OU LÉVANGILE EN QUELQUES MOTS Jack Sequeira |
Sections: 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,22, 23, 24
1. NOTRE DILEMME HUMAIN
Aujourdhui, où que nous allions, le monde est en difficulté. Partout, hommes et femmes cherchent la solution aux insurmontables problèmes moraux, personnes, sociaux, nationaux et internationaux. En fait, dune manière sous-jacente, il y a un profond désir de connaître le sens réel de la vie et de lavenir.
Les gens sinterrogent sur lorigine du monde, sur celle de la vie. On se demande pourquoi les hommes sont toujours en guerre, et quelle est la cause de tant de haine entre les peuples ou les différentes ethnies. Ny a-t-il donc aucun espoir dune paix durable ? Pourquoi la nature humaine se déchire-t-elle ainsi entre des idéaux élevés et des actions contraires ; entre une espérance de quelque chose de meilleur et une inclination perverse vers le pire ?
Sans laide de quelque puissance extérieure à lui-même, lhomme na jamais été capable de trouver une réponse satisfaisante à ses problèmes. Mais il y a une espérance. Implantée au plus profond de tout coeur humain, il y a une certaine mesure de foi latente ; un désir dadorer quelque puissance supérieure, de chercher Dieu. En fait, Dieu possède ces réponses.
2. QUE DOIS-JE FAIRE ?
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Le merveilleux plan de la Rédemption que le Christ a préparé est révélé dans sa Parole, la Bible. Dans Matthieu, le premier des livres du Nouveau Testament, au chapitre 19, versets 16 à 26, nous pouvons lire lhistoire dun jeune homme qui vint à Jésus pour lui poser une question. Il avait un souci, une interrogation qui se trouve dans la pensée de beaucoup : « Quelles bonnes actions dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? »
Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » En dautres termes, si tu penses pouvoir gagner la vie éternelle par tes propres bonnes oeuvres, il te faut garder les commandements. Ce jeune homme étant Juif, les commandements pour lui, faisaient référence à la Torah, les cinq premiers livres de lAncien Testament. Il voulut savoir auxquels de ces commandements Jésus faisait allusion. La réponse du Maître résuma le contenu des six derniers commandements de la loi morale, les Dix Commandements. Il lui fut donc dit : « Aime ton prochain comme toi-même. » (Lévitique 19 : 18).
Parce quil avait été élevé dans la loi juive la plus stricte, ce jeune homme répondit : « Jai gardé toutes ces choses... que me manque-t-il encore ? » Cela revient à demander si malgré tous ses efforts, il pouvait y avoir dans sa vie quelque chose qui le prive dentrer au ciel. Àcela Jésus ajouta, « Si tu veux être parfait -sous entendu, si tu aimes vraiment ton prochain comme toi-même- va, vends tes biens et donne largent aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi ! »
Quelle affaire ! Cela représentait beaucoup plus pour le jeune homme que ce quil était prêt à donner. Il était riche et possédait de grands biens. Il fit demi-tour, tout triste, et sen retourna chez lui sans lassurance de la vie éternelle.
Les disciples de Jésus témoignèrent de cet incident, et le Christ utilisa cet épisode pour montrer quen matière de salut, « Aux hommes, cela est impossible, mais à Dieu tout est possible » (verset 26).
3. QUAND LES EFFORTS HUMAINS ÉCHOUENT
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Parce que le péché est trompeur, beaucoup ont été induits en erreur, et nombreux sont ceux qui pensent pouvoir se sauver eux-mêmes en pratiquant de bonnes oeuvres. Lors dune enquête dans trois villes américaines, la question suivante fut posée au public : « Qui va au ciel et qui va en enfer ? » La réponse typique des personnes interrogées fut : « Les bons iront au ciel et les méchants en enfer. »
Mais la Bible enseigne clairement que « Par lobservation de la loi (en essayant donc dêtre bon) personne ne sera justifié » (déclaré juste) Galates 2 : 16). Paul confirme cela dans Romain 3 : 20 et ajoute : « Cest par la loi que nous prenons conscience du péché. »
Les Juifs de lépoque de Paul commettaient cette terrible erreur qui consiste à croire que lhomme peut se sauver en gardant la loi. Cest pour cette raison quau début de son ministère Jésus invitait ces Juifs sincères -qui tentaient désespérément datteindre le ciel par leurs propres efforts- en leur disant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés (très découragés), et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 : 28).
