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Conjoncture Politique L'échange de prisonniers
La solution au problème des prisonniers de
guerre en Colombie, que se soient des militaires ou des guérilleros,
est à l'ordre du jour. L'échange proposé par les FARC-EP depuis des mois
aux pouvoirs publiques se voit malheureusement négligé ou retardé à cause
du manque de volonté politique, ce qui est inadmissible car c'est un
sujet très relevant car les familles des soldats et des policiers
retenus veulent voir leurs fils libres, de même que les guérilleros
veulent retourner à leurs lieux de lutte, hors des prisons. |
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La proposition est concrète; une
loi d'échange, qui rende possible non seulement la solution au problème
actuel, mais son utilisation dans le futur au cas ou le conflit continuerait. L'application du droit
international du guerre est pleinement valable dans le cas du conflit
Colombien , car , selon les normes de la convention de Genève signée le 12 août
1948 et le protocole de juin 1977, ont été signés et ratifiés par notre pays. Il y a quelques
semaines un groupe d'intellectuels et des politiciens européens qui se
sont constitues en observateurs ad hoc de l'évolution de la situation
sociale et politique colombienne ont exprimé leur inter et sur l'échange de
prisonniers dans une lettre dirigé au président de la Colombien , Andres
Pastrana Arango, et au comandant des FARC-EP, Manuel Marulanda Velez. La situation en
Colombie est telle que des progrès sont nécessaires et le temps ne doit pas
être gaspillé, ils est nécessaire que l'échange ait lieu, car il facilitera
le développement des négociations et permettra de chercher des solutions
immédiates aux problèmes politiques, économiques, sociaux et militaires. Dans la lettre, les
signateurs font remarquer que dans les décrets promulgues par le gouvernement
, on a donné l’ ordre de démilitariser une zone qui comprend cinq
municipalités, annoncés comme zone des négociations .Il est dit que les
FARC-EP doivent être considérés comme des interlocuteurs politiques,
car ils remplissent les conditions pour être une force belligérante. La loi au sein du pays
n'est pas impartiale et on peut légitimement condamner le silence complice
qui a eu lieu au moment où les "coopératives Convivir "
furent légalisées et qu'ils reçurent des armes pour pouvoir former des
groupes paramilitaires, ensuite ils ont même reçu du soutien légal pour mener
ses activités: commettre des massacres, des assassinats contre la population
civile avec l'excuse de combattre la guérilla. Les milieux de
communication en Colombie insistent en ce que les militaires retenus sont des
"otages". Alors que les soldats
prisonniers jouissent des lois des FARC-EP, beaucoup de guerrilleros
prisonniers sont torturés, assassinés ou soumis à des pressions
psychologiques ou morales dégradantes, ils sont marginalisés, ne
peuvent pas voire ses familles et sont soumis à des menaces de mort
permanentes. |
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