THE CULT FICTION


My All time favorite cult & underground movies - part 2 : de "d" à "f"

POUR VOIR QUELQUES POSTERS DE FILMS, IL VOUS SUFFIT DE VISITER MACOLLECTION PRIVEE

Dernière Maison sur la Gauche ( Last House on the Left, Wes Craven )
Quatre voyous ( une fille, trois mecs ) capturent deux adolescentes. Ensuite le film détaille un double-viol avec tortures, humiliations, scatologie, sadisme, cruauté physique et morale, jusqu' à la mort atroce des deux victimes. Un tel crime ne pouvant rester impunis la bande des quatre se retrouvent malencontreusement chez les parents d' une de leur victime. La vengeance commence, d' une sauvagerie qui incommoderait Bronson lui-même ! ( démembrement à la tronçonneuse, castration buccale, etc )
Interdit un peu partout le film a évidemment acquis un statut culte et a suscité de nombreuses imitations érotico-gore très complaisantes ( Last House on Dead End Street, La Maison au fond du parc, etc ) qui ne parviendront pas à égaler la puissance du premier film ( hors érotique ) du maitre de l' horreur. Filmé de façon très documentaire, entrecoupé d' intermèdes primessautiers soulignant les horreurs perpétrées, dénué d' humour, ou presque, " Dernière Maison sur la Gauche" est certainement un des films les plus traumatisants jamais tournés. Même le gore y est dégoutant, sans les outrances inoffensives habituelles. A coup sur un film à voir, mais, également, un choc à supporter. Et pas toujours sans dommage. Pour public très averti, donc
Référence : la fellation se terminant par la castration buccale d' un des voyous. Glupps !

Derrière la Porte Verte ( Behind the Green Door, John & Artie Mitchell )
Une jeune femme, enlevée par des inconnus, est emmenée dans une boite de nuit très spéciale, où elle subit de multiples perversions. Le classique absolu du film porno, réalisé à une époque ( 1973 ) où les réalisateurs soignaient leurs produits comme des vrais films ! Les temps ont-hélas-bien changés depuis ! Une athmosphère étrange, sensuelle et quasiment fantastique pour un conte de fée moderne et pervers qui révèlle tous les charmes et tous les vices de Marylin Chambers, la superstar du X au salaire mirobolant. La suite, tournée douze ans plus tard par la même équipe ( mais sans Chambers malheureusement ) se laisse voir mais est loin de retrouver le génie de l' oeuvre originelle, à mon avis le meilleur film du genre et un véritable chef d' oeuvre du cinéma, tout genre confondu.
Référence : La scène d' amour ( à quatre ) sur un trapèze suspendu, le corps de Marylin Chambers et les éjaculations multicolores et psychédéliques du délirant final.

Marylin Chambers

2001, Odyssée de l' espace ( 2001 : A Space Odyssey Stanley Kubrick )
L' histoire de l' humanité, de la préhistoire au début du troisième millénaire, modelé inconsciemment par un mystérieux monolithe d' origine extra-terrestre. Une fresque grandiose et superbe, dont la conclusion métaphysique suscita de nombreuses interrogations...et autant de réponses. Que ceux qui n' aiment pas les fins ouvertes et intelligentes se disent que, tout simplement, "la vérité est ailleurs !"
Référence : l' os jeté dans l' espace se changeant en un vaisseau spatial.

Django ( Sergio Corbucci )
Un pistolero solitaire vient mettre de l' ordre dans une petite ville du far-west. Un chef d' oeuvre du western spaghetti, délirant et cruel, baignant dans une ambiance morbide aux frontières du fantastique. Saleté et boue omniprésente dans ce film très éloigné de la propreté made in USA. Excellent.
Référence : le duel final dans un cimetière, avec les flingues accrochés aux croix des tombes.

Edward aux Mains d' Argent ( Edward Scissorhand, Tim Burton )
Une des plus belles histoires d' amour du cinéma et un conte de fées pour tous, de sept à soixante-dix sept ans. Le meilleur film de Tim Burton, porté par une musique parfaite et une interprétation exceptionnelle de Johnny Depp. Un peu de poésie dans un monde de brutes et un moment de bonheur intense.
Référence : Edward créant des flocons de neige sur la musique de Danny Elfman. Peut-être la plus belle scène de l' histoire du cinéma !

L' Empire contre-attaque ( Star Wars : The Empire stirkes back !, Irvin Kerschner )
La suite de la Guerre des Etoiles. Un monument du space-opéra, vénéré par des millions de fanatiques. Le combat titanesque de Luke contre le coté obscur de la Force ! Que dire de plus sinon que le film n' a pas pris une ride et que l' enchantement est toujours total. Si vous êtes un grincheux intello et que vous n' aimez pas ce film...Fuck off !
Référence : le duel à l' épée laser, les pouvoirs de Yoda, les effets spéciaux, etc. etc.

