Neues Elsaß-Lothringen 28.Jänner 1998 |
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Das Abschieben der Kurden heißt Mittäterschaft im türkischen Kolonialkrieg! In den letzten Tagen und Wochen haben sich die Ereignisse um die kurdische Frage wieder mal zuge-spitzt: Europa steht einer neuen kurdischen Flüchtlingswelle be-vor. Mehrere tausend sind schon per Schiff vor den Türken ge-flüchtet und in Süditalien gelan-det... Und wieder mal reagieren die europäischen Regierungen mit äußerster Frilosität dieser Heraus-forderung gegenüber. Kaum sind ein paar hundert Kurden in der Nähe Baris gesichtet worden, brach schon die Panik aus, sowohl in Bonn als auch in Paris und Wien. Italien wurde aufgefordert, die Flüchtlinge nicht aufzuneh-men, man erwägt schon, die Schiffe samt ihrer Menschenla-dung in die Türkei zurückzu-schicken... Leben etwa unsere Politiker auf einem anderen Planet, oder haben noch nie vom Krieg zwischen Kurden und Türken gehört? Doch schon, denn es sind auch bundes-deutsche Waffen, die die türki-sche Todesschwadronen in Kurdi-stan mit bei sich im Einsatz ha-ben. Mit dem kurdisch-türkischen Konflikt läßt sich schön Ge-schäfte machen, aber der flüch-tenden Zivilbevölkerung Asyl zu gewähren... nein danke! Die derzeitige Stellungnahme der EU kommt moralisch gesehen ei-ner Mittäterschaft im türkischen Kolonialkrieg gegen Kurdistan gleich. Wo sind denn all die schönen Prinzipien der Men-schenrechte, der Demokratie bzw. des Einmischungsrechts der de-mokratischen Länder hin? Die Europäische Union sollte sich wohl im türkisch-kurdischen Konflikt, sowie allgemein in die kurdische Frage einmischen, um genau diese Prinzipien durchzu-setzen, denn jedes Volks hat Recht auf Menschenrechte, Frei-heit, Selbstbestimmung und De-mokratie: die Kurden auch. Wenn es einmal einen demokratischen unabhängigen kurdischen Staat gibt, dann wird sich das Flücht-lingsproblem von selbst lösen. Denn auch die Kurden möchten lieber in ihrer Heimat bleiben. Karl Goschescheck |
Expulser les Kurdes revient à se faire complice de la guerre coloniale turque! Ces derniers jours et semaines, les événements en relation avec la question kurde ont connu une nouvelle intensité: l'Europe fait face à une nouvelle vague de ré-fugiés kurdes. Plusieurs milliers ont déjà fui la Turquie par bateau et débarqués en Italie du Sud... Et de nouveau, les gouvernements européens réagissent avec la plus grande frilosité face à ce défi. A peine quelques centaines de Kur-des ont-ils été aperçus près de Ba-ri que la panique a éclaté, tant à Bonn qu'à Paris et à Vienne. L'Italie a été sommée de ne pas accueillir les réfugiés, on envi-sage déjà de renvoyer les navires en Turquie avec leur chargement humain... Nos politiciens vivent-ils sur une autre planète ou bien n'ont-ils ja-mais entendu parler de la guerre entre Kurdes et Turcs? Mais si, car ce sont aussi des armes ouest-allemandes que les escadrons de la mort turcs ont avec eux dans leurs opérations au Kurdistan. Le conflit entre Turcs et Kurdes permet de faire marcher les affaires, mais accorder l'asile aux populations civiles en fuite... non merci! La position actuelle de l'Union Européenne revient moralement à une complicité dans la guerre co-loniale que mène la Turquie au Kurdistan. Où sont donc passés les beaux principes de Droits de l'Homme, de démocratie et du droit d'ingérence des pays démo-cratiques? L'Union Européenne devrait s'in-gérer dans le conflit turco-kurde, de même que dans la question kurde en général, pour justement imposer ces principes, car chaque peuple a droit aux Droits de l'Homme, à la liberté, à l'autodé-termination et à la démocratie: les Kurdes aussi. Lorsqu'il y aura un état kurde démocratique et indé-pendant, le problème des réfugiés se résorbera de lui-même. Car les Kurdes aussi préféreraient rester dans leur patrie. |
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