprit beaucoup trop tard que la loi de Dieu, comme son Auteur, est immuable. Elle est en rapport avec tous nos actes, nos pensées et nos sentiments. Elle nous suit, et elle atteint chaque motivation secrète de l’action. L’indulgence pour le péché induit les hommes à considérer la loi de Dieu avec légèreté. Beaucoup cachent leurs transgressions à leur prochain et se flattent de ce que Dieu ne sera pas sévère pour signaler leur iniquité. Mais Sa loi est la grande norme de justice, et chaque acte de la vie devra être comparé avec elle le jour où Dieu amènera toute oeuvre et toute chose secrète en jugement, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. La pureté du coeur induira à la pureté de la vie. Toutes les excuses du péché sont vaines. Qui pourra défendre le pécheur lorsque Dieu témoignera contre lui ? (ST 21/4/1881).

20, 21. La confession sans repentance n’a aucune valeur.

Il y a de nombreux soi-disant chrétiens dont les confessions des péchés sont similaires à celles d’Acan. Ils reconnaissent leur indignité de façon générale, mais ils refusent de confesser leurs péchés dont la culpabilité repose sur leur conscience, et qui ont provoqué la colère de Dieu sur son peuple. Beaucoup cachent ainsi leurs péchés d’égoïsme, de mystification, de malhonnêteté envers Dieu et leur prochain, des péchés dans la famille, et beaucoup d’autres qu’il est adéquat de confesser en public.

La véritable repentance vient de la reconnaissance du caractère offensant du péché. Ces confessions générales ne sont pas le fruit d’une véritable humiliation de l’âme devant Dieu. Elles laissent le pécheur avec un esprit de complaisance envers lui-même qui l’amène à continuer comme avant, jusqu’à ce que sa conscience s’endurcisse et que les avertissements qui autrefois le touchaient produisent à peine un sentiment de danger, et après un certain temps, sa conduite pécheresse lui paraîtra correcte. Il découvrira ses péchés beaucoup trop tard, en ce jour où ils ne pourront pas être expiés par aucun sacrifice ni aucune offrande. Il y a une grande différence entre admettre les faits après qu’ils aient été prouvés, et confesser des péchés qui sont seulement connus de Dieu et de nous-mêmes (ST 5/5/1881).

Acan ne ressentit aucune affliction.

Ce qu’Acan considérait comme une chose sans importance fut la cause d’une grande angoisse et d’une grande douleur pour les hommes responsables d’Israël, et c’est toujours le cas lorsqu’il est évident que le Seigneur est en colère contre son peuple. Les hommes sur lesquels repose la responsabilité de l’oeuvre sont ceux qui sentent le plus vivement le poids des péchés des gens, et qui prient avec agonie de l’âme à cause du reproche du Seigneur. Acan, le coupable, ne sentit pas d’affliction. Il prit la chose très froidement. Nous ne trouvons rien dans le récit qui indique qu’il se sentait perturbé. Il n’y a aucune évidence qu’il ait ressenti du remords ou qu’il ait raisonné de cause à effet, en disant : « Est-ce à cause du vol de ce lingot d’or et du manteau babylonien que nous avons été mis en déroute lors de la bataille ? » Il ne pensait pas réparer sa faute par la confession de son péché et l’humiliation de son âme (Lettre 13, 1893).

La méthode de Dieu justifiée.

La confession d’Acan, bien que tardive pour lui apporter le salut, justifia le caractère de Dieu dans sa façon d’agir avec lui, et ferma la porte à la tentation -qui assaillait continuellement les enfants d’Israël- de mettre sur le compte des serviteurs de Dieu la tâche qu’Il leur avait Lui-même ordonnée de faire (Lettre 13, 1893).