4. DE LESPOIR POUR CEUX QUI NE PEUVENT RIEN
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La seule espérance de salut pour lhomme réside dans lÉvangile de Jésus-Christ. Jésus fit cette remarque à Nicodème, membre du sanhédrin et un des principaux conducteurs spirituels de lépoque, « Car Dieu a tant aimé le monde quil a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais quil ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).
Cette remarque est devenue depuis un des thèmes favoris de nombreux chrétiens. Le Christ, en effet, est avant tout venu dans ce monde pour sauver les hommes.
Quand nous lisons la Bible, que ce soit le Nouveau ou lAncien Testament, nous découvrons trois thèmes vraiment importants.
Mais, avant même que le couple procède à cette multiplication, il pécha. Dès lors, la vie quAdam passa à ses enfants, -à sa postérité- fut une vie qui avait déjà péché. Depuis, cette vie à laquelle nous participons, vous et moi, est une extension de la vie dAdam, cest une vie déjà condamnée, une vie qui doit mourir.
Le texte de Romains 5 verset 12 confirme cela : « Le péché est entré dans le monde par un seul homme. » Au verset 18, Paul poursuit sa réflexion et déclare : « Ainsi donc, comme par une seule offense, la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie sétend à tous les hommes. » Dieu ne blâme pas lhumanité pour la situation fâcheuse dans laquelle nous nous trouvons par naissance. Il ne nous tient pas rigueur pour la condamnation sous laquelle nous sommes placés dès notre naissance.
Nous pouvons lire dans 1 Corinthiens 15 verset 21 : « Car, puisque la mort est venue par un seul homme (singulier), cest aussi par un homme (singulier) quest venue la résurrection des morts. » Au verset 22, lapôtre montre qui sont ces deux hommes, « Et comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Cela nous conduit au troisième thème important.
5. SANS AUCUN CHOIX DE NOTRE PART
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Mais il y a une différence : il nous faut bien comprendre ce quAdam a fait à la race humaine. Personnellement, nous navons fait aucun choix dans cette affaire. Cest notre héritage commun, parce que nous sommes, par nature, ses héritiers. Mais, parce que « Dieu a tant aimé le monde », ce quIl fit en Christ, est un don. Comme tout don, nous ne pouvons en jouir avant de lavoir accepté.
6. LÉVANGILE EN MINIATURE
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Nous pouvons découvrir le plan du salut dans sa totalité, en résumé, dans lépître aux Éphésiens 2 versets 4 à 6. Dans les trois premiers versets de ce chapitre, lapôtre Paul peint une image très sombre, plutôt lugubre, et désespérante de notre condition humaine. Il fait cela volontairement pour rappeler que la bonne nouvelle du salut que Dieu a obtenu en Jésus-Christ, nest pas une bonne chose pour les gens qui ont une haute opinion deux-mêmes ; ce sont les pécheurs qui ont besoin dun Sauveur.
Dans 1 Timothée 1 verset 15, Paul dit ceci : « Le Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. » Il parle des pécheurs, de tous les pécheurs, de nous tous en réalité. Il est venu pour nous, afin que nous puissions recevoir ce salut en Jésus-Christ, et avec le désir que ce salut devienne effectif dans la vie de chacun dentre nous. Dieu doit premièrement détruire toute confiance davoir en nous la capacité de nous sauver par nos propres mérites.
Le péché est perfide. Il nous trompe en nous laissant croire que nous pouvons nous sauver par nous-mêmes, par nos bonnes oeuvres. Mais la Bible est claire à ce sujet : « Il ny a pas un seul juste pas même un seul, ... pas un qui soit bon, pas même un. » (Romains 3 : 9 à 12).
7. DÉCOURAGÉ ?
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La lettre que Paul écrivit aux Éphésiens fut rédigée alors quil se trouvait en prison. Il avait enseigné à Éphèse pendant trois années, mais il était maintenant enfermé dans un cachot, à cause de ses enseignements sur le Christ. Beaucoup, parmi les membres de lÉglise dÉphèse se trouvèrent alors découragés. Voyant que le grand apôtre Paul croupissait ainsi en prison, ils sinterrogeaient et sinquiétaient pour eux-mêmes. Si Dieu navait pas pu délivrer un tel homme, quadviendrait-il deux-mêmes ?
Paul leur écrivit cette lettre merveilleuse, celle que nous reconnaissons comme une perle dans ses écrits. Dans Éphésiens 2 versets 1 à 3, il rappelle aux chrétiens dÉphèse quils ne sont pas sauvés parce quils sont bons. Ils étaient tous pécheurs, tant par leurs performances que par naissance, mais ils étaient sauvés par grâce. Léglise dÉphèse regroupait un ensemble de Juifs et de Gentils (nom donné aux croyants non Juifs), et dans Éphésiens 2 versets 1 à 3, Paul sadresse aux Gentils. « Vous étiez morts par vos péchés et vos offenses. » En dautres termes, cela signifie quavant leur conversion, ils ne connaissaient pas la vie spirituelle.
