index| Suivante | E-Mail

Conjoncture Politique

 

Sécurité Nationale ou ingérence ?

 

 

La Colombie possède des frontières avec Venezuela, Panama, Equateur, Brésil et Pérou. La Colombie limite aussi avec l'océan Pacifique et Atlantique.

 

 

Les Etats Unis se sont toujours immisces dans les affaires internes du pays que ce soit en se cachant ou alors ouvertement.
Selon la Théorie de Sécurité National des USA, tout conflit au sein de n'importe quel pays du continent américain, est considéré comme un problème pour la sécurité des Etats Unis.

Pour cela, les EU ont développé en 1964 une agression contre Marquetalia, sous le plan de sécurité pour l'Amérique Latine. Cette attaque fut planifiée par l'impérialisme pour arrêter (comme ils le disaient) la lutte des peuples qui voudraient suivre la voie de la révolution cubaine. Cette honteuse intervention de l'impérialisme a donne le coup de départ à la confrontation militaire qui ne cesse depuis 35 ans.
Cette agression s'est produite avec la participation de l'état colombien, qui a trouvé plus rentable la répression militaire que la paix et la démocratie.
Il faut remarquer que le gouvernement ne s'attendait peut être pas a une guerre aussi longue.

Le mouvement qui est né après cette attaque injustifiée, correspondant à la politique de la guerre froide, ce fut les FARC-EP. Il a grandit de plus en plus et complique fortement la tâche aux militaires et cela malgré l'entraînement et l'armement des USA.
Les FARC-EP sont devenus le principal pole d'opposition au système, au régime, a l'Etat et ses différents gouvernements.

L'empire cherche toujours des excuses pour intervenir. Jadis, ils donnaient l'argument selon lequel les FARC étaient le bras de Moscou, le fléau du communisme international en Amérique. Lorsque la CCCP s'est désintégré, et que le mur de Berlin fut abattu, et selon eux, le communisme fut battu, ils ont cherché l'argument du Narcotrafique, c'est ainsi qu'ils satanisent la guérilla en prétendant qu'elle à perdu les " nobles idéaux de la révolution " et que sa lutte n'a comme but que de prendre une bonne place dans le marché des narcotiques.
Cette politique s'explique par le besoin des Etats Unis de se mêler des affaires internes, non seulement de la Colombie, mais aussi des autres pays latino-américains.
La certification est l'exemple le plus flagrant de leur politique, par ce moyen, les USA se donnent le droit unilatéral de décider quels pays luttent et quels pays ne luttent pas contre le narcotrafiquant ; mais qui a le droit de juger les Etats Unis ?
Le 40% de l'aide correspond à la Colombie, avec cette aide la Colombie achète des chars d'assaut, des mortiers, des mines antipersonnelles et d'autres armements qui n'ont en vérité d'autre utilité que de soutenir la lutte contre-révolutionnaire.

Le 4 mars, les FARC-EP ont fait disparaître le 52e bataillon d'élite de l'armée dans le Caqueta, après ceci, le chef du commandement sud des USA dans la région et ont planifié la création d'une force multilatérale qui arrête la progression des FARC-EP.
Pour eux, les FARC-EP sont en train de devenir un problème pour la sécurité nationale des EU. Il est claire que le gouvernement de Clinton veut intervenir directement en Colombie, c'est pourquoi ils développent une politique pour préparer l'atmosphère pour une invasion, d'abord ils veulent nous associer aux narcotrafiquants, comme des terroristes, des violateurs des droits humains et comme danger pour les peuples voisins et frères.
De telle manière, quand l'intervention aura lieu, la communauté internationale croira naïvement qu'ils sont en train de combattre le narcotrafique et qu'ils empêchent qu'un groupe terroriste viole les droits humains, ils vont même vous faire croire qu'ils défendent la Colombie.
Ils n'hésiteront pas à tuer des centaines de milliers ou des millions d'individus au nom de la défense des droits de l'homme.
Face à cette menace, les FARC-EP ont discuté avec les gouvernements des pays frontaliers en montrant et en expliquant la politique des frontières de l'organisation, qui est basée sur la non-intervention concernant les questions internes de nos voisins, dans le respect à l'autodétermination des peuples, les FARC-EP ne vont pas mener des opérations militaires dans le territoire étranger .