21. Intensification de la convoitise d’Acan.

Acan avait nourri la convoitise et la tromperie dans son coeur, jusqu’à ce que sa perception du péché soit émoussée et il tomba comme une proie facile dans la tentation. Ceux qui s’aventurent à s’adonner à un péché connu seront plus facilement vaincus la seconde fois. La première transgression ouvre la porte au tentateur, et lui, graduellement abat toute résistance et prend totalement possession de la citadelle de l’âme. Acan avait écouté les admonestations, fréquemment répétées, contre le péché de la convoitise. La loi de Dieu, sans équivoque et certaine, interdisait le vol et la tromperie sous toutes ses formes, mais il continua d’héberger le péché. N’ayant pas été découvert et réprouvé publiquement, il devint plus osé ; les avertissements eurent chaque fois moins d’effet sur lui, jusqu’à ce que son âme restât attachée par des chaînes d’obscurité (ST 21/4/1881).

En échange de son âme.

Pour un manteau babylonien et un vil trésor d’or et d’argent, Acan consentit à se vendre au mal, en attirant sur son âme la malédiction de Dieu, en renonçant à son titre et à une riche possession en Canaan, et à perdre toute perspective de la nouvelle terre. Quel terrible prix il paya pour un gain bien mal acquis ! (ST 5/5/1881).

Dieu réclame des vies pures.

Il y en a beaucoup de nos jours qui pourraient penser que le péché d’Acan était de peu d’importance, et qui auraient excusé sa culpabilité ; mais ceci est dû à ce qu’ils ne comprennent pas le caractère du péché et ses conséquences, ils ne comprennent pas la sainteté de Dieu et ses exigences. Souvent, on entend affirmer que Dieu n’exige pas que nous obéissions minutieusement ou non à sa Parole, que nous obéissions ou non aux commandements de sa sainte loi ; mais le récit de la manière dont Il traita Acan devrait être un avertissement pour nous. Il ne justifiera d’aucune façon le coupable…

La controverse en faveur de la vérité aura peu de succès quand ceux qui la défendent vivent dans le péché. Hommes et femmes peuvent être bien versés dans la connaissance de la Bible, ils peuvent être aussi bien familiarisés avec les Ecritures que le furent les Israélites avec l’arche, et cependant, si leur coeur n’est pas droit devant Dieu, ils n’obtiendront pas le succès de leurs efforts. Dieu ne sera pas avec eux. Ils n’ont pas une conception élevée des obligations de la loi du ciel et ils ne comprennent pas le caractère sacré de la vérité qu’ils enseignent. L’ordre est : « Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Eternel ! ».

Il n’est pas suffisant de témoigner en défense de la vérité. L’évidence la plus efficace de sa valeur se voit dans une vie pieuse ; sans cela les affirmations les plus probantes manquent de poids et de pouvoir persuasif, car notre forteresse se trouve dans notre connexion avec Dieu et son Saint-Esprit, et la transgression nous sépare de cette proximité sacrée de la Fontaine de la puissance et de la sagesse (RH 20/3/1888).

24-26. Le résultat de l’influence des parents.

Avez-vous noté pourquoi tous ceux qui furent unis à Acan furent eux aussi l’objet du châtiment de Dieu ? Ce fut parce qu’ils n’avaient pas été préparés ni éduqués en accord avec les instructions données dans la grande norme de la loi de Dieu. Les parents d’Acan avaient éduqués leur fils de tel façon qu’il se sentait libre de désobéir à la Parole du Seigneur ; les principes inculqués pendant sa vie le conduisirent à traiter ses enfants de telle manière qu’ils se corrompirent aussi. L’esprit agit, et à son tour influe sur d’autres esprits ; et le châtiment qui inclut ceux qui étaient en relation avec Acan révèle qu’ils étaient tous impliqués dans la transgressions (MS 67, 1894).

CHAPITRE 17

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13 (Chap. 23 :13). S’arrêter à mi-chemin entrave le plan de Dieu.

