La séparation

par StarLight

Partie 1: Une mer d'anges

 

 

 

Ils durent quitter Adera pour repartir en mer. Les adieux avaient été tristes.

-         Promets-moi de revenir me voir, dit Adera.

-         Je te le promets, répondit Maeve.

Elle serra sa cousine très fort dans ses bras. Adera alla ensuite voir Sinbad.

-         Ne la perds pas encore une fois, lui dit-elle.

-         Tu peux compter sur moi, répondit-il en faisant un clin d’œil à Maeve.

Adera serra la main de Doubar, fit signe à Rongar et alla voir Firouz. Ni l’un ni l’autre ne savaient quoi dire. Firouz ne voulait pas la regarder en face et Adera jouait avec une mèche de ses cheveux. Firouz sortit une main de son dos.

-         Tiens ce sont des fleurs que j’ai cueilli ce matin.

Adera lui adressa un sourire triste et pris les jolies fleurs qu’il lui tendait.

-         Continue d’utiliser la science pour les tirer d’embarras, lui dit-elle en le serrant dans ses bras.

-         Prends soin de toi Adera.

-         Toi aussi Firouz. Reviens me voir.

-         Le plus vite possible, répondit Firouz.

Adera lui donna un baiser sur la joue et partit rejoindre Gabriel. Ils envoyèrent la main au bateau qui commençait déjà à disparaître à l’horizon. Firouz resta à l’arrière du bateau jusqu’à ce que la silhouette d’Adera ne soit plus visible. Il mit la main sur sa joue et sourit.

 

Maeve et Sinbad étaient à l’avant du bateau et le regardaient.

-         Firouz est en amour, dit Maeve.

-         C’est si triste qu’on est dû partir si tôt.

-         Nous reviendrons la voir lorsque nous aurons le temps.

-         Cela ne devrait pas tarder, dit Sinbad. Nous n’avons pas un horaire bien chargé jusqu’à présent.

-         J’espère que cela restera ainsi, dit Maeve.

-         Pourquoi donc? Où est passé ton sens de l’aventure? demanda Sinbad.

Maeve se retourna.

-         Il est toujours ici. Mais avant que nous ne soyons attaqué par je ne sais quel monstre j’ai envie de profiter de toi, dit-elle en l’embrassant.

Lorsqu’elle mit fin au baiser Sinbad prit la parole.

-         Je crois que je pourrais m’y faire, dit-il avec un sourire.

Maeve lui rendit son sourire et posa sa tête contre sa poitrine en regarda l’océan.

 

Un peu plus tard ce fut au tour de Sinbad de prendre la barre. Doubar vint le voir.

-         Je n’aime pas l’allure de ces nuages petit frère, dit-il en pointant l’horizon.

-         Nous sommes assez loin de tous les ports auxquels nous pourrions nous arrêter. J’ai bien peur qu’il nous faudra affronter cet orage Doubar. Nous avons un bon bateau.

-         Tu te souviens de la dernière fois que tu as dit ça? demanda Doubar.

Sinbad s’en souvenait très bien. Il avait presque perdu Maeve et sa vie en même temps.

-         Je vais nous diriger vers Bassora, c’est l’île la plus proche d’ici. Mais je ne garantis rien, dit Sinbad.

Doubar partit aider Rongar avec les voiles.

 

Malheureusement l’orage frappa avant qu’ils puissent atteindre Bassora. Celui-ci était un des plus violents que Sinbad avait vu jusqu’à présent. Les vents soufflaient tellement fort que le bateau était incontrôlable. Les vagues se brisaient sur le pont et celui-ci fut vite complètement inondé. Rongar tentait de retenir les cordes qui étaient plus fragiles avec l’aide de d’autres membres de l’équipage. Doubar tenait la barre du plus fort qu’il pouvait mais cela ne semblait pas faire grand changement. Firouz faisait marcher sa pompe à eau au niveau inférieur et Maeve essayait de trouver dans ses livres un moyen d’arrêter cette tempête. Sinbad quant à lui courait dans tous les sens sur le pont en essayant de voir si quelqu’un avait besoin d’aide. La pluie l’empêchait de bien voir et les vagues qui faisaient bouger le bateau dans tous les sens n’arrangeait rien. Un éclair traversa le ciel et Sinbad put voir une corde pendant près du mât. Elle était rattachée à la voile principale et cette dernière n’allait pas tenir longtemps. S’il n’attrapait pas cette corde, la voile allait se déchirer. Il décida de grimper au mât pour pourvoir l’atteindre. Lors d’un orage c’était la pire chose à faire mais il n’avait pas vraiment le choix. Il commença son ascension.

