Connection entre L'ASSOMPTION
et la fondation de JOLIETTE, Qc
1843 - Église St-Paul à Joliette
Photo par Nathalie Lévesque
du site www.mrcjoliette.qc.ca/prefet.htm
"Nous étions là ! Racines québécoises, canadiennes, américaines,
amérindiennes, acadiennes & européennes,
une généalogie & histoire de la Nouvelle-France"
par Danielle Duval LeMyre
dlemyre@yahoo.com / (514)236-0422
www.geocities.com/daniellla.geo/joliette.html
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Barthélemi Joliette (1789-1850)
Seigneur de Lavaltrie, notaire, conseiller législatif
1891 - Portrait posthume de B. Joliette par Sinai Richer
Hall d'entrée de L'Hôtel de ville de Joliette.
La ville de Joliette au Québec fut fondée sous le nom de "Industrie" par Bartélémi Joliette,
l'un des descendants d'Adrien Jolliet, frère de Louis Jolliet, explorateur et découvreur.
En 1791, orphelins de père, Barthélémy Joliette et son frère aîné Antoine, fils de Catherine Faribault et Antoine Joliette, s'en allèrent vivre avec leur mère chez son frère, leur oncle, Joseph-Édouard Faribault (1773-1859) notaire à l'Assomption.
La maison où ils vivaient était du côté sud-est de la rue Saint-Étienne, entre les rues Ste-Anne et St-Joachim.
Édouard Faribault se maria deux fois et il fut le beau-père de Louis-Michel VIGER.
En 1794, trois années après avoir accueuilli chez lui sa soeur Catherine et ses deux jeunes fils, Édouard épousa en premières noces Elisabeth Poudret dans l'église de St-Pierre-du-Portage, la même église où Bonaventure Lemire avait épousé Hélène Roussin.
St-Pierre-du-Portage à l'Assomption
De 1796 à 1830 Édouard Faribault fut secrétaire de la Fabrique de la paroisse St-Pierre-du Portage; de 1812 à 1822 il fut administrateur en titre de la seigneurie de Lavaltrie;de 1846 à 1848 il fut maire de l'Assomption.
De 1796 à 1803, Barthélemi Joliette alla à l'école de M. Nepveu, puis devint clerc de notaire dans l'étude de son oncle, et le 3 octobre 1810, Sir James Craig lui donna commission de notaire qu'il pratiqua à l'Assomption.
Par sa grand-mère Cécile Papin (née le 27 octobre 1724 à Boucherville), fille de Gilles Papin et M-Josephte Besnard de Carignan, épouse de François Jolliet(b.1713) et mère d'Antoine Joliette, Barthélemi(b.9 sept 1789) était rélié à Basile Papin (b.2 déc.1786) qui avait deux ans de plus que lui et avec qui il avait été à l'école.
En effet, Cécile Papin (Jolliet), grand-mère de Barthélemi Joliette était la soeur d'Orphée Papin, grand-père de Basile. Basile Papin avait été marié deux fois: la première fois avec Marie-Louise Pichon-Toulouse avec qui il avait eu une fille, Justine Papin, née en 1818, puis un deuxième mariage en 1820 avec Marie-Rose Peltier lui avait donné des filles et deux garçons: Édouard (Peltier) Papin qui épousa Philomène (Bingle) Brien et Basile (Peltier) Papin qui épousa Adélaide Forest.
Basile (Peltier) Papin et Adélaide eurent deux fils: Philippe (Forest) Papin qui épousa Emma (Magnan) Archambault et Henri (Forest) Papin qui épousa Mathilde Forest, sa cousine, fille d’Élisée et Herminie Ritchotte.
En 1813, l'année de la naissance de Jos.Nicaise Lemire Marsolet qui épouserait Justine Papin en 1838, Barthélémi Joliette épousa Marie-Charlotte Tarieu de Lanaudière, à Lavaltrie, ce qui lui donna les droits à la seigneurie de Lanaudière comme co-héritier, et il fut investi de son administration. Il ne laissa pas de postérité.
Dès 1823 il se rendait sur le lieu où se situerait bientôt Joliette. Il y fonda le village de l'Industrie.
Sa propre maison devint le manoir seigneurial.
MAISON Antoine Lacombe
Barthélemi resta hors des conflits des Troubles de 1837 en faisant travailler les hommes du village (de Joliette) à différents projets: une chapelle(1841), une église(1843), un presbytère, un Collège(1845) donnant une formation industrielle et commerciale dont l'administration fut confiée aux Clercs St-Viateurs en 1847, une distillerie, un chemin de fer.
Collège des Clercs St-Viateur (bâti en 1845) et Photo du Séminaire
Barthélemi était un innovateur. Bien que laïc, il se sentit responsable de l'éducation des futures générations. Il déplorait que les programmes de collèges classiques étaient basés sur l'étude du latin. En 1847, à la fondation du Collège, il y avait donc un cours commercial, un cours d'agriculture et de botanique, de bons cours d'anglais et de français (du latin dans les dernières années), du dessin linéaire et d'autres cours de science. Ils engagèrent le père Morin, un physicien au courant de la téléphonie sans fil qui avait étudié à Paris. Collège des Clercs St-Viateur (bâti en 1845) et Photo du Séminaire
Joseph Morin enseignera au Séminaire de Joliette et il est responsable des laboratoires très modernes, dont ceux de l'aile Bonin - construite en 1926 - qui seront ce qui se fait de mieux dans les collèges d'alors.
Joseph Morin, c.s.v. (1863-1931)
Joseph Morin, c.s.v. (1863-1931)