Au verset 2, Paul va plus loin et parle de leurs péchés dhier « dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de lair, de lesprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion (à lÉvangile). » Il dit donc : « Vous étiez perdus par nature, comme vous lêtes aussi par votre comportement. Quelle que soit votre considération personnelle, il nen reste pas moins vrai que vous étiez des pécheurs. »
Au verset 3, Paul dit à ses concitoyens Juifs : « Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres... » Ainsi donc, notre condition à nous, Juifs, est la même que celle des Gentils. Nous, Juifs et Gentils, sommes pécheurs par notre nature héritée et par nos actions. Dans Romains 3 verset 23, Paul dira encore : « Il ny a pas de différence (Juifs ou Gentils) car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
8. VIVANTS APRÈS LA MORT
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Après avoir fait cette description plutôt sombre de la situation, Paul introduit la merveilleuse bonne nouvelle du salut dans Éphésiens 2 verset 4 : « Mais, (bien que nous soyons tous pécheurs, et dignes de la condamnation et de la mort), à cause de son grand amour pour nous, Dieu qui est riche en miséricorde, nous a rendus vivants en Christ alors que nous étions mort par nos transgressions -cest par grâce que vous êtes sauvés. » Ce qui peut être aussi traduit par : « Cest à cause de lamour de Dieu pour nous que nous sommes sauvés en Jésus-Christ. » La raison fondamentale de notre salut réside dans lamour que Dieu nous porte.
9. UN AMOUR ÉTRANGER
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Cest ici que réside le gros du problème. Le terme que Paul utilise pour amour dans ce teste na pas déquivalent dans la langue française. Nous ne possédons quun seul mot pour définir notre affection : « aimer ». Nous utilisons le même mot, quel que soit le sujet traité. Nous « aimons » notre femme ou notre « mari », nous « aimons » nos amis, nous « aimons » nos animaux domestiques préférés, nous « aimons » tel ou tel film ou spectacle. Ainsi, quand nous lisons 1 Jean 4 verset 8 « Dieu est amour », nous avons tendance à projeter notre concept personnel de lamour sur Dieu. Lorsque nous faisons cela, nous pervertissons lidéal de lamour Divin, et par extension donc, nous pervertissons lÉvangile. Le mot employé ici par Paul est Agapé, un des quatre mots du langage grec qui peuvent être utilisés pour dire « aimer ». Pour définir lamour de Dieu, Paul a choisi Agapé, qui restait un mot relativement obscur pour les Grecs de lépoque. Cest celui-ci, parmi les quatre connus à lépoque, qui a été utilisé dans le Nouveau Testament pour décrire lamour de Dieu.
Dieu est « Agapé » et cest cet Agapé qui est la base de notre salut. Il est extrêmement important que nous comprenions bien lamour Agapé, car cest sur cette base là que Dieu nous sauve. Si nous projetons notre amour humain sur Dieu, nous pouvons être assurés de pervertir lÉvangile ; dès lors, nous ne parviendrons pas à comprendre la bonne nouvelle du salut. Il y a deux domaines dans lesquels lamour de Dieu et lamour de lhomme sont non seulement différents, mais en complète opposition. Cest donc uniquement dans une réévaluation de ce quest lamour de Dieu, en contraste avec nos propres sentiments, que nous pourrons saisir et apprécier véritablement le plan du salut, lÉvangile de Jésus-Christ.
Lamour humain est conditionnel, cest-à-dire quil dépend de la beauté ou de la bonté de lobjet aimé. Notre amour nécessite un éveil préalable. Lhomme naime pas spontanément. Le sujet aimé doit être bon, ou posséder un attrait quelconque, puisque le sentiment qui sanime en nous attend quelque chose en retour. Nous ne réussissons pas à aimer nos ennemis.
Lamour de lhomme est une mauvaise base pour la compréhension de lÉvangile dans la mesure où la projection de nos idées sur le message biblique détruit la force de la bonne nouvelle quil contient. LÉvangile devint alors une suite de bons conseils nous disant quà moins de devenir bon, le ciel nous est fermé. Cela est en contradiction avec le message que le Dieu de la Bible veut faire connaître.
