PSAUMES

(commentaires bibliques)
(catalogue)

Chapitres: 5, 8, 11, 17, 18, 19, 19 et 20, 25, 32, 33, 34, 35, 42, 51, 63, 66, 71, 77, 89, 90, 91, 92, 104, 119, 121, 135, 139, 144, 147

Conseils pour étudier plusieurs Psaumes.

Comme il est terrible que Dieu ne soit pas reconnu comme il devrait l’être ! Comme il est triste de s’humilier quand il est trop tard ! Pourquoi, Oh, pourquoi, les hommes ne prennent-ils pas garde à l’invitation ? Le Psalmiste dit : « Mon coeur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, ô Éternel ! » (Psaume 27 :8). Tout ce Psaume est parfait et doit être utilisé dans les leçons de lecture et d’orthographe dans les classes. Les Psaumes 28, 29 et 78 parlent des riches bénédictions accordées par Dieu à son Peuple, et de la rétribution mesquine reçue pour tous ces bénéfices. Le Psaume 81 explique pourquoi Israël fut dispersé. Il oublia Dieu, exactement comme les églises de notre pays sont en train de l’oublier aujourd’hui. Lisez les Psaumes 89, 90, 91, 92 et 93. Mon attention a été attirée par leurs sujets. Ne prendrons-nous pas en compte la Parole du Seigneur ? Ces choses furent écrites pour nous avertir, nous qui sommes arrivés à la fin du monde, et ne devraient-ils pas être un thème d’étude dans nos écoles ? La Parole de Dieu contient des leçons instructives qui ont été données pour reprendre, avertir, encourager et impartir de riches promesses. Un tel aliment, ne serait-il pas une nourriture pour ce temps pour la jeunesse ? (MS 96, 1899).

PSAUME 1

3. Qu’est-ce qui fait qu’un chrétien est toujours vivant ?

Efforcez-vous d’être un arbre aux feuilles persistantes. Portez l’ornement d’un esprit humble et tranquille qui est d’un grand prix aux yeux de Dieu. Chérissez la grâce de l’amour, la joie, la paix, la patience, la bénignité, la bonté, la foi, la mansuétude, la tempérance. Ceci est le fruit de l’arbre chrétien. Planté près d’un courant d’eau, il donne toujours son fruit en sa saison (MS 39, 1896).

PSAUME 5

(index)

5-12 (Jacques 3 : 8). Traits distinctifs du langage.

Le langage est un des grands dons de Dieu pour l’homme. « La langue est un petit membre », mais les paroles qu’elle forme, rendues audibles par la voix, ont un grand pouvoir. Le Seigneur déclare : « la langue, aucun homme ne peut la dompter ». Elle a opposé nation contre nation et a été à l’origine des batailles et du versement de sang. Les mots ont allumé des feux difficiles à éteindre, mais ils ont aussi causé de la joie et de l’allégresse à bien des âmes. Quand on suit le conseil de Dieu de prononcer ses paroles, très souvent elles amènent la contrition et la repentance.

Le talent de la parole porte en lui-même une grande responsabilité. Il est nécessaire de le surveiller soigneusement, car c’est un grand pouvoir pour le mal comme pour le bien.

La justice et l’injustice sont présentées dans ces versets. Ce sont les traits caractéristiques du langage (Lettre 34, 1899).

PSAUME 8

(index)

3. Voir com. D’E.G. White sur Ésaïe 60 : 1.

PSAUME 11

(index)

6. (Malachie 4 : 1). Des flammes dévorantes récompensent les impies.

Les méchants reçoivent leur récompense sur la terre : « Il fait pleuvoir sur les méchants des charbons, du feu et du soufre ; un vent brûlant, c’est le calice qu’ils ont en partage. » Du ciel descend le feu de Dieu. La terre est brisée. Les armes cachées dans ses profondeurs sont extraites. Des flammes dévorantes surgissent de chaque abîme ouvert. Les roches elles-mêmes brûlent. Le jour vient ardent comme une fournaise. Les éléments se dissoudront sous la chaleur brûlante, la terre aussi et toutes les oeuvres qu’elle contient seront consumées. Les impies : « seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Éternel des armées ». Ils seront tous châtiés « selon leurs oeuvres » (SW 14/3/1905).

PSAUME 17

(index)

(Éphésiens 6 : 12 ; Apocalypse 12 : 12). La lutte de David.

David était un homme représentatif. Son histoire est intéressante pour chaque âme qui s’efforce de remporter des victoires éternelles. Dans sa vie, deux pouvoirs luttaient pour dominer. L’incrédulité réunit ses forces et tenta d’éclipser la lumière qui brillait sur lui depuis le trône de Dieu. Jour après jour, la bataille continuait dans son coeur. Satan disputait aux forces de la justice chaque pas en avant qu’elles donnaient. David comprit ce que signifiait lutter contre les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres. Parfois, il semblait que l’ennemi était sur le point de gagner la bataille ; mais finalement, la foi était victorieuse, et David se réjouissait de la puissance salvatrice de Jéhova.

Tout disciple de Christ doit passer par la lutte par laquelle David dut passer. Satan est descendu animé d’une grande puissance, sachant qu’il a peu de temps. La lutte se livre à la vue de tout l’univers céleste, et il y a des anges qui sont prêts pour lever l’étendard contre l’ennemi, en faveur des soldats de Christ acculés, et de mettre dans leur bouche des chants de victoire et de joie (MS 38, 1905).

5. Le danger est partout.

Nous ne devons pas être surpris si tout n’est pas agréable sur le chemin qui conduit au ciel. Il ne vaut pas la peine de regarder à nos propres défauts. En regardant à Jésus, l’obscurité s’évanouit et la vraie lumière brille. Avancez chaque jour en prononçant la prière de David : « Quand tu soutiens mes pas dans tes sentiers, mes pieds ne chancellent point » (version Darby). Le danger se trouve dans tous les chemins de la vie, mais nous sommes en sécurité partout où le Maître nous guide, confiant en la voix de Celui qui nous dit : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Laissez reposer votre coeur dans son amour. Nous avons besoin de la sanctification de l’âme, du corps et de l’esprit. C’est ce que nous devons rechercher (NL nº 11, p. 2).

PSAUME 18

(index)

3. La détermination augmente le pouvoir de la volonté.

Quand vous confessez votre confiance devant les hommes et les femmes, plus de vigueur vous sera impartie. Soyez déterminés à louer Dieu. Une ferme détermination augmente le pouvoir de la volonté ; et très vite, vous découvrirez que vous ne pouvez que le louer (MS 116, 1902).

26. Une illustration de miséricorde et de rectitude.

Le Psalmiste continue : « Avec celui qui est bon tu te montres bon ». Dès maintenant, mettons en pratique l’instruction qui nous est donnée au chapitre 58 d’Ésaïe, d’avoir de la miséricorde pour ceux qui sont affligés. « Avec l’homme droit tu agis selon la droiture ». Dieu récompensera les hommes en accord avec leur droiture (MS 116, 1902).

27. Dieu nous rencontre là où nous sommes.

« Avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le pervers tu agis selon sa perversité » ; c’est-à-dire, comme Dieu vient nous rencontrer là nous sommes, nous aussi nous devons rencontrer les hommes là où ils se trouvent. Ne nous plaçons pas hors de la portée de la miséricorde et de l’amour de Dieu, en refusant de contacter notre prochain là où il est (MS 116, 1902).

PSAUME 19

(index)

1-3. (Psaume 119 : 130). Enseigner les leçons célestes.

