niki.jpg (17366 bytes)Niki St Phalle 20-10-1930/22-5-2002
" Je m'habille tout
en blanc, comme une vestale et je massacre mes propres tableaux. "
(Citation du Catalogue de Niki de Saint
Phalle, Rétrospective, Duisbourg, Hanovre notamment, 1980/81, p.20.)

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Cette grande sculptrice et plasticienne du nouveau réalisme nous a quitté ce 22 mai  2002 à 72 ans.

Quelques oeuvres de la Donation Saint Phalle à Nice  donation de sa collection personnelle au
Musée de Nice. Sculptures, peintures, oeuvres sur papier: 170 pièces!

Une position de Nicki Saint-phalle sur l'art en politique

Niki de Saint Phalle – BIOGRAPHIE

1930 : Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle naît le 29 octobre à Neuilly-sur-Seine. Elle est le
deuxième enfant de Jeanne Jacqueline Harper et d’André Marie Fal de Saint Phalle. Les activités
professionnelles de la famille sont centrées sur la banque et suivent les fluctuations du marché mondial.
En 1929, le krach de Wall Street ruine la famille. Les séjours des enfants Saint Phalle alternent entre la
France et les Etats-Unis. En 1933, Marie-Agnès et son frère John reviennent chez leurs parents à
Greenwich, Connecticut, tout en passant leurs vacances d’été au château de Filerval en France. En
1937, la famille s’installe dans un appartement à New York. Niki fait ses études successivement dans
plusieurs écoles religieuses ou publiques.

1947 : Niki passe son baccalauréat à la Oldfield School dans le Maryland.

1948-49 : Elle travaille comme mannequin. Sa photo paraît dans Vogue, Harper’s Bazaar et en
couverture de Life Magazine. En juin, elle s’enfuit avec Harry Mathews à peine plus âgé qu’elle.

1950 : Niki de Saint Phalle et Harry Mathews se marient en février et s’installent dans le Massachusetts.
Mathews étudie la musique et Niki commence à peindre ses premières huiles et gouaches.

1951 : naissance de Laura à Boston en avril.

1952 : Niki, son mari et sa fille s’installent à Paris rue Jean Dolent. Niki se consacre au théâtre, Mathews
à la musique. Ils passent l’été dans le sud de la France, en Espagne et en Italie.

1953 : Niki traverse une grave crise nerveuse et doit être hospitalisée à Nice. Sa thérapie essentielle est
alors la peinture. Elle décide de s’y consacrer désormais.

1954 : Niki, Mathews et Laura rentrent à Paris où elle travaille beaucoup avec l’artiste américain Hugh
Weiss qui sera son mentor durant 5 ans. En septembre, ils s’installent à Deyá, Majorque.

1955 : naissance de Philip en mars. Niki et Mathews visitent Madrid et Barcelone où elle est séduite par
l’architecture de Gaudi. Retour à Paris ; ils s’installent rue Alfred Durand Claye. Elle fait la connaissance
de Jean Tinguely et de sa femme Eva Aeppli. Elle visite le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives.

1956-1958 : ils vivent un temps à Lans-en-Vercors dans les Alpes françaises. Niki peint des tableaux à
l’huile qu’elle expose pour la première fois dans un restaurant de Saint -Gallen (1956).

1959 : au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, elle découvre les œuvres d’artistes américains tels
que Jasper Johns, Willem de Kooning, Robert Rauschenberg et Jackson Pollock.

1960 : elle se sépare d’Harry Mathews qui s’installe avec les deux enfants rue de Varenne, tandis que
Niki reste rue Alfred Durand Claye. Elle poursuit son exploration des assemblages de plâtre et objets
divers, et des tableaux-cibles. A la fin de l’année, elle s’installe avec Jean Tinguely impasse Ronsin,
derrière l’hôpital des Enfants, où ils partagent le même atelier. Par son intermédiaire, elle fait
connaissance de Pontus Hulten, conservateur du Moderna Museet de Stockholm.