L' Enfer des Zombies ( Zombi II, Lucio Fulci )
Lucio Fulci repousse ici toutes les limites et nous assène une accumulation non-stop de scènes de boucherie pure. Incroyablement sanglant, le film demeure une des meilleures série B populaire des années septante, époque où il était encore possible de tourner un film d' horreur sérieux sans abuser de calembours foireux et de blagues de potaches. Garanti 100 % hard gore gerbant cette préquelle pirate du "Zombie" de Romero repose sur une accumulation frénétique de scènes choc parfois proche du grand guignol, telle ce mort vivant aquatique dévorant un requin. Malgrè tout le réalisateur parvient à créer un réel climat d' angoisse, voire de poésie macabre culminant lors du final où les zombies arpentent les rues de New York. Un bon shock horror, comme on n' en fait plus, sans humour parasitaire ni teenagers stupides
Référence : le clin d' oeil aux "dents de la mer" avec le zombie qui bouffe tout cru un requin agressif.

Evil Dead Trilogy ( Sam Raimi )
Trois films phares du fantastique, tour à tour hard-gore, comique et féerique. Filmé avec génie et excellemment interprété par Bruce Campbell. Chaque films à ses défauts ( respectivement : amateurisme outrancier, comique envahissant et féerie mielleuse ) et ses qualités ( qui sont...les mêmes ) bien que, personnellement, ma préférence aille au N° 2. Vivement la suite !
Référence : la main remplacée par une tronçonneuse à partir du deuxième film.
PS : Pour plus de détail cliquez sur le lien

The Feebles ( Peter Jackson )
Un film d' horreur comique et sexy sur les tribulations d' une série de personnages cinglés, fouille-merde, pervers, sado-masos, violents, romantiques ou naïfs. Tous "interprétés" par des marionnettes ! Si vous voulez voir l' envers du décor du Muppet Show précipitez-vous, car ici Peggy est vraiment une grosse cochonne et les marionnettes ont non seulement une âme mais aussi un sexe et des tripes. Un grand moment scato-érotico-comico-musico-gore. Et pire !
Référence : le journaliste-mouche fouillant la merde. Au sens propre (?) bien sur !

Flesh Gordon ( Howard Ziehm et Michel Benveniste )
Flesh Gordon, escortée de sa fiancée nymphomane Dale Ardor, traverse la déconosphère à bord de la fusée Phallus inventée par son ami, le professeur E.Jakul. Son but : neutraliser le Rayon Sex, émis depuis la planète Porno par le Sinistre Empereur Wang et son âme damnée, Mastur Bator ! Vous l' aurez compris il s' agit d' une parodie friponne des célèbres bandes dessinées américaines. Avec peu de moyen mais beaucoup d' humour, les auteurs livrent un film joyeusment débile et fier de l' être. Même si il a un peu vieilli et si on remarque quelques longueurs cette pochade sympathique peu encore faire rire et le film garde des milliers de fans de part le monde ( cf. le nombre de sites Internet qui lui sont consacrés ). Existe en différentes versions selon les pays et les éditeurs vidéo, de la soft à la porno.
Référence : la récupération des "tétons du pouvoir, arme mortelle disparue entre les cuisses d' une méchante, par la main experte de Flesh Gordon ! Ca c' est du cinéma populaire !

La Fureur de Vaincre ( Fist of Fury, Lo Wei )
Bruce Lee, sec et musclé comme un dieu, explose la gueule à deux cents méchants à coup de pieds et de poings. Ben oui, c' est comme ça. Peut-être pas le meilleur scénario de l' histoire du cinéma, ni la meilleur mise en scène mais, à coup sur, l' occasion d' admirer le plus grand artiste martial de tous les temps. Un monument du kung fu, qui suscita une suite ( avec Jackie Chan ) et deux remake ( dont un avec Jet Lee ) et d' innombrables copies plus ou moins inspirées. A voir pour comprendre ce qu' est un mythe cinématographique.
Référence : Bruce Lee !

Cette sélection, purement subjective, a été établi par Moornblade et n' engage que lui. Elle ne prétend pas relever la liste des meilleurs films de tous les temps mais bien ceux qui, par leur originalité ou leur qualité, se sont révélés les plus marquants ! Ce sont donc, non pas des classiques, au sens premiers du terme ( quoique certain le soit ! ), ni des chef d' oeuvres ( même remarque ! ) mais bien des films cultes...du moins pour moi !


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