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         OU  L’ÉVANGILE EN QUELQUES MOTS

Jack Sequeira              

 

(catalogue)

Sections: 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,22, 23, 24

 

1. NOTRE DILEMME HUMAIN

Aujourd’hui, où que nous allions, le monde est en difficulté. Partout, hommes et femmes cherchent la solution aux insurmontables problèmes moraux, personnes, sociaux, nationaux et internationaux. En fait, d’une manière sous-jacente, il y a un profond désir de connaître le sens réel de la vie et de l’avenir.

Les gens s’interrogent sur l’origine du monde, sur celle de la vie. On se demande pourquoi les hommes sont toujours en guerre, et quelle est la cause de tant de haine entre les peuples ou les différentes ethnies. N’y a-t-il donc aucun espoir d’une paix durable ? Pourquoi la nature humaine se déchire-t-elle ainsi entre des idéaux élevés et des actions contraires ; entre une espérance de quelque chose de meilleur et une inclination perverse vers le pire ?

Sans l’aide de quelque puissance extérieure à lui-même, l’homme n’a jamais été capable de trouver une réponse satisfaisante à ses problèmes. Mais il y a une espérance. Implantée au plus profond de tout coeur humain, il y a une certaine mesure de foi latente ; un désir d’adorer quelque puissance supérieure, de chercher Dieu. En fait, Dieu possède ces réponses.

2. QUE DOIS-JE FAIRE ?

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Le merveilleux plan de la Rédemption que le Christ a préparé est révélé dans sa Parole, la Bible. Dans Matthieu, le premier des livres du Nouveau Testament, au chapitre 19, versets 16 à 26, nous pouvons lire l’histoire d’un jeune homme qui vint à Jésus pour lui poser une question. Il avait un souci, une interrogation qui se trouve dans la pensée de beaucoup : « Quelles bonnes actions dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? »

Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » En d’autres termes, si tu penses pouvoir gagner la vie éternelle par tes propres bonnes oeuvres, il te faut garder les commandements. Ce jeune homme étant Juif, les commandements pour lui, faisaient référence à la Torah, les cinq premiers livres de l’Ancien Testament. Il voulut savoir auxquels de ces commandements Jésus faisait allusion. La réponse du Maître résuma le contenu des six derniers commandements de la loi morale, les Dix Commandements. Il lui fut donc dit : « Aime ton prochain comme toi-même. » (Lévitique 19 : 18).

Parce qu’il avait été élevé dans la loi juive la plus stricte, ce jeune homme répondit : « J’ai gardé toutes ces choses... que me manque-t-il encore ? » Cela revient à demander si malgré tous ses efforts, il pouvait y avoir dans sa vie quelque chose qui le prive d’entrer au ciel. Àcela Jésus ajouta, « Si tu veux être parfait -sous entendu, si tu aimes vraiment ton prochain comme toi-même- va, vends tes biens et donne l’argent aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi ! »

Quelle affaire ! Cela représentait beaucoup plus pour le jeune homme que ce qu’il était prêt à donner. Il était riche et possédait de grands biens. Il fit demi-tour, tout triste, et s’en retourna chez lui sans l’assurance de la vie éternelle.

Les disciples de Jésus témoignèrent de cet incident, et le Christ utilisa cet épisode pour montrer qu’en matière de salut, « Aux hommes, cela est impossible, mais à Dieu tout est possible » (verset 26).

3. QUAND LES EFFORTS HUMAINS ÉCHOUENT

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Parce que le péché est trompeur, beaucoup ont été induits en erreur, et nombreux sont ceux qui pensent pouvoir se sauver eux-mêmes en pratiquant de bonnes oeuvres. Lors d’une enquête dans trois villes américaines, la question suivante fut posée au public : « Qui va au ciel et qui va en enfer ? » La réponse typique des personnes interrogées fut : « Les bons iront au ciel et les méchants en enfer. »

Mais la Bible enseigne clairement que « Par l’observation de la loi (en essayant donc d’être bon) personne ne sera justifié » (déclaré juste) Galates 2 : 16). Paul confirme cela dans Romain 3 : 20 et ajoute : « C’est par la loi que nous prenons conscience du péché. »

Les Juifs de l’époque de Paul commettaient cette terrible erreur qui consiste à croire que l’homme peut se sauver en gardant la loi. C’est pour cette raison qu’au début de son ministère Jésus invitait ces Juifs sincères -qui tentaient désespérément d’atteindre le ciel par leurs propres efforts- en leur disant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés (très découragés), et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 : 28).