1961 : en février, Niki participe l’exposition collective Comparaisons : Peinture, sculpture, au musée d’Art
moderne de la Ville de Paris avec le Portrait of my lover, œuvre d’assemblage sur laquelle le public est
convié à lancer des fléchettes. Le 12 février, elle organise la première des 12 actions-tirs qui auront lieu
entre 1961 et 1963. Il s’agit pour les participants spectateurs de tirer à la carabine sur des reliefs de
plâtre contenant des poches de peinture et liquides divers qui s’écoulent sur les parties médiane et
inférieure du tableau. Plusieurs des Nouveaux Réalistes sont présents lors de cette première action-tir.
Le 20 juin, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle participent à un
concert donné à l’ambassade américaine à Paris. Durant l’exécution de la musique de John Cage par
David Tudor au piano, les artistes créent leurs propres œuvres sur la scène : Robert Rauschenberg peint
une toile qu’il recouvre d’un drap avant de la faire évacuer, Johns présente une cible de fleurs, Niki fait
tirer sur un assemblage, le Tir au siège, etc.
En juin, première exposition personnelle à la Galerie J à Paris, dirigée par Jeanine de Goldschmidt,
épouse de Pierre Restany. Leo Castelli, Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Frank Stella et tous les
Nouveau Réalistes sont présents au vernissage le 28 juin : Yves Klein, Arman, Martial Raysse, Raymond
Hains, Daniel Spoerri, Christo, Mimmo Rotella, Jacques Villeglé, François Dufrêne, Jean Tinguely,
César, Gérard Deschamps, Pierre Restany. L’ensemble des Nouveaux Réalistes sera à nouveau présent le
soir du vernissage du Premier Festival du Nouveau Réalisme à Nice, à l’Abbaye de Roseland, pendant
lequel se déroule une action-tir de Niki.
En octobre, Niki participe à l’exposition collective “ The art of Assemblage ” organisée au MoMA à New
York.

1962 : Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely se rendent en Californie et visitent à Watts la Tower de
Simon Rodia. Première action-tir aux Etats-Unis dans la maison de Virginia Dwan sur la plage de
Malibu. Yves Klein meurt soudainement à son domicile parisien le 6 juin. Niki en août, participe à
Dylaby (Dynamic Labyrinth) au Stedelijk Museum d’Amsterdam, en compagnie de Robert Rauschenberg,
Martial Raysse, Jean Tinguely et Per Olof Ultvedt. Elle inaugure sa première exposition aux Etats-Unis à
New York, à la Alexander Iolas Gallery.

1963 : Tir du monumental King Kong à Los Angeles, organisé par Virginia Dwan. Niki et Jean Tinguely
élisent domicile dans une ancienne auberge à Soisy-sur-Ecole dans l’Essonne. Elle commence à
explorer les thèmes de la féminité, de la maternité, des différents rôles de la femme.

1964 : A Hanovre, elle présente des mariées, des têtes en laine et des dragons.

1965 : Aux Hamptons, où elle passe l’été, elle crée ses premières Nanas, en laine, en fil, en tissu, sur
armature métallique grillagée. Elle les présente dans une exposition personnelle à la galerie Alexandre
Iolas à Paris en septembre.

1966 : En compagnie de Martial Raysse et de Jean Tinguely, elle dessine les décors et les costumes du
ballet de Roland Petit Eloge de la folie pour le Théâtre des Champs-Elysées. En juin, Pontus Hulten
invite Niki et Jean Tinguely à installer une sculpture habitable dans le hall d’entrée du Moderna Museet
de Stockholm. Hon aura 28 de longueur, 9 m de largeur et 6 m de hauteur. Le public entrera dans cette
Nana monumentale, et trouvera à l’intérieur un espace documentaire, une vidéothèque etc. Rencontre
avec Rico Weber, jeune artiste suisse, qui sera leur collaborateur durant 10 ans.