Le Seigneur leur assura qu’ils devaient expulser de la terre ceux qui étaient un piège pour eux, et qui seraient une épine dans leur côté. C’était le message du Seigneur, et son plan était que, sous sa tutelle, son peuple ait un territoire toujours plus grand. Partout où ils édifieraient des maisons et cultiveraient la terre, ils devaient établir des entreprises de commerce pour qu’ils n’aient pas à emprunter à leurs voisins, mais au contraire que ce soient leurs voisins qui leur fassent des emprunts. Ils devaient augmenter leurs possessions et se convertir en un grand peuple puissant. Mais ils s’arrêtèrent à mi-chemin. Ils prirent en considération leur propre convenance, et la seule oeuvre que Dieu aurait pu faire pour eux, en les plaçant là où la connaissance de Dieu est enseignée et où les pratiques abominables des païens sont bannies du pays, ne se fit pas.

Avec tous ses avantages, ses opportunités et ses privilèges la nation juive échoua dans l’accomplissement des plans de Dieu. Elle donna peu de fruits, et chaque fois moins, jusqu’à ce que le Seigneur utilise le figuier stérile et Sa malédiction pour représenter la condition de la nation qui avait été choisie dans le passé. L’oeuvre que nous faisons doit être menée à bien en tenant compte des parties de la vigne du Seigneur qui n’ont pas été travaillées. Le Seigneur désire que les recours et les avantages soient distribués plus équitablement. Il veut qu’on tienne compte des nombreux endroits où l’on ne travaille pas actuellement (MS 126, 1899).

CHAPITRE 18

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1. Un témoignage donné au moyen du culte.

Dans la terre de Canaan, le peuple de Dieu devait avoir un lieu général pour ses convocations où, trois fois par an, tous puissent se réunir pour adorer Dieu. Ils recevraient les bénédictions divines conformément à leur obéissance à Dieu. Le Seigneur ne voulut pas détruire les nations idolâtres ; il leur donna l’opportunité de parvenir à se familiariser avec lui au moyen de son église. L’expérience de son peuple durant les quarante ans de son errance dans le désert devait être un sujet d’étude pour ces nations. Les lois de Dieu et son royaume devaient s’étendre sur toute la terre, et son peuple devait être connu comme le peuple du Dieu vivant.

Leur service religieux était imposant, et témoignait de la vérité d’un Dieu vivant. Leurs sacrifices annonçaient le Sauveur à venir qui prendrait les royaumes de toute la terre et les posséderait pour toujours. Des évidences de ses possibilités de le faire avait été données car, en tant que Chef invisible, n’avait-il pas soumis leurs ennemis et ouvert un chemin pour son église dans le désert ? Son peuple n’aurait jamais connu la défaite s’il avait habité à l’ombre du Tout-Puissant, car quelqu’Un de plus puissant que les anges aurait lutté à son côté dans chaque bataille (MS 134, 1899).

CHAPITRE 20

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3-6. La position n’empêchait pas le châtiment.

Peu importait sa position distinguée, il [l’homicide] devait subir le châtiment de son crime. La sécurité et la pureté de la nation demandaient que le péché d’assassinat fût sévèrement puni. La vie humaine, que seul Dieu pouvait donner, devait être protégée comme quelque chose de sacré.

Le sang de la victime, comme celui d’Abel, criera vengeance à Dieu contre l’assassin et contre tous ceux qui le protègent de la punition de son crime. Qui que ce soit, un individu ou une ville, qui excuse le crime d’un assassin, tout en étant convaincu de sa culpabilité, est complice de son péché, et il subira la colère de Dieu avec certitude. Le Seigneur désirait inculquer à son peuple la terrible culpabilité du meurtrier, mais en même temps il fit la plus profonde et miséricordieuse provision pour l’acquittement de l’innocent (ST 20/1/1881).

CHAPITRE 22

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15-34 (Chap. 7 :11-13). La nécessité de prévenir le relâchement ou la dureté dans le traitement du péché.

