LE REPOS EN CHRIST

Sabbat ou Dimanche?

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(catalogue)

Chapitres:

 

LE SABBAT ET LA LOI

(index)

Quelle que soit la Bible que vous utilisez, si vous l’ouvrez au livre de l’Exode, au chapitre 20, aux versets 8 à 11, vous lirez quelque chose de similaire à ceci:

« Souviens-toi du jour du Sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le Sabbat de l’Eternel, ton Dieu : Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié. »

Il est probable que cela vous surprenne. Il s’agit du quatrième commandement, parmi les dix que Dieu lui-même donna et écrivit de son doigt sur des tables de pierre. A côté de ce commandement, qui exprime la volonté de Dieu pour l’homme quant au jour de repos, se trouvent les neufs autres du Décalogue : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face », « Tu ne tueras point », « Tu ne déroberas point », etc. Peut-être serez-vous surpris, parce que l’autorité que l’homme s’est attribuée a introduit des changements, et aujourd’hui, la version populaire et modifiée de la loi de Dieu est amplement connue… alors qu’on ignore complètement l’original, tel que Dieu le donna.

On ignore surtout ce qui concerne le vrai jour de repos, tel que la Bible le présente. Si vous avez pris le temps de consulter la vôtre, vous aurez pu vérifier que votre propre Bible le confirme !

Naturellement, tout le monde n’a pas été d’accord avec la manipulation de la loi de Dieu. Cependant, et paradoxalement, la majorité de la Chrétienté a adopté le dimanche comme jour de repos, qu’elle professe ou non reconnaître l’autorité humaine qui s’attribua le droit de l’instituer à la place du Sabbat, au moyen d’arguments absolument pas bibliques.

Il y a une question très sérieuse, qui se présente immédiatement : L’homme a-t-il l’autorité de changer la loi de Dieu ? En d’autres termes, la créature peut-elle choisir sa propre loi morale, en marge de celle que son Créateur institua ? Les conséquences sont terribles, car si l’homme peut changer l’instruction manifeste de Dieu sur le jour du repos, alors, il peut aussi changer les neuf autres commandements, tels que « Tu ne tueras point », etc. Et peut-être plus important encore : puisque la Loi exprime le caractère du Législateur et qu’elle est identifiée à lui, en changeant de Loi, nous changeons réellement de « dieu ». Quel fut l’enseignement du plus grand Maître que la race humaine ait connu ? « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. » (Matthieu, chapitre 5, versets 17 et 18).

Ainsi donc, ni la mort ni la résurrection de Christ ne changent le commandement sur le Sabbat, à moins que tous les autres ne soient aussi changés ou abrogés ; mais quelqu’un peut-il donner la raison biblique la plus minime selon laquelle, puisque Christ mourut et ressuscita, nous pouvons donc tuer, voler, prendre le nom de Dieu en vain, etc. ? Existe-t-il la plus petite indication que le commandement sur le Sabbat est celui qui devait être aboli sur la croix ?

Ce petit feuillet à pour objet d’attirer l’attention sur le fait que c’est précisément par l’observation du Sabbat biblique que l’homme a le privilège de démontrer sa fidélité envers son Créateur, de reconnaître sa confiance et sa dépendance de lui. Le fait que Christ mourut sur une croix en faveur de l’homme, n’annule en rien le fait qu’il soit son Créateur. Au contraire, il renforce encore plus le lien d’amour entre la créature et son Créateur, qui est en plus maintenant, son Rédempteur (Esaïe 44 :24 ; Colossiens 1 :13-17).

Dans les points qui suivent, nous signalons de façon abrégée comment la Bible répond aux questions très importantes, telles que : Quand le Sabbat fut-il institué ? Quel jour de repos garda Jésus? Quel jour de repos gardèrent les disciples ? Quel est l’unique jour qui est cité par son nom dans la Bible ? Quel jour continuerons-nous à garder sur la terre promise?

Nous désirons que par cette lecture vous rencontriez par vous-mêmes une vérité qui vous rapproche de Dieu, par l’exercice libre et souverain de votre propre liberté de conscience. C’est seulement de cette façon que Dieu et ses enfants peuvent communiquer.

