Neues Elsaß-Lothringen
Es lebe ein freies Elsaß-Lothringen in einem vereinigten Europa, Karl Roos

Elsaß-Lothringisches Wochenblatt

3. Dezember 1997

Genveränderte Pflanzen, nein danke!

Die französische Regierung von Premier Lionel Jospin hat am 24. No-vember den Anbau von gen-verändertem Mais des Schweizer Novar-tis-Konzerns erlaubt. Somit öffnet zum ersten Mal Frankreich Türe und Tore für genmanipulierte Pflanzen - der rechtskonservative Vorgänger Jospins hatte es bisher immer abgelehnt.

Andere europäische Staaten, u.a. Österreich, beharren aber weiterhin auf ein striktes Verbot jeglicher Abenteuerpolitik in eine Richtung, von der man noch nicht weiß, wo sie uns führen wird: bislang sind die Konsequenzen solcher genmanipulierten Pflanzen auf die Umwelt - und daher auf die Gesundheit des Menschen - längst nicht geklärt.

Der nun in Frankreich zum Anbau erlaubte Gen-Mais ist gegen be-stimmte Schädlinge resistent gemacht worden, die bei normalem Mais bis zu 10% der Ernte vernichten würden. Aber wer kann heute garantie-ren, daß diese künstliche Resistenz nicht an andere Pflanzen - wie z.B. Unkraut - übertragbar sei, bzw. daß die erwähnten Schädlinge - es ist allgemein bekannt, daß die Natur immer einen Weg findet, um sich an-zupassen! - nicht selber diesem veränderten Gen resistent werden?

Was die Konsequenzen für den Menschen wären, der genmanipulierten Mais ißt, sind ebenfalls ungeforscht... Eins ist sicher: in Sache genmani-pulierte Pflanzen spielen nun die Agro-Konzerne wie Zauberlehrlin-ge unserer Zeit, während die Politiker - wie üblich - den mächtigen in-dustriellen Lobbies nicht im Wege stehen wollen... auch nicht die Grü-nen, deren Vorsitzende Dominique Voynet als Umweltministerin dem Gremium gehörte, das besagte Anbaugenehmigung erteilte.

Da kann man sich wohl die Frage stellen, was es wert war, daß im ver-gangenen Mai 8 grüne Abgeordnete ins französische Parlament zu wählen, wenn sie sich wegen eines Klappsitzes innerhalb der SP-KP-Regierung derart erkaufen lassen?

Was braucht man eine grüne Umweltministerin, wenn sie sowas mitbestimmt? Wie glaubwürdig sind noch die Grünen? Haben die el-sässischen und lothringischen grünen Wähler für sowas gestimmt? Si-cher nicht!

In dieser Hinsicht können nun die Alibigrünen in Elsaß-Lothringen da-mit rechnen, daß sich die nationale Alternative, die das Bürgerforum anstrebt, aufzubauen, sich verstärkt, auch gegen die Grünparteien, als die echte Umweltschutzalternative profilieren wird.

Karl Goschescheck

Plantes transgéniques, non merci!

Le gouvernement français de Premier Lionel Jospin a autorisé le 24 no-vembre la culture du mais transgénique du groupe suisse Novartis. Ainsi la France ouvre-t-elle pour la première fois la porte aux plantes manipulées génétiquement - le prédécesseur conservateur de Jospin s'y était toujours refusé.

D'autres états européens, dont l'Autriche, maintiennent cependant une interdiction stricte de toute politique aventureuse dans une direction, dont on ne sait pas encore, où elle nous conduira: jusque là les conséquences de telles plantes transgéniques sur l'environnement - et par là même sur la santé de l'Honne - sont loin d'être connues.

Le maïs trangénique désormais autorisé à la plantation en France, a été rendu résistant contre certains parasites qui annéantissent près de 10% de la récolte du maïs normal. Mais qui peut aujourd'hui garantir, que cette résistance artificielle ne soit pas transmissible à d'autres plantes - des " mauvaises herbes " notamment, ou que les parasites évoqués - il est bien connu que la Nature trouve toujours un chemin pour s'adapter! - ne deviennent pas eux-même résistants à ce nouveau gène?

Ce que seraient les conséquences pour l'Homme, qui mangerait du maïs transgénique, est encore une inconnue... Ce qui est sur, c'est qu'en ma-tière de plantes transgéniques les industriels agro-alimentaires jouent aux apprentis-sorciers modernes, tandis que les politicens - comme à l'accoutumée - ne veulent pas se placer en travers du chemin des lobbies industriels... même pas les Verts, dont la présidente Dominique Voynet en tant que ministre de l'environnement faisait partie du gremium, qui décida de l'autorisation dudit maïs.

On peut donc se poser la question de ce que cela a valu qu'en mai der-nier 8 députés verts soient élus au parlement français, s'ils se laissent ainsi achetés pour un strapontin dans le gouvernement socialo-communiste?

Qu'avons nous besoin d'une ministre verte de l'environnement, si elle co-décide ce genre de chose? Les Verts ont-ils encore une crédibi-lité? Les électeurs écologistes alsaciens et lorrains ont-ils voté pour ce-la? Certainement pas!

Dans cette optique, les verts-alibis d'Alsace-Lorraine peuvent s'attendre à ce que l'alternative nationale, que le Forum Civique se propose de bâtir, se profile, même contre les partis verts, comme la véritable alternative écologiste.

 

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