4. DE L’ESPOIR POUR CEUX QUI NE PEUVENT RIEN

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La seule espérance de salut pour l’homme réside dans l’Évangile de Jésus-Christ. Jésus fit cette remarque à Nicodème, membre du sanhédrin et un des principaux conducteurs spirituels de l’époque, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).

Cette remarque est devenue depuis un des thèmes favoris de nombreux chrétiens. Le Christ, en effet, est avant tout venu dans ce monde pour sauver les hommes.

Quand nous lisons la Bible, que ce soit le Nouveau ou l’Ancien Testament, nous découvrons trois thèmes vraiment importants.

    Mais, avant même que le couple procède à cette multiplication, il pécha. Dès lors, la vie qu’Adam passa à ses enfants, -à sa postérité- fut une vie qui avait déjà péché. Depuis, cette vie à laquelle nous participons, vous et moi, est une extension de la vie d’Adam, c’est une vie déjà condamnée, une vie qui doit mourir.

    Le texte de Romains 5 verset 12 confirme cela : « Le péché est entré dans le monde par un seul homme. » Au verset 18, Paul poursuit sa réflexion et déclare : « Ainsi donc, comme par une seule offense, la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. » Dieu ne blâme pas l’humanité pour la situation fâcheuse dans laquelle nous nous trouvons par naissance. Il ne nous tient pas rigueur pour la condamnation sous laquelle nous sommes placés dès notre naissance.

    Nous pouvons lire dans 1 Corinthiens 15 verset 21 : « Car, puisque la mort est venue par un seul homme (singulier), c’est aussi par un homme (singulier) qu’est venue la résurrection des morts. » Au verset 22, l’apôtre montre qui sont ces deux hommes, « Et comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Cela nous conduit au troisième thème important.

5. SANS AUCUN CHOIX DE NOTRE PART

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Mais il y a une différence : il nous faut bien comprendre ce qu’Adam a fait à la race humaine. Personnellement, nous n’avons fait aucun choix dans cette affaire. C’est notre héritage commun, parce que nous sommes, par nature, ses héritiers. Mais, parce que « Dieu a tant aimé le monde », ce qu’Il fit en Christ, est un don. Comme tout don, nous ne pouvons en jouir avant de l’avoir accepté.

6. L’ÉVANGILE EN MINIATURE

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Nous pouvons découvrir le plan du salut dans sa totalité, en résumé, dans l’épître aux Éphésiens 2 versets 4 à 6. Dans les trois premiers versets de ce chapitre, l’apôtre Paul peint une image très sombre, plutôt lugubre, et désespérante de notre condition humaine. Il fait cela volontairement pour rappeler que la bonne nouvelle du salut que Dieu a obtenu en Jésus-Christ, n’est pas une bonne chose pour les gens qui ont une haute opinion d’eux-mêmes ; ce sont les pécheurs qui ont besoin d’un Sauveur.

Dans 1 Timothée 1 verset 15, Paul dit ceci : « Le Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. » Il parle des pécheurs, de tous les pécheurs, de nous tous en réalité. Il est venu pour nous, afin que nous puissions recevoir ce salut en Jésus-Christ, et avec le désir que ce salut devienne effectif dans la vie de chacun d’entre nous. Dieu doit premièrement détruire toute confiance d’avoir en nous la capacité de nous sauver par nos propres mérites.

Le péché est perfide. Il nous trompe en nous laissant croire que nous pouvons nous sauver par nous-mêmes, par nos bonnes oeuvres. Mais la Bible est claire à ce sujet : « Il n’y a pas un seul juste pas même un seul, ... pas un qui soit bon, pas même un. » (Romains 3 : 9 à 12).

7. DÉCOURAGÉ ?

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La lettre que Paul écrivit aux Éphésiens fut rédigée alors qu’il se trouvait en prison. Il avait enseigné à Éphèse pendant trois années, mais il était maintenant enfermé dans un cachot, à cause de ses enseignements sur le Christ. Beaucoup, parmi les membres de l’Église d’Éphèse se trouvèrent alors découragés. Voyant que le grand apôtre Paul croupissait ainsi en prison, ils s’interrogeaient et s’inquiétaient pour eux-mêmes. Si Dieu n’avait pas pu délivrer un tel homme, qu’adviendrait-il d’eux-mêmes ?