Tous les chrétiens doivent agir avec prudence pour éviter les extrêmes : d’un côté le manque de fermeté en présence du péché, et de l’autre côté, le jugement dur et la suspicion sans fondement. Les Israélites qui manifestèrent tant de zèle contre les hommes de Gad et de Ruben, se souvenaient comment, dans le cas d’Acan, Dieu leur avait reproché leur manque de vigilance à découvrir les péchés qui existaient au milieu d’eux. Alors, ils résolurent d’agir rapidement et sérieusement dans le futur ; mais en voulant agir de la sorte, ils tombèrent dans l’extrême opposé. Au lieu de faire face à leurs frères avec censure, ils auraient dû faire une investigation courtoise sur le cas pour en connaître tous les faits.

Il y en a encore beaucoup qui sont appelés à endurer une fausse accusation. Comme les hommes d’Israël, ils peuvent se permettre d’être tranquilles et prévenants, puisqu’ils sont dans le vrai. Ils devraient se souvenir avec gratitude que Dieu connaît tout ce qui est mal compris et mal interprété par les hommes, et qu’ils peuvent, en toute sécurité, tout laisser entre Ses mains. Certainement, Dieu justifiera la cause de ceux qui déposent leur confiance en lui, tout comme il révéla la culpabilité cachée d’Acan.

Combien de mal serait évité si tous ceux qui sont accusés faussement, évitaient les protestations et, en échange, utilisaient des paroles douces et conciliantes. Et, en même temps, ceux qui dans leur zèle à s’opposer au péché ont nourri des soupçons injustes, devraient toujours tenter de prendre le point de vue le plus favorable envers leurs frères et se réjouir lorsqu’on découvre qu’ils sont innocents (ST 12/5/1881).

CHAPITRE 23

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6. La rébellion contre Dieu est inexcusable.

Le plan de Dieu pour le salut des hommes est parfait dans tous les sens. Si nous réalisons fidèlement tous les devoirs qui nous ont été assignés, tout ira bien pour nous. C’est l’apostasie de l’homme qui cause la discorde et provoque la misère et la ruine. Dieu n’utilise jamais son pouvoir pour opprimer les créatures qui sont l’ouvrage de ses mains ; jamais il ne réclame plus que ce que l’homme peut accomplir ; jamais il ne châtie ses enfants désobéissants plus que ce qui est nécessaire pour les pousser à la repentance ou pour en dissuader d’autres de ne pas suivre leur exemple. La rébellion contre Dieu est inexcusable (ST 19/5/1881).

6-8. Le danger du contact avec l’incrédulité.

Nous nous exposons au même grand danger que celui des Israélites, dans leurs relations avec les idolâtres, quand nous nous plaçons en contact avec l’incrédulité. Les produits du génie et du talent cachent très souvent un venin mortel. Sous une apparence attrayante, des thèmes sont présentés et des pensées attirantes sont exprimées, qui intéressent et corrompent l’esprit et le coeur. De cette façon, dans notre pays chrétien, la piété diminue et le scepticisme et l’impiété triomphent (ST 19/5/1881).

12, 13. Le danger de s’unir en mariage avec les incrédules.

Le Seigneur n’a pas changé. Son caractère est aujourd’hui le même qu’aux jours de Josué. Il est fidèle et miséricordieux, compatissant, loyal dans l’accomplissement de sa Parole, tant dans ses promesses que dans ses menaces. Un des plus grand danger qui guette le peuple de Dieu aujourd’hui, est de s’associer avec des impies, surtout s’unir en mariage avec les incrédules. Dans de nombreux cas, l’amour pour l’humain éclipse l’amour du divin ; ils font le premier pas dans l’apostasie en osant désobéir à l’ordre exprès du Seigneur, et bien trop souvent le résultat est une apostasie complète. Il a toujours été démontré qu’il était dangereux pour les hommes de mener à bien leur propre volonté en opposition aux commandements de Dieu ; cependant, il est difficile pour les hommes d’apprendre cette leçon : que Dieu accomplit ce qu’il dit.