En contraste absolu avec notre amour humain, lamour divin (Agapé) est inconditionnel ; il est spontané ; il reste indépendant de notre éventuelle bonté. En enseignant les chrétiens de Rome, Paul parle de cet amour divin : « Or lespérance ne trompe point, parce que lamour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. » Il fait ensuite une exceptionnelle description de cet amour en contraste avec le nôtre.
10. LIMPUISSANCE DE NOTRE AMOUR
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« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué est mort pour des impies. » (Romains 5 : 6). Le terme « impie » signifie méchants, malicieux. Nous étions donc sans force, sans la force de nous sauver nous-mêmes ; mais le Christ est mort pour nous, parce que lamour de Dieu est inconditionnel.
Dans Romains 5 verset 7, Paul décrit lamour de lhomme : « À peine mourrait-on pour un juste ; quelquun peut-être mourrait-il pour un homme de bien. » Les hommes sont connus pour être capables de donner leur vie pour un être aimé, un ami, éventuellement leurs concitoyens (cela devient même de plus en plus rare).
Au verset 8, Paul fait une description de lamour de Dieu. Contrairement à ce que lhomme peut produire sur le plan de son affection pour autrui, lamour de Dieu na besoin daucun préalable pour se manifester.
Voici ce quil dit : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Le Christ est mort pour nous alors que nous étions malicieux, alors que nous étions mauvais. Il nous a rachetés. Cest lextraordinaire vérité de lamour de Dieu.
Au verset 10, Paul va plus loin : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons nous sauvés par sa vie. »
Cest pourquoi, cet inconditionnel amour divin est le fondement de notre salut. Paul dit dans Éphésiens 2 verset 4 que Dieu est capable de nous sauver à cause de cet amour là.
11. AU-DELÀ DE LIDÉE QUI AFFIRME,
« JUSQUÀ LA MORT, FAISONS NOTRE PART »
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Lamour humain est aussi changeant quil est conditionnel, cest pourquoi il est si peu fiable. Pierre était sincère quand il parlait à Jésus dans la chambre haute : « Quand il me faudrait mourir pour toi, je ne te renierai pas » (Matthieu 26 : 35). Mais, au moment où son amour pour le Christ fut testé quelques heures plus tard, il renia Jésus, -par trois fois- et à la troisième, il insista en insultant et en blasphémant.
Cest à cause de la versatilité de lamour de lhomme quil y a tant de divorces dans nos pays. Hommes et femmes tombent amoureux, se marient et divorcent quelques années plus tard. Mais lamour de Dieu ne change pas. Dans Jérémie 31 verset 3, Dieu dit aux Juifs rebelles : « Je vous ai aimés dun amour éternel. »
Dans 1 Corinthiens 13 verset 8, nous pouvons lire : « Lamour ne périt jamais. » Dans Jean 13 verset 1, il est écrit que Jésus mit le comble à son amour pour ses disciples, y compris pour Judas, en connaissant parfaitement les motivations égoïstes des onze autres à ce moment-là. Dans Romains 8 verset 35, Paul dira : « Qui nous séparera de lamour de Christ ? Sera-ce la tribulation ou langoisse, ou la persécution ou la faim, ou la nudité ou le péril, ou lépée ? » Il veut dire ici quen période de crise, nous pourrons avoir limpression dêtre abandonné, mais en réalité, « Je suis convaincu que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les démons ni le présent, ni le futur, ni aucun pouvoir, ni aucune hauteur ou profondeur, ni rien qui puisse se trouver dans la création ne pourra nous séparer de lamour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. »
12. LE ROYAUME À LENVERS
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Lamour de Dieu ne change pas, il est inconditionnel, cest un amour qui renonce à lui-même, il ne cherche pas son propre intérêt. A cause de cet amour, Jésus, qui est Dieu, est descendu de plus en plus bas. Il devint un être humain et se rendit obéissant jusquà la mort de la croix afin que vous et moi puissions être sauvés. Il nous a aimés jusquau bout. Paul dit, dans 2 Corinthiens 8 verset 9, « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous sest fait pauvre, de riche quil était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »
Paul dira ensuite dans Philippiens 2 versets 6 à 8, que Jésus sest dépouillé lui-même jusquà nêtre plus rien, pour pouvoir devenir notre Sauveur. En contraste absolu, lamour humain est égocentrique et tourné vers lui-même, cest pourquoi il cherche toujours la meilleure place. Économiquement, socialement, religieusement, sur le plan de son éducation, lhomme cherche toujours à sélever de plus en plus haut, pour pouvoir devenir le numéro un. En contraste avec cette démarche, Dieu descend de plus en plus bas, jusquà nous. Cest un fondement sur lequel notre salut est construit.