1967 : Niki de Saint Phalle et Tinguely réalisent Le paradis fantastique, une commande du
gouvernement français pour le pavillon français d’Expo’67 à Montréal. Ensuite l’ensemble des sculptures
est présenté à la Albright-Knox Art Gallery à Buffalo, puis à Central Park à New York pendant un an,
avant d’être installé à Stockholm, près du Moderna Museet, où il se trouve toujours aujourd’hui.
Première rétrospective Niki de Saint Phalle, en août au Stedelijk Museum d’Amsterdam : les Nanas au
pouvoir , pour lequel elle crée la première Nana-maison en polyester, matériau qu’elle utilise depuis
peu.

1968 : la première pièce de théâtre de Niki est présentée au Staatstheather de Cassel, ICH (all about
ME) écrite en collaboration avec Rainer von Diez. Elle crée aussi ses premières Nanas gonflables
diffusées à New York. Elle commence à souffrir de difficultés respiratoires dues à l’inhalation de vapeurs
et de poussières de polyester.

1969 : voyage en Inde. Niki débute son premier projet d’architecture, trois maisons sises dans le Var, pour
Rainer von Diez, Le rêve de l’oiseau, Big Clarice, la Sorcière. Ce lieu de villégiature se situe dans une
pinède, hors des circuits touristiques.. Niki commence à travailler sur le projet lancé par Jean Tinguely à
Milly-la-Forêt, le cyclope.

1970 : 10ème anniversaire du festival du Nouveau Réalisme à Milan : Niki tire sur un assemblage-autel.

1971 : Niki de Saint Phalle épouse Jean Tinguely à Soisy. Bloum la fille de Laura et Laurent
Condominas naît.
A la fin de l’année, Niki commence au Rabinovitch Park à Jérusalem la construction du Golem, une
architecture pour enfants qui sera terminée en 1972.

1972 : En juillet, Niki loue le château de Mons près de Grasse et entreprend le tournage de la première
version du film Daddy, en coopération avec Peter Whitehead. Voyage en Grèce.

1975 : seconde version de Daddy avec Mia Martin, Clarice Rivers et Raimer von Diez, présentée au
11ème festival du film de New York en avril. A Knokke-le-Zoute, en Belgique, elle construit le Dragon,
maison de jeux pour les enfants de Fabienne et Roger Nellens.

1974 : Niki installe à Hanovre trois Nanas géantes. Son état de santé l’oblige à séjourner à Saint Moritz
pour une cure de repos. Elle y rencontre Marella Caracciolo, dont les frères mettront à sa disposition un
terrain en Toscane afin d’y créer un jardin de sculptures.

1975 : elle écrit le scénario du film : Un rêve plus long que la nuit.

1977 : Niki dessine avec Constantin Mulgrave les décors du film The Travelling Companion d’après le
conte de Hans Christian Andersen. Elle voyage au Mexique et au Nouveau-Mexique.

1978 : début des travaux du Jardin à Garavicchio en Toscane, terrain des frères Caracciolo. Le thème
choisi est celui des cartes du Tarot.

1979 : en mars, première exposition au Japon à la Galerie Watari de Tokyo. La Galerie Gimpel &
Weitzenhoffer de New York présente Monumental projects.

1980 : Niki met en chantier Le Magicien et l’Impératrice pour le Jardin des Tarots.
De juillet à septembre, le Centre Georges Pompidou lui consacre une grande rétrospective.
Yoko Masuda organise à Tokyo la première exposition à Space Nik,i des œuvres de l’artiste.
Elle présente sa première édition de meubles.

1981 : poursuite du travail en Toscane.

1982 : Niki crée un parfum pour une entreprise américaine, dont les profits iront au financement des
installations du Jardin des Tarots. Jean Tinguely fait participer Niki à la commande qui lui a été faite
d’une fontaine près du Centre Georges Pompidou. Les travaux se poursuivent au Jardin, où l’artiste
hollandais Doc Winsen a succédé à Tinguely pour la réalisation métallique des sculptures. On coule
enfin les ciments .
Niki subit une cris d’arthrite qui se prolongera pendant 4 ans.