Dieu exhorte les maîtres à contempler les cieux et à étudier les oeuvres divines dans la nature. [On cite le Psaume 19 : 1 à 3]. Ne garderons-nous pas en mémoire les leçons que la nature enseigne ? N’ouvrirons-nous pas nos sens pour y accueillir les beautés divines ? Nous ferions bien de lire fréquemment le Psaume 19 afin de comprendre comme le Seigneur relie sa loi avec ses oeuvres créées...

Nous devons contempler les oeuvres merveilleuses de Dieu et répéter à nos enfants les leçons apprises d’elles, afin de pouvoir les amener à voir, dans les oeuvres créées par Dieu, Son habileté, Sa puissance et Sa grandeur.

Quel Dieu que le nôtre ! Il gouverne son royaume avec application et sollicitude, et a construit une protection -les dix commandements- autour de ses sujets pour les libérer de la transgression. En exigeant l’obéissance aux lois de Son royaume, Dieu donne aux siens la santé, le bonheur, la paix et la joie. Il leur enseigne que la perfection de caractère qu’il réclame ne peut s’obtenir qu’en se familiarisant avec Sa Parole. Le Psalmiste déclare : « La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples » (MS 96, 1899).

1-14. La révélation d’une éducation plus élevée.

Quand le Fils de l’homme vint parmi les hommes, il amena avec lui l’intelligence du ciel, car il créa les mondes et toutes les choses qu’ils renferment. L’étude des sciences et de la nature que l’homme fait sans l’aide de l’instruction divine, n’atteint pas les choses précieuses que Christ voudrait lui apprendre du monde naturel. Il ne parvient pas à être instruit par les petites choses de la nature qui enseignent de grandes et importantes vérités, essentielles pour le salut de l’âme.

L’obéissance aux lois naturelles est l’obéissance aux lois divines. Christ vint auprès de tous comme le Dieu de la nature. Il vint réfléchir sur toutes les choses de la nature, dans leur importance relative, la gloire du ciel ; pour graver dans l’esprit humain la gloire de Celui qui créa toutes choses ; pour enseigner aux hommes à obéir à Sa voix, et impartir la science de la véritable éducation, qui est la simplicité de la vraie religion [On cite Psaume 19 : 1 à 6].

Alors le Psalmiste met en relation la loi de Dieu qui régit le monde naturel avec les lois données à Ses intelligences créées [On cite Psaume 19 : 7 à 14].

Ce Psaume révèle l’éducation la plus élevée que tous doivent recevoir, ou périr dans leurs péchés. L’homme est en lui-même désobéissant aux lois de Jéhova. Quand le Seigneur ordonne à la nature de donner témoignage des choses qu’Il a faites, elle témoigne immédiatement de la gloire de Dieu.

Christ utilise les choses terrestres comme symbole des spirituelles. La parabole du semeur et de la semence contient une leçon de la plus haute importance. Christ l’a ouverte devant nous comme un livre de texte, pour présenter les semailles spirituelles. Le Seigneur attire l’attention sur les choses qu’il a créées, et ces choses répètent les leçons de Christ. Il ordonne aux choses de la nature de parler aux sens, pour que l’homme puisse prêter attention à la voix de Dieu qui est là. Les choses de la nature parlent des vérités éternelles (MS 28, 1898).

1 (Voir com. D’E. G. W. sur Ésaïe 40 : 26). La lune et les étoiles peuvent être nos compagnons.

Les cieux peuvent être pour eux [les jeunes] un livre d’étude, duquel ils peuvent apprendre des leçons d’un intérêt intense. La lune et les étoiles peuvent être leurs compagnons qui leur parlent avec un langage éloquent de l’amour de Dieu (YI 25/10/1900).

Les sciences naturelles, l’entrepôt de Dieu.

Si le disciple de Christ croit en la Parole de Dieu et la met en pratique, il n’y aura pas de science dans le monde naturel qu’il ne pourra comprendre et dominer, [il n’y aura] rien qui ne puisse lui procurer les moyens d’impartir la vérité aux autres. Les sciences naturelles sont l’entrepôt de Dieu dans lequel chaque étudiant de l’école de Christ peut s’approvisionner. La façon d’agir de Dieu en philosophie naturelle et les mystères dans sa manière d’agir avec l’homme sont un trésor à la disposition de tous (MS 95, 1898).

La science et la religion ne peuvent être séparées.

La nature est pleine de leçons d’amour de Dieu. Comprises correctement, ces leçons conduisent au Créateur. Elles nous montrent, depuis le monde naturel, le Dieu de la nature, en nous enseignant ces vérités simples et saintes, qui purifient l’esprit et le mettent en contact étroit avec Dieu. Ces leçons soulignent le fait que la science et la religion ne peuvent être séparées.

Christ vint sur cette terre pour enseigner aux hommes les mystères du royaume de Dieu ; mais à cause du raisonnement humain les hommes ne peuvent comprendre ces leçons. La sagesse de l’homme est incapable de concevoir la science, qui est divine... Quand l’homme se réconcilie avec Dieu, la nature lui parle en paroles de sagesse céleste, et lui rend témoignage de la vérité éternelle de la Parole de Dieu. Quand Christ nous donne la signification des choses de la nature, la science de la véritable religion brille pour expliquer la relation de la loi de Dieu avec le monde naturel et spirituel (MS 67, 1901).

1-3 (Voir com. D’E.G.W sur Psaume 147 : 4).

Si les frivoles et les chercheurs de plaisirs permettaient à leur esprit d’explorer la réalité et la vérité, le coeur ne pourrait que se remplir de révérence, et ils adoreraient le Dieu de la nature. L’étude du caractère de Dieu, tel qu’il est révélé dans sa création, ouvrira un horizon à la pensée qui écartera l’esprit des plaisirs vils et débilitants. Dans ce monde, nous ne pouvons que commencer à capter la connaissance des oeuvres et des chemins de Dieu ; leurs études continueront durant toute l’éternité (YI 6/5/1897).

1-6. Les forces de la nature sont des instruments de Dieu.

Dieu nous encourage à contempler ses oeuvres dans le monde naturel. Il désire que nous détachions notre esprit de l’étude des choses artificielles pour le fixer sur ce qui est naturel. Nous comprendrons mieux cela quand nous élèverons les regards sur les montagnes de Dieu et contemplerons les oeuvres qu’il a créées de sa propre main. Ce sont les oeuvres de Dieu. Sa main a modelé les montagnes et les maintient en équilibre à leur place pour qu’elles n’en soient pas déplacées, excepté sur sa parole. Le vent, le soleil, la pluie, la neige et la glace sont ses ministres qui accomplissent sa volonté (MS 16, 1897).

14 (Prov. 4 : 23 ; Matthieu 12 : 34-37 ; Phil. 4 : 8). La pensée noble et sous contrôle est acceptée de Dieu.

Quand Dieu agit sur le coeur humain au moyen de son Esprit Saint, l’homme doit coopérer avec lui. Les pensées doivent être assujetties, sous contrôle, mises à l’écart des déviations et de la contemplation des choses qui ne font qu’affaiblir et contaminer l’âme. Les pensées doivent être pures, les méditations du coeur intègres, pour que les paroles qui sortent de la bouche soient acceptables aux yeux du ciel et utiles à ceux qui nous entourent... [On cite Mat. 12 : 34-37].

