du 15 au 21 février 98 dans les Alpes bernoises (Suisse)

Responsable de camp :   Patrick Hunziker

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Glisse à gogo... un camp qui a été digne de ce nom... Patrick avait dû prévoir le coup !!! Mais un camp à "dos" de phoque - car telle était l'activité principale de la semaine - c'est quoi au juste ?

Eh bien, vous imaginez un charmant chalet chauffé au feu de bois, avec des dortoirs tout neufs et des souris qui courent sous vos lits la nuit. Vous y êtes ? Ensuite vous mettez cela dans un cadre vert et blanc (euh, blanc de préférence !) éclairé par un radieux soleil, dans un coin du Dientigtal. Si vous aviez pris le risque d'ouvrir la porte de ce logis (comme le vendeur de cartes), vous y auriez trouvé 2 campeuses et 5 campeurs en furie, un guide de montagne déniché une semaine avant le camp et un grand chef qui prétend être l'animateur de l'Espoir romand... on en doute encore !

Ce qu'ils ont fait la journée, entre un réveil pénible et un coucher tardif ? Eh bien, après l'appel tonitruant d'Yvan, leur guide et réveil-matin, ils étaient tous debout, plus ou moins réveillés. Si tout allait bien, à 9 heures ils avaient englouti leur "p'tit déj" riche en vitamines et en exhausteurs de saveur. Après une opération vaisselle péniblement effectuée, chacun se pommadait et s'emmitouflait, avant de sauter dans le bus rouge avec pique-niques, skis et tout le trilili ! Et c'est parti mon kiki... Quelques kilomètres plus loin, quand Patrick avait enfin réussi un parcage phénoménal sur glace, nos 9 gais lurons s'appliquaient à... appliquer leur peaux de phoque sous leurs skis... pour ceux qui s'y connaîtraient pas !

Et c'était parti pour l'expédition ! Après quelques bonnes heures d'efforts, des pauses et des casse-croûte, la plupart se plaignaient mais persévéraient ardemment... malgré une dizaine de cloques pour Noëlle (Maman bobo) et un gros rhume pour Yélen.

A force de courage, ils arrivaient finalement tous au sommet, avec émotion et soulagement quelquefois. Là-haut sur la montagne, ils pouvaient alors admirer de superbes panoramas alpins (à 360°, précisons-le), prendre des photos et se rassasier une dernière fois avant de s'élancer en bas des pentes, souvent dépourvues de poudreuse. Alors ils se sont initiés au "ski-herbe", au "ski sur carton", au "ice ski"... et même au ski nautique... si, si ! Céline, Nicolas et Noëlle ont même eu l'occasion de nous présenter leur show de gymnastique artistique sur neige.

Ils auraient donc tous pu déclencher une avalanche. Mais heureusement, un Barguox (= DVA ou détecteur de victime d'avalanche) pendait à leur cou. Cet outil est très utile... surtout quand un énergumène ne se souvient plus de sa cachette lors d'un exercice ! Mais Yvan était toujours là pour les sauver de la situation et leur remonter le moral avec ses bons gags hilarants (genre : "à quoi ces gendarmes cervelas ?"). S'il levait un bâton, il fallait esquisser un sourire, à deux bâtons il fallait se forcer à rire aux éclats !!!

Pendant cinq journées, tout aussi mouvementées les unes que les autres, ils ont ainsi gravi le Wiriehorn, le Meniggrat, le Kalberhorn, le Mauflihorn, sommets qui leur sont devenus familiers.

Vous avez sans doute imaginé qu'après de tels efforts un débarbouillage s'imposait. Il a donc fallu, encore une fois une bonne dose de courage à nos espériens pour survivre à un décapage bien glacé au lavabo pour les filles (consternées devant l'absence de douche et d'eau chaude) ou à la fontaine pour les hommes. Pour les fans du Titanic, on vous promet que ça remet les idées en place !

Pendant que d'autres faisaient du feu, Christophe préparait, avec un plaisir non dissimulé, de délicieux repas, au rythme d'un rock que Philippe grattait sur sa guitare. Après quelques jeux et discutions forts animés, il fallait tout de même gagner son lit pour un dodo bien mérité !

Bref... malgré un nombre de participants relativement restreint, nous avons tous passé une merveilleuse semaine en famille. De profondes traces resteront... dans la neige, sur les skis (merci la Confédération pour votre confiance), dans les cœurs... et même sur les visages... hein Mathias !

Nous vous recommandons donc déjà la seconde édition "Glisse à GOGO" 1999.