Paul leur écrivit cette lettre merveilleuse, celle que nous reconnaissons comme une perle dans ses écrits. Dans Éphésiens 2 versets 1 à 3, il rappelle aux chrétiens d’Éphèse qu’ils ne sont pas sauvés parce qu’ils sont bons. Ils étaient tous pécheurs, tant par leurs performances que par naissance, mais ils étaient sauvés par grâce. L’église d’Éphèse regroupait un ensemble de Juifs et de Gentils (nom donné aux croyants non Juifs), et dans Éphésiens 2 versets 1 à 3, Paul s’adresse aux Gentils. « Vous étiez morts par vos péchés et vos offenses. » En d’autres termes, cela signifie qu’avant leur conversion, ils ne connaissaient pas la vie spirituelle.

Au verset 2, Paul va plus loin et parle de leurs péchés d’hier « dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion (à l’Évangile). » Il dit donc : « Vous étiez perdus par nature, comme vous l’êtes aussi par votre comportement. Quelle que soit votre considération personnelle, il n’en reste pas moins vrai que vous étiez des pécheurs. »

Au verset 3, Paul dit à ses concitoyens Juifs : « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres... » Ainsi donc, notre condition à nous, Juifs, est la même que celle des Gentils. Nous, Juifs et Gentils, sommes pécheurs par notre nature héritée et par nos actions. Dans Romains 3 verset 23, Paul dira encore : « Il n’y a pas de différence (Juifs ou Gentils) car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

8. VIVANTS APRÈS LA MORT

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Après avoir fait cette description plutôt sombre de la situation, Paul introduit la merveilleuse bonne nouvelle du salut dans Éphésiens 2 verset 4 : « Mais, (bien que nous soyons tous pécheurs, et dignes de la condamnation et de la mort), à cause de son grand amour pour nous, Dieu qui est riche en miséricorde, nous a rendus vivants en Christ alors que nous étions mort par nos transgressions -c’est par grâce que vous êtes sauvés. » Ce qui peut être aussi traduit par : « C’est à cause de l’amour de Dieu pour nous que nous sommes sauvés en Jésus-Christ. » La raison fondamentale de notre salut réside dans l’amour que Dieu nous porte.

9. UN AMOUR ÉTRANGER

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C’est ici que réside le gros du problème. Le terme que Paul utilise pour amour dans ce teste n’a pas d’équivalent dans la langue française. Nous ne possédons qu’un seul mot pour définir notre affection : « aimer ». Nous utilisons le même mot, quel que soit le sujet traité. Nous « aimons » notre femme ou notre « mari », nous « aimons » nos amis, nous « aimons » nos animaux domestiques préférés, nous « aimons » tel ou tel film ou spectacle. Ainsi, quand nous lisons 1 Jean 4 verset 8 « Dieu est amour », nous avons tendance à projeter notre concept personnel de l’amour sur Dieu. Lorsque nous faisons cela, nous pervertissons l’idéal de l’amour Divin, et par extension donc, nous pervertissons l’Évangile. Le mot employé ici par Paul est Agapé, un des quatre mots du langage grec qui peuvent être utilisés pour dire « aimer ». Pour définir l’amour de Dieu, Paul a choisi Agapé, qui restait un mot relativement obscur pour les Grecs de l’époque. C’est celui-ci, parmi les quatre connus à l’époque, qui a été utilisé dans le Nouveau Testament pour décrire l’amour de Dieu.

Dieu est « Agapé » et c’est cet Agapé qui est la base de notre salut. Il est extrêmement important que nous comprenions bien l’amour Agapé, car c’est sur cette base là que Dieu nous sauve. Si nous projetons notre amour humain sur Dieu, nous pouvons être assurés de pervertir l’Évangile ; dès lors, nous ne parviendrons pas à comprendre la bonne nouvelle du salut. Il y a deux domaines dans lesquels l’amour de Dieu et l’amour de l’homme sont non seulement différents, mais en complète opposition. C’est donc uniquement dans une réévaluation de ce qu’est l’amour de Dieu, en contraste avec nos propres sentiments, que nous pourrons saisir et apprécier véritablement le plan du salut, l’Évangile de Jésus-Christ.

L’amour humain est conditionnel, c’est-à-dire qu’il dépend de la beauté ou de la bonté de l’objet aimé. Notre amour nécessite un éveil préalable. L’homme n’aime pas spontanément. Le sujet aimé doit être bon, ou posséder un attrait quelconque, puisque le sentiment qui s’anime en nous attend quelque chose en retour. Nous ne réussissons pas à aimer nos ennemis.