Mais, le fait que Dieu nous aime de manière inconditionnelle ne suffit pas à nous sauver. Dieu est saint et juste : cest pourquoi il ne peut pas justifier le pécheur sans maintenir son intégrité vis-à-vis de sa loi.
13. EN CHRIST
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Avec cette compréhension de lamour de Dieu, nous pouvons lire dans Éphésiens 2 versets 4 à 6 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (cest par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. »
Dans cette puissante déclaration, Paul met en évidence la phrase clé de toute lépître. Si nous éliminons cette phrase, nous détruisons le message évangélique de Paul. Cette expression qui revient régulièrement sous sa plume représente le thème central de sa théologie et elle met en évidence le moyen de notre salut.
Dans le verset 4, Paul dit que Dieu nous sauve parce quil nous aime. Au verset cinq, il dit quil nous a rendus à la vie et il affirme que nous sommes sauvés par grâce ; finalement, il nous élève et nous fait asseoir avec lui dans les lieux célestes -tout cela en Jésus-Christ.
Cette expression se rencontre parfois en dautres termes tels que, en lui, par lui, dans le bien-aimé, ou encore tous ensemble avec lui, etc. Ce sont des expressions synonymes et elles impliquent toutes lidée « en Christ ». La vérité cachée derrière cette expression a été introduite par Jésus lui-même quand il disait à ses disciples : « Demeurez en moi ! » (Jean 1 : 4).
Les mots "en Christ" sont les soubassements de l'Évangile, si nous ne comprenons pas ce que le Nouveau Testament -et particulièrement Paul- veut dire par cette formule "en Christ", nous ne parviendrons jamais à comprendre le merveilleux message de l'Évangile, nous ne réussirons pas à saisir véritablement la bonne nouvelle du salut.
Ces mots « en Christ », sont le coeur même de lÉvangile. En tant que chrétiens, nous ne possédons rien, si ce nest ce qui est « en Christ ». Toutes nos espérances et toutes nos joies chrétiennes, la paix, la justification, la vie sainte, la victoire sur le pouvoir de la chair, la sanctification, lespérance bénie de la glorification que nous recevrons à la seconde venue du Seigneur, toutes ces merveilleuses ramifications des bonnes nouvelles du salut sont toujours nôtres, en Christ. En dehors de lui, nous navons rien que le péché, la condamnation et la mort que nous héritons dAdam.
Bien que Dieu nous aime inconditionnellement, et parce quil est saint et juste, il ne peut pas nous sauver simplement en excusant et en pardonnant nos péchés. Nous excusons régulièrement les fautes de nos enfants, ou celles de quelques autres personnes, mais Dieu ne peut pas faire cela inconditionnellement parce quil est juste.
14. SOLIDARITÉ
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Alors, la question est la suivante : « Comment Dieu peut-il sauver lhumanité ? » « Comment Dieu peut-il justifier les impies (Romains 4 : 9) qui croient en Jésus-Christ tout en maintenant Son intégrité devant sa loi sainte qui condamne le pécheur ? » Contourne-t-il la loi ? Dieu ne peut pas se permettre de dire : « Je suis souverain et je peux me passer de garder ma propre loi. Et comme jaime cette race rebelle, cette humanité pécheresse inconditionnellement, je vais la prendre avec moi au ciel. » Dieu ne peut pas agir ainsi parce quil est toujours vrai avec lui-même. Cest pourquoi la solution du problème est la notion « en Christ ».
Cette expression « en Christ » est plutôt difficile à comprendre, comme était aussi difficile à comprendre pour Nicodème cette parole du Christ : « Tu dois naître de nouveau. » Comment un homme peut-il naître une seconde fois quand il est âgé ? « Évidemment, il ne peut revenir dans le sein de sa mère » (Jean 3 : 4). De même, lidée « en Christ » nest pas toujours facile à saisir. Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui vivent en Occident, dans les pays où lon a lhabitude de penser en termes individuels, alors que la pensée « en Christ » est basée sur ce qui est reconnu comme le principe biblique de solidarité, soit plusieurs personnes en une.
Pour nous aider à comprendre ce que ces termes signifient, nous pouvons considérer deux situations dans la Bible ; cela nous aidera à comprendre où Dieu veut en venir dans Éphésiens 2. Le premier exemple se trouve dans lépître aux Romains. Paul parle aux Juifs chrétiens de Rome en citant lAncien Testament. Dieu parle à Rebecca, la femme dIsaac, enceinte de jumeaux, à qui il est dit : « Le plus âgé servira le plus jeune » (Romains 9 : 12).
