Les nourrissons

Le lait maternel
     Il est raisonnable de supposer que le lait de chaque mammifère est adaptè aux besoins particuliers 
de l’espèce.  La supériorité nutritive du lait maternel reste sans concurrence.  
     Graisses - les lipides sont mieux absorbés que ceux du lait de vache.  
Les acides gras saturés à chaîne longue sont médiocrement tolérés par les nouveau-nés s’ils ne proviennent
pas du lait de femme.  La qualité de l’acide palmitique est supérieure sous forme de beta-monoglycérides
que sous celle d’acides gras libres.  
     Le remplacement de la graisse provenant du beurre par des huiles végétales dans les laits maternisés
augmente de façon importante l’absorption des graisses au cours du premier mois de la vie, mais jamais 
autant que chez les bébés nourris au sein.  Les laits humanisés qu’on trouve maintenant dans le commerce
ne contiennent pas de cholestérol; le lait de femme en contient. 
     L’ingestion de cholestérol en bas âge peut influencer de façon favorable la capacité de régulation
du cholestérol plus tard dans la vie.  
     Protéines - le lait de vache a une teneur plus élevée en protéines que le lait maternel, mais les
protéines diffèrent qualitativement par le rapport caséine-lactalbumine.  Dans le lait de vache est de 82/18
alors que dans le lait maternel il est de l’ordre de 40/60.  La composition du  lait maternel en acides 
aminés est adaptée aux particularités métaboliques du nouveau-né, et surtout à celles du nourrisson né avant
terme, dont le foie est incapable de convertir la méthionine en cystine et d’effectuer le catabolisme de la
tyrosine.  
     Le lait humain contient aussi une grande variété de nucléotides qui jouent un rôle important dans 
l’anabolisme et la croissance.  
     Fer - la teneur en fer du lait humain est faible; il y a deux protéines fixant
le fer, la lactoferrine et la transferrine, qui perdent leurs propriétés bactériostatiques lorsqu’il y 
a saturation en fer.  L’addition de fer aux laits contenant des huiles végétales peut être responsable de 
l’anémie hémolytique.  Le fait de fournir de grandes quantités d’acide gras non saturés, tels que 
l’acide linoléique aux bébés dont la capacité d’absorber la vitamine E est restreinte, conduit à un manque 
relatif de cet antioxydant biologique. 
     Comme le fer est un cofacteur de l’oxydation des lipides membranaires des globules rouges, l’addition 
de fer peut mener à l’hémolyse et à la peroxydation des lipides dans les membranes des globules rouges.

     L’obésité - il y a une fréquence augmentée d’obésité chez les nourrissons allaités artificiellement.  
Les bébés obèses courent un plus grand risque de devenir des enfants et des adultes obèses.  
L’alimentation excessive précoce augmente la cellularité du tissu adipeux, et une fois présent, le nombre des
cellules grasses ne diminue pas et les régimes amaigrissants ne réduisent ensuite que la dimension moyenne 
des cellules.  
     La consommation d’énergie chez le bébé nourri au sein est réglée par la quantité de lait nécessaire pour 
satisfaire la faim.  La mère qui nourrit au biberon incite souvent le bébé à boire davantage.  Et l’introduction
précoce d’aliments solides, souvent d’une densité calorique élevée, peut compromettre la capacité du nourrisson
de régler sa consommation d’énergie.  
     Immunité - le sein de la femme sécrète des anticorps à certains microorganismes intestinaux qui peuvent
aider à protéger les bébés contre les infections intestinales.  Les bébés sont presque entièrement immunisés
contre la gastroentérite.  Aussi les infections respiratoires, les méningites et les septicémies à microbes gram
négatifs sont moins répandues.  
     Le nouveau-né ne reçoit pas tous ses anticorps par voie transplacentaire.  L’immunoglobuline G est fournie
par la mère; les IgA et IgM ne le sont pas.  Aussi, la lactoferrine a un effet inhibiteur sur le 
colibacille dans l’intestin.  Des leucocytes sont présents normalement dans le colostrum et le lait humain.  
     Les macrophages sont 90% des globules blancs et ils ont la propriété de synthétiser le complément,
le lysozyme et la lactoferrine.  Les lymphocytes représentent 10% des globules.  
     Stérile à la naissance le tractus gastrointestinal subit en quelques heures la colonisation bactérienne.  
Après 3 ou 4 jours, la flore se compose à plus de 99% de Lactobacillus bifidus anaérobique.  Avec l’introduction
de compléments lactés et de la nourriture solide, la flore se convertit en flore adulte normale.  
     L’allergie au lait de vache peut donner lieu à un large spectre de manifestations cliniques et avoir de graves
répercussions sur l’histologie de la muqueuse du jéjunum et sur la croissance.

     Important - la faible charge rénale en solutes ajoute une marge de sécurité pour le nourrisson dont la 
fonction rénale n’a pas atteint la maturation, mais ce lait peut entraîner chez les nouveau-nés de petit poids 
(1.5 kg) des déficiences vers la quarantième semaine après la naissance; ceci est le cas du calcium.  
     Aussi l’allaitement naturel joue un rôle de contraception.  Chez la mère qui nourrit exclusivement au
sein, l’ovulation et la menstruation sont retardées de 10 semaines au minimum.  Les contraceptifs oraux ont tendance
à supprimer la lactation.  Les composés plus récents ne contiennent que de la progestérone; ils ne diminuent pas 
la sécrétion du lait et peuvent même l’augmenter.  
     Malheureusement dans nos sociétés, la jeune mère ayant son premier enfant ne reçoit pas un tel encouragement 
de la part de ses parentes, de ses amies ni de son conjoint.  Aussi, la publicité lui dit que l’alimentation 
artificielle est sûre, acceptable, socialement souhaitable et presque identique à l’allaitement naturel.  
     La lactation dépend d’interactions réflexes entre la mère et l’enfant.  La stimulation du sein, ainsi
que de l’aréole et du mamelon, provoque la sécrétion de la prolactine dans la circulation sanguine et la 
sécrétion du lait dans les alvéoles.  Le stimulus de la tétée provoque une libération d’oxytocine qui 
contracte les cellules myoépithéliales entourant les alvéoles et force l’évacuation du lait dans les canaux 
galactophores.  Or la tension émotive et le stress inhibent facilement ce réflexe.  
     Le lait maternel devrait être la seule source de matières nutritives dans les 4 à 6 premiers mois de la vie.
La vitamine D et le fluor sont les seuls suppléments alimentaires qu’on devrait donner au bébé.  
     C´est pour ça que nous utilisons l´extrait de soja PGF2901 (Soybean) pour fortifier les mères parce que
il posséde une grande quantité de protéines et au même temps des isoflavones, que sont responsables pour
fournir aux nourrissons une grande capacité de prévention contre des cancers quand ils sont adultes.
     La décision de nourrir l’enfant au lait maternel est le résultat d’un choix personnel relié à des facteurs 
culturels et de personnalité, dont l’enseignement  scolaire de l’hygiène et de la nutrition et les cours 
d’éducation sexuelle devraient fournir des renseignements sur l’allaitement maternel.  On devrait donner cette 
éducation même aux garçons.  
     Un contact établi très tôt après la naissance et de façon prolongée entre la mère et le nouveau-né constitue
un facteur important d’attachement réciproque et de développement du comportement ultérieur de la mère envers 
son enfant.

1