Histoire de la généalogie de notre famille
Aux USA
C'est à Marlene Aiello arrière petite fille de Francisco, dans la lignée de Charlotte et Alfred Perry,que nous devons l'élaboration de cet étonnant travail sur la généalogie de notre famille. Et c'est par un événement qui aurait pu rester insignifiant que tout débuta, comme elle le raconte dans le livre qu'elle a rédigé sur la famille américaine.
"Un jour, je lisais le journal local du matin. j'y découvris un article sur une dame nommée Rita Aniotzbehere qui visitait le péninsule de Monterey. Durant sa visite on lui avait volé son porte monnaie. Le voleur fut en grande partie responsable de cet arbre généalogique. N'aurait-il pas volé le porte monnaie, l'article ne serait pas paru dans le journal local et Paul Ansberry et moi-même ne nous serions pas rencontrés pour cet arbre généalogique."
Et ainsi débutèrent les recherches dans les annuaires dans les cimetières, la récolte des souvenirs, les échanges d'information. Elle poursuit :
"Paul me rendit visite avec des photos de famille et des informations. Il mentionna le nom de Francisco Aniotzbehere, un oncle de son père. Je sus alors que nous étions parents. Paul me donna toutes les informations qu'il avait sur Juan Gordo Aniotzbehere son grand-père.
J'avais écrit à la responsable de l'état civil de King City, qui m'envoya quelques actes. Elle fut aussi l'instrument dans ma recherche d'autres membres de la famille. Trois mois plus tard je lui écrivis de nouveau et elle me répondit qu'au coin d'une rue dans King City elle avait remarqué une femme qui semblait avoir besoin d'informations. Elle alla voir cette femme pour savoir si elle pouvait l'aider. La jeune femme lui dit alors qu'elle recherchait le cimetière et un parent nommé Aniotzbehere. Je dirai que cette rencontre fut une chance. La responsable de l'état civil rencontrant une jeune femme à la recherche de la même information que moi. Elle lui donna alors mon adresse et mon nom en lui disant que je recherchais aussi des actes. La jeune femme m'écrivit et il se trouva qu'il s'agissait de l'arrière petite fille de Juan Flacco Aniotzbehere.
J'avais encore trouvé un autre membre de la famille. J'avais maintenant les familles Aniotzbehere de tous les Etats Unis dans mes fiches."
Elle reconstitua ainsi l'arbre généalogique de toute la famille Aniotzbehere / Ansberry à partir de ces trois frères.
En France
C'est à Pierre Delavaud que nous devons tout l'historique de la famille Aniotzbehere en France. C'est en retrouvant une lettre écrite par Paul Ansberry dans les années 50 pour un certain Jean-Pierre de Sare qu'il décide de faire quelques recherches afin de satisfaire la curiosité de Paul. Cependant, de recherches en recherches, il se passionne pour la famille de son épouse et poursuit le travail.
Il est ainsi remonté jusqu'à la fin du XVII siècle en allant dans les mairies, les églises, les cimetières, dans les Archives nationales et départementales et aussi celles de la Marine à Rochefort. Il a amassé énormément d'information sur la famille elle même mais aussi sur les biens immobiliers et notamment Indianorenborda et Beherchea deux des maisons où les générations se sont succédées.
Voici un extrait d'une lettre écrite à Paul Ansberry dans laquelle il évoque toute la branche de Michel Aniotzbehere, notre ancêtre direct.
"Elle est née à Sare en 1899 (il parle ici de Joséphine, une des filles de Michel, qui devint sa belle-mère), son nom de jeune fille est Aniotzbehere et a toujours vécu là depuis. Elle s'est mariée en 1928 et s'appelle maintenant Mme Suhit. Elle se souvient très bien de Mme Elvira Parker qui vint la voir une semaine à Sare en 1929. Elle la connait comme se prénomant Elvira. Elle connaissait très bien le Basque (aux dires de Mme Suhit). Elle lui confirma qu'elle était sa cousine (le père d'Elvira et celui de Mme Suhit étaient frères). Cette information me permet de trouver le lien qui me manquait pour dire que nous sommes parents."
Pierre a voulu alors faire découvrir à toute la famille Aniotzbehere de France, ou, plus précisemment à ses descendants car il ne reste plus que trois hommes portant ce nom actuellement. Il envoya donc un arbre généalogique à chacun de ses cousins. C'est ainsi que je découvris mes ancêtres. Y portant un grand intérêt, je me mis moi-même à faire quelques recherches mais essentiellement en Californie car je souhaitais savoir ce qu'étaient devenus nos parents éloignés d'Amérique (a cette époque nous ne savions pas l'étendue des connaissances des californiens sur notre famille). C'est alors que j'ai écrit à quelques membres de notre famille, dont Paul Ansberry qui me fit découvrir l'histoire de notre famille en Amérique et me permit de contacter Marlene qui m'envoya un précieux exemplaire de son livre sur la famille Aniotzbehere d'Amérique. Puis en écrivant aux églises, mairies, centres généalogiques, bref partout où je pouvais avoir de l'information, je pus récupérer un nombre important d'actes de naissances, décès et mariages. A quelques lettres ont aussi répondu des étrangers à notre famille ayant eu des contacts avec elle et me relatant ainsi quelques anecdotes, comme cette lettre reçue d'un employé des registres du comté de San Joaquin.
"Votre lettre à la mairie de Stockton, Californie , fut expédiée à mon bureau, étant l'officier de l'état civil des statistiques démographiques pour le comté de San Joaquin. Ainsi je détiens tous les actes de naissances, décès et mariages de mon comté.
Mais je n'ai pas eu à chercher dans les registres car j'ai connu Frank Aniotzbehere durant tout sa scolarité lycéenne et par la suite, jusqu'à sa mort en 1965. [...] Ce fut un jour très triste pour beaucoup d'entre nous à Stockton lorsque Frank se maria avec Rita parce que beaucoup, beaucoup d'entre nous partagions l'amour de Frank pour cette belle fille au suave teint olivâtre, avec de très grands yeux bruns et bénie par le Bon Dieu pour tout ce qu'elle possède, et son joli sourire.
Votre parent Frank était un athlète du diable. Au lycée, il eut le prix du "Menzies Award" car il représentait l'athlète le plus complet. Que ce soit pour le basket-ball ou le base-ball, il était un joueur exceptionnel. Il fut assez intelligent pour rester à l'écart du football [....]."
Un voyage en Californie me permit de rencontrer Paul Ansberry à Salinas ainsi que sa fille Karen à Santa Barbara, des rencontres inoubliables.
Puis c'est en 1997 que me vint l'idée d'ouvrir un site Web relatant notre histoire et ainsi y faire participer tous les Aniotzbehere du monde.
Je vous souhaite donc une bonne lecture et n'hésitez pas à me contacter pour m'apporter de nouvelles informations, ou des anecdotes que je ne manquerai pas d'inclure dans ces quelques pages
Laster Arte !
A bientôt !