L’amour de l’homme est une mauvaise base pour la compréhension de l’Évangile dans la mesure où la projection de nos idées sur le message biblique détruit la force de la bonne nouvelle qu’il contient. L’Évangile devint alors une suite de bons conseils nous disant qu’à moins de devenir bon, le ciel nous est fermé. Cela est en contradiction avec le message que le Dieu de la Bible veut faire connaître.

En contraste absolu avec notre amour humain, l’amour divin (Agapé) est inconditionnel ; il est spontané ; il reste indépendant de notre éventuelle bonté. En enseignant les chrétiens de Rome, Paul parle de cet amour divin : « Or l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. » Il fait ensuite une exceptionnelle description de cet amour en contraste avec le nôtre.

10. L’IMPUISSANCE DE NOTRE AMOUR

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« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué est mort pour des impies. » (Romains 5 : 6). Le terme « impie » signifie méchants, malicieux. Nous étions donc sans force, sans la force de nous sauver nous-mêmes ; mais le Christ est mort pour nous, parce que l’amour de Dieu est inconditionnel.

Dans Romains 5 verset 7, Paul décrit l’amour de l’homme : « À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. » Les hommes sont connus pour être capables de donner leur vie pour un être aimé, un ami, éventuellement leurs concitoyens (cela devient même de plus en plus rare).

Au verset 8, Paul fait une description de l’amour de Dieu. Contrairement à ce que l’homme peut produire sur le plan de son affection pour autrui, l’amour de Dieu n’a besoin d’aucun préalable pour se manifester.

Voici ce qu’il dit : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Le Christ est mort pour nous alors que nous étions malicieux, alors que nous étions mauvais. Il nous a rachetés. C’est l’extraordinaire vérité de l’amour de Dieu.

Au verset 10, Paul va plus loin : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons nous sauvés par sa vie. » 

C’est pourquoi, cet inconditionnel amour divin est le fondement de notre salut. Paul dit dans Éphésiens 2 verset 4 que Dieu est capable de nous sauver à cause de cet amour là.

11. AU-DELÀ DE L’IDÉE QUI AFFIRME,

« JUSQU’À LA MORT, FAISONS NOTRE PART »

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L’amour humain est aussi changeant qu’il est conditionnel, c’est pourquoi il est si peu fiable. Pierre était sincère quand il parlait à Jésus dans la chambre haute : « Quand il me faudrait mourir pour toi, je ne te renierai pas » (Matthieu 26 : 35). Mais, au moment où son amour pour le Christ fut testé quelques heures plus tard, il renia Jésus, -par trois fois- et à la troisième, il insista en insultant et en blasphémant.

C’est à cause de la versatilité de l’amour de l’homme qu’il y a tant de divorces dans nos pays. Hommes et femmes tombent amoureux, se marient et divorcent quelques années plus tard. Mais l’amour de Dieu ne change pas. Dans Jérémie 31 verset 3, Dieu dit aux Juifs rebelles : « Je vous ai aimés d’un amour éternel. »

Dans 1 Corinthiens 13 verset 8, nous pouvons lire : « L’amour ne périt jamais. » Dans Jean 13 verset 1, il est écrit que Jésus mit le comble à son amour pour ses disciples, y compris pour Judas, en connaissant parfaitement les motivations égoïstes des onze autres à ce moment-là. Dans Romains 8 verset 35, Paul dira : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation ou l’angoisse, ou la persécution ou la faim, ou la nudité ou le péril, ou l’épée ? » Il veut dire ici qu’en période de crise, nous pourrons avoir l’impression d’être abandonné, mais en réalité, « Je suis convaincu que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les démons ni le présent, ni le futur, ni aucun pouvoir, ni aucune hauteur ou profondeur, ni rien qui puisse se trouver dans la création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. »

12. LE ROYAUME À L’ENVERS

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L’amour de Dieu ne change pas, il est inconditionnel, c’est un amour qui renonce à lui-même, il ne cherche pas son propre intérêt. A cause de cet amour, Jésus, qui est Dieu, est descendu de plus en plus bas. Il devint un être humain et se rendit obéissant jusqu’à la mort de la croix afin que vous et moi puissions être sauvés. Il nous a aimés jusqu’au bout. Paul dit, dans 2 Corinthiens 8 verset 9, « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Paul dira ensuite dans Philippiens 2 versets 6 à 8, que Jésus s’est dépouillé lui-même jusqu’à n’être plus rien, pour pouvoir devenir notre Sauveur. En contraste absolu, l’amour humain est égocentrique et tourné vers lui-même, c’est pourquoi il cherche toujours la meilleure place. Économiquement, socialement, religieusement, sur le plan de son éducation, l’homme cherche toujours à s’élever de plus en plus haut, pour pouvoir devenir le numéro un. En contraste avec cette démarche, Dieu descend de plus en plus bas, jusqu’à nous. C’est un fondement sur lequel notre salut est construit.

