Extraits de l'Astravakra Gîtâ

Astravakra Gîtâ

(extraits de l'Astravakra Gîtâ)







Lire au préalable l'introduction aux traductions



Introduction à l'Astravakra Gîtâ


Ce texte n'est pas un texte du canon bouddhique. Il appartient au corpus de textes hindouistes et relève de la philosophie "advaïta védanta". Pourtant, il montre une grande communauté de vue avec la philosophie bouddhique notamment pour ce qui concerne la vision du monde et le rapport du sujet avec le monde.


C'est d'ailleurs là la principale raison de la présentation de ce texte sur le site. Il montre quels sont les mécanismes de perception et de projection de ses propres représentations sur le monde qui font que ce monde semble exister réellement. Sans nier le monde dont on démontre les modes d'apparition, la démonstration vise à faire comprendre comment le sujet crée lui-même les représentations qu'il redoute ensuite et comment par cette connaissance, s'affranchir de cette dépendance aliénante et trompeuse.


La différence majeure entre la pensée hindouiste et la pensée bouddhiste, c'est l'atman. Les hindouistes considèrent une entité globalisante et illimitée qu'ils appellent atman (atta en pâli). Pour les bouddhistes il n'y a pas d'atman et la philosophie bouddhiste a longuement développé la notion d'anatta (anatman).


La forme de la gîtâ est une suite de stances destinées à être "chantée " soit seule, soit avec un support musical ouvert permettant les improvisations, les répétitions, les accentuations. Cette forme implique un caractère poétique dans la composition de vers qui doivent séduire par la musique des mots.


Le présent texte comprend de nombreuses imperfections dont j'ai parfaitement conscience. Il faut considérer ces extraits comme une introduction au texte orignal et surtout à la pensée bouddhique.




Astravakra Gîtâ

Livre 1

1 - Janaka demande :

Comment acquérir la sagesse, comment atteindre la libération, comment le renoncement est-il renforcé, dis-le moi, ô Guru.

2 - Astravakra répond :

Si tu souhaites la libération évite comme du poison les objets des sens et recherche comme une eau vivifiante l'attention, la droiture, le contentement et la vérité.

3 - Tu n'es ni eau, ni terre, ni air, ni éther. Tu es celui qui voit tous les éléments et dont la nature est intelligence.

4 - Si tu peux rester avec cette intelligence, ayant rompu tout attachement avec ton corps tu deviendras immédiatement heureux, paisible et libre de tous liens.

5 - Tu n'es issu ni de la classe des brahmines, ni à aucune autre caste ou catégorie sociale, tu n'es pas un objet de perception par les sens.

6 - Vertu, plaisir, souffrance sont de l'ordre des pensées et n'appartiennent pas à toi. Tu n'es ni l'auteur des actes, ni celui qui en supporte les conséquences. En fait, tu es complètement libre.

7 - Seul spectateur de toute chose, tu es parfaitement libre. Ce qui constitue ton aliénation c'est que tu considères ce spectateur comme autre que toi-même.

8 - Je suis l'acteur (je suis au centre de mes actes), cette idée présomptueuse, pareille au grand serpent noir, m'a mordu. Prend l'antidote : " je ne suis pas celui qui agit " et sois heureux.

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15 -Tu es libre de tous liens, inactif, éclairé par toi-même, sans défaut.

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17 -Tu existes en toi-même, sans défaut, toujours plein, toujours tranquille. Tu es intelligent, insondable, calme, imperturbable. Concentre tes pensées vers la seule intelligence.

18 -Tout ce qui est formé est transitoire, seul ce qui n'est pas formé demeure. Connaissant cela, il n'est plus possible de renaître.

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Livre 2

1 -Je suis sans tache, tranquille, intelligent au-delà de la matière. Jusqu'ici j'ai été déçu par l'apparence des phénomènes.

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6 -De même que le jus de canne à sucre à la saveur du sucre et que ce goût de la canne imprègne le sucre, de même ce monde est une illusion dont je suis l'objet et c'est moi qui imprègne le monde.

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9 -L'illusion de ce que le monde existe en moi est due à l'ignorance, comme la nacre apparaît être de l'argent ou comme la corde apparaît comme un serpent ou comme l'eau du mirage naissant aux reflets du soleil.

10 -Le monde qui est induit de moi se résorbe en moi, comme le pot dans l'argile, comme la vague dans l'océan et le bijou dans l'or dont il est constitué.

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14 - Hommage à mon propre moi auquel rien n'appartient ou plutôt auquel tout appartient de ce qui relève de la parole et de la pensée.

15 - Pourtant, à dire vrai, ni la connaissance, ni celui qui connaît, ni même l'objet de connaissance n'existent. C'est l'ignorance qui donne à ces trois là, un semblant d'existence pour moi.

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18 - Libération et aliénation ne sont pas miens. Cette illusion indéracinable a disparu.