FAITS BIBLIQUES EN RAPPORT AVEC LE SABBAT

(index)

  1. Après avoir travaillé six jours à la création de la terre, Dieu se reposa le septième jour (Genèse 2 :1-3).
  2. Ce fait signale ce jour comme étant celui du repos de Dieu, ou jour de Sabbat, qui signifie jour de repos. Illustrons-le : Quand une personne naît un jour déterminé, cette date est celle de son anniversaire, ou jour de naissance ou onomastique. Lorsque Dieu se reposa le septième jour, ce jour devint pour lui celui de son repos, ou Sabbat. Aussi le septième jour doit toujours être le jour de Sabbat de Dieu. Pouvez-vous changer votre jour de naissance par un autre ? Non. Vous ne pouvez pas non plus changer le jour de repos durant lequel Dieu se reposa. Donc, le septième jour est toujours le Sabbat de Dieu.
  3. Le Créateur bénit le septième jour (Genèse 2 :3).
  4. Dieu sanctifia le septième jour (Exode 20 :11).
  5. Il existait avant l’entrée du péché : il n’est donc pas un type, car les types ne furent introduits qu’après l’entrée du péché.
  6. Jésus dit que le Sabbat fut fait pour l’homme (Marc 2 :27) ; c’est-à-dire, pour la race humaine, elle est donc appelée à l’observer, tant Juifs que Gentils.
  7. Il est un mémorial de la création (Exode 20 :11 ; 31 :17). Chaque fois que nous nous reposons le septième jour, comme Dieu le fit après la création du monde, nous commémorons ce grand événements.
  8. Il fut donné à Adam, père de la race humaine (Marc 2  27 ; Genèse 2 :1-3).
  9. Et donc, à travers lui, il fut donné à toutes les nations (Actes 17 :26).
  10. Ce n’est pas une institution juive, parce qu’il fut établi 2 300 ans avant qu’un seul juif existât.
  11. La Bible ne l’appelle jamais le Sabbat juif , mais toujours « le Sabbat du Seigneur ton Dieu ». Nous, les êtres humains, nous devons faire très attention de ne pas stigmatiser le saint jour de repos de Dieu.
  12. Il est fait référence au Sabbat d’une façon remarquable dans toute la période patriarcale (Genèse 2 :1-3 ; 8 :10, 12 ; 29 :27, 28, etc. ).
  13. Il faisait parti de la loi de Dieu avant le Sinaï (Exode 16 :4, 27-29).
  14. Ensuite, Dieu le plaça au coeur même de sa loi morale (Exode 20 :1-17). Pourquoi l’a-t-il placé là s’il était différent des neufs autres préceptes, dont personne ne doute de l’immutabilité ?
  15. Le septième jour, ou Sabbat, fut ordonné par la voix du Dieu vivant (Deutéronome 4 :12, 13).
  16. Ensuite, Dieu écrivit le commandement avec son propre doigt (Exode 31 :18).
  17. Il le grava sur la pierre pour symboliser sa perpétuité (Deutéronome 5 :22).
  18. Il fut préservé avec respect dans l’arche sacrée, située dans le second appartement du sanctuaire, ou lieu très saint (Deutéronome 10 :1-5).
  19. Dieu a interdit toute activité séculaire pendant le jour du Sabbat, même pendant les temps les plus difficiles (Exode 34 :21).
  20. Les Israélites périrent dans le désert pour avoir profané le saint Sabbat (Ezéchiel 20 :12, 13).
  21. Il est le signe du vrai Dieu. Il permet de le distinguer des faux dieux (Ezéchiel 20 :20).
  22. Dieu promit que Jérusalem existerait pour toujours, s’il gardait le Sabbat (Jérémie 17 :24, 25).
  23. Le peuple de Dieu fut captif de Babylone pour l’avoir violé (Néhémie 13 :18).
  24. Dieu détruisit Jérusalem pour avoir violé le Sabbat (Jérémie 17 :27).
  25. Dieu a prononcé une bénédiction spéciale sur tous les Gentils qui le garderaient (Esaïe 56 :2).
  26. Cette bénédiction se trouve dans la prophétie qui se réfère à la dispensation chrétienne (Esaïe 56).
  27. Dieu a promis de bénir toute personne qui garde le Sabbat (Esaïe 56 :2).
  28. Le Seigneur désire que nous appelions le Sabbat, « délice  », « saint », « honorable » (Esaïe 58 :13). C’est l’opposé que de l’appeler « ancien Sabbat juif », « joug de servitude », etc.
  29. Après avoir été piétiné pendant de « nombreuses générations », le saint Sabbat doit être finalement restauré dans les derniers jours (Esaïe 58 :12, 13).
  30. Tous les saints prophètes gardèrent le septième jour ou Sabbat.
  31. Lorsque le Fils de l’homme était sur la terre, il garda le septième jour –ou Sabbat- durant toute sa vie (Luc 4 :16 ; Jean 15 :10). De cette façon, il suivit l’exemple de son Père à la création. N’est-il donc pas bon que nous suivions l’exemple du Père et du Fils ?