Dieu parle ici en termes de solidarité. Quand il utilise les mots le plus âgé, il ne pense pas à Ésaü, mais aux Édomites, qui furent en fait ses descendants. Quand il utilise les mots le plus jeune, il ne parle pas de Jacob individuellement, mais des Israélites, qui furent les descendants de Jacob (Voyez Genèse 25 : 21 à 23). Il est vrai que les Édomites, les descendants dÉsaü servirent les Israélites, descendants de Jacob. Cest la notion de corps.
Un autre exemple se trouve dans le Nouveau Testament pour nous aider à comprendre ce que Paul entend par « en Christ ». Cest dans Hébreux 5 verset 18, où Paul tente de convaincre les Juifs chrétiens que le Christ, en tant que Grand Prêtre dans le sanctuaire céleste, est de loin supérieur au prêtre de la dispensation juive du Lévitique. Ces Juifs chrétiens étaient en danger permanent de quitter le Christ pour retourner au Judaïsme. Paul les met en garde en leur rappelant que le fait de quitter le Christ, devenu le Grand Prêtre pour retourner à la prêtrise de Lévi serait faire marche arrière dans la foi. Ne quittez pas la réalité pour le type.
Pour pouvoir les convaincre de ne pas se séparer de Christ, Grand Prêtre des croyants, et retourner à la prêtrise lévitique, Paul doit leur prouver que la prêtrise de Christ est supérieure à celle dispensée dans le sanctuaire terrestre, celle qui était pratiquée dans lAncien Testament. Comment sy prend-il ?
De même à lincarnation, Dieu prit la vie de la race humaine à laquelle nous appartenons, une vie qui a besoin dêtre rachetée, et il lunit en Marie avec la vie de Christ ; ainsi, quand Christ naquit dans ce monde, il était à la fois divin et humain. Le côté humain que Jésus possédait était véritablement celui de la race humaine ayant besoin dêtre rachetée. Cest pourquoi Jésus-Christ est appelé le second Adam « la deuxième humanité ».
15. QUALIFIÉ
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Cela ne nous sauve pas, mais qualifie Jésus pour être notre représentant, notre substitut. Ayant cela présent à lesprit, retournons à Éphésiens 2 verset 5. Paul dit que Dieu nous a rendus à la vie, de morts que nous étions par nos péchés et nos offenses. Cela signifie que nous avons été spirituellement rendus vivants quand nous fûmes unis à la divinité à lincarnation. Puis il ajoute : « Cest par grâce que vous êtes sauvés. » Cest une déclaration pleine de puissance. Il veut dire que, par Sa vie parfaite et Son sacrifice sur la croix, le Christ a parfaitement satisfait à la loi, de façon à ce que la race humaine soit sauvée.
16. IL FIT CELA COMPLÈTEMENT
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Il y a deux choses que la loi exigeait de Jésus afin quil soit notre substitut et afin que nous soyons sauvés totalement du péché:
Jésus devait obéir à la loi, parfaitement. Durant les trente-trois années de sa vie terrestre, il y parvint absolument. Il dira aux Juifs quil nest pas venu pour abolir la loi, mais pour laccomplir (Matthieu 5). Dans Romains 10 verset 4, Paul nous dit que « le Christ est la fin de la loi (lachèvement ou laccomplissement de la loi) pour la justification de tous ceux qui croient. » Parce que lhumanité de Jésus était notre humanité corporative, et parce que nous étions placés par Dieu, en Lui, alors son obéissance peut être considérée comme la nôtre et nous être imputée ; parce que nous étions en lui, nous avons obéi parfaitement à la loi.
Mais ce nest pas encore suffisant pour nous sauver, puisque la loi dit : « Lâme qui pèche, cest aussi celle qui doit mourir. » (Ézéchiel 18 : 4).
Chez les Juifs, le garçon nétait par véritablement un homme tant quil navait pas atteint trente ans. Aussi, Jésus, étant resté parfaitement obéissant à la loi, de sa naissance à sa maturité, prit notre humanité corporative et la conduisit à la croix. Là, il soumit cette humanité au salaire du péché. Aussi, quand il mourut sur la croix, ce nétait pas seulement un homme qui mourait à la place de tous les autres, mais cétait toute lhumanité qui mourait en lui.