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Livre 3

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3 - Ayant compris que tu n'étais qu'un sujet en qui le monde semble exister, telles les vagues dans l'océan, pourquoi te précipites tu encore ça et là comme un homme faible ne sachant que devenir (cherchant encore à devenir).

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8 - N'est-il pas surprenant qu'en celui qui s'est détaché des objets du monde, comme de ceux de l'autre monde, demeure encore une crainte : la crainte de la libération elle-même.

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10 - Considérant son propre corps comme s'il s'agissait de celui d'un autre, comment être sensible aux critiques ou aux compliments ?

11 - Considérant le monde comme illusoire, sans qu'il suscite aucune curiosité, comment celui qui a maîtrisé son esprit pourrait encore ressentir de l'appréhension, ne fusse que devant sa mort ?

12 - Celui pour qui il n'y a plus de désirs, y compris pour ce qui serait au delà du désir et qui trouve la paix dans la connaissance de son propre "soi ", celui ne peut être comparé à personne.

13 - L'homme qui maîtrise son esprit, qui comprend que tout ce qui est visible est fondamentalement non-existant, n'envisage rien qui soit à atteindre ou qui soit à éviter.

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Livre 4

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Livre 5

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Livre 6

1 - Pareil à l'espace, je suis sans limite. De la même façon qu'un pot est fait de terre, ce monde est composé de matière. Cela est sûr. Il n'y a là, ni appropriation, ni abandon, ni intégration.

2 - Je suis l'océan sans limite dans lequel le monde est une vague.

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Livre 7

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Livre 8

1 - Il y a aliénation quand la pensée désire quelque chose, qu'elle s'attriste, qu'elle abandonne ou s'empare, qu'elle éprouve du plaisir ou de l'animosité vis-à-vis de quoi que ce soit.

2 - Il y a libération quand la pensée ne désire pas, ne s'attriste pas, n'abandonne pas, ne s'empare pas, quand elle ne ressent ni plaisir, ni déplaisir vis-à-vis de quoi que ce soit.

3 - Il y a aliénation quand la pensée s'attache. Il y a libération quand la pensée ne ressent aucun attachement vis-à-vis de quoi que ce soit.

4 - Quand il n'y a pas l'affirmation de "moi ", il y a liberté,  quand il y a l'affirmation de "moi ", il y a asservissement. Considérant cela, ne t'approprie rien et n'évite rien dans la vie.


Livre 9

1 - Quand les actions réalisées, les actions non encore réalisées et les couples de contraires sont-elles en repos et pourquoi ? Ayant compris cela, renonce et sois libre de toutes aliénations quel quelles soient.

2 - Quel est ce riche notable pour qui à la longue, la passion de la vie, l'attachement aux plaisirs et le désir du savoir se sont assagit ?

3 - Tout baigne dans l'impermanence, ruiné par les trois maux, sans nature intrinsèque, perclus de défauts, propre à être jeté. Celui qui a compris cela, marche en paix.

4 - A quel moment et à partir de quel âge, les couples de contraires n'existent-ils plus. Sans plus s'en soucier, on atteint la perfection.

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7 - Quand tu auras remarqué que les transformations des éléments ne sont que les éléments fondamentaux, alors tu seras libre d'attachements et tu résideras dans ta nature propre.

8 - Le monde n'est rien d'autre que mémoires. Brise les toutes. Le renoncement au monde succède au renoncement aux mémoires. Celui qui a compris cela, a compris l'absence de réalité de toutes les conditions et ne se sent plus tenu par elles.



Livre 10

1 - Ayant rompu avec le désir, l'envie des biens matériels, et ayant même rompu avec la recherche de la vertu, délaisse tout attachement et sois indifférent à tout.

2 - Comprend que les relations, les propriétés, les biens, les soucis et le succès sont comme les rêves ou comme ces apparitions des manipulateurs de foire et ne durent que quelques instants.

3 - Le monde est là où le désir se manifeste. Ai pleinement confiance dans un détachement absolu, sois libre de désir et serein.

4 - L'aliénation réside seulement dans le désir, la rupture avec le désir est la libération.

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6 - Terres, progénitures, épouses, corps et plaisirs ont été perdus par toi durant toutes tes renaissances malgré ton attachement à toutes ces choses.

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8 - Au cours de combien d'incarnations ne t'es-tu pas livré au plaisir du corps, ta pensée et tes propos sans autre conséquence que la déception. N'agit donc plus.


Livre 11

1 - L'existence et la non existence avec leurs manifestations résident dans la nature des choses.

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7 - Ce monde resplendissant aux reflets multiples n'est en fait rien. Connaissant cela, dégagé de toute envie, et du savoir qui distingue et sépare, on accède au repos.



Livre 12

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5 - Les règles qui président aux conditions sociales, la condition de ceux qui ont renoncé à leur condition, la méditation et le renoncement aux biens, ne sont que des distractions.

