HERMANO FRANCISCO; NUESTRA SEÑORA DEL HERMITAGE; 1838-03-07; PS 175; ch110175.doc; Original autográfica AFM 111.37; editada parcialmente en AAA pp. 238-239

 

INTRODUCCION

 

El “Diario de París” que lleva el P.Champagnat empieza a ser penosamente monótono: las personas a quienes se va a visitar simplemente están ausentes. Y las que sí se encuentran en sus despachos, pues se muestran indiferentes o llenos de promesas fatuas (“¡Ya merito, dese otra vueltecita mañana!”). Marcelino lo percibe. Esto lo hace sufrir. Se diría que están jugando con él.

 

TEXTO

 

V.J.M.J

 

V.J.M.J.

Paris 7 mars 1838

 

Paris, a 7 de marzo de 1838,

Missions étrang(ères) Rue du Bac nº 120

 

Misiones Extranjeras, Rue du Bac, nº 120.

Mon bien cher frère,

 

Mi muy querido Hermano:

J'ai reçu ces jours ci les trois exemplaires de la regle avec la lettre incluse. Vous dire encore aujourd'hui où en sont les affaires concernant l'autorisation, je suis bien en peine. Il ne se présente positivement aucune raison contre, qu'une accablante stagnation dans les bureaux. On continue à nous dire que l'ordonnance ne souffrira aucune difficulté. Je viens de recevoir deux mots de Mr. Ardaillon qui me dit que demain elle passera au conseil. Il ne m'en dit pas davantage. Je pense que c'est la réponse d'un des deux évêque, et que ce conseil est le conseil universitaire dont nous connaissons le president qui est un excellent chretien. Il faut toujours que nous passions par le Conseil d'Etat dont nous connaissons plusieurs membres. Quand y arriverons nous! Mon Dieu que de lenteur, que le temps me dure, qu'il est pénible de courir d'un bureau à l'autre. Ce n'est pas encore le temps de m'occuper de cela. A Dieu seul en soit toute la gloire. J'ai remis, les jours passés les quatres engagements que j'avais entre mains. Je ne sais pas encore ce qu'il en sera. Continuez et continuons en semble à prier. Dieu ne refuse rien à la persévérance de la prière.

 

He recibido estos días los tres ejemplares de la Regla con la carta inclusiva. Decirle todavía dónde estamos referente a la autorización. Estoy sumamente apenado. No se presenta positivamente ninguna razón en contra más que un estancamiento en las oficinas. Se nos sigue diciendo que la orden no tendrá ninguna dificultad. Acabo de escuchar dos palabras del Sr. Ardaillon, quien me dice que mañana pasará al Consejo. No me dice nada más. Yo creo que es la respuesta de uno de los dos obispos y que ése es el Consejo Universitario, cuyo presidente sabemos quien es: es un excelente cristiano. Será necesario todavía que pasemos por el Consejo de Estado, en el que conocemos a varios miembros. ¡Cuándo llegaremos al final¡ Dios mío! cuánta lentitud! ¡Cuánto tiempo tarda! ¡Qué penoso el correr de una oficina a otra! Pero aún no es tiempo de ocuparme de eso. A Dios solo sea la gloria. He entregado días pasados los cuatro compromisos que traía entre manos. No sé todavía lo que será de ellos. Continúen y continuemos juntos rogando. Dios no rehúsa nada a la oración perseverante.

 

Vous ne pouvez certainement déplacer le Frère Alypius, que le Frère Gonzague prenne patience. Si vous ne pouvez lui en donner un autre pour le moment. Je ne me souviens pas quel est celui que vous lui avez envoyé. Faites en cela comme vous pourrez, mais sans sortir le Frère Alypius de Charlieu.

 

Usted no puede cambiar de puesto al H. Alipio; que el H. Gonzaga tenga paciencia si no puede darle otro por el momento. No recuerdo quién es el que le han enviado. Haga en eso como le parezca, pero sin sacar al H. Alipio de Charlieu.

 

Les promesses pour de nouveaux établissements: nous en avons déjà beaucoup trop faites; obtenons une fois notre autorisation et après nous verrons ce que nous pourrons promettre. Je crains que nous soyons obligés, si nous réussisons, d'envoyer plusieurs sujets en Afrique; c'est ce que nous demande un des membres du Conseil d'Etat. Je n'ai pas besoin de vous dire quelle est la réponse que je lui fait chaque fois.

