Il aurait été inventé en Italie à la cour de Frédéric II de Hohenstaufen entre 1200 et 1250, mais c'est aux poêtes italiens qu'il doit son succès.
La renaissance française par l'intermédiaire de la Pléïade lui donnera ses lettres de noblesse dans notre pays, mais Clément MAROT en écrivait déjà.
Sa forme a varié mais il se compose "classiquement" de quatre
strophes en alexandrins, réparties en:
deux quatrains bâtis sur deux rimes et
deux tercets bâtis sur trois rimes selon le schéma:
A1 A3 C1 E1
B1 B3 C2 D2
B2 B4 D1 E2
A2 A4
Le dernier vers du dernier tercet doit en principe constituer une "saillie",
une "pointe" qui le détache des vers précédents.
Les premiers sonnets ont pu être écrits en décasyllabes
et la forme qui dispose les rimes des deux tercets selon le mode:
CCD - EED
est appelée "Marotique" en raison de l'usage qu'en fit le poête
Clément Marot. On la retrouve encore dans certains sonnets de Ronsard.
Sommaire.
Exemples: DU BELLAY. Sonnet 68. Les Regrets.