Mais, le fait que Dieu nous aime de manière inconditionnelle ne suffit pas à nous sauver. Dieu est saint et juste : c’est pourquoi il ne peut pas justifier le pécheur sans maintenir son intégrité vis-à-vis de sa loi.

13. EN CHRIST

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Avec cette compréhension de l’amour de Dieu, nous pouvons lire dans Éphésiens 2 versets 4 à 6 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. »

Dans cette puissante déclaration, Paul met en évidence la phrase clé de toute l’épître. Si nous éliminons cette phrase, nous détruisons le message évangélique de Paul. Cette expression qui revient régulièrement sous sa plume représente le thème central de sa théologie et elle met en évidence le moyen de notre salut.

Dans le verset 4, Paul dit que Dieu nous sauve parce qu’il nous aime. Au verset cinq, il dit qu’il nous a rendus à la vie et il affirme que nous sommes sauvés par grâce ; finalement, il nous élève et nous fait asseoir avec lui dans les lieux célestes -tout cela en Jésus-Christ.

Cette expression se rencontre parfois en d’autres termes tels que, en lui, par lui, dans le bien-aimé, ou encore tous ensemble avec lui, etc. Ce sont des expressions synonymes et elles impliquent toutes l’idée « en Christ ». La vérité cachée derrière cette expression a été introduite par Jésus lui-même quand il disait à ses disciples : « Demeurez en moi ! » (Jean 1 : 4).

Les mots "en Christ" sont les soubassements de l'Évangile, si nous ne comprenons pas ce que le Nouveau Testament -et particulièrement Paul- veut dire par cette formule "en Christ", nous ne parviendrons jamais à comprendre le merveilleux message de l'Évangile, nous ne réussirons pas à saisir véritablement la bonne nouvelle du salut.

Ces mots « en Christ », sont le coeur même de l’Évangile. En tant que chrétiens, nous ne possédons rien, si ce n’est ce qui est « en Christ ». Toutes nos espérances et toutes nos joies chrétiennes, la paix, la justification, la vie sainte, la victoire sur le pouvoir de la chair, la sanctification, l’espérance bénie de la glorification que nous recevrons à la seconde venue du Seigneur, toutes ces merveilleuses ramifications des bonnes nouvelles du salut sont toujours nôtres, en Christ. En dehors de lui, nous n’avons rien que le péché, la condamnation et la mort que nous héritons d’Adam.

Bien que Dieu nous aime inconditionnellement, et parce qu’il est saint et juste, il ne peut pas nous sauver simplement en excusant et en pardonnant nos péchés. Nous excusons régulièrement les fautes de nos enfants, ou celles de quelques autres personnes, mais Dieu ne peut pas faire cela inconditionnellement parce qu’il est juste.

14. SOLIDARITÉ

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Alors, la question est la suivante : « Comment Dieu peut-il sauver l’humanité ? » « Comment Dieu peut-il justifier les impies (Romains 4 : 9) qui  croient en Jésus-Christ tout en maintenant Son intégrité devant sa loi sainte qui condamne le pécheur ? » Contourne-t-il la loi ? Dieu ne peut pas se permettre de dire : « Je suis souverain et je peux me passer de garder ma propre loi. Et comme j’aime cette race rebelle, cette humanité pécheresse inconditionnellement, je vais la prendre avec moi au ciel. » Dieu ne peut pas agir ainsi parce qu’il est toujours vrai avec lui-même. C’est pourquoi la solution du problème est la notion « en Christ ».

Cette expression « en Christ » est plutôt difficile à comprendre, comme était aussi difficile à comprendre pour Nicodème cette parole du Christ : « Tu dois naître de nouveau. » Comment un homme peut-il naître une seconde fois quand il est âgé ? « Évidemment, il ne peut revenir dans le sein de sa mère » (Jean 3 : 4). De même, l’idée « en Christ » n’est pas toujours facile à saisir. Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui vivent en Occident, dans les pays où l’on a l’habitude de penser en termes individuels, alors que la pensée « en Christ » est basée sur ce qui est reconnu comme le principe biblique de solidarité, soit plusieurs personnes en une.