 

Doubar essayait de toute ses forces de retenir la barre pour pouvoir contrôler le bateau mais celle-ci lui glissait toujours des mains. Il ventait trop et la pluie lui brouillait la vue. Un autre éclair traversa le ciel sombre. Doubar put apercevoir Sinbad en train de grimper le mât.

-         Il est fou… mumura-t-il.

Dans des circonstances normales il aurait couru le faire descendre mais il ne pouvait pas lâcher la barre. Il commença à crier son nom mais Sinbad ne pouvait pas l’entendre à cause du bruit. Il continua de grimper. Il allait bientôt atteindre la corde.

 

Au niveau inférieur Maeve avait finalement trouvé un sortilège qui pourrait peut-être les sortir de là. Elle commença son incantation.

 

Sinbad étira son bras pour attraper la corde. Après plusieurs essaies il réussit à l’attraper. Mais tout à coup une lumière étincelante vint transpercer le ciel complètement noir. Les vents devinrent plus violents qu’ils ne l’étaient déjà et la bataille de magie contre la tempête commença. Il y eut des coups de tonnerre et des éclairs durant un moment. Le bateau bougeait dans tous les sens et Sinbad perdit prise. Il prit une grande respiration avant d’atteindre l’océan. Doubar avait pu voir que quelqu’un venait de passer par-dessus bord. Il regarda en direction du mât pour voir où son frère en était. Mais il ne vit rien. Le mât était vide, on ne pouvait voir qu’une corde qui pendait. Après un dernier coup de tonnerre la tempête disparut et laissa place à une soirée tranquille.

 

Maeve monta sur la pont en vitesse pour voir si son sortilège avait marché. Lorsqu’elle vit que la tempête avait disparu elle afficha un grand sourire. Elle remarqua que Doubar était sur le bord du bateau et regardait au loin.

-         Doubar… qu’est-ce qui ne va pas? demanda-t-elle.

Elle n’eut pas de réponse. Doubar essayait de se convaincre que ce n’était pas vraiment arrivé mais la vérité refaisait surface. Firouz vint les rejoindre.

-         Le bateau a des dégâts considérables. Je dois parler à Sinbad. Est-ce que vous l’avez vu?

Maeve secoua la tête. Elle se tourna vers Doubar. Celui-ci pointa l’horizon.

-         Sinbad… il essayait d’attraper une corde et… il est tombé…

Des larmes se formèrent dans les yeux de Maeve.

-         Non… murmura-t-elle.

Doubar la serra bien fort dans ses bras.

-         Je suis désolé, dit-il.

-         S’il a tombé il doit être à quelque part, dit Firouz.

Il sortit son magnéscope. Il chercha à l’horizon mais ne trouva rien.

-         L’orage était trop violent, dit Doubar.

-         Il n’est pas question que l’on abandonne les recherches, dit Firouz.

-         Et nous n’abandonnerons pas, coupa Maeve. Il est en vie.

Doubar se retourna, surpris.

-         Je veux bien croire que tu as de la peine Maeve mais…

-         Il est en vie Doubar j’en suis sûre.

-         Comment pourrais-tu le savoir, demanda Firouz.

-         Je le sais c’est tout.

Maeve se tourna vers Dermott qui se trouvait à l’avant du bateau. Ce dernier haussa les épaules.

-         Il est en vie… il le faut, murmura-t-elle.

 

Angelica et Thomas trouvèrent un homme sur le bord du rivage. Comment aurait-il pu pénétrer dans leur monde?

-         Nous devrions le porter chez la déesse, dit Angelica.

-         Aide-moi à le porter, dit Thomas.

Les deux enfants prirent un bras et s’envolèrent vers le temple. Thomas remarqua que l’homme portait un étrange bracelet à son poignet.

