D'une manière générale, on pourrait dire que ce ne sont pas les moyens qui manquent pour venir à bout des pathologies chroniques ou des maladies les plus graves ou, du moins, les améliorer. Les thérapeutiques efficaces (du moins en ce qui concerne le secteur des médecines plus ou moins rejetées par la Faculté) abondent.
Les véritables problèmes sont de l'ordre du choix (et des moyens, financiers s'entend). Concernant la question des choix à faire, une autre difficulté réside dans la distinction à établir entre les médecines purement traditionnelles et certaines découvertes ou redécouvertes récentes consistant en l'exploitation d'une technique particulière pouvant avoir des liens réels (ou supposés) avec l'une de ces médecines traditionnelles. Et dans cet ordre d'idée, le Reiki pose de sérieux problèmes d'identification et surtout d'éthique.
Un autre exemple typique de publicité mensongère portant sur l'emprunt de fausse qualités traditionnelles est la "macrobiotique" dont on sait qu'elle n'est guère qu'une odieuse caricature de lé diététique chinoise des cinq saveurs. Une caricature excessivement dualiste mais qui continue d'abuser des légions d'ignorants...
Les pratiquants du Reiki ont coutume d'évacuer les critiquer qui leur sont faites d'un simple revers de manche en mettant en avant l'efficacité de leur technique.
Efficace elle l'est, certes! Et de ce cela nous pouvons témoigner. Mais jusqu'à quel point? Autrement dit, quelle est l'étendue précise de son champ d'action? A cette question pourtant détermine nul ne se soucie de répondre avec un minimum de précision. L'on préfère adopter un profil bas et parler d'aide envers d'autres traitement (y compris officiels) car cela permet de ne pas céder le moindre pouce de terrain. Au contraire, le caractère par trop vague de l'aide ainsi offerte permet, sous couvert d'une fausse modestie, de continuer, si peu que ce soit, à occuper les vides, nombreux.
Ce disant, nous pouvons admettre que le Reiki produit des résultats sans pour autant amoindrir notre argumentation. Nous avons plusieurs cas en vue: celui d'un sidéen qui, ayant contracté une infection de l'oeil, a vu s'entamer un processus de nécrose. Celui-ci a été stoppé net sur nos conseils par quelques séances de Reiki. C'est ainsi que le globe oculaire lésé a repris sa tension initiale au point que le médecin hospitalier qui avait en charge le patient n'en croyait pas ses propres yeux...
Cet exemple est bien d'autres encore posent le problème de savoir en quoi le Reiki se distingue du "magnétisme" classique. Il ne suffit pas, en effet, de prétendre qu'il s'agit de quelque chose de bien différent pour le prouver et l'on en reste là au stade des affirmations gratuites.
La vogue du Reiki est déjà relativement ancienne. Nous connaissons un "master en Reiki" qui a fait fortune grâce à cette discipline au point de ne plus savoir que faire de son argent. Après avoir végété dans un centre de thalassothérapie et s'être saigné aux quatre veines pour réunir la somme nécessaire à une "initiation" complète (au moins quatre "briques") qui lui a été transmise par un ancien moine bouddhiste européen, il a connu une promotion inespérée.
Sans doute cette bonne fortune est-elle en train de s'émousser car depuis lors, certains transmetteurs se sont mis à "casser les prix" des "initiations" car la concurrence est de plus en plus vive. Les prix moyen étaient de 1200F pour le premier degré, 4000F pour le second (il permet d'opérer à distance) et au moins dix fois plus pour obtenir la possibilité de transmettre à son tour.
Car on l'aura compris: si le Reiki se présente extérieurement comme le vulgaire magnétisme, si donc il consiste en une imposition des mains sur différents endroits du corps, son originalité réside dans le fait que ce don est transmissible à n'importe qui. Il suffit en effet d'avoir reçu la transmission selon le "rite" pour être à son tout capable, sinon de réaliser des miracles, du moins d'impressionner une certaine clientèle.