Pour nous aider à comprendre ce que ces termes signifient, nous pouvons considérer deux situations dans la Bible ; cela nous aidera à comprendre où Dieu veut en venir dans Éphésiens 2. Le premier exemple se trouve dans l’épître aux Romains. Paul parle aux Juifs chrétiens de Rome en citant l’Ancien Testament. Dieu parle à Rebecca, la femme d’Isaac, enceinte de jumeaux, à qui il est dit : « Le plus âgé servira le plus jeune » (Romains 9 : 12).

Dieu parle ici en termes de solidarité. Quand il utilise les mots le plus âgé, il ne pense pas à Ésaü, mais aux Édomites, qui furent en fait ses descendants. Quand il utilise les mots le plus jeune, il ne parle pas de Jacob individuellement, mais des Israélites, qui furent les descendants de Jacob (Voyez Genèse 25 : 21 à 23). Il est vrai que les Édomites, les descendants d’Ésaü servirent les Israélites, descendants de Jacob. C’est la notion de corps.

Un autre exemple se trouve dans le Nouveau Testament pour nous aider à comprendre ce que Paul entend par « en Christ ». C’est dans Hébreux 5 verset 18, où Paul tente de convaincre les Juifs chrétiens que le Christ, en tant que Grand Prêtre dans le sanctuaire céleste, est de loin supérieur au prêtre de la dispensation juive du Lévitique. Ces Juifs chrétiens étaient en danger permanent de quitter le Christ pour retourner au Judaïsme. Paul les met en garde en leur rappelant que le fait de quitter le Christ, devenu le Grand Prêtre pour retourner à la prêtrise de Lévi serait faire marche arrière dans la foi. Ne quittez pas la réalité pour le type.

Pour pouvoir les convaincre de ne pas se séparer de Christ, Grand Prêtre des croyants, et retourner à la prêtrise lévitique, Paul doit leur prouver que la prêtrise de Christ est supérieure à celle dispensée dans le sanctuaire terrestre, celle qui était pratiquée dans l’Ancien Testament. Comment s’y prend-il ?

De même à l’incarnation, Dieu prit la vie de la race humaine à laquelle nous appartenons, une vie qui a besoin d’être rachetée, et il l’unit en Marie avec la vie de Christ ; ainsi, quand Christ naquit dans ce monde, il était à la fois divin et humain. Le côté humain que Jésus possédait était véritablement celui de la race humaine ayant besoin d’être rachetée. C’est pourquoi Jésus-Christ est appelé le second Adam « la deuxième humanité ».

15. QUALIFIÉ

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Cela ne nous sauve pas, mais qualifie Jésus pour être notre représentant, notre substitut. Ayant cela présent à l’esprit, retournons à Éphésiens 2 verset 5. Paul dit que Dieu nous a rendus à la vie, de morts que nous étions par nos péchés et nos offenses. Cela signifie que nous avons été spirituellement rendus vivants quand nous fûmes unis à la divinité à l’incarnation. Puis il ajoute : « C’est par grâce que vous êtes sauvés. » C’est une déclaration pleine de puissance. Il veut dire que, par Sa vie parfaite et Son sacrifice sur la croix, le Christ a parfaitement satisfait à la loi, de façon à ce que la race humaine soit sauvée.

16. IL FIT CELA COMPLÈTEMENT

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Il y a deux choses que la loi exigeait de Jésus afin qu’il soit notre substitut et afin que nous soyons sauvés totalement du péché:

Chez les Juifs, le garçon n’était par véritablement un homme tant qu’il n’avait pas atteint trente ans. Aussi, Jésus, étant resté parfaitement obéissant à la loi, de sa naissance à sa maturité, prit notre humanité corporative et la conduisit à la croix. Là, il soumit cette humanité au salaire du péché. Aussi, quand il mourut sur la croix, ce n’était pas seulement un homme qui mourait à la place de tous les autres, mais c’était toute l’humanité qui mourait en lui.