  32. Le septième jour est le jour du Seigneur (Comparez Apocalypse 1 :10 avec Marc 2 :28, Esaïe 58 :13 et Exode 20 :10).
  33. Jésus fut le Maître du Sabbat (Marc 2 :28) ; c’est-à-dire qu’il l’aima et le préserva ; comme l’époux est le Maître de l’épouse, il l’aime et la protège (1 Pierre 3 :6).
  34. Dans sa miséricorde, Jésus défend le Sabbat comme une institution faite pour le bénéfice de l’homme (Marc 2 :23-28).
  35. Au lieu d’abolir le Sabbat, Jésus enseigna soigneusement comment il devait être gardé (Matthieu 12 :1-13).
  36. Il enseigna à ses disciples à ne rien faire d’illicite pendant le Sabbat (Matthieu 12 :12).
  37. Jésus apprit à ses apôtres que le Sabbat continuerait à être gardé, 40 ans après sa résurrection (Matthieu 24 :20).
  38. Les saintes femmes qui avaient été avec Jésus gardèrent respectueusement le Sabbat après sa mort (Luc 23 :56).
  39. Trente ans après la résurrection de Jésus, le Saint-Esprit l’appelle expressément « le jour de repos » (Actes 13 :14).
  40. Paul, l’apôtre des Gentils, l’appela « jour de repos » en 45 après J. C. (Actes 13 :27). Qui a raison ? Paul, ou les maîtres modernes qui affirment que le Sabbat avait cessé d’être après la résurrection de Christ ?
  41. Luc, l’historien chrétien inspiré, qui écrivit en l’an 62 après J. C., l’appelle « jour de repos » (Actes 13 :44).
  42. Les Gentils convertis l’appelèrent Sabbat (Actes 13 :42).
  43. Lors du grand Concile Chrétien, célébré en 52 après J. C., en présence des apôtres et de 1000 disciples, Jacques l’appelle « jour de repos » (Actes 15 :21).
  44. C’était une habitude que de tenir des réunions de prières ce jour-là (Actes 16 :13).
  45. Paul lut publiquement les Ecritures le Sabbat (Actes 17 :2, 3).
  46. Paul avait l’habitude de prêcher ce jour-là (Actes 17 :2).
  47. De nombreuses réunions célébrées le Sabbat sont enregistrées dans le livre des Actes (Actes 13 :14, 44 ; 16 :13 ; 17 :2 ; 18 :4).
  48. Il n’y eu jamais de disputes entre les Chrétiens et les Juifs au sujet du Sabbat. Ce qui prouve que les Chrétiens observaient le même jour que les Juifs.
  49. Parmi toutes les accusations que les Juifs présentèrent contre Paul, aucune avait pour motif la violation du Sabbat. Pourquoi ne l’auraient-ils pas fait s’il était un transgresseur ?
  50. Paul lui-même déclare expressément qu’il avait gardé la loi : « Je n’ai rien fait de coupable, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César » (Actes 25 :8). Comment pouvait-il faire une telle affirmation s’il avait transgressé le Sabbat ?
  51. Dans le Nouveau Testament, le Sabbat est mentionné 59 fois, et toujours avec déférence, en lui donnant le même titre que dans l’Ancien Testament : « le jour du Sabbat ».
  52. Le Nouveau Testament ne dit pas que le Sabbat ait été aboli, abandonné, changé…
  53. Dieu n’a jamais autorisé personne à travailler ce jour-là.
  54. Selon le récit Biblique, aucun Chrétien du Nouveau Testament ne fit un travail ordinaire le septième jour, ni avant, ni après la résurrection. Il n’existe aucun exemple d’une telle chose. Pourquoi les Chrétiens d’aujourd’hui devraient-ils agir d’une façon différente aux Chrétiens de la Bible ?
  55. Il n’y a aucun écrit qui prouve que Dieu ait retiré ses bénédictions ou sa sanctification du septième jour.
  56. De la même façon que le Sabbat fut gardé en Eden avant l’entrée du péché, ainsi il sera observé éternellement sur la nouvelle terre, après la restauration (Esaïe 66 :22, 23).
  57. Le Sabbat –le septième jour-, est une partie de la loi de Dieu, telle qu’elle sortit de sa bouche, et fut inscrite par son propre doigt sur les tables de pierre au mont Sinaï (Exode 20). Quand Jésus débuta son oeuvre, il déclara explicitement qu’il n’était pas venu pour détruire la loi : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5 :17).
  58. Jésus condamna sévèrement les pharisiens et les qualifia d’hypocrites pour prétendre aimer Dieu tout en invalidant un des dix commandements à cause de leurs traditions. L’observation du dimanche n’est rien d’autre qu’une tradition humaine.

