HERMANO FRANCISCO; NUESTRA SEÑORA DEL HERMITAGE; 1838-03-15; PS 179; ch110179.doc; Original autográfica AFM 111.37; editada parcialmente en AAA pp. 238-239

 

INTRODUCCION

 

En noviembre de 1837 el H.Cyprien tomó la dirección de la escuela de Semur. El párroco del lugar está preocupado de que al Hermano le hace falta un documento importante. Es cierto que tiene el certificado de enseñante (brevet) y que ha firmado el compromiso decenal, sin embargo, carece de autorización concreta para ser institutor comunal. Entre más grande es la población más difícil es conseguir dicha autorización. Lavalla tiene unos 2,000 habitantes; Semur, 12,600. Marcelino indica al H.Francisco de hacer todas las gestiones posibles, y con cierta celeridad. Hay el riesgo de que la nominación de institutor oficial de Semur se la den a un seglar, en detrimento de la educación cristiana de los niños.

 

TEXTO

 

V.J.M.J

 

V.J.M.J

 

Paris 15 mars 1838, rue du Bac Nº 120.

 

Paris, a 15 de marzo de 1838, Rue du Bac nº 120,

 

Mon bien cher frere François,

 

Mi muy querido H. Francisco:

 

J'ai reçu une lettre du frere Cyprien et de Mr. le Curé. Je vous envoie ci joint la copie, afin que vous sachiez bien où en sont les affaires. Il faudroit que le cher frere Jean Bap(tiste), si vous pouviez vous en passer pendant une semaine, y fasse un voyage et  verroit en passant les établissements de Perreux et Charlieu.

 

He recibido una carta del H. Cipriano y del Sr. Cura. Le envío adjunta la copia a fin de que sepa cómo van los asuntos. Convendría que el H. Juan Bautista, si puede usted prescindir de él una semana, haga un viaje y vea de paso los establecimientos de Perreux y Charlieu.

 

Nous ne pouvons laisser le frere Cyprien sans le faire autoriser. Je pense quil faut le  faire autoriser a Tarentaise et cela sans tarder, ou même à La vallas, sil étoit impossible a Tarentaise. Quant a Semur, dès qu'on fait difficulter de remplir les conditions, nous ne pouvons y engager frere Cyprien. Voyez vîte quels sont les moyens à prendre. Voici la lettre, nº 60.

 

No podemos dejar al H. Cipriano sin hacerle autorizar. Creo que hay que hacerle autorizar en Tarentaise y sin falta, o en La Valla, si fuese imposible en Tarentaise. En cuanto a Semur, desde el momento en que ponen dificultades para cumplir las condiciones, no podemos comprometer al H. Cipriano. Vea rápido qué medios hay que tomar. He aquí la carta . 60:

 

"Monsieur et très digne Curé, Le cher frere Directeur de l'Hermitage, ignorant que mon séjour fut aussi long à Paris, ne m'avait point donné connaissance que vous m'eussiez fait l'honneur de m'écrire a l'Hermitage. Les conventions particulieres faites avec Mr. Beraud, autant que je puis m'en souvenir, sont que dans le courant de l'année on viserait a donner un logement convenable, ou en construction, ou en achetant construit; que ne pouvant donner actuellement que quatre cents francs de fondation, les autres seroient donnés à Paques. (Je crois qu'on ne les a pas encore reçu). Il n'était point question d'un troisième f(rère). Les autres conditions sont exprimées dans le prospectus de la société que vous devez avoir. Elles sont communes à toutes les paroisses qui demandent nos frères. Vous comprenez, Mr. et très digne Pasteur, qu'il nous serait absolument impossible de rien retrancher, nous étant réduit au strict nécessaire. Ne fautil pas que nos Frères, avec une occupation comme celle qu'ils ont, trouvent leur vestitum et leur nutritum? Nous avons fait le rabais d'un tier de ce qu'on donne aux excellents Frères des Ecoles Chrétiennes qui ne font pas, je pense, de très grandes économies. Il n'est point parlé des frais de voyage quand les Frères se rendent à la retraite, ce qui cependant devrait être payé. Si ces conventions ne peuvent vous convenir, ayez l'obligeance de nous prevenir au plus tôt. J'avais prédit à Mr. Beraud: M. Bonardelle [Bon nardel] mourrait sous peu, que lui même serait placé ailleurs avant que l'établissement put se passer de son fondateur et nous serions obligé de retirer nos frères. Au reste nous savons bien où les placer. Vous comptez sur vos paroissiens, il ne feront rien. Le coup, comme vous le dite, est manqué. Je souhaite que vous puissiez réussir. Nous prendrons encore patience quelques jours.

 

"Señor y muy digno Cura: El querido H. Director del Hermitage, ignorando que mi permanencia en París fuese tan larga, no me había dado a conocer que usted me hubiera hecho el honor de escribirme al Hermitage. Los convenios particulares hechos con el señor Beraud, en cuanto puedo recordar, son que en el año corriente se trataría de dar un alojamiento conveniente o en construcción o comprando una casa construida; que no pudiendo dar actualmente más que cuatrocientos francos de fundación, los otros se darían por Pascua. (Creo que no los han recibido todavía). No se trataba de un tercer Hermano. Las otras condiciones están expresadas en el prospecto de la Sociedad, que usted debe tener. Son comunes a todas las parroquias que nos piden Hermanos. Usted comprenderá, señor y muy digno Pastor, que nos sería absolutamente imposible reducir nada, habiéndonos reducido ya a lo estrictamente necesario. ¿No se precisan nuestros Hermanos, con una ocupación como la que tienen, por lo menos su comida y su vestido? Hemos hecho la rebaja de un tercio de lo que se da a los excelentes Hermanos de las Escuelas Cristianas, que no hacen, me parece, grandes economías. No se habla de gastos de viaje cuando los Hermanos van al Retiro, lo que sin embargo debería pagarse. Si esos acuerdos no pueden convenirle, tenga la bondad de prevenirnos cuanto antes. Yo había predicho al Sr. Beraud: el Sr. Bonardelle morirá en breve y que él mismo sería enviado a otra parte antes que el establecimiento pudiera prescindir de su fundador y que estaríamos obligados a retirar a nuestros Hermanos. Por lo demás sabemos bien dónde colocarlos. Usted cuenta con sus parroquianos; no harán nada. El golpe, como usted dice, falló. Deseo que pueda acertar. Tendremos paciencia todavía unos días.