La Bible enseigne que le Christ est mort pour nous, elle dit qu’il est mort à notre place, en tant que substitut, (parce qu’il fit ce choix le premier), mais la seule raison pour laquelle il pouvait mourir pour nous, c’est parce qu’il nous avait tous pris « en lui ». Autrement dit, sa mort est une mort corporative (2 Corinthiens 5 : 14) « Si un seul est mort pour tous, tous sont donc morts. » Tous les hommes meurent en un seul, Jésus-Christ. Ce qui ne signifie pas que nous avons payé le prix du péché. C’est lui qui a payé ce prix, mais, nous étions impliqués dans sa mort comme Lévi fut impliqué en Abraham quand celui-ci paya la dîme à Melchisédek.

17. UN AMOUR IRRÉSISTIBLE

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C’est particulièrement clair dans 2 Corinthiens 5 verset 14 « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts. » Tous meurent en un seul parce que tous étaient en lui. C’est pourquoi Paul peut dire dans Éphésiens 2 verset 5 : « C’est par grâce que vous êtes sauvés. »

C’est la vie parfaite que le Christ a menée et sa mort en sacrifice qui ont pu satisfaire les exigences de la loi de Dieu en faveur de la race humaine. Dans cette double performance, le Christ a changé le statut de la race humaine, condamnés que nous étions, nous sommes maintenant justifiés pour la vie. C’est ici l’incroyable bonne nouvelle de l’Évangile (Lire Romains 5 verset 18).

Ce point est si important que nous pouvons lire un autre texte, dans 1 Corinthiens 1 verset 30 « Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ. » Notez que trois personnes sont impliquées dans ce verset, il y a « lui », « vous » et « Christ ». Le contexte définit qui est le « lui », c’est Dieu ; « lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, ... » Le « vous » est donc nous, et le Christ est le Fils de Dieu. C’est ce que Dieu a fait pour nous à l’incarnation.

18. UNE NOUVELLE HISTOIRE

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Alors, Paul dit que Dieu a fait de Christ notre sagesse. Le mot sagesse ici signifie « connaissance particulière ». Souvenez-vous ce que Jésus disait dans Jean 8 :verset 32 : « Alors, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Par vérité, Jésus parlait de lui-même. Au verset 36, on lira : « Si le Fils vous rend libres, alors vous être réellement libres. » Cette connaissance particulière, c’est celle de Jésus-Christ, et lui crucifié.

Comme Paul l’a dit aux Corinthiens : « C’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel de par Dieu a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. » (1 Corinthiens 1 : 30, 31).

Cela peut être illustré très simplement. Prenez un morceau de papier, qui nous représente, et placez-le dans la Bible, qui représente Jésus ; Jean 1 verset 1, nous dit que la Parole de Dieu a été faite chair. En faisant ainsi, les deux parties en forment une seule. Si nos emballons la Bible dans un papier et que nous allions à la poste pour l’envoyer dans un autre pays, le papier -qui nous représente- y va également. Jamais le papier ne pourra dire qu’il est parti par ses propres moyens, mais il pourra toujours dire, et ce sera légal, qu’il est arrivé dans la Bible. Admettons qu’après que le colis contenant la Bible soit arrivé à destination, le bureau de poste soit l’objet d’un incendie et que la Bible brûle. Que se passe-t-il pour le papier ? Le papier (nous), qui est dans la Bible (Christ), brûle.

L’histoire de la Bible devient l’histoire du papier, parce que les deux ne font qu’un. Quand la Bible part, le papier part aussi. Ce qui arrive à la Bible arrive aussi au papier. Cela illustre comment Dieu nous sauve en Jésus-Christ. Dieu nous a placés en Christ pour pouvoir réécrire notre histoire et changer notre statut de condamnation en justification. C’est à cela que Paul pense quand il dit : « C’est par grâce que vous êtes sauvés. »

19. EN DEHORS DE CE MONDE

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Après que Jésus-Christ nous ait rachetés par sa vie et par sa mort, Paul nous dit dans Éphésiens 2 : 6 : « Dieu nous a ressuscités avec Christ. » Nous étions donc en Lui à l’incarnation ;  nous étions en Lui dans sa vie parfaite ; nous étions en Lui à la croix ; et maintenant nous sommes en Lui à la résurrection. Il monta au ciel pour s’asseoir à la droite de Dieu, et nous sommes aussi avec Lui au ciel. Paul dit dans Éphésiens 2 verset 6 : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. »

Ce que Dieu a fait pour nous en Christ représente le don fait aux hommes ; mais parce qu’il nous a créés libres, il doit y avoir une réponse de notre part. Cette réponse, c’est la foi. Paul dira dans Éphésiens 2 versets 8 et 9 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Le salut est totalement, à cent pour cent, un don libre, gratuit, offert par Dieu à qui cela a coûté un prix infini.