6 - Agir et ne pas agir sont l'un et l'autre issus de l'ignorance. Sachant cela, je m'en tiens à cette attitude.

7 - Prendre pour sujet de médiation un objet qui ne peut pas en être un, c'est seulement faire travailler son esprit. Rejetant cela, je m'en tiens où j'en suis.

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Livre 13

1 - Le calme intérieur issu du détachement total est difficile à accomplir aussi longtemps qu'il reste un attachement pour une chose aussi limitée soit elle, fut-ce pour s'en faire un pagne. Ainsi, ayant rompu avec la recherche et l'abandon, je vis heureux.

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4 - L'aspiration à l'action ou à la non action appartient au yoguin qui est attaché au corps. Ayant rejeté l'attachement et le non-attachement, je vis heureux.

5 - Restant assis, en marchant ou en dormant, je ne gagne ni ne perd rien. Ainsi, debout, immobile, en mouvement ou en dormant, je suis heureux.

6 - Dormant, je ne perds rien, faisant des efforts, je ne gagne rien. Ainsi, ayant délaissé gains et pertes, je suis heureux.

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Livre 14

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Livre 15

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4 - Tu n'es pas le corps et le corps n'est pas toi. Tu n'es pas au centre de tes actions, ni celui qui ressent les conséquences des actes.

5 - Aliénation et rejet sont des termes de la pensée et la pensée n'est jamais tienne. Libéré de toute dissipation , sois heureux.

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15 - Rompt avec la sensation de distinction, qui fait dire " je suis ceci ", " je ne suis pas ceci ".

16 - Le monde naît de ta propre imagination.

17 - Ce monde n'est rien d'autre qu'une illusion. Celui qui sait cela demeure paisiblement, toute attente disparue.

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Livre 16

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3 - Tout effort suscite de la peine, mais personne n'en a conscience. Celui qui connaît cela demeure paisiblement.

4 - Celui pour qui même la paupière est lourde à soulever, celui-ci, expert en inaction, demeure heureux.

5 - " ceci a été réalisé ", " ceci n'a pas été réalisé ", quand la pensée renonce à ces idées antagonistes il devient indifférent à la vertu, aux biens matériels, au plaisir et à la libération.

6 - Le yoguin évite les objets des sens, l'homme ordinaire les recherche, celui qui est véritablement libéré ne tente ni de les éviter ni de les rechercher.

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8 - L'action alimente l'aliénation. La non action mène à l'aversion. Le sage libéré des couples de contraires reste se tient au dessus d'eux .

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Livre 17

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4 - Peu nombreux sont ceux qui ne s'attachent pas aux choses connues et ne recherchent pas les choses inconnues.

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7- Celui qui ne redoute ni la fin de sa vie, ni ne rejette l'idée de sa perpétuation et qui prend les choses comme elles viennent, celui-là est heureux.

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9- Le travail mental devient sans nécessité, le travail du corps sans effets et toutes les activités des sens se réalisent spontanément pour celui qui a vidé le monde de ses apparences.

10- Quel formidable état que celui qui a atteint la libération, qui n'est ni éveillé, ni endormi, qui ne ferme ni n'ouvre ses yeux.

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12- Alors qu'il voit, qu'il entend, qu'il touche, qu'il sent, qu'il mange, qu'il se déplace , le sage est libre d'attirance ou de rejet. Il est véritablement libre.

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17- Celui qui est véritablement éveillé ne cherche pas à se soustraire des sensations, il ne les suscite pas non plus, il prend simplement les choses comme elles viennent.

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Livre 18

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4 - Le monde phénoménal n'est rien d'autre qu'un état de conscience. En fait, il n'existe pas. Les organes qui permettent l'appréhension de " l'existant " et du " non existant " sont quant à eux toujours opérationnels.

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7 - Ce monde n'est en fait qu'un production mentale. (...)

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15 - Celui qui peut voir le monde peut aussi en nier l'existence. Mais celui qui n'a pas de désir, bien que voyant, il ne voit pas.

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22 - Pour celui qui a pu sortir du samsâra, il n'y a plus ni plaisir, ni déplaisir, toujours tranquille, il vit comme s'il n'avait pas de corps.

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36- Quelles que soient ses efforts, le sot ne parvient pas à la libération. On ne peut se soustraire à l'action que par la seule connaissance.

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Livre 19

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Livre 20

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7 - Où se trouvent création ou destruction, l'objectif à réaliser ou les façon d'y arriver ; où se trouve celui qui s'évertue à poursuivre un objectif ou qui y arrive, pour qui reste dans ma propre nature libéré de toute idée de dualité ?

8 -
9 - Où se trouvent dissipation ou concentration, intelligence ou néscience, plaisir ou déplaisir, en moi qui demeure toujours inactif.

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14 - Où se trouvent cela qui est et cela qui n'est pas, ce qui est un et ce qui est deux ? Est-il seulement besoin d'en dire plus, il n'y a rien qui prenne naissance en moi.




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