Les Cathares

Les Cathares


Les châteaux Cathares

Histoire du château de Montségur.
Histoire du château de Peyrepertuse.
Histoire du château de Puivert.
Histoire du château de Puilaurens.
Histoire de Cucugnan et du château de Quéribus.


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Voyage en Terre d'Oc, le catharisme


La Croisade des Albigeois

Au XIIème siècle, le catharisme trouve en Languedoc un terrain favorable à son extension sans pour autant que la nouvelle croyance devienne majoritaire face au catholicisme. Avec l'avènement du pape Innocent III, L'Eglise de Rome réagit d'abord par des prédications qui s'avèrent vite inefficaces.

En 1208, l'assassinat par un inconnu de Pierre de Castelnau, légat du pape précipite le cours des événements, le comte de Toulouse étant soupçonné d'avoir commandité ce crime. Après avoir convaincu le roi de France du bien fondé d'une opération militaire contre les seigneurs languedociens qui acceptaient les hérétiques sur leurs terres, la papauté invite les chevaliers nordiques à se préparer pour la guerre sainte.

L'armée des Croisés prend alors le chemin de la vallée du Rhône en 1209, accompagnée par de nombreux clercs et un légat pontifical. La première opération d'envergure se porte sur Béziers. La ville est prise et livrée au massacre. A Carcassonne, le vicomte de Trencavel est capturé par traîtrise durant le siège de sa ville et sa principauté revient alors à un petit seigneur d'Ile-de-France, Simon de Montfort, qui prend alors la direction militaire de la croisade. Il soumet les principales places fortifiées des domaines Trencavel. Même Minerve et Termes, forteresses réputées imprenables, finissent par capituler dès 1210; seul le château de Cabaret arrive à opposer une résistance plus durable, mais est contraint de négocier une reddition provisoire en 1211.

La troisième année, la Croisade gagne les terres de Raimon VI de Toulouse. La ville de Lavaur est la première touchée ; après le massacre de ses défenseurs et un bûcher de 400 Parfaits et Parfaites, Montfort essaie en vain d'assièger Toulouse.

Alliés de Raimon VI, les comtes de Foix et de Comminges rentrent dans le conflit. L'année 1213 voit un nouveau rallié à la cause toulousaine, le roi Pierre II d'Aragon et comte de Barcelonne. Mais son intervention n'est qu'éphémère puisqu'il trouve la mort à la bataille de Muret ; la coalition occitano-catalane qu'il dirigeait vole en éclats. L'armée de Montfort peut alors se rendre maîtresse de Toulouse. Trois ans plus tard, le fils du comte Raimon VI entame une reconquête qui provoque un soulèvement des toulousains. En 1217, le "jeune comte" pénètre triomphalement dans la ville de son père, obligeant les Croisés à remettre le siège devant Toulouse. Simon de Montfort y meurt durant les combats, en 1218. Il est remplacé par son fils Amaury qui ne peut endiguer la contre-offensive occitane ; il se retire du conflit en 1224.

Le répit n'est que de courte durée : Le roi Louis VIII prend la direction d'une deuxième croisade en 1226 menée contre un pays ayant déjà subi 15 ans de guerre. Le comte de Toulouse est conduit à se soumettre lors du Traité de Paris et est contraint de marier sa fille avec Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX. La croisade n'avait pas pour autant fait disparaître le catharisme, mais l'Inquisition s'y appliqua à partir de 1233.

En 1240, un dernier sursaut du représentant de Trencavel se solde par un échec. Avec d'autres seigneurs dépossédés, les faidits, il assiège Carcassonne, mais ne peut reprendre la ville de ses aïeux, solidement tenue par le sénéchal du roi.

Deux ans plus tard, le comte de Toulouse joue ses dernières cartes. Un commando de chevaliers faidits réfugiés à Montségur vient massacrer un groupe d'Inquisiteurs cantonné à Avignonet. Après cette opération coup de poing, Raimon VII, fort de ses alliances extérieures avec les roi d'Angleterre et d'Aragon, tente d'écarter de ses domaines l'emprise capétienne. L'entreprise ne peut aboutir, cet échec sonne le glas de toute velléité d'indépendance des princes occitans.

Les derniers points de résistance politique et religieuse s'effondrent à Montségur en 1244 et à Quéribus en 1255.

En 1271, la fille de Raimon VII meurt sans enfant, le comté de Toulouse est définitivement rattaché au royaume de France.

Dominique Baudreu

Extrait du livre "Le sentier Cathare" Rando éditions


Le sentier Cathare

Une randonnée de 12 étapes de château en château à travers les Pyrénées : Aguilar, Quéribus, Peyrepertuse, Puilaurens, Puivert, Montségur, Roquefixade et Foix.

Ce sentier se pratique en randonnée pédestre ou équestre de Port-La-Nouvelle à Foix ou inversement. Il est tracé sur toutes les cartes IGN au 1/25000 au même titre que les G.R.

La série des cartes IGN au 1/25000 nécessaires pour couvrir l'ensemble du sentier pédestre ou équestre et ses variantes est la suivante :

Le sentier cathare, long de prés de 200 km, est balisé en deux bandes (jaune et rouge), excepté lorsqu'il rencontre un G.R. (sentier de Grande Randonnée) balisé en blanc et rouge. L'itinéraire équestre est balisé d'un point orange placé au dessus des deux traits lorsque l'itinéraire est praticable pour les marcheurs et les cavaliers, sinon pour les variantes èquestres, il est balisé d'un unique trait orange.

Quelques conseils...

Premièrement, nous vous conseillons d'acheter le livre "Le sentier Cathare" édité chez RANDO-éditions. Il s'agit d'un guide complet de la randonnée contenant :

Il ne s'agit absolument pas de faire de la publicité, mais c'est un très bon livre ! De plus cela vous permettra de vous instruire tout au long du sentier sur les lieux que vous traverserez ainsi que sur ses habitants.

Revenons sur les durées de chaques étapes décrites dans le livre. En effet, elles sont vraiment approximatives et ne s'adresse pas à des débutants (surchargés) que nous étions !!!

Donc si vous êtes débutant, nous vous conseillons de faire quelques balades les week-end avant de partir pour juger du poids que vous serez capables de porter. Cela vous évitera d'abandonner en plein milieu de cette merveilleuse randonnée. En ce qui nous concerne, nous avons choisi de ne pas aller dans les campings afin de gagner du poids dans nos sacs. Les gîtes d'étapes ont des prix abordables et l'ambiance y est plus conviviale. Le seul petit "hic" que nous ayons rencontré s'est produit dans l'ermitage de Galamus. Il n'y a pas de douches ! si si ! Lorsque vous arrivez là-bas et que vous demandez les douches, on vous répond que l'eau des gorges en bas est un peu froide mais supportable... Gloups !!!

Etant donné que le climat des régions traversées est assez chaud et sec, nous vous conseillons de prendre au moins deux litres d'eau par personne. N'espérez pas pouvoir remplir vos gourdes en arrivant aux châteaux car elle est toujours payantes !!!

Donc pour conclure le dernier conseil que l'on peut vous donner est :

LANCEZ VOUS !!!

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