Nous avons sollicité, payé et obtenu ladite "initiation" au premier degré et avons pu constater la réalité d'un "fluide" passant par les mains. La première vérification aura consisté à imposer les mains à un ami souffrant d'une cataracte héréditaire. Sa vue s'est singulièrement améliorée en l'espace de moins d'une semaine à raison de 3 ou 4 séances seulement.
Les mêmes phénomènes se reproduisirent alors que nous touchions les mêmes parties du corps. En lÍoccurrence, à chaque fois que l'on opérait au niveau des reins le sujet ressentait une sensation de "jambes coupées" comme après une peur panique. Ce genre de symptôme est assez significatif puisque les reins sont justement lésés par la peur. L'on a pu constater également, dans certaines conditions précises, une coupure insurmontable de toute possibilité d'idéation, le sujet ne pouvant plus mettre un mot devant l'autre lorsqu'on lui touchait à la fois le sommet du crâne et le plexus solaire...
Toute allait bien conformément à ce que l'on affirme sauf qu'au lieu d'être nous-mêmes rechargé par ces séances étant censé avoir seulement servi de canal à l'énergie, il se trouve que nous étions sur les rotules, c'est-à-dire complètement épuisé.
Ainsi, le problème essentiel est celui de savoir d'où l'on tire l'énergie ainsi communiquée. De soi-même ou de l'environnement cosmique? Selon les publicistes du Reiki, l'opérateur ne ferait que puiser autour de lui au sein d'une énergie. Cette dernière est censée être inépuisable. On va jusqu'à l'assimiler, notamment chez les néo-bouddhistes tibétains (parmi lesquels se recrutent beaucoup de "reikiman"), à ce que l'on appelle l'énergie de Vajrasattwa. Bref, il ne s'agirait plus seulement de cette énergie naturelle dont parle l'hindouisme à propos du prâna, ou encore du tchi des chinois mais de ce que, faute de mieux, on nomme "énergie" ou influence spirituelle.
Nous ajouterons que nous ne sommes pas le seul à avoir constaté un divorce entre ce qu'affirme la publicité du Reiki et ce qui se passe réellement. Selon cette même publicité, l'on pourrait s'auto-recharger rien qu'en posant les mains sur son plexus. Ce que nous n'avons pas manqué de faire sans constater le moindre changement quant aux fatigues chroniques que nous avions à subir à cette époque là.
Mais il y eu pire: dans la brochette des "initiés" dont nous fîmes partie, il y avait une femme qui se mit à faire de drôles d'étincelles. Chez elles, les lampes se mirent à s'allumer sans y avoir été invitées. Les plombs sautaient. Bref, ce couple a pu observer des phénomènes qui ne se rencontrent guère que dans le cas de certaines hantises et cette histoire nous rappelle une affaire célèbre dans les milieux de la parapsychologie, affaire qui eut pour théâtre le cabinet d'un homme de loi (notaire ou huissier) qu'une jeune employée qui venait de franchir une puberté difficile avait comme ensorcelé.
Rien là de bien surprenant, ni même de très menaçant. Il faut simplement savoir qu'il existe une étrange affinité entre les phénomènes psychiques et les phénomènes électriques et l'on se demande du reste comment il se fait que les appareils électroniques, tels que les ordinateurs, ne se détraquent pas plus souvent. Il fut une époque où le simple fait d'être en rogne avait pour conséquence des grillages de lampe en série et cela pouvait, à la rigueur, servir d'avertisseur encore que ce genre de fusible revienne un peu trop cher à l'usage.
Bref, nous n'avons pas trouvé le moyen, par le Reiki, de combler ces inévitables pertes d'énergie ancestrale dont parle la médecine chinoise. En revanche, chaque fois que notre "maître" intervenait à distance pour nous "recharger" nous pouvions dire l'heure et la minute précise tant l'effet était sensible. Il y a pire: chaque fois que nous sommes intervenu pour soigner un "bobo" (un mal de dents par exemple) c'est nous qui en avons hérité.
L'héritage aura consisté, la plupart du temps, à ressentir une gêne plus ou moins vague à l'endroit où le patient avait mal. C'est sans doute ce phénomène qui, sous une forme atténuée, permet à certains thérapeutes de préciser leur diagnostic. D'où la question suivante: s'agit-il d'un phénomène apparenté à la voyance ou ne s'agit-il pas plutôt d'une contamination et d'un parasitage que l'on ne surmonte que dans la mesure où l'on est plus tonique que la personne à soigner?