FAITS BIBLIQUES EN RAPPORT AVEC LE DIMANCHE

(index)

  1. Le premier fait enregistré dans la Bible, est que le dimanche, le premier jour de la semaine, est un jour ordinaire de travail (Genèse 1 :1-5). C’est le Créateur lui-même qui le détermina.
  2. Dieu ordonna aux hommes de travailler le premier jour de la semaine, en l’incluant dans l’ensemble des « six jours » de travail (Exode 20 :8-11).
  3. Aucun des patriarches ne garda le dimanche.
  4. Aucun des prophètes ne garda le dimanche.
  5. Sur ordre exprès de Dieu, son peuple utilisa le premier jour de la semaine comme un jour ordinaire de travail pendant au moins 4000 ans.
  6. Dieu l’inséra lui-même dans l’ensemble des « six jours de travail » (Ezéchiel 46 :1).
  7. Dieu ne se reposa pas le dimanche.
  8. Dieu ne l’a jamais béni.
  9. Christ ne se reposa jamais ce jour-là.
  10. Jésus fut charpentier (Marc 6 :3), et travailla dans son atelier jusqu’à 30 ans. Il garda le Sabbat, (comme c’est signalé dans les faits bibliques relatifs au Sabbat), mais il travailla les six jours de la semaine, comme tous l’admettent. Le travail qu’il fit les dimanches devait réellement être un travail « pénible ».
  11. Les apôtres travaillèrent le dimanche durant toute leur vie.
  12. Les apôtres ne se reposèrent jamais ce jour-là.
  13. Christ ne l’a jamais bénit.
  14. Il n’a jamais été béni par aucune autorité divine.
  15. Il n’a jamais été sanctifié.
  16. Aucune loi biblique n’a jamais été donnée pour imposer l’observation du dimanche ; donc travailler ce jour-là n’est pas une transgression. « Là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression » (Romain 4 :15 ; Jean 3 :4).
  17. Le Nouveau Testament interdit nulle part le travail ce jour-là.
  18. Il n’existe aucune pénalité dans la Bible pour violer le dimanche.
  19. Aucune bénédiction n’est promise à ceux qui observent le dimanche.
  20. Il n’existe aucune législation quant à la façon d’observer le dimanche.
  21. Nulle part la Bible l’appelle le repos chrétien.
  22. Jamais elle l’appelle Sabbat.
  23. Jamais elle l’appelle jour du Seigneur.
  24. Nulle part elle l’appelle jour de repos .
  25. Jamais il lui fut appliqué un titre sacré. Pourquoi devrions-nous l’appeler saint ?
  26. Il est simplement appelé « premier jour de la semaine ».
  27. Jamais Jésus ne le mentionna dans ce sens. Le nom de ce jour n’a jamais été sur ses lèvres, comme le montre les écrits.
  28. Le mot dimanche n’apparaît jamais dans la Bible.
  29. Le premier jour de la semaine est mentionné seulement huit fois dans tout le Nouveau Testament (Matthieu 28 :1 ; Marc 16 :2, 9 ; Luc 24 :1 ; Jean 20 :1 ; Actes 20 :7 ; 1 Corinthiens 16 :2).
  30. Six de ces textes se réfèrent au même premier jour de la semaine.
  31. Paul conseilla aux saints de s’occuper des sujets séculiers ce jour-là (1 Corinthiens 16 :2).
  32. Dans tout le Nouveau Testament nous n’avons qu’un enregistrement d’une réunion (la Pâque ) célébrée ce jour, et elle eut lieu la nuit (Actes 20 :5-12). Cette réunion eut lieu après minuit.
  33. Il n’existe aucune mention d’une autre réunion célébrée avant ou après celle-ci.
  34. Ce n’était pas l’habitude de se réunir ce jour-là.
  35. Jésus célébra la Pâque le jeudi dans la nuit (Luc 22), et les disciples, pendant un certain temps, la célébrèrent tous les jours (Actes 2 :42-46).
  36. La Bible ne dit nulle part que le premier jour de la semaine commémore la résurrection de Christ. C’est une tradition humaine, laquelle invalide la loi de Dieu (Matthieu 15 :1-9). Selon l’enseignement biblique, c’est le baptême qui commémore l’ensevelissement et la résurrection de Jésus (Romains 6 :3-5).
  37. Pour finir, le Nouveau Testament garde un silence total sur un quelconque changement du jour de la semaine.