En règle générale, ceux qui choisissent pour amis et compagnons des personnes qui rejettent le Christ et foulent la loi de Dieu finissent par partager le même esprit et le même avis. Nous devrions toujours sentir un profond intérêt pour le salut des impénitents et on devrait leur manifester un esprit de bonté et de courtoisie ; mais nous ne serons en sécurité qu’en choisissant pour amis ceux qui sont amis de Dieu (ST 19/5/1881).

CHAPITRE 24

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Un appel à la gratitude, l’humilité et la séparation.

Quand Josué approcha de la fin de sa vie, il passa en revue le passé pour deux raisons : pour induire l’Israël de Dieu à être reconnaissant pour les évidentes manifestations de la présence de Dieu dans tous leurs voyages, et pour les amener à humilier leur esprit en comprenant leurs plaintes et leurs murmures injustes, et leur négligence à suivre la volonté révélée de Dieu. Josué poursuivit de la façon la plus solennelle, en mettant les Israélites en garde contre l’idolâtrie qui les entourait. Ils furent réprimandés afin qu’ils n’aient aucune relation avec les idolâtres, pour qu’ils ne s’unissent pas en mariage avec eux, ni qu’ils s’exposent en aucune façon au danger d’être affectés et corrompus par leurs abominations. Il leur fut même conseillé de fuire toute apparence de mal, de ne pas s’aventurer aux frontières du péché, car c’était la façon la plus sûre d’être submergé par le péché et la ruine. Il leur montra que la désolation serait le résultat de leur séparation de Dieu, et que comme Dieu avait été fidèle dans ses promesses il le serait aussi dans l’accomplissement de ses menaces (Lettre 3, 1879).

14-16. C’est une folie morale que de préférer la louange des hommes.

Quand un homme réfléchit sagement, il commence à méditer sur sa relation avec son Créateur. C’est une folie morale que de préférer la louange des hommes plutôt que la faveur de Dieu, les récompenses de l’iniquité plutôt que les trésors du ciel, les coquilles du péché plutôt que l’aliment spirituel que Dieu donne à ses enfants. Cependant, combien parmi ceux qui manifestent de l’intelligence et de la sagacité dans les choses mondaines démontrent une totale négligence pour les choses qui touchent leur intérêt éternel (ST 19/5/1881).

15. Voir com. d’EGW sur Deut. 30 : 15-19.

27. Nous avons besoin de nous souvenir des paroles de Dieu.

Josué déclara clairement que ses instructions et reproches au peuple n’étaient pas ses propres paroles, mais les paroles de Dieu. Cette grande pierre se lèverait pour témoigner et commémorer, devant les générations futures, des événements pour lesquels elle fut érigée, et elle serait un tén contre le peuple s’il dégénérait une autre fois en tombant dans l’idolâtrie…

S’il fut nécessaire que l’ancien peuple de Dieu se souvienne fréquemment de la façon dont Dieu le traita avec miséricorde et jugement, conseils et reproches, il est tout aussi important pour nous de contempler les vérités présentées dans sa Parole ; vérités qui, si on en tient compte, nous conduiront à l’humilité, à la soumission et à l’obéissance à Dieu. Nous devons être sanctifiés par la vérité. La Parole de Dieu présente des vérités spéciales pour notre temps. La relation de Dieu avec son peuple du passé devrait recevoir notre plus soigneuse attention. Cette relation est destinée à nous enseigner des leçons que nous devrions apprendre. Mais nous ne devons pas nous contenter de cela. Dieu guide maintenant son peuple pas à pas. La vérité est progressive. Le chercheur attentif recevra constamment de la lumière du ciel. « Qu’est-ce que la vérité ? » devrait toujours être notre question (ST 26/5/1881).

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