La politique extérieure des FARC-EP consiste à maintenir des relations politico-diplomatiques avec les gouvernements, les partis politiques, des personnalités, des églises, des militaires, des moyens de communication, des journalistes etc.

Dans le Panama, un groupe de délinquants communs, qui attaque, vole, commet des enlèvements et attaque la police, fut mis en place sous le nom de FARC-EP, ceci a obligé le gouvernement panaméen à envoyer 2000 policiers dans la frontière.
On doit se demander à qui profite cette situation? Bien sur au gouvernement colombien et l'armée, mais pas autant qu'aux EU car ils délégitiment la guérilla des FARC-EP face au peuple panaméen ,ainsi que la police panaméenne car elle se voit dans l'incapacité de défendre la frontière.
Et comme par hasard, cela advient ou le gouvernement des EU doit rendre le canal aux panaméens (31 déc 1999 ).
Quoi de mieux que créer l'incertitude : est-ce que les policiers pourront défendre le canal ? Est-ce que les Panaméens sauront le faire fonctionner, n'est ce pas mieux que les EU restent ?
Déjà on entend des voix selon lesquels seulement les EU pourront garder le canal.
En Equateur, la frontière devient une région tendue, sous le prétexte qu'il y a du trafique d'armes et de drogues, les EU poussent les Equatoriens à militariser la frontière.
Ils veulent faire croire que les problèmes qu'ils peuvent avoir, sont la faute des FARC-EP et qu'il vaut mieux que les relations politiques entre les FARC et les Equatoriens deviennent plutôt un face à face militaire.

Les militaires ont dépêché des paramilitaires dans la région afin qu'ils commettent des assassinats, comme celui du parlementaire de l'opposition Jaime Hurtado. Qui fut d'ailleurs revendiqué par Carlos Castano, chef des paramilitaires ; il dit que l'assassinat fut commis par un front international du para militarisme.
Si ceci est vrai, alors les responsables de l'assassinat, furent les Forces Armées Officielles colombiennes, car il n'est pas un secret que les paramilitaires sont une extension de la guerre sale.

Le président Fujimori, fit un discours aux EU en disant que les FARC-EP étaient en train de devenir un problème de sécurité nationale pour le Pérou, et il a décidé immédiatement de militariser la frontière avec la Colombie en faisant tout d'abord une campagne de publicité sous le danger qui représentait le mouvement insurgent.
Il est à remarquer que des que le conflit Perou-Equateur est fini, le gouvernement péruvien a vite cherche un autre ennemi, d'ailleurs, il n'y a aucune explication puisqu'il n'y a eu aucun problème ou incident avec la Guérilla des FARC.
Il n'y à pas eu non plus des problèmes avec le peuple péruvien. C'est pourquoi les affirmations de Fujimori ne sont qu'un mensonge.

Mais la politique des EU est d'intervenir dans les conflits internes sans risquer la vie de son personnel, le syndrome de la guerre de Vietnam et du Golfe Persique pèse pour le peuple Nord américain.
C'est pourquoi ils essaient que les combats soient menés par des soldats latino-américains
.
Celui -ci est le modus operandi des Etats Unis dans la majorité des cas, ce fut ainsi au Brésil pour faire tomber Joao Goulart, Au Chili pour le coup militaire de Pinochet, en Argentine avec les dictatures militaires, en Amérique Centrale voire la guerre au Nicaragua, Guatemala, etc.

Une agression contre la Colombie serait fatale car une force des gouvernements voisins se verrait confronté avec courage, car le sens anti-impérialiste est suffisamment grand en Colombie et l'expérience militaire de la lutte de guérilla est considérable.
Le conflit pourrait devenir un vrai Vietnam, c'est pourquoi il est nécessaire d'empêcher que ce conflit démarre.

Les FARC-EP appellent les peuples latino américains et le peuple Nord américain, pour que tous unis, essayions d'empêcher la nouvelle agression contre nos peuples.
Notre organisation est une organisation qui pratique la lutte armée car toutes les autres voies de lutte politique légal nous à été refusé, nous ne nous fatiguerons jamais de lutter pour la paix de la justice et non pour la paix des tombes (oui à la paix non à la pacification )

 

 

1