Flos florum

(dédié à la Rose de Lantao)

 

Ce doux refrain qui revient

je ne sais d’où

m’obsède comme un rien

me rendant fou

tel un parfum de rose

versifiant ma prose.

 

Je le fredonne tout bas

à la lueur des étoiles

qui nous inspirent ici-bas

comme à travers un voile :

Lumières de pudeur

Qui égrènent les heures.

 

Je chante la flos florum

du jardin céleste,

le nectar de l’âme

des amants de l’Est.

La nuit s’affole

D’un vol de rossignol.

 

Une mélodie langoureuse

transcende la mélopée

Et l’âme paresseuse

S’allège de l’anxiété.

L’amour s’installe en reine

chevauchant à perdre haleine.

 

 

Claudio Wye

Décembre 2003

 

 

 

 

 

 

1