 

Promesas para nuevos establecimientos ya hemos hecho demasiados; obtengamos de una vez nuestra autorización y luego veremos lo que podemos prometer. Temo que, si tenemos éxito, nos veamos obligados a enviar varios Hermanos a Africa; eso es lo que me pide uno de los miembros del Consejo de Estado. No necesito decirle cuál es la respuesta que le he dado cada vez.

 

Vous savez quelles sont les règles du code. Je m'explique mal bien les lois. Si les fermier demeure encore une année, il en demeurera deux malgré nous. Si Monsieur finas ne veut pas agir, il faut lui rappeler ce qu'il m'avoit dit lorsque je le consultais là dessus et que je le priois de lui faire un avertissement.

 

Usted sabe cual son las reglas del código. Yo no entiendo las leyes. Si el granjero permanece todavía un año, permanecerá dos a pesar nuestro Si el Sr. Finas no quiere actuar, hay que recordarle lo que me había dicho cuando le consulté sobre ello y que le rogamos le haga una advertencia.

 

Quand partirai-je de Paris? helas je n'en sais rien, quand Dieu le voudra. S'il est de la gloire de Dieu que je meure à Paris que sa sainte volonté soit faite et non la mienne. Je suis toujours decidé à voir le bout. Monsieur CHANUT part; me voilà seul à réver, que dis-je, on n'est pas seul quand on est avec Dieu.

 

¿Cuándo saldré de París? No sé nada, cuando Dios quiera. Si es para gloria de Dios que yo muera en París, que se haga su santa voluntad y no la mía. Estoy siempre decidido a ver el fin de este asunto. El Sr. Chanut se va; heme aquí solo soñando. Qué digo, jamás se está solo cuando se está con Dios.

 

J'ai enfin acheté une litographie avec laquelle le cher Frère Jubin travaille. Elle coûte 400, je pense qu'elle ira à 500 passé par tout. Nous l'expedierons pour St. Chamond, mais quelque jour seulement avant notre départ. J'ai aussi fait une emplete d'images, de bons points etc. etc... Je dirai même que j'ai acheté un très joli ciboire.

 

Compré al fin una litografía con la que trabaja el querido H. Jubin. Cuesta 400 francos y creo que costará más de 500, todo incluido. La enviaremos a Saint-Chamond, pero unos días solamente antes de mi partida. Hice también unas compras de estampas, puntos buenos, etc. Hasta le diré que he comprado un copón muy bonito.

 

Vous savez que M. Vienno compte, je pense, à ce que nous prenions une centaine de barrils de son vin. Il faut que Fr. Stanislas s'entende avec le chemin de fer qui les amenera de Perache à St. Chamond. Il faut donc que Fr. Stanislas se rende à Lyon et qu'il engage M. Vienno à nous le faire conduire à Perache. Il faut, comme vous pensez bien, ne pas perdre cela de vue.

 

Usted sabe que el Sr. Vienno cuenta, creo yo, con que le compremos un centenar de barriles de su vino. Es preciso que el H. Estanislao se entienda con el ferrocarril que los llevará de Perrache a Saint-Chamond. Es preciso, pues, que el H. Estanislao vaya a Lyon y que comprometa al Sr. Vienno a que nos los haga llegar a Perrache. Comprenda que no hay que perder eso de vista.

 

Il faut encore que Fr. Jerôme voie où il pourra tout loger cela, ou à la Grange Payre, ou à l'Hermitage. C'est le moment de vous occuper de cela. Consultez vous avec M. Matricon et....

 

Es preciso igualmente que el H. Jerónimo vea dónde puede guardar todo eso, o en la Grange Payre o en el Hermitage. Es el momento de ocuparse de eso. Consulte con el Sr. Matricon y etc. etc.

 

A Dieu, mes bien chers Frères, que Jésus et Marie soit avec vous tous. CHAMPAGNAT.

 

Adiós, mis buenos queridos Hermanos, que Jesús y María estén con todos ustedes. CHAMPAGNAT.

 

 

1