LE SABBAT ET L’EVANGILE

(index)

Jusqu’ici, nous nous sommes référé principalement au Sabbat dans le contexte immuable de la loi de Dieu, mais il est encore plus important de le considérer dans le contexte de l’Evangile, comme unique et vrai « jour du Seigneur ».

Bien que le Sabbat fut fait pour l’homme (Marc 2 :27,28), la Bible le présente toujours comme le jour appartenant au Seigneur, et non à l’homme (et encore moins aux Juifs). Ceci se voit clairement dans Esaïe 58 :13, Exode 31 :13, 20 :10, etc. C’est le jour que gardèrent ceux qui se reconnurent propriété du Seigneur.

Il est important de souligner que le chrétien n’obtient jamais la rectitude morale au moyen de l’observation du Sabbat biblique, ni par l’exercice de l’obéissance à n’importe quelle autre norme ou loi, pour vertueuse qu’elle soit. La perversion du vrai Sabbat du Seigneur consiste à considérer, comme le firent fréquemment les Juifs, que le fait d’observer ce jour, ou bien de garder n’importe quel autre commandement, fait que la personne soit moralement approuvée. Selon cette mentalité, le Sabbat est une « oeuvre ». Et la même chose peut arriver avec n’importe quel autre devoir chrétien.

Mais le Sabbat que la Bible présente est exactement le contraire : c’est un repos ! Le croyant qui garde le Sabbat biblique, ne se croit absolument pas juste par le simple fait de le garder, mais bien au contraire, il le garde parce qu’il se reconnaît indigne, et il se repose dans la justice, la bonté et le pouvoir de Christ, tant dans la création, comme dans la rédemption. Il reconnaît en Christ, l’origine de tout bien matériel et spirituel. C’est pour cela que le Sabbat est précisément le signe de la justice qui vient par la foi. Non pas la justice qui est sensée jaillir de l’homme, sinon celle qui est reçue de Christ comme un don immérité. C’est un repos pour l’homme, qui lui permet de se reposer dans l’oeuvre de Dieu (Exode 31 :13 ; Matthieu 11 :28).

Dans le récit de la création, le Sabbat fut le jour qui rappelait à l’homme que tout ce qu’il était et possédait, il le devait entièrement à Dieu. Adam et Eve « n’aidèrent » pas Dieu dans la création, mais ils la reçurent simplement de lui. Ils ne se reposèrent pas non plus le Sabbat parce qu’ils étaient fatigués, puisque leur premier Sabbat fut aussi leur premier jour d’existence. Chaque Sabbat, ils se rappelaient et exprimaient leur reconnaissance et dépendance de Dieu. C’était le sceau de leur confiance –ou foi- en Lui, la reconnaissance de leur appartenance à Dieu.

Or, le dimanche, de quoi est-il le sceau ? Qui représente-t-il ? Le dimanche peut-il démontrer la parfaite confiance de l’homme dans la bonté des lois de Dieu ? Au contraire, il exprime la confiance dans l’autorité humaine, auquel on doit le changement du jour de repos. Le dimanche peut-il servir de commémoratif de la création et du Créateur ? Non, puisque son protagoniste est l’autorité humaine. Il ne peut pas être le « jour du Seigneur », mais le « jour de l’homme ».

D’autre part, n’importe quel jour de la semaine qui est utilisé comme simple repos psychologique et physique, est bon comme « jour de l’homme », mais seul le Sabbat que Dieu a institué peut démontrer la foi de l’homme en son Créateur. Aussi, l’homme se repose en Dieu pendant le Sabbat. Le dimanche, au contraire, l’homme rend hommage à sa propre oeuvre.

