Chronique parue dans le numéro de Décembre du Latina Magazine
Chère lectrice, cher lecteur.
Comme tu peux le constater, pour fêter dignement ma troisième chronique et cette fin d'année, j'ai sacrifié à nos us et coutumes en sortant le champagne. Plus précisément la cuvée 1968 de Eddie Palmieri, cuvée spéciale : "Introducing
African Swing" (si, juré craché, c'est écrit sur la bouteille).
Cette pochette n'est pas sans poser plusieurs problèmes à ton chroniqueur préféré.
Pour commencer, le nom de l'artiste qui l'a réalisée n'est point indiqué sur la pochette du CD en ma possession. C'est plus qu'il ne m'en faut pour pousser un violent cri :
- OUAAAAAAAHH !!! -
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contre toutes ces rééditions préparées à la va vite où l'on estime qu'il n'est pas la peine de réécrire les noms des musiciens / producteurs / illustrateurs / auteurs / arrangeurs où encore l'année de sortie, etc
Tous ces renseignements, des détails en somme, représentent quelques heures de travail et un surcoût d'impression mineur par rapport au coût du CD. Et l'on décide arbitrairement que les acheteurs attentifs à ce genre de détails sont trop peu nombreux pour s'en préoccuper. C'est nul, et je m'arrêterai là sur ce point.
Second problème (justifiant le "plusieurs" du second paragraphe) : African Swing.
Malgré la présence d'une chanson homonyme (la cinquième), cet album est l'une des références en matière de Boogaloo. D'où une question fondamentale à laquelle je n'ai pas de réponse : faut-il considérer l'African Swing comme une variante du Boogaloo, ou bien le Boogaloo n'est-il qu'une partie de l'African Swing ?
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Enfin, troisième et dernier problème, comment ont-ils pu servir les verres, la bouteille n'étant pas ouverte ?
Sur cette question existentielle, je t'abandonne jusqu'au mois prochain et te souhaite des joyeux noël, nouvel an, pâques et soirées (en oublie-je ?).
Guayacan_
P.S. Références de l'album :
Eddie Palmieri y su Orq. "Champagne"
Illustration : C'est pas marqué !!! ;-(
Producteur : Pancho Cristal
Tico Records LP 1165, sorti en 1968
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