1983 : Niki décide d’utiliser des céramiques outre les fragments de miroirs, pour les sculptures du Jardin.
Ricardo Menon, son assistant découvre à Rome Venera Finocchiaro qui réalisera désormais la plupart
des céramiques.

1985 : le Magicien, la Tour, l’Impératrice et la Papesse sont achevées. Jean Tinguely construit une
machine pour la Tour de Babel.

1986 : en collaboration avec le professeur Silvio Barandun, elle écrit et illustre le livre AIDS : You can’t
catch it holding hands, publié d’abord en anglais puis traduit en 5 langues. Niki réalise une série de
vases en polyester en forme d’animaux.

1988 : l’Etat français passe commande à Niki et Jean Tinguely d’une fontaine pour la place de la mairie
de Château-chinon. elle sera inaugurée en mars.

1989 : Deux expositions parallèles sous le tire Œuvres des années 80 de Niki de Saint Phalle et Jean
Tinguely sont organisées à la JMG Galerie et à la Galerie de France.

1990 : en juin, Niki montre à la Galerie de France et à la JMG Galerie Tirs… et autres révoltes.

1991 : Niki réalise une maquette pour le Temple idéal, une église pour toutes les religions. En juin, la
Gimpel Gallery de Londres montre Gods , une série de sculptures inspirées par la mythologie indienne,
mésopotamienne et égyptienne. En août, Jean Tinguely meurt. Paul Sacher propose de créer un musée
Tinguely à Bâle.

1992 : Pontus Hulten organise une rétrospective Niki de Saint Phalle au Kunst und Austellungshalle de
Bonn, qui sera reprise sous une forme modifiée à la Mac Leelan Galleries de Glasglow puis au musée
d’Art moderne de la Ville de Paris et enfin au musée d’Art et d’Histoire de Fribourg. Niki de Saint Phalle
produit une série de reliefs cinétiques ou peintures mobiles Tableaux éclatés.
La fontaine de grande dimension Lebensretter sera installée à l’entrée de la ville de Duisbourg.
Niki de Saint Phalle produit la sculpture Le footballeur pour le musée olympique de Lausanne.

1994 : Niki s’installe en Californie, à San Diego, où elle vit et travaille encore aujourd’hui. Après son
installation elle commence une première série de sérigraphies portant le titre de “ Contes Californiens ”,
publiées par Ebi Kornfeld.
Elle commence une coopération avec deux collaborateurs de Sam Francis, le lithographe et peintre
George Page et le graveur et aquatintiste Samuel Jacob. Les années qui ont suivi, elle a produit 26
lithographies avec le premier, 13 lithographies avec le second, toutes éditées par Kornfeld. Elle oblige
Lec Juretko à organiser un atelier qui s’occupe de la taille des miroirs, du verre et des pierres, qu’elle
utilise de plus en plus pour ses sculptures, à la place de la peinture, et qui contribuent à
l’expérimentation tactile de ses œuvres par le public.
Lech Juretko rassemble une équipe de 6 collaborateurs qui travaillent sur tous les projets monumentaux
extérieurs de Niki.
En octobre, le musée Niki est inauguré à Nasu, au Japon, dédié à la vie et à l’œuvre de Niki.
Commence alors un travail commun avec Mario Botta pour une grande sculpture et projet d’architecture,
L’arche de Noé, commandée par la Fondation de Jérusalem. Elle crée un timbre avec le message : Stop
AIDS/Stop SIDA, pour les Postes Suisses. Niki obtient le prix Caran d’Ache.

1995 : Peter Schamoni termine le travail sur le film documentaire “ Qui est le monstre ? Vous ou moi ? ”
sur la vie de Niki de Saint Phalle. L’AFAA organise une exposition itinérante dans divers grands musées
d’Amérique centrale et du sud, parmi lesquels le Rudino Tamayo de Mexico, le musée d’Art
contemporain de Caracas, le musée d’Art moderne de Bogota, la Pinacothèque d’Etat de Sao Paulo, et
le musée national des Beaux -Arts de Buenos Aires.