-         Regarde ce bracelet, dit-il.

-         Se pourrait-t-il que ce soit l’homme de la prophétie? demanda Angelica.

-         Seule la déesse pourra nous le dire.

 

Doubar vint voir Maeve à l’avant du bateau.

-         Maeve, il faut se rendre à l’évidence. Sinbad n’est plus de ce monde et tu dois l’accepter.

-         Non Doubar.

Elle s’éloigna.

-         Maeve! dit Doubar.

Elle ne répondit pas. Elle alla vers Dermott.

-         Peux-tu sentir sa présence? demanda-t-elle.

Dermott se concentra un moment.

-         Je ne ressens rien Maeve. Je suis désolé. Doubar doit avoir raison.

Elle se retourna vers l’océan.

« Moi je sens quelque chose. Il est en vie… il le doit! » pensa-t-elle.

« Ce n’est pas impossible. Nous pouvons continuer les recherches jusqu’à demain mais je ne crois pas que les autres voudront plus longtemps. » dit Dermott.

-         Et bien ils vont le devoir! Sinbad est en vie Dermott! Je le sais et je le sens. Je n’abandonnerai pas.

Elle repoussa violemment une larme de sa joue. Dermott décida de la laisser seule.

 

Angelica et Thomas survolèrent une courte distance avant d’arriver à l’entrée du temple. Lorsqu’ils se posèrent ils entendirent un gémissement.

-         Il se réveille, dit Angelica.

Sinbad ouvrit les yeux et recula lorsqu’il vit ce qui se tenait devant lui.

-         Qui êtes-vous et où suis-je? demanda-t-il.

-         Je m’appelle Angelica et voici Thomas. Toi qui es-tu?

-         Je me nomme Sinbad. Alors vous êtes… des anges?

-         C’est ce que nous sommes, répondit Thomas.

-         Alors suis-je au paradis?

Les deux enfants partirent à rire.

-         Je ne vois pas ce qu’il y a de si drôle.

-         Vous n’êtes pas mort, dit Angelica.

-         Où suis-je?

-         Vous êtes… disons loin de tout, dit Thomas. Vous avez dû pénétrer dans un vortex au fond de l’océan qui vous a conduit ici. Vous pouvez nous appelez anges ou bien êtres humains avec des ailes, les gens nous donnent plusieurs noms.

-         Nous devons vous conduire à la déesse, suivez-nous.

Sinbad ne riposta pas et suivit les deux enfants dans le temple. Ce dernier avait l’air vieux et ancien et il était fait de pierre et de marbre. C’était tout simplement splendide. Une dame vêtue d’une grande robe blanche et de longs cheveux blonds marchait dans leur direction. Les deux enfants s’agenouillèrent.

-         Relevez-vous, dit-elle avec un sourire.

Elle regarda d’un œil curieux l’étranger qui accompagnait ses deux enfants préférés.

-         Déesse Lolaya nous avons trouvé cet homme ce matin sur le rivage, dit Thomas.

-         Regardez son bracelet, dit Angelica.

Lolaya regarda le bracelet arc-en-ciel qu’il portait. Elle sourit.

-         Bienvenue dans mon royaume Sinbad.

-         Vous me connaissez? demanda-t-il.

-         On peut dire cela. Suis-moi. Angelica et Thomas, vous avez des corvées je crois.

-         Mais… commença Thomas.

-         Pas de mais.

Elle n’eut pas de réplique. Les deux enfants partirent tête basse vers la sortie du temple.

 

Lolaya conduit Sinbad dans les jardins.

-         Votre royaume est magnifique, commenta Sinbad.

Elle lui sourit.

-         Nous vivons dans la paix et l’harmonie. Cela se reflète dans nos vies et dans la nature. Il ne vit ici que des enfants. Ils n’ont jamais connu le malheur et la colère.

-         J’aimerais bien vivre dans un monde comme celui-là…

« Tu l’as déjà fait. » pensa Lolaya. Sinbad la regarda d’un œil curieux.

-         Qu’est-ce que je fais ici? demanda-t-il.

-         Comme Thomas te l’a expliqué tu as dû tomber dans un vortex durant la tempête qui a frappé ton bateau.

