|
|
||
Conjoncture Politique La belligérance, reconnaissance inévitable. Il n’ est pas gratuit le fait que le gouvernement d'Andres Pastrana ait défini comme politique, celle du dialogue avec les FARC-EP pour atteindre des accords qui bénéficient la société colombienne. Ce n’est pas non plus une simple anecdote la création d'une zone démilitarisée pour mener des discutions, gouvernement-guerrilla, représentées chacun par ses respectives commissions de dialogue. Des personnalités les plus représentatives du pays, se sont donnés rendez- vous dans cette zone démilitarisée; des intellectuels, des hommes politiques ainsi que de journalistes de l'Amérique Latine et d’autres pays du monde. |
|||
|
Lorsque le Département
d'Etat des Etats Unis veut mener des conversations non publiques avec les
représentants des FARC-EP Face à l’iniable
capacité politico-militaire, tout le monde reconnaît aujourd'hui les FARC-EP
comme un facteur décisif pour le dénouement du conflit social et armée
en Colombie, et comme principal opposition politique au système et a ses
gouvernements. Le gouvernement,
l'église, les organisations sociales, les médias et certains secteurs
des forces armées, et des personnalités dans le monde, ne doutent pas que les
FARC_EP, 'doivent être considérées comme une force réelle, formelle et
active qui gravite dans le quotidien colombien, qui peut tout
bloquer ou faire avancer. Dans ce cadre, une
lettre fut envoyée par des éminents(juristes) et spécialistes de plusieurs
parties du monde. Elle était dirigée au comandant en chef des FARC-EP, Manuel
Marulanda et au président de la république, Andres Pastrana. Cette lettre
faisait allusion au fait que les FARC sont une véritable force belligérante
et qu'elles doivent être considérées en tant que tel. La lettre de ces
personnalités argumente aussi, que la démilitarisation dans les municipalités
dans lesquelles des négociations ont cours entre le gouvernement et la
guérilla, et la reconnaissance des FARC comme force d’ interlocution
politique avec le gouvernement, représente un fait qui donne aux FARC-EP le
caractère d'une force belligérante vis à vis du droit international. La lettre donne des
détails en rien négligeables qui explicitent les conditions fixées par les
conventions de Genève, en particulier, le protocole I, selon lequel on
considère combattants légitimes, ceux qui sont engagés dans les forces armées
d'une partie politique insurgée et respectant les conditions suivantes. a) qu'ils portent un
uniforme reconnu par l'adversaire
A partir de ces points,
la lettre des juristes signale que les FARC-EP doivent être considérés comme
des combattants légitimes d'une force belligérante, existante et reconnue par
l'état colombien En effet, il est prouvé
depuis longtemps que les comandants et les combattants des FARC-EP portent
leurs uniformes, et leurs armes ouvertement (surtout en combat) la
guérilla dépend d'un commandement (Etat Majeur Central, Etats Majeurs de
bloques et des Fronts, etc. ) A Cote de cela leurs
actions armées ,la construction d’un tissu social, les combats avec les
troupes réguliers, et son choix dans la politique national, son appartenance
reconnue dans des instances régionales et internationales en tant que
organisation politique-, leurs contacts avec les pouvoirs des états, etc., a
crée un cadre très nette de force belligérante. Et que en rien s’écarte des
expériences qui ont eu cette condition dans des processus armées en
Amérique Les FARC-EP a son
statut , son règlement de régime disciplinaire ,ses normes internes de
commandement , il y des instances de discutions et des résolutions telles que
les conférences Nationales. Elle est structuré d’une façon organique
(régiments, guérillas, compagnies , colonnes, front, Blok, états
mayeurs), Le FARC-EP a des commandements Centraux avec ses respectives chefs
,et une hiérarchie militaire interne avec de degrés analogues a ceux des
forces réguliers. En effet, considérer la
guérilla en tant que force belligérante, donnera du poids aux négociations,
dans l’agenda de discussion , dans le développement de la guerre , dans le
respect des droits de l’homme, dans l’application des normes qui et
bénéficiera les prisonniers de guerre , et la population civile , de
progrès dans le processus de paix , et tout ce qui concerne la conformation
d’ un nouveau pays , ou la corrélation des forces et pour la guérilla . Les FARC-EP ont la
capacité d'avoir du pouvoir dans le sens positif du terme, elles ont un
pouvoir militaire, elles peuvent sans doute représenter un pouvoir
politique, social, diplomatique et de décision. C'est pourquoi il est
inévitable de reconnaître les FARC-EP en tant que force belligérante. |
||
|