Souvent, dans la Bible, il est parlé du repos, pour se référer à l’expérience du salut en Jésus, reçu par la foi (Matthieu 11 :28 ; Hébreux 4 : 2, 3). Depuis l’entrée du péché, la promesse d’entrer dans le repos (symbolisant le salut) a été lié au Sabbat. Par exemple, toutes les fêtes juives dirigaient vers le Messie, et recevaient le nom de sabbats, c'est-à-dire, jours de repos, en plus du Sabbat de la semaine.[Ces types (ou symboles) de l'oeuvre de Christ, appartenant à la liturgie juive, ou "loi cérémonielle", furent abolis lorsque la réalité du sacrifice de Christ sur la croix eut lieu.]

Le Sabbat nous rappelle, ainsi que la création comme la rédemption, que l’homme ne commence pas par faire quelque chose, mais il commence par se reposer, en recevant par la foi l’oeuvre complète et parfaite de Dieu en Christ. Dans la rédemption, l’homme commence par se reposer de ses oeuvres déficientes, pour se mettre entre les mains des oeuvres parfaites de Dieu. Même chose pour la création ; il faut d’abord recevoir la vie et l’existence spirituelle en Christ. Le Sabbat nous rappelle que ce n’est pas l’homme qui oeuvre mais Dieu (en Christ). C’est pour cela qu’il est appelé « mon saint jour », et lui seul peut être l’authentique symbole de l’oeuvre de la rédemption.

Aussi bien dans la création que dans la rédemption, Christ achève son oeuvre le sixième jour de la semaine (vendredi), et se repose le septième (Sabbat). Il ressuscita le premier jour (dimanche), pour monter au ciel et commencer là-bas une autre oeuvre, celle de la restauration (Jean 14 : 1-3). Quand celle-ci prendra fin, nous entrerons dans ce repos dont Hébreux 4 fait allusion. Une fois de plus, seul le Sabbat biblique peut le symboliser de façon appropriée (par exemple, au verset 9, la parole que les Bibles ont l’habitude de traduire par « repos », dans l’original grec correspond à sabatismos : littéralement, repos sabbatique).

Donc, le Sabbat, dirige l’homme vers Dieu, vers une oeuvre parfaite et achevée que le croyant reçoit par la foi, et il est ainsi le sceau ou signe de la justice qui vient par la foi. Le dimanche dirige vers l’autorité de l’homme pour changer le jour de repos, et il ne peut pas diriger vers une oeuvre parfaite et complète faite par Dieu en faveur de l’homme, et reçue par la foi. Aussi, il est le sceau ou marque de la justice qui vient par les oeuvres, l’hommage à l’oeuvre et à l’autorité de l’homme, en opposition à Dieu.

LE SABBAT ET VOUS

(index)

Les dernières pages de la Bible présentent les scènes finales de l’histoire du monde. Là, est décrite l’humanité divisée en deux groupes bien définis. L’un d’eux rend hommage à Dieu, avec la mention particulière de son attribut de Créateur (Apocalypse 14 :7-12). Un autre groupe rend hommage au pouvoir remplaçant que l’homme institua. Il n’y a pas de troisième groupe.

Cher lecteur, tôt ou tard vous devrez choisir, entre ces deux groupes, celui auquel vous allez appartenir.

Christ, je le crois, vous donna tout ce que vous possédez, et tout ce que vous êtes. Il vous cherche. Si vous avez des doutes à ce sujet, allez dans le jardin de Géthsémané et au Calvaire, et voyez ce que le Fils de Dieu a dû abandonner pour vous sauver. Il fit tout le nécessaire pour que vous puissiez vous trouver dans le groupe que décrit ce verset :

« C’est ici la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre… Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (Apocalypse 22 : 12, 14).

C’est aussi notre désir sincère.

En acceptant Christ vous expérimenterez son repos, le repos que donne son pardon, le repos que nous donne la libération de notre égoïsme, la guérison de notre peur et notre culpabilité, la paix de reposer dans son acceptation. Mettez votre espérance en lui. Contemplez-le dans son amour et vous obtiendrez cette paix qu’aucun homme ne peut donner. Choisissez de l’accepter, et il vivra en vous. Vous recevrez une nouvelle vie, qui est éternelle. Il vous dit : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos ». C’est le repos qui ne vient que de Dieu : le repos que seul le Sabbat peut représenter.

Sabbat ou dimanche ? Fidèle à Dieu, ou fidèle à l’homme 

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