-         Comment savez-vous tout ça?

-         J’en sais beaucoup plus que tu ne pourras jamais te l’imaginer.

Sinbad s’arrêta pour la regarder en face.

-         Quel lien m’unit à vous?

-         Tu es l’être choisi pour représenter le bien durant le combat final.

-         Un combat final?

-         Tu verras assez vite de quoi il s’agit. Mon rôle dans tout cela est de te guider. Je vais commencer par ceci. Ne laisse jamais la colère ni la tristesse prendre le dessus de toi.

-         Pourquoi me dites-vous ça? Et pourquoi moi?

-         Ta naissance sur Terre était prévu Sinbad. Dim-Dim t’a-t-il déjà dit qu’il te connaissait bien avant que tu viennes au monde? Tout ceci était prévu. Un jour tu te souviendras.

Il y eut une pose.

-         Tu passeras au travers de plusieurs épreuves tout au long de ta destinée. Autant que plan physique que psychologique.

Ils continuèrent de marcher en silence. Sinbad était préoccupé parce qu’elle venait de lui dire. D’abord Cairpra, et ensuite cette déesse.

-         Je sais ce à quoi tu penses, dit Lolaya. Cairpra ne t’a pas menti, tu seras séparé de Maeve également. Et cela ne dépendra que de toi si tu la reverras un jour ou non. Je te le répète encore une fois. Ne laisse pas les ténèbres t’envahirent car tu vas le regretter tout le restant de ta vie.

Ils revinrent au temple.

-         Tu dois rentrer maintenant. Ton équipage est très inquiet pour toi.

Elle fit venir un coffret.

-         Mais avant, j’ai quelque chose ici pour un de tes amis. N’ouvre pas, il va pouvoir lire l’inscription.

Sinbad prit le coffret curieusement.

-         Prends soin de celle que tu aimes pour le temps que tu le peux encore…

Sinbad se sentit devenir léger…

-         Attendez… j’ai pleins de questions à vous poser…

-         Le temps ici passe plus vite que chez toi. Si tu n’y retournes pas maintenant, tu n’y retourneras jamais.

-         Lolaya!

-         Lorsque ton rêve deviendra réalité il sera temps pour toi de revenir ici affronter les forces du mal.

Il disparut en fumée. Cairpra vint trouver Loyola.

-         Il ne comprend rien de ce qui lui arrive. Il n’est pas prêt, dit la déesse.

-         Mais que pouvons-nous y faire?

-         Lui prédire qu’il sera séparé de ceux qu’il aime n’arrange pas les choses. Il ne comprend pas l’importance de cet épreuve.

-         Il le devra. Sinon nous sommes perdu, finit Cairpra.

 

Maeve sentit une présence familière revenir.

-         Sinbad… murmura-t-elle.

Elle prit le magnéscope de Firouz et courut à l’avant du bateau. Elle regarda à l’horizon et le vit s’accrochant à un morceau de bois.

-         Doubar! Je l’ai retrouvé!

Elle indiqua la direction et Doubar ajusta la direction du bateau à la barre. Sinbad les vit venir et nagea en direction du bateau. En peu de temps il s’agrippa à l’échelle de corde et monta. Dès qu’il mit le pied sur le bateau Doubar le serra très fort dans ses bras.

-         Petit frère! Nous croyions que tu étais mort…

Il le lâcha après un long moment. Sinbad dû reprendre ses esprits.

-         Pour être plus exact, poursuivit Doubar, tous le croyaient sauf Maeve.

Sinbad se tourna vers sa femme. Elle se précipita dans ses bras et l’embrassa de toutes ses forces. Il lui rendit son baiser avec encore plus de passion.

-         Ne me refais plus jamais ça, dit-elle.

-         Je te le promets.

Les autres vinrent voir leur capitaine et ils poursuivirent leur route vers Bassora.

 

Lors du repas du soir, Sinbad sortit le coffret.

-         Une déesse m’a donné ceci. Elle m’a dit que c’était pour un de mes amis et qu’il saurait lire les symboles qui s’y trouvent.

Il passa le coffre à Firouz. Il l’examina attentivement.