La Bible enseigne que le Christ est mort pour nous, elle dit quil est mort à notre place, en tant que substitut, (parce quil fit ce choix le premier), mais la seule raison pour laquelle il pouvait mourir pour nous, cest parce quil nous avait tous pris « en lui ». Autrement dit, sa mort est une mort corporative (2 Corinthiens 5 : 14) « Si un seul est mort pour tous, tous sont donc morts. » Tous les hommes meurent en un seul, Jésus-Christ. Ce qui ne signifie pas que nous avons payé le prix du péché. Cest lui qui a payé ce prix, mais, nous étions impliqués dans sa mort comme Lévi fut impliqué en Abraham quand celui-ci paya la dîme à Melchisédek.
17. UN AMOUR IRRÉSISTIBLE
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Cest particulièrement clair dans 2 Corinthiens 5 verset 14 « Car lamour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts. » Tous meurent en un seul parce que tous étaient en lui. Cest pourquoi Paul peut dire dans Éphésiens 2 verset 5 : « Cest par grâce que vous êtes sauvés. »
Cest la vie parfaite que le Christ a menée et sa mort en sacrifice qui ont pu satisfaire les exigences de la loi de Dieu en faveur de la race humaine. Dans cette double performance, le Christ a changé le statut de la race humaine, condamnés que nous étions, nous sommes maintenant justifiés pour la vie. Cest ici lincroyable bonne nouvelle de lÉvangile (Lire Romains 5 verset 18).
Ce point est si important que nous pouvons lire un autre texte, dans 1 Corinthiens 1 verset 30 « Or, cest par lui que vous êtes en Jésus-Christ. » Notez que trois personnes sont impliquées dans ce verset, il y a « lui », « vous » et « Christ ». Le contexte définit qui est le « lui », cest Dieu ; « lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, ... » Le « vous » est donc nous, et le Christ est le Fils de Dieu. Cest ce que Dieu a fait pour nous à lincarnation.
18. UNE NOUVELLE HISTOIRE
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Alors, Paul dit que Dieu a fait de Christ notre sagesse. Le mot sagesse ici signifie « connaissance particulière ». Souvenez-vous ce que Jésus disait dans Jean 8 :verset 32 : « Alors, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Par vérité, Jésus parlait de lui-même. Au verset 36, on lira : « Si le Fils vous rend libres, alors vous être réellement libres. » Cette connaissance particulière, cest celle de Jésus-Christ, et lui crucifié.
Comme Paul la dit aux Corinthiens : « Cest par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel de par Dieu a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. » (1 Corinthiens 1 : 30, 31).
Cela peut être illustré très simplement. Prenez un morceau de papier, qui nous représente, et placez-le dans la Bible, qui représente Jésus ; Jean 1 verset 1, nous dit que la Parole de Dieu a été faite chair. En faisant ainsi, les deux parties en forment une seule. Si nos emballons la Bible dans un papier et que nous allions à la poste pour lenvoyer dans un autre pays, le papier -qui nous représente- y va également. Jamais le papier ne pourra dire quil est parti par ses propres moyens, mais il pourra toujours dire, et ce sera légal, quil est arrivé dans la Bible. Admettons quaprès que le colis contenant la Bible soit arrivé à destination, le bureau de poste soit lobjet dun incendie et que la Bible brûle. Que se passe-t-il pour le papier ? Le papier (nous), qui est dans la Bible (Christ), brûle.
Lhistoire de la Bible devient lhistoire du papier, parce que les deux ne font quun. Quand la Bible part, le papier part aussi. Ce qui arrive à la Bible arrive aussi au papier. Cela illustre comment Dieu nous sauve en Jésus-Christ. Dieu nous a placés en Christ pour pouvoir réécrire notre histoire et changer notre statut de condamnation en justification. Cest à cela que Paul pense quand il dit : « Cest par grâce que vous êtes sauvés. »
19. EN DEHORS DE CE MONDE
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Après que Jésus-Christ nous ait rachetés par sa vie et par sa mort, Paul nous dit dans Éphésiens 2 : 6 : « Dieu nous a ressuscités avec Christ. » Nous étions donc en Lui à lincarnation ; nous étions en Lui dans sa vie parfaite ; nous étions en Lui à la croix ; et maintenant nous sommes en Lui à la résurrection. Il monta au ciel pour sasseoir à la droite de Dieu, et nous sommes aussi avec Lui au ciel. Paul dit dans Éphésiens 2 verset 6 : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. »
Ce que Dieu a fait pour nous en Christ représente le don fait aux hommes ; mais parce quil nous a créés libres, il doit y avoir une réponse de notre part. Cette réponse, cest la foi. Paul dira dans Éphésiens 2 versets 8 et 9 : « Car cest par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, cest le don de Dieu. Ce nest point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Le salut est totalement, à cent pour cent, un don libre, gratuit, offert par Dieu à qui cela a coûté un prix infini.