Dans son sermon sur la montagne, Christ présenta à ses disciples les grands principes de la loi de Dieu. Il enseigna à ses auditeurs qu’on brisait la loi avec des pensées avant que le mauvais désir se convertisse en réalité. Nous avons l’obligation de contrôler nos pensées et de les assujettir à la loi de Dieu. Les nobles facultés de l’esprit nous ont été données par le Seigneur pour que nous puissions les employer à contempler les choses célestes. Dieu a tout prévu pour que l’âme puisse progresser continuellement dans la vie divine. Il a mis à la disposition de chacun les moyens de nous aider à développer la connaissance et la vertu ; et cependant, comme nous apprécions peu ces recours et comme nous en profitons peu! Avec quelle fréquence l’esprit est abandonné à la contemplation de ce qui est terrestre, sensuel et bas ! Nous dédions notre temps et nos pensées aux choses triviales et vulgaires du monde, et nous négligeons les grands intérêts qui touchent à la vie éternelle. Les nobles facultés de l’esprit s’atrophient et s’affaiblissent parce qu’elles ne sont pas exercées aux thèmes dignes de sa concentration [On cite Philippiens 4 : 8].

Que celui qui veut participer à la nature divine prenne en compte le fait qu’il doit fuir la corruption du monde due la concupiscence. Il doit y avoir une lutte continuelle et intense de l’âme contre l’imagination impie de l’esprit. Une résistance ferme à la tentation de pécher en pensée ou en acte est nécessaire. L’âme doit être gardée de toute tache au moyen de la foi en Celui qui est puissant pour nous garder de toute chute. Nous devrions méditer sur les Écritures, en pensant calmement et sincèrement aux choses qui concernent notre salut éternel. La miséricorde infinie et l’amour de Jésus, le sacrifice accompli pour nous, demandent notre réflexion la plus sérieuse et solennelle. Nous devrions nous attarder sur le caractère de notre bien-aimé Rédempteur et Intercesseur. Nous devrions nous efforcer de comprendre la signification du plan du salut et méditer sur la mission de Celui qui vint sauver son peuple de ses péchés. En contemplant constamment les thèmes célestes, notre foi et notre amour se fortifieront. Nos prières seront chaque fois plus acceptables aux yeux de Dieu, parce qu’elles seront toujours plus mélangées à la foi et à l’amour. Elles seront plus intelligentes et ferventes. Il y aura une confiance plus constante en Jésus, et nous aurons une expérience quotidienne et vivante quant à la volonté et à la puissance de Christ pour sauver au maximum ceux qui viennent à Dieu par Lui.

En contemplant Christ, nous serons transformés, et en méditant sur les perfections de notre divin Modèle, nous désirerons être totalement changés et renouvelés à l’image de sa pureté. L’âme aura faim et soif d’agir comme Celui que nous adorons. Plus nous concentrons nos pensées en Christ, plus nous parlerons de Lui aux autres, et nous le représenterons devant le monde. Nous sommes appelés à sortir et à nous séparer du monde afin d’être des fils et des filles du Très-Haut ; et nous, enfants de Dieu, sommes sous la sainte obligation de le glorifier sur la terre. Il est essentiel que l’esprit se fixe sur Christ pour que nous puissions attendre, à la fin, la grâce qui nous sera accordée quand Jésus-Christ se manifestera du ciel (RH 12/6/1888).

PSAUME 19 et 20

(index)

Les Psaumes 19 et 20 nous concernent spécialement.

Le Seigneur veut que nous nous rendions compte de notre véritable condition spirituelle. Il désire que chaque âme humilie son coeur et son esprit devant Lui. Les paroles inspirées des Psaumes 19 et 20 me sont présentées pour notre peuple. Nous avons le privilège d’accepter ces promesses précieuses et de croire aux avertissements. Je prie pour que notre coeur comprenne pleinement les dangers qui entourent ceux qui sont indifférents au bien-être éternel des âmes. Nous avons besoin d’approfondir les Écritures comme jamais auparavant. La Parole de Dieu doit être notre éducateur et notre guide. Nous devons comprendre ce que disent les Écritures.

Durant la nuit, il me sembla que j’adressais ces paroles aux gens : Un examen sévère du moi est nécessaire. Nous n’avons pas de temps à perdre maintenant dans la complaisance personnelle. Si nous sommes en relation avec Dieu, nous humilierons notre coeur devant Lui et nous serons très zélés dans le perfectionnement du caractère chrétien. Nous avons une oeuvre grandiose et solennelle à accomplir : éclairer le monde quant aux temps dans lesquels nous vivons ; et les gens seront informés quand un témoignage direct sera donné. Ils seront amenés à faire un examen profond du moi (Lettres 12, 1909).

PSAUME 25

(index)

18 (2 Sam. 16 : 12). Un homme fort dans la tourmente.

David n’a jamais été aussi digne d’admiration que pendant ses heures d’adversité. Jamais, ce cèdre de Dieu fut aussi grand que lorsqu’il lutta comme la tourmente et la tempête. C’était un homme d’un tempérament véhément, qui put héberger le plus profond ressentiment. Il fut profondément blessé lorsqu’il fut accusé d’une faute qu’il n’avait pas commise. Il nous est dit que le reproche brisa son coeur. Et nous n’aurions pas été surpris si, aiguillonné au point de perdre la tête, il avait laissé libre cours à ses sentiments irrités, incontrôlés, à ses éclats de colère véhémente et à des paroles de vengeance. Mais rien de ce qui aurait pu arriver avec un homme au caractère tel que le sien ne se produisit, et ému jusqu’à verser des larmes, mais sans aucune plainte, il tourna le dos aux scènes de sa gloire et de son crime, et prit la fuite pour sauver sa vie (Lettre 6, 1880).

PSAUME 32

(index)

1, 2. David se reconvertit.

David fut pardonné de ses transgressions parce qu’il humilia son coeur devant Dieu, il se repentit et affligea son âme, et il crut que la promesse de pardon de Dieu s’accomplirait. Il confessa son péché, se repentit et se reconvertit. Dans le ravissement de la sécurité du pardon, il s’exclama : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » On reçoit la bénédiction grâce au pardon ; on reçoit le pardon par la foi quand le péché a été confessé, et duquel on s’est repenti, a été placé sur Celui qui porte tous les péchés du monde. Ainsi, jaillissent de Christ toutes nos bénédictions. Sa mort est un sacrifice expiatoire pour nos péchés. Il est le grand intermédiaire par lequel nous recevons la miséricorde et la faveur de Dieu. Il est sans aucun doute l’origine et l’auteur de notre foi et c’est aussi Lui qui l’achève (MS 21, 1891).

PSAUME 33

(index)

6, 9. Voir com. D’E.G. White sur Genèse 1 : 1-3.

PSAUME 34

(index)

12-15. La sécurité favorise la santé. [On cite 1 Pierre 3 : 10-12].

La sécurité de l’approbation de Dieu favorise la santé physique. Elle fortifie l’âme contre le doute, la perplexité et le chagrin excessif qui, si souvent, minent les forces vitales et causent des maladies nerveuses terriblement affaiblissantes et affligeantes. Le Seigneur a engagé sa parole infaillible que ses yeux reposeront sur les justes, et ses oreilles seront ouvertes à leurs prières, mais qu’il est contre tous ceux qui agissent mal. Nous nous imposons un travail très ardu quand nous nous engageons dans une voie qui met le Seigneur contre nous (RH 16/10/1883).

PSAUME 35

(index)

28. L’éducation de la langue.

Il faut éduquer, discipliner et exercer la langue à parler des gloires célestes et de l’amour incomparable de Jésus-Christ (Lettre 32, 1890).

PSAUME 42

(index)

1. Notre âme devrait avoir faim des dons du ciel.

Nous devons venir à Dieu avec foi et déverser nos suppliques devant Lui, en croyant qu’il agira en notre faveur, en celle de ceux que nous tentons de sauver. Nous devons consacrer plus de temps à la prière fervente. Nous devons nous approcher de notre Père céleste avec la foi confiante d’un petit enfant, pour lui conter tous nos besoins. Il est toujours prêt à pardonner et à aider. La provision de sagesse divine est inépuisable, et le Seigneur nous encourage à nous servir d’elle en abondance. Le désir que nous devrions avoir des bénédictions spirituelles est ainsi décrit : « Comme une biche soupire près des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! » Notre âme a besoin de ressentir une faim plus profonde des riches dons que le ciel veut nous conférer. Nous devons avoir faim et soif de justice.