Nous sommes enclins à envisager le phénomène selon cette interprétation et cette dernière est sans doute moins attrayante que celle qui a été élaborée par les publicistes du Reiki. Outre le fait que ceux là prétendent que le Reiki n'épuise pas celui qui le pratique dans un but altruiste mais au contraire l'enrichit puisqu'il se soignerait en soignant les autres, il faudrait ajouter que le simple fait de toucher autrui peut suffire à créer un déséquilibre énergétique si le partenaire est plus ou moins gravement atteint et si soi-même on n'est pas en pleine forme. Du reste, les acupuncteurs sérieux le savent bien qui s'abstiennent de planter des aiguilles lorsqu'ils sont eux-mêmes souffrants.
Finalement, et au total voilà le Reiki pris en défaut sur bien des points qui sont censés le distinguer du vulgaire magnétisme. Reste à évoquer le problème de fond, à savoir le caractère prétendument "initiatique" de cette technique...
Le fondateur de la lignée du Reiki serait un professeur japonais de théologie chrétienne, un prêtre chrétien, du nom de Mikao Usui qui aurait enseigné à l'Université de Doshisha à Kyoto. L'histoire dit à peu près ceci: sommé par ses étudiants de rapporter la preuve du pouvoir de guérison attribué par la Bible au Christ, Usui se serait mis en campagne pour prouver sa foi. Il aurait fréquenté certaine université de théologie américaine (San Diego) sans trouver la réponse à ses questions. Ses recherches l'auraient ensuite conduit de monastère bouddhique en monastère taoïste et cela sans succès.
Puis un jour, après avoir étudié le sanskrit, il aurait découvert des notes prises par un disciple du Bouddha. Bien entendu, nul n'a jugé bon de les exhiber... Le vénérable abbé bouddhiste qui était son ami (car il était entré dans un monastère) lui aurait conseillé d'entrer en retraite durant 21 jours dans l'une des grottes d'une montagne sacrée du Japon pour trouver, à force d'invocations, la manière de mettre en oeuvre la technique qu'il est supposé avoir découvert.
Bien entendu, au tout dernier moment, sa patience devait être récompensée. C'est au terme de ce séjour qu'il aurait reçu la "révélation" sous la forme d'une vision par laquelle des signes de guérison lui furent communiqués. De retour à la vie publique, il aurait constaté son pouvoir de guérison à son insu. Une anecdote le fait trébucher sur des rochers. Le simple fait de porter spontanément le main sur la blessure l'aurait soulagé. Quelques minutes plus tard, il aurait rempli de stupéfaction l'aubergiste du coin en mangeant avidement un repas qu'un homme sortant d'un long jeûne n'aurait pu supporter sans dommages...
Quelques temps plus tard, il s'installait dans un quartier miséreux pour faire le bien avant de se rendre compte qu'une médecine gratuite est inopérante d'où le précepte qui consiste à réclamer du malade un effort soit sous la forme soit d'un engagement salutaire, soit d'un don. Bien entendu, les praticiens s'estimant dans l'incapacité de recueillir des voeux se contentent de dons qu'ils ont soigneusement tarifés. Il ne leur manque, en vérité, que l'agrément de la "sécurité sociale" pour être pleinement satisfait de leur sort.
Mikao Usui transmit son enseignement au Docteur Hayashi (un ancien officier de marine) qui fonda une clinique où les gens étaient soignés exclusivement par le Reiki. Une femme originaire de Hawaii, Mme Hawayo Takata y fut traitée avec succès pour un cancer. Phyllis Lei Furumoto, petite fille de Takata transmis le Reiki à toute une lignée. L'une et l'autre fondèrent la Reiki Alliance". Mais un "schisme" se produisit avec la fondation d'une nouvelle ligue (American International Reiki Association) par une certaine Barbara Ray. Ensuite le Reiki essaima d'Amérique en Europe en suivant la ligne de moindre résistance offerte par les communautés de mentalité "Nouvel Age".