 

P.S. Un frère qu'il faudrait de plus, purement a cause des pensionnaires, ne serait point a la charge d'une commune."

 

P.S.  Si precisase un Hermano más a causa de los pensionistas, no estaría a cargo del ayuntamiento."

 

Je pense que l'autorisation du H. frere Cyprien souffrira moins de difficulté à Tarentaise. Nous serons aussi plus libres pour en disposer. Ne perdez pas de temps, vous savez ce quil faut faire. Il n'est peut être pas necessaire quil vienne pour cela, pourvu que vous ayez son brevet.

 

Creo que la autorización del H. Cipriano tendrá menos dificultades en Tarantaise. Estaremos también más libres para disponer de él.. No pierda tiempo. Ya sabe lo que hay que hacer. Quizá no sea necesario que él venga para eso, con tal que usted tenga el certificado.

 

Je pensois bien à Izieux ou à Couzon,différents endroit il y a d'autre demarche a faire avant.

 

Yo pensaba en Izieux y en Couzon; en estos diferentes lugares hay otros trámites que hacer antes.

 

Je ne sais encore où j'en suis par rapport au démarches faites. Après midi je vais rendre quelque visite, peut être que j'apprendrai quelque chose.

 

No sé todavía en qué situación estoy con relación a los trámites que hay que hacer antes. Después de mediodía voy a hacer alguna visita, quizá sepa algo.

 

A l'instant j'arrive de chez M. Pillet, chargé des écoles primaires. Il m'annonce que l'affaire est passée mardi au Conseil Universitaire qui a donné un avis favorable; qu'il croit que le Ministre va se décider à demander une ordonnance au Roi. La chose est trop belle, trop prompte pour qu'il n'y ait pas encore quelque entrave. Quoique le temps me dure beaucoup à Paris, je serai bien content si je puis aller celebrer la fête de Pâques à Lhermitage. Dieu ne refuse rien à la prière fervente et perséverantes.

 

Acabo de llegar de casa del Sr. Pillet, encargado de las escuelas primarias. Me anuncia que el asunto pasó el martes al consejo universitario, que ha dado un informe favorable; que él cree que el ministro se va a decidir a pedir una orden real. La cosa es demasiado bella, demasiado rápida para que no haya todavía alguna traba. Aunque el tiempo me dure demasiado en París, estaría muy contento si pudiera celebrar la fiesta de Pascua en el Hermitage. Dios no rehúsa nada a la oración ferviente y perseverante.

 

Mr. Ardaillon m'annonce par une lettre que le conseil universitaire vient d'examiner notre affaire et qu'incessamment elle passera au comité de l'interieur. On ne m'avais jamais parlé encore de ce comité. Je m'attendais bien qu'elle passerait au conseil d'Etat. Je crois Mr. Pillet bien au fait, puisque c'est sa partie, et puis, comme vous le voyez, son rapport et plus favorable. Disons encore une fois comme Dieu le voudra, sa sainte volonté soit faite. Ce qui me désole, ce sont tous ceux qui sont de la conscription cette année. On me dit quon ne croit pas quil puisse profiter de l'ordonnance qui est posterieure au tirage. Informez en les parents afin quil prennent de precautions. Je saurai quelque chose de nouveau jeudi prochain, je vous en informerez. M. Ardaillon me dit toujours que je puis m'en aller, mais un bon nombre d'autres me disent de ne pas lâcher prise, tout dépend souvent d'une visite, de la présence d'un postulant. Je me rends à cet avis quoiqu'il m'en coûte.

 

El Sr. Ardaillon me anuncia por carta que el Consejo universitario acaba de examinar nuestro asunto y que enseguida pasará al comité del interior. Jamás me habían hablado de ese comité. Esperaba que pasaría al Consejo de Estado. Creo que el Sr. Pillet está enterado, pues es su sección y además, como usted ve, su informe es más favorable. Digamos una vez más: como Dios quiera, que se haga su santa voluntad. Lo que me desconsuela son todos los que deben ir al servicio militar este año. Me dicen que no creen que puedan aprovechar la orden, porque es posterior al sorteo. Informe a los padres para que puedan tomar su precauciones[1]. Sabré algo nuevo el jueves próximo; le informaré de ello. El Sr. Ardaillon me dice siempre que puedo irme, pero otros me dicen que no tenga prisa, que todo depende a menudo de una visita, de la presencia de un postulador. Me atengo a este parecer, aunque me cuesta.

 

A Dieu, mes bien chers freres, je vous porte tous bien chere ment dans mon coeur. Je ne demande pas vos prieres, elle[s] me sont dues.

 

Adiós, mis queridos Hermanos. Los llevo a todos con mucho cariño en mi corazón. No les pido sus oraciones; me las deben.

 

CHAMPAGNAT, sup(érieur) des f(rères) de M(arie).

 

CHAMPAGNAT, Superior de los Hermanos de María.

 

 



[1] Como sería pagarle a un joven favorecido por el sorteo que quisiera reemplazar a su hijo en el servicio militar.

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