Puissions-nous avoir un désir brûlant de comprendre Dieu par une connaissance expérimentale, d’arriver à la salle d’audience du Très-Haut avec la main de la foi tendue et notre âme répandue devant Celui qui est tout-puissant pour sauver. Sa bonté aimante est meilleure que la vie (MS 38, 1905).

PSAUME 51

(index)

1-17. Le chemin du retour vers Dieu.

Je vous présente le Psaume 51 : un Psaume plein de leçons précieuses. Grâce à lui, nous pouvons connaître le chemin à suivre si nous nous sommes éloignés du Seigneur. Le Seigneur envoya au roi d’Israël -exalté et honoré- un message de reproche par l’intermédiaire de son prophète. David confessa son péché et humilia son coeur en déclarant que Dieu est juste dans sa manière de procéder (MS 147, 1903).

Le péché est surtout contre Dieu.

Le péché est le péché, peu importe si celui qui le commet occupe un trône ou s’il est le plus humble. Le jour viendra où tous ceux qui ont commis des péchés les confesseront, bien qu’il soit trop tard pour qu’ils soient pardonnés. Dieu attend très longtemps pour que le pécheur se repente. Il montre une tolérance admirable ; mais finalement Il demandera des comptes au transgresseur de sa loi.

Un homme est coupable quand il porte préjudice à son prochain, mais sa culpabilité principale réside dans le péché qu’il a commis contre le Seigneur et la mauvaise influence de son exemple.

Le fils de Dieu sincère ne prend aucun commandement divin à la légère (MS 147, 1903).

3. Une conscience vivante conduit à la confession.

David triompha souvent en Dieu, et cependant, s’arrêta beaucoup sur sa propre indignité et son état de pécheur. Sa conscience n’était ni endormie ni morte. « Mon péché est constamment devant moi », s’exclama-t-il. Il n’eut pas l’idée utopique que le péché était quelque chose avec quoi il n’avait rien à voir et qui ne le concernait pas. Quand il vit les profondeurs de la tromperie de son coeur, il fut profondément dégoûté de lui-même, et il pria pour que Dieu le garde par sa puissance, des péchés de la présomption, et le purifie de ses fautes secrètes.

Il est dangereux de fermer les yeux et d’endurcir notre conscience au point de ne pas voir ou comprendre nos péchés. Nous avons besoin d’apprécier l’instruction que nous avons reçue au sujet du caractère odieux du péché, afin de nous repentir de nos transgressions et de les confesser (Lettre 71, 1893).

PSAUME 63

(index)

5, 6 (Psaume 104 : 34). La méditation conduit à l’amour et à la communion.

Reposez-vous entièrement dans les mains de Jésus. Contemplez son grand amour, et tandis que vous méditez sur son abnégation, son sacrifice infini en votre faveur, afin que vous croyiez en lui, votre coeur se remplira d’une joie sainte, d’une paix tranquille et d’un amour indescriptible. Tandis que nous parlons de Jésus, tandis que nous l’invoquons par la prière, notre confiance en notre Sauveur personnel et aimant se fortifie, et son caractère paraîtra chaque fois plus beau.... Nous pourrons jouir des riches festins d’amour, et en croyant pleinement que nous lui appartenons par adoption, nous pourrons avoir un avant-goût du ciel. Espérez avec foi dans le Seigneur. Tandis que nous prions, Il attire notre âme, et nous fait sentir son amour précieux. Nous nous approchons de lui et nous pouvons maintenir une douce communion avec Lui. Nous voyons avec clarté sa tendresse et sa compassion, et le coeur se brise et s’attendrit en contemplant l’amour qui nous est donné. Nous sentons certainement qu’il y a un Christ qui demeure dans l’âme. Nous vivons en Lui, et nous avons du plaisir à être avec Jésus. Les promesses remplissent l’âme. Notre paix est comme un fleuve ; les unes après les autres, des vagues de gloire inondent le coeur, et sans doute, nous soupons avec Jésus et Lui avec nous. Nous avons la sensation que nous comprenons l’amour de Dieu et nous nous reposons dans son amour. Aucun langage ne peut décrire cela ; c’est au-delà de toute connaissance. Nous sommes un avec Christ, notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Nous avons la sécurité que lorsque Celui qui est notre vie apparaîtra, nous apparaîtrons nous aussi avec Lui dans la gloire. Nous pouvons en toute confiance appeler Dieu notre Père (Lettre 52, 1894).

PSAUME 66

(index)

1-5. Christ chantait très souvent ce psaume.

Christ chantait très souvent ce psaume et des portions des psaume 68 et 72. C’était la façon la plus simple et la plus modeste d’enseigner les autres (YI 8/9/1898).

16. Louez Dieu plus souvent.

Ne serait-il pas bon de cultiver la gratitude et d’offrir des chants de remerciement à Dieu ? En tant que chrétien, nous devons louer Dieu plus que nous le faisons. Nous devrions introduire dans notre vie plus de la clarté de Son amour. Quand par la foi nous regardons à Jésus, les visages réfléchissent Sa joie et Sa paix. Avec quelle ferveur devrions-nous tenter de nous mettre en relation avec Dieu de manière que notre visage réfléchisse la lumière du soleil de Son amour ! Quand notre propre âme est vivifiée par le Saint-Esprit, nous exerçons une influence édifiante sur ceux qui ne connaissent pas la joie de la présence de Christ.

David dit : « Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu’il a fait à mon âme. » (MS 115, 1903).

PSAUME 71

(index)

9, 17, 19 (Psaume 92 : 13-15). Méfiez-vous des maux propres à la vieillesse.

David pria le Seigneur de ne pas l’abandonner dans sa vieillesse. Et pourquoi fit-il cette prière? Il vit que la majorité des anciens qui l’entouraient n’étaient pas heureux parce que leurs mauvais traits de caractère augmentaient avec l’âge. Si par nature ils avaient été mesquins et envieux, ils le devenaient beaucoup plus au fil des années. S’ils avaient été jaloux, irritables et impatients, ils devenaient pires avec l’âge.

David se sentit angoissé quand il vit que ceux qui semblaient avoir expérimenté la crainte de Dieu, étaient apparemment abandonnés de Dieu dans leur vieillesse et exposés au ridicule par les ennemis du Seigneur. Et pourquoi se trouvaient-ils dans cette situation ? En vieillissant, ils semblaient perdre les facultés de discernement qu’ils avaient eues, et ils étaient prêts à écouter les conseils trompeurs des étrangers concernant ceux en qui ils auraient dû avoir confiance. Leur jalousie, parfois sans frein, éclataient sans retenue parce que tout n’était pas conforme à leur jugement défaillant. Certains pensaient que leurs propres enfants et parents voulaient qu’ils meurent afin d’occuper leur place, posséder leur richesse et recevoir l’hommage qui leur avait conféré. D’autres se laissaient dominer de telle manière par leurs sentiments de jalousie et de convoitise, qu’ils en arrivaient au point de détruire leurs propres enfants.

David fut profondément touché. Il se sentit affligé. Il prévoyait le moment où il serait vieux, et il craignait que Dieu ne l’abandonnât et qu’il fût aussi malheureux que d’autres personnes âgées dont il avait été témoin de la conduite, et fût abandonné aux reproches des ennemis du Seigneur. Accablé de la sorte, il pria avec ferveur. David sentit la nécessité d’être gardé des maux propres à la vieillesse.