1996 : Niki de Saint Phalle commence l’édification de Gila, une maison de jeu pour les enfants sous la
forme d’un dragon de 3,63 m de haut de 9,09 m de long. Gila est recouvert de mosaïque de miroirs, de
pierres, de céramiques et de verre, et est installée sur un terrain privé à San Diego. Pour la première fois,
Niki a utilisé un logiciel informatique pour l’élaboration de Gila, qui a prit une importance particulière
parmi les projets monumentaux. Il a été développé par Gary Kirk de la Fa. Sandworld Inc. Cette
nouvelle façon de procéder est seulement une des nombreuses nouveautés technologiques que Niki de
Saint Phalle a découvertes et utilisées en Californie.
Ouverture du musée Jean Tinguely de Bâle, dont l’architecte est Mario Botta. Niki de Saint Phalle a
offert 55 grandes sculptures et plus de 100 œuvres graphiques de l’artiste comme base de la collection.
Elle offre des œuvres de Jean Tinguely et d’elle-même pour constituer le fonds de l’espace Jean
Tinguely-Niki de Saint Phalle de Fribourg.

1997 : les Chemins de fer suisses (CFF) chargent Niki de Saint Phalle de réaliser une sculpture de 10 m
L’ange protecteur pour la gare de Zurich. Elle a été inaugurée en novembre. Mario Botta construit un
portail avec des murs en ruine pour le Jardin des Tarots. Niki de Saint Phalle ébauche de nouvelles
chaises en bois en forme de serpent avec mosaïque de marqueterie, produites par Dell Cover et Dave
Carr.

1998 : Le jardin des Tarots ouvre officiellement le 15 mai .
Niki de Saint Phalle achève les dernières des 22 grandes sculptures animalières qui peupleront l’Arche
de Noé de Jérusalem. Pour la plupart des sculptures c’est Marcello Zitelli qui est son assistant depuis
1980. Elle crée une série de sculptures portant le titre de Héros noirs, un hommage à différents
personnages afro-américains tels que Miles Davis, Joséphine Baker ou Louis Armstrong. La série est
dédiée à ses petits-enfants, qui sont de sang mêlé.
Elle écrit le premier volume de son autobiographie Traces .
Le Mingei International Muséum de San Diego montre la plus grande rétrospective américaine des
œuvres de Niki de Saint Phalle, organisée par son amie Martha Longnecker.

1999-2000 : Sous le titre “ Niki de Saint Phalle – amour, protestation, fantaisie ” le Museum Ulmer
organise une rétrospective montrée au Wilhelm Hack Museum à Ludwigshafen et à la Kunsthalle de
Fremden. Dans l’espace Jean Tinguely, exposition Niki de Saint Phalle.
Elle commence un travail de collaboration avec la Tasende Gallery à San Diego et à Los Angeles.
Elle crée une tête de mort de 5m de haut, orné de mosaïques sur la superficie. L’intérieur est un espace
de méditation entièrement revêtu de miroirs. Ce crâne appartient aujourd’hui à la donation Niki de Saint
Phalle à Hanovre. Elle ébauche un grand monument de 125 mètres de longueur, entouré d’un mur
ondulant, pour un parc en l’hommage de la “Reine Califa”, la reine californienne légendaire , à
Escondido, dans le sud de la Californie. Niki de Saint Phalle sera chargée de la réalisation des grottes
de la maison de maître à Hanovre. Elle travaille à ce nouveau projet avec Pierre-Marie Lejeune et Gary
Kirk. Elle crée une nouvelle série de vases.
En octobre 2000, Niki de Saint Phalle reçoit le prix impérial, en même temps que le compositeur
américain Stephen Sondheim, le peintre américain Ellsworth Kelly, le compositeur allemand Hans
Werner Henze et l’architecte britannique Richard Rogers.
Le 17 novembre est signée la donation Niki de Saint Phalle au Sprengel Muséum de Hanovre.

2001: 11 octobre, signature de l'acte de donation de Niki de Saint Phalle à la Ville de Nice pour son
Musée d'Art moderne et d'Art contemporain.

Liens

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