20. LA RÉALITÉ DE LA FOI
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Le don ne devient pas nôtre automatiquement. Nous devons croire, et avoir la foi. La foi, telle quelle est définie dans le Nouveau Testament implique trois choses :
21. OBÉIR À LA BONNE NOUVELLE
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Obéir à lÉvangile signifie simplement soumettre sa volonté à la vérité telle quelle est en Jésus-Christ. Parce que vous et moi sommes pécheurs, la loi nous condamne à mort. Nous navons pas le choix. Il nous faut mourir. Mais nous trouvons, par la grâce de Dieu, la possibilité de mourir « en Christ », une mort qui sest produite il y a deux mille ans, et nous pouvons accepter cette mort comme la nôtre. Cest un choix plein despérance quand on sait que Christ est ressuscité des morts. Il a quitté la tombe. Si vous faites le choix de mourir ailleurs quen Lui, alors il ny aura pas de résurrection pour vous, puisque la mort, en tant que salaire du péché, est un adieu éternel à la vie. Quand bien même vous devenez chrétien, il vous faudra mourir un jour. Mais cette mort-là ne sera quun sommeil, à cause de lespérance de la résurrection (1 Corinthiens 15 : 20 à 23).
Je prie pour que vous ne refusiez pas cette merveilleuse nouvelle du salut en Jésus-Christ. La question que Philippe le diacre a posée au premier païen quil rencontra est : « Comprends-tu ce que tu lis ? » (Actes 8 : 30). Jésus nous a donné cet ordre : « Allez par toutes les nations et prêchez la bonne nouvelle du salut à toute la création. Quiconque croira et sera baptisé sera sauvé. » (Marc 16 : 15 à 16).
22. PRÉDESTINÉS À ÊTRE ADOPTÉS
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Au moment où nous acceptons le salut par Jésus-Christ, nous recevons toutes les bénédictions qui sont promises à ceux qui entendent, croient et obéissent à lÉvangile. Éphésiens 1 versets 3 à 6 parle de la joie qui est associée à cela : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! En Lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants dadoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. »
En Christ, nous sommes saints et irréprochables. « En Lui, nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses daprès le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui davance avons espéré en Christ. » Celui qui nous a été donné gratuitement, cest Jésus-Christ.
Note de léditeur : La prédestination dont il est question dans la Bible est avant tout une préconnaissance de la part dun Dieu qui est omniscient (Dieu sait toute chose davance). Il ne sagit pas là, comme certains le pensent, dun choix arbitraire de Dieu envers quelques-uns au dépens dautres qui seraient abandonnés dans leurs péchés. Cette interprétation erronée ferait de Dieu un Dieu injuste, ce qui serait parfaitement décourageant et nous rendrait fatalistes. La Bible dans son ensemble dément formellement cette interprétation, elle indique clairement que Dieu souhaite sauver tous les hommes et que Christ est mort pour tous les hommes.
23. LA FOI QUI OEUVRE
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Paul dit que non seulement nous avons la paix en Jésus-Christ mais dans Éphésiens 2 : 10, il nous rappelle que Dieu nous a « créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres quil a préparées davance pour nous. » Une authentique justification par la foi nous apporte non seulement la paix avec Dieu et lespérance de la vie éternelle, mais elle change complètement notre attitude de vie par lEsprit qui habite alors en nous. Par le Saint-Esprit, nous commençons à vivre autrement, à connaître une vie dobéissance à sa Parole, et cest là un « fruit de la foi ». Ces bonnes réalisations que nous ferons ne participent pas à notre salut, elles ne contribuent en rien à nous donner la vie éternelle, cest « en Christ » que notre salut est assuré, mais ces oeuvres témoignent de la justice par la foi que nous avons acceptée.
24. CROIRE, CEST VOIR !
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Cest cette bonne nouvelle du salut que Dieu a confiée à son Fils, afin quIl la prote à lhumanité.
La question est donc la suivante :
Que dois-je faire pour être sauvé ?
La réponse est :
« Crois (aie la foi) en Jésus-Christ et tu seras sauvé. »
Libre de la condamnation de la loi, Christ vit en vous pour que le monde puisse Le voir, Lui, lespérance de la gloire. Cest notre prière dans le nom de Christ.
Amen.