Il est fréquent que des personnes âgées ne soient pas disposées à reconnaître que leur vigueur mentale s’affaiblit, et ils écourtent leurs jours en se préoccupant de choses que leurs enfants pourraient accomplir. Souvent Satan excite leur imagination et les pousse à accumuler leurs ressources avec des préoccupations mesquines, créant ainsi une anxiété continuelle pour leurs biens terrestres. Certains se privent même de bien des commodités de la vie et s’éreintent au travail plutôt que d’employer leurs moyens. Ils sont ainsi continuellement dans la crainte d’avoir à manquer de quelque chose dans l’avenir.

S’ils avaient l’attitude mentale requise par Dieu, leurs derniers jours pourraient être les meilleurs et les plus heureux de leur vie. Ceux qui ont des enfants dont l’honnêteté et la conduite méritent leur confiance, devraient permettre à ceux-ci d’administrer leurs biens et pourvoir à leur bonheur. A moins qu’ils ne fassent cela, Satan profitera de leur manque de vigueur mentale et il les dirigera. Ils devraient oublier leurs angoisses et leurs préoccupations, et occuper leur temps de la façon la plus heureuse possible, en atteignant la maturité pour le ciel (ST, 19/2/1880).

17. Voir com. sur 1 Samuel 2 :26.

PSAUME 77

(index)

7, 10-12. Les expériences changeantes de l’esprit de David.

L’esprit du psalmiste David a expérimenté de nombreux changements. Parfois, quand il se rendait compte de la volonté et des voies de Dieu, il sentait une grande euphorie ; puis, lorsqu’il entrevoyait le contraire de la miséricorde et de l’immuable amour de Dieu, tout lui paraissait enveloppé d’une nuée de ténèbres. Mais à travers l’obscurité, il obtenait une vision des attributs divins, qui lui donnait confiance et fortifiait sa foi. Mais quand il méditait sur les difficultés et les dangers de la vie, il lui semblait si difficile de les porter, qu’il se sentait abandonné de Dieu à cause de ses péchés. Il voyait si clairement son péché qu’il s’exclama : « Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? Ne sera-t-il plus favorable ? »

Mais tandis qu’il pleurait et priait, il obtint une vision plus nette du caractère et des attributs de Dieu, il fut instruit par les agents célestes et en arriva à la conclusion que ses idées sur la sévérité de Dieu étaient exagérées. Il repoussa des impressions comme étant le résultat de sa faiblesse, de son ignorance et des maladies physiques, et comme déshonorant Dieu, et il s’exclama avec une foi renouvelée : « C’est ici mon infirmité ; je me souviendrai des années de la droite du Très-Haut. » [Version Darby].

Avec une extrême ferveur il étudia les manières d’agir de Dieu, exprimées par Christ quand il était enveloppé de la nuée, et données à Moïse pour qu’elles fussent fidèlement répétées à tout Israël. Il se souvint de ce que Dieu avait fait pour Lui assurer un peuple auquel Il puisse confier la vérité sacrée et vitale pour les siècles à venir. Dieu a agi magnifiquement pour libérer plus d’un million de personnes ; et quand David prit en considération les signes et les promesses divines qui leur furent donnés, -sachant qu’ils étaient adressés autant à eux qu’à tous ceux qui en avaient besoin- il se les appropria, en disant : « Je rappellerai les oeuvres de l’Éternel, car je me souviens de tes merveilles d’autrefois. Je parlerai de toutes tes oeuvres, je raconterai tes hauts faits. »

Sa foi s’ancra en Dieu, et il fut encouragé et fortifié. Bien qu’il reconnaissait que les voies de Dieu sont mystérieuses, il savait qu’elles étaient miséricordieuses et bonnes, car le caractère divin est ainsi, et comme il fut révélé à Moïse : « L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité. »

Quand David s’appropria ces promesses et privilèges, il prit la décision de ne plus être pressé dans ses jugements, de ne pas se décourager ni être abattu par un désespoir inutile. Son âme reprit courage quand il contempla le caractère de Dieu tel qu’il est révélé dans Ses enseignements, Sa patience, Sa grandeur infinie et Sa miséricorde, et il vit qu’on ne peut pas donner une application limitée aux oeuvres merveilleuses de Dieu.

Mais l’expérience de David changea à nouveau [on cite Psaumes 73 : 2-5, 12, 17-23, 28] (MS 4, 1896).

PSAUME 89

(index)

15. Les frères jumeaux.

La justice a des frères jumeaux qui doivent toujours marcher à son côté : la Miséricorde et l’Amour (Lettre 18e, 1896).

(1 Pierre 5 : 3). Les hommes ne doivent pas dominer les autres.

Que ceux qui occupent des postes importants se séparent de l’esprit sans pitié qui offense tellement Dieu. La justice et l’équité sont la base de son trône. Que personne ne pense que Dieu a donné aux hommes le pouvoir de régir leur prochain. Il n’acceptera le service d’aucun homme qui blesse et décourage l’héritage de Christ. C’est maintenant le moment pour chacun de s’examiner personnellement, de s’éprouver soi-même, afin de voir s’il a la foi. Analysez intimement les motifs qui vous poussent à l’action. Nous sommes occupés à l’oeuvre du Très-Haut. N’entrecroisons pas dans la trame de notre oeuvre un seul fil d’égoïsme. Élevons-nous à un niveau plus haut dans notre expérience quotidienne. Dieu ne tolère les péchés d’aucun homme (MS 42, 1901).

PSAUME 90

(index)

8. Nous pouvons voir notre vie comme Dieu la voit.

S’attarder sur la beauté, la bonté, la miséricorde et l’amour de Jésus fortifie les facultés mentales et morales ; et tant que l’esprit s’exerce à faire les oeuvres de Christ, pour devenir des fils obéissants, vous vous demanderez continuellement : Est-ce là le chemin du Seigneur ? Jésus se réjouira-t-il si je fais cela ? Cet acte, plaira-t-il à Jésus ou à moi ?

Alors chaque âme se souviendra des paroles du Seigneur : « Tu mets devant toi nos iniquités ». Beaucoup, ont besoin d’opérer un changement radical du contenu de leurs pensées et de leurs actions, s’ils désirent plaire à Jésus. Il est rare que nos péchés nous apparaissent aussi terribles qu’ils le sont aux yeux de Dieu. Nombreux sont ceux qui se sont habitués à suivre une voie de péché, et leurs coeurs se sont endurcis sous l’influence du pouvoir de Satan. Leurs pensées sont captives de sa mauvaise influence. Mais quand, avec la force et la grâce de Dieu, ils s’opposent avec la volonté aux tentations sataniques, leur esprit s’éclaire ; le coeur, la conscience, sous l’influence de l’Esprit de Dieu, deviennent sensibles, et le péché apparaît alors tel qu’il est : excessivement offensant. C’est alors, qu’ils voient et comprennent réellement les péchés secrets. Ils confessent leurs péchés à Dieu, se repentent et sont honteux du péché... Il les ôte de « la lumière de [Sa] face » et les met derrière Lui (Lettre 43, 1892).

PSAUME 91

(index)

La perte éprouvée par les impies.

Dans le Psaume 91, il y a une description extrêmement belle de la venue du Seigneur pour mettre fin à l’impiété et aux impies, et pour donner la sécurité de son amour et de ses soins protecteurs à ceux qui l’ont choisi pour Rédempteur.

Psaume 91 : 1-15.