Cette "légende dorée" est répétée sans discernement ni souci de vérification par tous les "masters" qui finissent généralement par écrire leur propre livre sur le Reiki. Ces productions ne se distinguent guère que par leur partie consacrée à la thérapeutique. On fait grand usage de chakras avec leurs correspondances supposées et au fond les divers manuels ne se distinguent que par ce complément tiré de la littérature de vulgarisation issue des prolongements énergétiques d'une doctrine supposée ayurvédique. On retombe ici dans les généralisations d'une certaine faune paramédicale composée en majeure partie de charlatans.
Il manque, comme on a pu le constater, la preuve essentielle, celle d'une connexion réelle avec la médecine bouddhique. Si un disciple du Bouddha avait laissé des "notes", comme on le prétends, cela se saurait depuis longtemps car un tel document n'aurait pas pu passer inaperçu. Certains ont donc inventé des "voyages" au bénéfice de Mikao Usui, voyages qui ne sont pas sans évoquer le caractère fantasmatique des pérégrinations de Jésus en Inde, elles-mêmes inventées dans le sillage du théosophisme.
Certaine lignée appartenant au monde du Reiki a même été jusqu'à imaginer de rebaptiser la discipline d'un nom sanskrit afin de suggérer une connexion directe avec le modèle hindo-bouddhique. Mais là encore ce n'est pas très probant.
Usui le fondateur, serait né au milieu du siècle dernier. On possède une photo de lui mais nul n'a jamais produit la moindre attestation au sujet de la clinique de son disciple. Bref, on ne sait rien ni de Mikao Usui, ni de ce que pensait ses collègues et voisins. Aucune recherche biographique ne semble avoir été entreprise à tel point que les "masters" sont contraints de raconter la même histoire stéréotypée sans pouvoir y changer grand chose.
Cet état de chose, laisse supposer qu'on a "arrangé" la légende dans le but de couper toutes les pistes. On aura peut-être un jour des surprises en allant enquêter sur place. Il est possible que Barbara Chinta Strübin ait fourni une piste à travers son allusion à un guérisseur philippin chrétien qui lui aurait en quelque sorte révélé son don. L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'il s'agirait d'une magie inférieure venant d'un foyer plus ou moins apparenté au Vaudou ou à quelque chose de ce genre qui aurait été coiffé d'une apparence de «bouddhéité» pour mieux tromper son monde.
Nous avons été amené a émettre l'hypothèse selon laquelle l'initiation au Reiki établirait en fait une connexion entre chaque "initié" et ses confrères qui formeraient alors un immense réservoir d'énergie à l'intérieur duquel, selon le principe des vases communicants, des échanges et des mises à niveau sÍopéreraient plus ou moins spontanément. De fil en aiguille, on en arrive à se demander, si à l'origine de ce processus de chaîne, il n'y a pas quelque "vampire" qui tirerait ses principales ressources de ce "commerce énergétique". Comme c'est le cas pour les "chaînes" classiques....
L'on doit à Serge Hutin d'avoir attiré notre attention sur le mécanisme de ces "chaînes" dites "de prière". Dans ce dernier cas de figure, la lignée ainsi constituée se trouve contrainte de faire de nouvelles victimes en transmettant une malédiction en bonne et due forme. Le moteur de ce sacrifice en forme de pompe est la peur. On aurait donc simplement changé les motivations à la faveur des circonstances mais le schéma resterait le même.
La relation que j'ai faite plus haut de l'origine du Reiki se trouve dans tous les manuels traitant de cette discipline. Il en existe de nombreux. Tous reposent sur l'unique témoignage de la première détentrice de la lignée, une hawaiienne qui s'était fait soigner pour un cancer. Nous avons mené une enquête très sérieuse afin de savoir s'il était possible de trouver encore des gens qui ont connu Mikao Usui de manière à "court-circuiter" au besoin cette unique source d'information. Il est apparu que tous les canaux mènent à cette unique piste et que la "légende" du Reiki a été organisée une bonne fois pour toutes.
