Nous avons fait hier les funérailles du brave M. Champagnat. Il était mort le samedi vers les 4 heures et un quart du matin, après une heure d’agonie; il avait communié pour la 3ème. fois en forme de viatique, le jeudi précédent. Il nous a continuellement édifié par une patience admirable et par son union à Dieu, à la Ste. Vierge et à St. Joseph son patron, auxquels ils avait sans cesse recours pour obtenir force de supporter les vives et longues douleurs. Pour mon compte, je suis effrayé des douleurs qu’une maladie mortelle peut occasionner. Je vais tout de bon, me reposant un peu sur les prières que ce saint homme m’a promis d’adresser au Seigneur pour moi s’il obtenait miséricorde, me mettre à supporter plus patiemment mes petites misères dans l’intention de me disposer à en supporter un jour de plus grandes avec patience et mérite.

Ayer tuvimos los funerales del bueno del P. Champagnat. Murió el sábado hacia las 4 de la madrugada, tras una hora de agonía. Había recibido el Sto. Viático el jueves anterior. Quedamos todos muy edificados por su paciencia admirable y su íntima unión con Dios, la Sma. Virgen y San José, su patrono, a quienes de continuo invocaba para pedirles fuerza y resignación para soportar sus agudos y prolongados dolores. En lo que a mí se refiere, estoy asustado de ver los sufrimientos que una enfermedad mortal puede ocasionar. Por ahora, ahí voy caminando, lleno de confianza en las oraciones que este santo varón me prometió dirigir al Señor para que, en su misericordia, me ayude a soportar pacientemente las pequeñas miserias de hoy, y que ello me sirva para poder soportar padecimientos mayores, cuando lleguen, con paciencia y mérito.