-         Cela doit être un langage très ancien. Je ne peux le déchiffrer.

Il passa le coffre à Doubar qui l’examina à son tour.

-         Je n’ai pas la moindre idée de ce que cela peut être, dit-il.

Il passa le coffre à Dermott. Il secoua la tête en le passant à Rongar.

« Cher Rongar, j’ai finalement trouvé le moyen de te faire parler de nouveau. Lorsque tu ouvriras cette boîte, ta langue se reformera. La magie qu’elle contient n’est utilisable qu’une seule fois. Ne manque pas ta chance de faire entendre ta voix mélodieuse de nouveau. Sincèrement, Cathy. » lut-il.

Il l’ouvrit. Un rayon de magie en sortit et toute la salle à manger en fut éblouie. Lorsqu’elle s’éteignit il ouvrit la bouche.

-         Merci Cathy, dit-il.

Tout le monde le regarda avec étonnement.

-         Rongar… mais tu parles! s’exclama Firouz.

Il courut serrer son ami dans ses bras.

-         C’est un miracle, dit-il les larmes aux yeux.

-         Je parle… murmura Rongar.

À ce moment Maeve se leva en vitesse et quitta la pièce. Dermott se leva pour la suivre.

-         Qui est Cathy? demanda Doubar.

-         C’est une très grande amie d’enfance. Nous avons grandi ensemble. C’était ma meilleure amie et elle l’est toujours.

-         Et les symboles? demanda Sinbad.

-         C’est ma langue natale.

Rongar se mit à parler et à parler comme un être humain n’aurait pu parler. Il était si heureux d’entendre le son de sa voix à nouveau.

 

Pendant ce temps Dermott avait trouvé Maeve sur le pont en train de vomir. Il vint près d’elle doucement.

-         Maeve, est-ce que ça va?

-         Oui ça va…

Elle avait le teint vert. Elle vomit à nouveau.

-         Non ça ne va pas.

-         Depuis que Sinbad est revenu tu n’as pas l’air à être dans ton assiette.

-         Je ne sais pas ce que j’ai, dit-elle. Je n’ai pourtant rien mangé qui aurait pu causer cela. Je suis tout étourdie et j’ai souvent mal au cœur.

Dermott ne répondit rien.

-         Oh oh… je crois que je sais ce à quoi tu penses… dit-elle après un moment. Tu ne crois tout de même pas…

-         Je ne vous surveille pas mais… je crois que oui… dit-il avec un sourire.

-         Je veux attendre d’être sûre avant de lui annoncer, dit-elle fermement. Tu gardes le secret?

-         Promis. Allons retrouver les autres avant qu’ils ne s’inquiètent.

-         Je vais aller me coucher Dermott.

-         Tu es sûre?

Maeve acquiesça. Elle ne se sentait vraiment pas bien.

-         Comme tu veux petite sœur. Qu’est-ce que je leur dis?

-         Que j’ai une indigestion.

Il lui fit un signe de la main et partit. Maeve quant à elle se leva péniblement et partit se coucher dans sa cabine.

 

Lorsque Dermott revint Sinbad se leva.

-         Qu’est-ce qu’elle a? demanda-t-il.

-         Elle ne réussi pas à digérer quelque chose. Elle ne sait pas vraiment quoi. Elle est allée se coucher.

-         Je vais aller la voir avant qu’elle ne s’endorme.

Il sortit de table après avoir souhaité bonne nuit à tout le monde. Rongar continua de raconter des histoires de son enfance aux membres de l’équipage. Il était si heureux.

 

Sinbad entra doucement dans la cabine de Maeve. Il la vit bouger et devina qu’elle ne s’était pas encore endormit. Il vint s’asseoir à son chevet.

-         Comment vas-tu? demanda-t-il.

-         Je vais bien… juste une indigestion. Tu n’as pas à t’en faire, dit-elle avec un sourire.

Il lui rendit son sourire.

-         Veux-tu que je reste avec toi ce soir?

-         Je ne répondrai jamais non à cette question, dit-elle en lui faisant une place.

Il vint se coucher près d’elle et passa ses bras autour de celle qu’il aimait. Ils passèrent la nuit enlacés.

 

À suivre... dans Une vieille connaissance

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