Les justes comprennent le gouvernement de Dieu, et ils triompheront avec une sainte allégresse dans la protection et le salut éternels que, par ses mérites, Christ a obtenus pour eux. Rappelez-vous tous, et ne l’oubliez pas, que les impies - ceux qui n’ont pas reçu le Christ comme leur Sauveur personnel- ne comprennent pas Sa providence. Ils n’ont pas choisi la voie de la rectitude, et ils ne connaissent pas Dieu. Malgré tous les avantages qu’Il leur a donnés avec tant de bonté, ils ont abusé de Sa miséricorde en négligeant de reconnaître Sa bonté et Sa clémence quand Il leur montrait ses faveurs. A n’importe quel moment Dieu peut retirer les marques de sa miséricorde et de son amour merveilleux.

Ah, si les êtres humains pouvaient examiner quel sera le résultat certain de leur ingratitude envers Dieu et de leur mépris du don infini de Christ pour notre monde ! S’ils persistent à aimer la transgression plutôt que l’obéissance, les bénédictions présentes et la grande miséricorde de Dieu dont ils jouissent aujourd’hui, mais qu’ils n’apprécient pas, seront finalement la cause de leur ruine éternelle. Pendant un certain temps, ils pourront choisir de se consacrer aux divertissements mondains et aux plaisirs coupables plutôt que de mettre un frein à leur voie pécheresse, et vivre pour Dieu et pour l’honneur de la Majesté du ciel. Mais quand il sera trop tard pour voir et comprendre ce qu’ils ont méprisé comme une chose banale, ils sauront ce que signifie être sans Dieu et sans espérance ; alors ils se rendront compte de ce qu’ils ont perdu en choisissant d’être déloyaux envers Dieu et en persistant dans la rébellion contre ses commandements. Dans le passé, ils ont défié le pouvoir de Dieu et ils ont rejeté Ses invitations miséricordieuses ; finalement, les jugements divins tomberont sur eux. Alors, ils comprendront qu’ils ont perdu le bonheur : la vie éternelle dans les cours célestes....

Au moment où les châtiments de Dieu tomberont sans miséricorde, oh comme les impies envieront la condition de ceux qui demeurent « à l’abri du Très-Haut » : le pavillon où le Seigneur cache tous ceux qui l’ont aimé et ont obéi à Ses commandements ! A un tel moment, le sort des justes sera certainement envié par ceux qui subissent les conséquences de leurs péchés. Mais quand le temps de grâce prendra fin, la porte de la miséricorde se fermera pour les injustes ; plus aucune prière ne sera offerte en leur faveur.

Mais ce temps n’est pas encore arrivé. La douce voix de la miséricorde doit encore se faire entendre. Le Seigneur appelle maintenant les pécheurs à venir à Lui (MS 151, 1901).

PSAUME 92

(index)

12. Le chrétien, un « palmier ».

Le palmier représente bien la vie d’un chrétien. Il s’élève droit au milieu du sable brûlant du désert, et il ne meurt pas, car il tire sa subsistance des sources de la vie, qui se trouvent sous la surface (RH 1/9/1885).

Le chrétien, un palmier dans le désert.

Voyez le voyageur fatigué qui peine sur le sable chaud du désert, sans aucun refuge pour le protéger des rayons du soleil tropical. Sa réserve d’eau se termine, et il n’a rien pour étancher sa soif ardente. Sa langue gonfle ; il titube comme un homme ivre. Des visions de son foyer et de ses amis défilent dans son esprit tandis qu’il croit qu’il mourra bientôt dans le terrible désert. Soudain ceux qui sont devant lui émettent un cri de joie. Au loin, dominant le désert de sable monotone, il y a un palmier vert et florissant. L’espérance ranime ses pulsations. Ce qui donne de la vigueur au palmier et le rafraîchit réfrigérera le pouls fébrile et donnera la vie à ceux qui sont en train de périr de soif.

Comme le palmier qui tire son aliment des sources d’eau vive se maintient vert et florissant au milieu du désert, le chrétien peut aussi extraire de riches provisions de grâce de la fontaine de l’amour de Dieu, et ainsi guider les âmes fatiguées qui sont troublées et sur le point de périr dans le désert du péché, vers les eaux qu’ils pourront boire pour retrouver la vie. Le chrétien conduit toujours son prochain à Jésus qui l’invite : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive ». Cette source ne nous fera jamais défaut; nous pouvons nous y approvisionner continuellement (ST 26/10/1904).

Si le chrétien doit d’une certaine façon prospérer et progresser, il doit le faire au milieu de ceux qui ne connaissent pas Dieu, au milieu des moqueurs, et être exposé au ridicule. Mais il doit se maintenir droit comme le palmier du désert. Le ciel peut être de bronze, le sable du désert peut frapper les racines du palmier et s’amonceler autour de son tronc ; cependant, ses feuilles sont persistantes, et il est frais et vigoureux au milieu des sables brûlants du désert. Remuez le sable jusqu’à atteindre les radicelles du palmier, et vous découvrirez le secret de sa vie ; creusez profondément au-dessous de la surface jusqu’aux eaux secrètes, cachées de la terre. Les chrétiens, sans doute, sont représentés de façon adéquate par le palmier. Ils sont comme Énoch : bien qu’ils soient entourés d’influences corruptrices, leur foi s’accroche à l’invisible. Ils cheminent avec Dieu et obtiennent Sa vigueur et Sa grâce pour résister à la corruption morale qui les entoure. Comme Daniel à la cour de Babylone, ils se maintiennent purs et sans contamination ; leur vie est cachée avec Christ en Dieu. Ils sont vertueux en esprit au milieu de la dépravation ; ils sont fidèles et loyaux, fervents et enthousiastes, tandis qu’ils sont entourés d’incrédules, d’hypocrites ayant l’apparence de la piété, d’impies et de mondains. Leur foi et leur vie sont cachées avec Christ en Dieu. Jésus est en eux une fontaine d’eau qui jaillit pour la vie éternelle. La foi, comme les radicelles du palmier, pénètre sous les choses qui se voient et extraient l’aliment spirituel de la Source de la vie (ST 8/7/1886).

(Ezéchiel 31 : 7). Le chrétien, un cèdre robuste.

Quand l’amour de Jésus demeure dans l’âme, beaucoup qui maintenant ne sont que des branches sèches deviendront comme les cèdres du Liban, dont les « racines plongeaient dans des eaux abondantes ». Le cèdre se remarque pour la robustesse de ses racines. Il ne se contente pas d’adhérer à la terre par des fibres faibles, mais il projette ses radicelles, comme un burin robuste, dans la roche fendue et s’étend vers le bas, toujours plus profondément, à la recherche de quelque chose de ferme pour s’y accrocher. Quand la tempête lutte contre ses branches, cet arbre bien planté ne peut être déraciné. Quel cèdre magnifique pourrait devenir chaque disciple de Christ, si seulement il s’enracinait et se fondait dans la vérité, uni fermement au Rocher éternel ! (RH 20/6/1882).

PSAUME 104

(index)

14 (Voir com. d’EGW sur Genèse 1 :29). Une harmonie entre les paroles et les actes.

Les paroles et les actes du Seigneur s’harmonisent. Ses paroles sont pleines de grâce et ses oeuvres généreuses. « Il fait germer l’herbe pour le bétail, et les plantes pour les besoins de l’homme ». Comme les provisions qu’Il a préparées pour nous sont généreuses ! Comme sa magnificence et son pouvoir en notre faveur ont été manifestés de façon admirable ! Si notre bon bienfaiteur nous traitait comme nous les humains nous nous traitons mutuellement, où serions-nous ? Efforçons-nous au maximum de suivre la règle d’or : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » (Lettre 8, 1901).

34. Voir le com. d’EGW sur le Psaume 63 : 5, 6.

PSAUME 119

(index)

17, 18, 33-40. Une prière exemplaire.

