LES QUATRE PREMIERES GENERATIONS DES MICHAUD


 




    Ce relevé généalogique fut préparé à partir de l'ouvrage de madame Françoise Michaud-Dufresne, Les Michaud Poitevin au Canada : les quatre premières générations, volume publié en 1990 par l'Association des Familles Michaud inc.  Il est le fruit de recherches minutieuses de plus d'une vingtaine d'années.

Madame Françoise Michaud-Dufresne



    Madame Michaud-Dufresne a dépouillé cent cinquante ans d'archives avec l'aide de différents dictionnaires généalogiques et autres sources manuscrites.  Elle s'est parfois butée à des obstacles d'importance.  Ainsi, elle emploie l'expression "de destinée inconnue" lorsque l'enfant baptisé ne réapparaît plus dans les registres.  À Rivière-Ouelle, avant 1685, les baptêmes, mariages et sépultures étaient consignés soit aux registres de Notre-Dame de Québec, soit à l'Islet.  Après 1685, les années entre 1705 et 1715 ne sont pas répertoriées.  À La Pocatière, les registres ne s'ouvrent qu'en 1685.  À Kamouraska, le premier curé, Philippe Rageot, s'installe au milieu de ses ouailles en 1709.  Normalement, on devrait y trouver des registres;  malheureusement ils ont été brûlés vers le 7 juillet 1727.  Aucune trace des années 1749 et 1750.  Après le mois de février 1759, il manque un ou plusieurs feuillets au moment du passage des Anglais le long de la côte du sud.

    Tout au long de cette descendance, on remarquera le décès de plusieurs enfants en bas âge.  Des hivers rigoureux, l'absence de médecins sur place surtout lors des accouchements et les épidémies sont autant de causes expliquant ces décès.  Ainsi, une épidémie de "petite vérole" ou "picote" en 1755-56 qui a sévi dans la région de Kamouraska a fait quintupler le nombre d'inhumations et a affecté un grand nombre des descendants de la famille Michaud.  On remarquera aussi la répétition à outrance des mêmes prénoms : Pierre, Jean, Joseph, François, Madeleine, Marie, Geneviève... Les parents, surtout les pères, avaient souvent l'habitude de donner le même prénom qu'eux à un de leurs enfants ;  à la quatrième génération, Alexandre Michaud, marié à Brigitte Délorier, a même donné le prénom d'Alexandre à quatre de ses enfants.
 

    Pour une description plus exhaustive, nous vous recommandons fortement l'ouvrage de madame Michaud-Dufresne.  Il comprend des notes sur le contexte historique de même que des anecdotes et des textes notariés concernant les ancêtres.
 
 

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