20. LA RÉALITÉ DE LA FOI

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Le don ne devient pas nôtre automatiquement. Nous devons croire, et avoir la foi. La foi, telle qu’elle est définie dans le Nouveau Testament implique trois choses :

21. OBÉIR À LA BONNE NOUVELLE

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Obéir à l’Évangile signifie simplement soumettre sa volonté à la vérité telle qu’elle est en Jésus-Christ. Parce que vous et moi sommes pécheurs, la loi nous condamne à mort. Nous n’avons pas le choix. Il nous faut mourir. Mais nous trouvons, par la grâce de Dieu, la possibilité de mourir « en Christ », une mort qui s’est produite il y a deux mille ans, et nous pouvons accepter cette mort comme la nôtre. C’est un choix plein d’espérance quand on sait que Christ est ressuscité des morts. Il a quitté la tombe. Si vous faites le choix de mourir ailleurs qu’en Lui, alors il n’y aura pas de résurrection pour vous, puisque la mort, en tant que salaire du péché, est un adieu éternel à la vie. Quand bien même vous devenez chrétien, il vous faudra mourir un jour. Mais cette mort-là ne sera qu’un sommeil, à cause de l’espérance de la résurrection (1 Corinthiens 15 : 20 à 23).

Je prie pour que vous ne refusiez pas cette merveilleuse nouvelle du salut en Jésus-Christ. La question que Philippe le diacre a posée au premier païen qu’il rencontra est : « Comprends-tu ce que tu lis ? » (Actes 8 : 30). Jésus nous a donné cet ordre : « Allez par toutes les nations et prêchez la bonne nouvelle du salut à toute la création. Quiconque croira et sera baptisé sera sauvé. » (Marc 16 : 15 à 16).

22. PRÉDESTINÉS À ÊTRE ADOPTÉS

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Au moment où nous acceptons le salut par Jésus-Christ, nous recevons toutes les bénédictions qui sont promises à ceux qui entendent, croient et obéissent à l’Évangile. Éphésiens 1 versets 3 à 6 parle de la joie qui est associée à cela : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! En Lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. »

En Christ, nous sommes saints et irréprochables. « En Lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ. » Celui qui nous a été donné gratuitement, c’est Jésus-Christ.

Note de l’éditeur : La prédestination dont il est question dans la Bible est avant tout une préconnaissance de la part d’un Dieu qui est omniscient (Dieu sait toute chose d’avance). Il ne s’agit pas là, comme certains le pensent, d’un choix arbitraire de Dieu envers quelques-uns au dépens d’autres qui seraient abandonnés dans leurs péchés. Cette interprétation erronée ferait de Dieu un Dieu injuste, ce qui serait parfaitement décourageant et nous rendrait fatalistes. La Bible dans son ensemble dément formellement cette interprétation, elle indique clairement que Dieu souhaite sauver tous les hommes et que Christ est mort pour tous les hommes.

23. LA FOI QUI OEUVRE

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Paul dit que non seulement nous avons la paix en Jésus-Christ mais dans Éphésiens 2 : 10, il nous rappelle que Dieu nous a « créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres qu’il a préparées d’avance pour nous. » Une authentique justification par la foi nous apporte non seulement la paix avec Dieu et l’espérance de la vie éternelle, mais elle change complètement notre attitude de vie par l’Esprit qui habite alors en nous. Par le Saint-Esprit, nous commençons à vivre autrement, à connaître une vie d’obéissance à sa Parole, et c’est là un « fruit de la foi ». Ces bonnes réalisations que nous ferons ne participent pas à notre salut, elles ne contribuent en rien à nous donner la vie éternelle, c’est « en Christ » que notre salut est assuré, mais ces oeuvres témoignent de la justice par la foi que nous avons acceptée.

24. CROIRE, C’EST VOIR !

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C’est cette bonne nouvelle du salut que Dieu a confiée à son Fils, afin qu’Il la prote à l’humanité.

La question est donc la suivante :

Que dois-je faire pour être sauvé ?

La réponse est :

« Crois (aie la foi) en Jésus-Christ et tu seras sauvé. »

Libre de la condamnation de la loi, Christ vit en vous pour que le monde puisse Le voir, Lui, l’espérance de la gloire. C’est notre prière dans le nom de Christ.

Amen.

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