Les serviteurs du Seigneur doivent constamment lui offrir des prières comme celle-ci. Cette prière révèle une consécration du coeur et de l’esprit à Dieu ; c’est la consécration que Dieu réclame de nous (RH 1879/190B).

18. Le dépôt du ciel n’est pas fermé.

Nous devrions étudier la Bible avec prière. Nous devrions prier comme David : « Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » Aucun homme ne peut obtenir un discernement de la Parole de Dieu sans l’illumination du Saint-Esprit. Si seulement nous nous présentions devant Dieu adéquatement, Sa lumière brillerait sur nous en rayons clairs et abondants. C’est ce qui arriva aux premiers disciples... [Actes 2 : 1-4 ] Dieu est disposé à nous donner une bénédiction similaire si nous le cherchons sincèrement.

Le Seigneur n’a pas fermé le dépôt du ciel après avoir déversé son Esprit sur les premiers disciples. Aussi, nous pouvons recevoir la plénitude de sa bénédiction. Le ciel est plein des trésors de sa grâce divine, et ceux qui s’approchent de Dieu avec foi peuvent réclamer tout ce qu’Il a promis. Si nous n’avons pas Son pouvoir, c’est à cause de notre léthargie spirituelle, de notre indifférence et de notre indolence. Sortons de ce formalisme et de cet engourdissement (RH 4/6/1889).

111-115, 125-130, 165. Les commandements sont un délice pour celui qui obéit.

Pour l’enfant de Dieu obéissant, les commandements sont un délice. David déclare : « Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, car ils sont la joie de mon coeur. J’incline mon coeur à pratiquer tes statuts, toujours, jusqu’à la fin. Je hais les hommes indécis, et j’aime ta loi. Tu es mon asile et mon bouclier ; j’espère en ta promesse. Éloignez-vous de moi, méchants, afin que j’observe les commandements de mon Dieu !... Je suis ton serviteur : donne-moi l’intelligence, pour que je connaisse tes préceptes ! »

La loyauté de David fut-elle éteinte par le mépris montré envers la loi de Dieu ? Écoutez ses paroles. Il demanda à Dieu d’intervenir et de défendre son honneur, de montrer qu’il y a un Dieu, qu’il y a des limites à Sa patience, et qu’il est possible de tant se glorifier que la miséricorde de Dieu finit par s’épuiser. « Il est temps que l’Éternel agisse : ils transgressent ta loi. »

David vit qu’ils mettaient de côté les préceptes divins et que l’obstination et la rébellion augmentaient. Fut-il entraîné par l’apostasie qui prévalait ? Le sarcasme et le mépris de la loi, le poussèrent-ils à se retirer lâchement et à ne pas faire un effort pour défendre la loi ? Au contraire, son respect de la loi de Jéhova augmenta quand il vit le dédain et le mépris avec lesquels les autres la considéraient (MS 27, 1899).

126, 127. Il est temps que Dieu agisse.

David fut très angoissé de voir comment les hommes de son époque méprisaient la loi de Dieu. Ils se libérèrent des restrictions, ce qui eut pour résultat la dépravation. La loi divine devint une lettre morte pour ceux que Dieu avait créés. Les hommes refusèrent d’accepter les saints préceptes comme règles de leur vie. L’impiété était si grande, que David craignait que la patience de Dieu cessât, et il éleva une prière au ciel d’un coeur sincère : « Il est temps que l’Éternel agisse : ils transgressent ta loi. C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin ».

Si à son époque David pensait que les hommes avaient dépassé les limites de la miséricorde de Dieu et qu’il agissait pour défendre l’honneur de Sa loi et pour en terminer avec la méchanceté des impies, alors quelle influence devraient avoir ceux qui aiment et craignent Dieu sur l’iniquité générale d’aujourd’hui ? Quand il y a une désobéissance générale, quand l’iniquité augmente comme une marée montante, ceux qui professent servir Dieu, seront-ils méchants avec les méchants et injustes avec les injustes ? Placerons-nous notre influence du côté du grand apostat, et le mépris avec lequel on considérait la loi de Dieu, la grande norme de la justice, se généralisera-t-il ? Serons-nous entraînés par la marée violente de la transgression et de l’apostasie ? Ou les justes approfondiront-ils les Écritures et connaîtront-ils par eux-mêmes les conditions desquelles dépendent le salut de leur âme ? Ceux qui acceptent le conseil de la Parole de Dieu estimeront la loi de Dieu, et leur appréciation de celle-ci augmentera dans la même proportion qu'elle est mise de côté et méprisée par ailleurs. Les sujets fidèles du royaume de Christ répéteront les paroles de David et diront : « Il est temps que l’Éternel agisse : ils transgressent ta loi. C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin ».Telle sera la conduite de ceux qui aiment sincèrement Dieu et leur prochain comme eux-mêmes. Ils exalteront les commandements dans la proportion où ils sont dédaignés (MS 145, sans date).

126. Quand David remarqua que les gens s’écartaient de la loi de Dieu, il s’attendait à voir une manifestation du mécontentement divin. Il pensait que le Seigneur montrerait sa juste indignation. « Il est temps que l’Éternel agisse : ils transgressent ta loi ». Il supposait que les hommes, dans leur impiété, avaient dépassé les limites de la patience de Dieu, et que le Seigneur ne se contiendrait pas davantage (MS 15, 1906).

Quelle sera la position de l’église ?

Il est possible, que malgré les avertissements continus, les hommes aillent si loin dans l’impiété, que Dieu doive se lever et défendre son honneur. C’est ce qui arrive à l’époque actuelle de l’histoire de cette terre. Le crime à différent degré se manifeste d’une façon de plus en plus surprenante. La terre est pleine de la violence des hommes envers leur prochain.

Quelle position prendra l’Église ? Ceux qui ont autrefois respecté la loi de Dieu, seront-ils entraînés par le courant du mal ? La transgression et le mépris de la loi de Dieu, qui sont presque universels, obscurciront-ils l’atmosphère spirituelle de toutes les âmes de manière égale ? Le manque de respect de la loi divine renversera-t-il les barrières protectrices ? Parce que l’impiété et la désobéissance prévalent, la haute estime pour la loi de Dieu doit-elle diminuer ? Vue qu’elle est brisée par la grande majorité de ceux qui vivent sur la terre, les quelques fidèles deviendront-ils semblables à tous les infidèles et agiront-ils de la même façon que les impies? Au contraire, n’élèveront-ils par la prière de David : « Il est temps que l’Éternel agisse : ils transgressent ta loi » ? (MS 15, 1906).

130. Voir le com. d’EGW sur le Psaume 19.

165. En harmonie avec le ciel.

Il n’y a pas de paix dans l’injustice ; les impies sont en guerre contre Dieu. Mais celui qui reçoit la justice de la loi de Christ, est en harmonie avec le ciel (Lettre 96, 1896).

L’obéissance conduit à la paix.

Chaque loi de Dieu est un statut de miséricorde, d’amour et de puissance salutaire. Quand on obéit à ces lois, elles deviennent notre vie, notre salut, notre joie, notre paix (Lettre 112, 1902).

PSAUME 121

(index)

5. Dieu s’approche pour subvenir à toutes les nécessités.

Le véritable bonheur peut se trouver dans l’effort désintéressé pour aider ceux qui nécessitent un soutien. Dieu aide le faible et fortifie celui qui est sans force. Dans les lieux où les épreuves, les conflits et la pauvreté sont plus importants, les ouvriers de Dieu doivent avoir une plus grande protection. A ceux qui travaillent au plus dur de la bataille, Dieu dit : « L’Éternel est ton ombre à ta main droite »

Notre Seigneur s’adapte à nos nécessités spéciales. Il est une ombre à notre droite. Il chemine tout près, à notre côté, prêt à pourvoir à toutes nos nécessités. Il est très proche de ceux qui le servent avec bonne volonté. Il connaît chacun par son nom. Oh, quelle sécurité nous avons du tendre amour de Christ ! (MS 51, 1903).