Une autre thèse apparentée la thèse bouddhique ferait dériver le Reiki d'une discipline nommée "Jivanaprana" comme existant dans le cadre de la médecine ayurvédique. Là encore, les recherches n'ont pas donné la moindre confirmation. Le terme utilisé étant une simple traduction en sanskrit du mot japonais Reiki signifiant, dit-on, "énergie vitale universelle".
En fait, le plus surprenant c'est que la rituel d'initiation au Reiki n'utilise aucun mot mais seulement des gestes que le "maître" trace sur le corps du récipiendaire. Or, c'est une constate de toutes les initiations spirituelles que d'avoir recours à des paroles transmises par une chaîne ininterrompue de maître à disciple et l'utilisation de gestes rituels (mudras) n'est jamais l'élément essentiel.
Au fond, on pourrait dire, symboliquement parlant, que l'initiation au Reiki n'ose dire sa véritable origine ce qui est tout de même un fait assez troublant pour ne pas dire entièrement négatif. Quelle conduite faut-il adopter? Il est sans doute plus dangereux de subir l'initiation que de bénéficier, en tant que patient, d'un simple influx qui n'engage à rien.
Au mieux, le Reiki représenterait un simple danger d'illusion et de ce point de vie, il est regrettable d'avoir à constater que des gens incapables de suivre la moindre formation médicale un tant soit peu sérieuse puissent, sans aller jusqu'à oser revendiquer de hautes capacités de guérissage (car la fausse modestie fait partie du bagage légué par les publiciste du Reiki) croire qu'ils détiennent une arme majeure ayant de surcroît l'avantage de s'adapter à tous les cas de figure possible puisque l'énergie transmise est supposée posséder sa propre intelligence.
Au pire, l'initiation au Reiki mettrait le récipiendaire de cette sorte d'initiation avec un courant plus ou moins sulfureux relevant d'une magie de bas étage et pourrait avoir, au plan invisible, des conséquences quand à la transformation de l'économie subtile de la personne "initié". Nous n'irons pas jusque là faute de preuve mais il convient cependant d'attirer l'attention sur le fait que cette "génération spontanée" du Reiki est en soi chose suffisamment trouble pour que l'on demeure prudent.
Quand à vérifier les promesses du Reiki, il conviendrait d'abord d'admettre que les "initiés" qui ont rencontré des échecs par rapport aux dires des publicistes, ont sans doute préféré lÍautocensure au risque d'être marginalisés et rejetés par ceux qui ont trouvé là une excellente chaussure pour leurs petits pieds. Il faudrait alors rapprocher ce phénomène dÍautocensure (présumée) de celui qui interdit l'aveu des expériences négatives (voir infernales) d'E.M.I. (expérience de mort imminente) d'oser l'avouer. Espérons que cette intervention contribuera à délier les langues et qu'elle suscitera des témoignages susceptibles d'apprécier de façon plus objective le phénomène baptisé Reiki.
Quant à partager les expérimentateurs en deux camps, ceux qui sont épuisés par la pratique du Reiki et ceux qui croient avoir été "rechargé", il nous semble qu'une excellente voie de recherche consisterait à examiner la typologie des uns et des autres à la lumière de l'énergétique chinoise. Autant dire que nous savons à peu près à quel profil énergétique devraient se rattacher les uns et les autres.... Reste à préciser qu'en ce qui concerne l'affirmation selon laquelle l'énergie transmise par le Reiki est supposée savoir où elle doit aller, si cette "intelligence" était réelle les acupuncteurs devraient être contraints de se croiser les bras quant leur patient vient de subir trois ou quatre séances d'imposition de mains. Or, tel n'est pas le cas! A supposer qu'un plus ait été apporté, il faut encore rediriger cette énergie... Pour finir, la théorie par trop vitaliste qui est à la base du Reiki fait tout à la fois son extraordinaire succès et son excessive faiblesse car l'on n'est pas sorti de la confusion apportée au XVIIIème siècle par le "mesmérisme" dont procède toutes sortes de pseudo sciences telles que la radiesthésie, la radionique sans parler de la vulgarisation outrancière des traditions authentiques à base énergétique dont la grande subtilité échappe à la majorité des occidentaux.