PSAUME 135

(index)

7. Voir le com. d’EGW sur le Psaume 147 : 8 , 16-18.

PSAUME 139

(retour à l'index)

1-12 (Apocalypse 20 : 12, 15). Là où tu es, Dieu y est aussi.

Nous ne sommes jamais seuls. Nous avons un Compagnon, que nous le choisissions ou non. Souvenez-vous, jeunes des deux sexes, que partout où vous êtes, peu importe ce que vous faites, Dieu y est aussi. Il y a un témoin de chacune de vos paroles et de vos actions : le Dieu saint qui hait le péché. Rien de ce qui se dit, de ce qui se fait ou de ce qui est pensé ne peut échapper à Sa vue infinie. Peut-être que vos paroles ne seront pas entendues par des oreilles humaines, mais elles sont captées par le Gouverneur de l’univers. Il lit la colère intérieure de l’âme quand la volonté est contrariée. Il entend l’expression profane. Il est présent au coeur de la plus profonde obscurité et solitude. Personne ne peut tromper Dieu ; personne ne peut échapper à sa responsabilité devant Lui.

Vos paroles, vos actes et votre influence sont enregistrés jour après jour dans les livres du ciel. C’est à cela que vous devrez faire face (YI 26/5/1898).

8. Il n’y a aucun lieu solitaire où Dieu n’est présent.

Le Psalmiste décrit la présence de l’Être infini comme remplissant l’univers. « Si je monte aux cieux, tu y es : Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà ». Nous ne pourrons jamais rencontrer un lieu solitaire où Dieu n’est pas. L’oeil toujours vigilant de l’Omniscient est au-dessus de toutes nos oeuvres, et bien qu’Il puisse mobiliser toutes les armées du ciel pour faire Sa volonté divine, il condescend à accepter les services des mortels faibles et déchus (ST 14/7/1881).

PSAUME 144

(index)

12. Dieu consacre du temps à des joyaux.

Nous sommes l’oeuvre de Dieu. La valeur de l’être humain dépend complètement du polissage qu’il reçoit. Quand les pierres à l’état brut sont préparées pour la construction, elles doivent être amenées à l’atelier pour être taillées et équarries. Souvent le processus est intense quand on presse la pierre contre la meule, mais c'est ainsi que la rudesse s’élimine et que commence à apparaître le brillant. Le Seigneur ne perd pas son temps avec un matériau sans valeur ; seul ses joyaux sont polis comme ceux d’un palais. Chaque âme ne doit pas seulement se soumettre à cette action de la main divine, mais elle doit utiliser chaque tendon et muscle spirituels afin que le caractère puisse parvenir à être plus pur, les paroles plus utiles et les actions telles que Dieu puisse les approuver (Lettre 27, 1896).

L’Artisan divin emploie peu de temps en matériel inutile. Il ne polit que les pierres précieuses comme celles d’un palais, en éliminant les bords rugueux. Le processus est sévère et difficile. Christ lisse la surface saillante, place la pierre contre la meule et la presse avec force pour que toutes les aspérités disparaissent. Ensuite, soutenant le joyau en haut dans la lumière, le Maître voit en lui un reflet de lui-même, et la déclare digne d’une place dans son coffre.

Béni soit le processus -bien que sévère- qui donne une nouvelle valeur à la pierre, en faisant qu’elle brille d’une splendeur vivante (Lettre 69, 1903).

Un processus douloureux mais nécessaire.

Par le ciseau puissant de la vérité, Dieu a sorti son peuple, comme des pierres brutes, de la carrière du monde. Ces pierres doivent être équarries et polies. C’est un processus douloureux mais nécessaire. Sans lui, nous ne pourrions pas être préparés à occuper une place dans le temple de Dieu. Par les épreuves, les avertissements et les mises en garde, Dieu tente de nous préparer à accomplir son dessein. Si nous coopérons avec Lui, notre caractère sera façonné pour faire « l’ornement des palais ». L’oeuvre spécifique du Consolateur est de nous transformer. Il nous est parfois difficile de nous soumettre au processus purificateur et raffineur ; mais nous devons le faire, si nous voulons être finalement sauvés (Lettre 39, 1903).

Les enfants peuvent être polis pour Dieu.

Les parents en tant que régisseurs fidèles de la grâce multiple de Dieu, doivent accomplir patiemment et amoureusement l’oeuvre qui leur a été confiée. On espère qu’ils soient trouvés fidèles. Tout doit être fait avec foi. Ils doivent prier continuellement pour que Dieu impartisse Sa grâce à leurs enfants. Ils ne devraient jamais en arriver à se lasser, à s’impatienter ou à s’irriter dans leur tâche. Ils doivent s’approcher étroitement de leurs enfants et de Dieu.

Les parents auraient du succès s’ils agissaient avec patience et amour, en s’efforçant réellement d’aider leurs enfants à atteindre la norme la plus élevée de la pureté et de la modestie. Les parents doivent montrer de la patience et de la foi afin de pouvoir présenter leurs enfants devant Dieu, sculptés pour l’ornement d’un palais (NL Nº 28, p. 3).

(1 Pierre 2 : 5 ; 1 Corinthiens 3 : 11-13). Certains ne sont pas ce qu’ils paraissent être.

Beaucoup, qui suivent le monde, s’efforcent par eux-mêmes de se convertir en pierres taillées, mais ils ne peuvent pas être des pierres vivantes parce qu’ils ne sont pas édifiés sur le véritable fondement. Le Jour de Dieu révélera qu’ils ne sont en réalité que du foin, du bois et des feuilles mortes (Rédemption : or the Teachings of Paul, p. 78).

PSAUME 147

(index)

4. (Psaume 19 :1-3 ; Voir com. d’EGW sur Ésaïe 60 : 1). Le monde n’est qu’une particule.

Dieu fit la nuit, et y plaça les brillantes étoiles du firmament en ordre. « Il leur donne à toutes des noms ». Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains, montrant à l’homme que ce monde si petit n’est qu’une particule dans la création de Dieu (YI 4/4/1905).

8, 16-18 (Psaume 135 : 7). Les forces qui agissent dans la nature sont au service de Dieu.

Il est difficile de rencontrer dans la nature une force dans laquelle nous ne trouvons aucune référence dans la Parole de Dieu....

Ces paroles des Saintes Écritures ne disent rien des lois indépendantes de la nature. Dieu fournit la matière et les propriétés avec lesquelles ses plans sont menés à bien. Il utilise leurs actions pour que la végétation puisse fleurir. Il envoie la pluie, la rosée et la lumière du soleil pour que l’herbe puisse croître et pour qu’elle étende son tapis sur la terre, afin que les arbustes et les arbres fruitiers puissent pousser, fleurir et donner du fruit. On ne doit pas supposer qu’une loi est mise en mouvement pour que la semence agisse d’elle-même, pour que la feuille apparaisse au moyen d’une force intrinsèque. Dieu a des lois qu’Il a instituées, mais celles-ci ne sont que ses servantes par lesquelles Il obtient les résultats. Grâce à l’action immédiate de Dieu chaque petite semence ouvre son chemin à travers la terre et surgit à la vie. Par la puissance de Dieu chaque feuille croît, chaque fleur s’ouvre (RH 8/11/1898).

(télécharger)

(commentaires bibliques)

(catalogue)

1