Archivées par le
<-Message précédent
Consultation par
date,
auteur ou
sujet
Message suivant->
Date: 14 décembre 1997 De: Guy Bastarache (90) Sujet: Hp at 145 (2) |
Qui connait cette aile? et qui peut m'en parler en termes de
performances, caractéristiques, etc.
Bye
--
Guy Bastarache
Téléphone: (819) 823-0547
Télécopieur: (819) 823-1071
Cellulaire: (819) 571-4997
http://www.abacom.com/~sysqual/
Date: 14 décembre 1997 De: Marco Levasseur (143) Sujet: Mégantic_(suite) |
coeur.
Le thermique est puissant et immense. Si le malheur nous frappe et qu’on le
perd.... la pompe de service redonnera au pilote l’élan qui le propulsera
de nouveau vers les nuages. J’ai à mon esprit une image de ce thermique. On
dit souvent qu’on monte dans une bulle, pour ce cas ci, une colonne serait
plus appropriée, presque aucune interruption ne vient déranger cet
incroyable monte-aile céleste.
Des thermiques sans défaut, ça n’existe pas, y a presque toujours un nuage
pour les arrêter. À proximité de celui-ci, la turbulence était
inconcevable. Tellement ébranlé par les secousses et la force incroyable de
cette colonne thermique, ma tête fut projetée contre ma barre de
contrôle... Par la suite, je me suis évanouis et j’ai fait un horrible
cauchemar.
J’ai rêvé que la pompe était si forte qu’elle m’aspirait avant que je
puisse me sauver. La terre disparaissait et j’étais enveloppé dans un monde
blanc sans couleur ni profondeur, comme dans un rêve. Ha euh! J’étais
bien dans un rêve, je me sentais très confus. J’avais très envie de sortir
de ce monde qui n’était pas vraiment le mien. Être à l’intérieur de ce
nuage était une des expériences les plus « bad tripante » que l’on puisse
imaginer. Mon souffle était court, saccadé, les sueurs devaient ruisseler
sur mes tempes. La barre de contrôle aux genoux, l’aile difficile à
contrôler par son « yaw » excessif, IL FAUT ABSOLUMENT QUE JE ME RÉVEILLE...
J’imagine que rêver d’être SUR un nuage est préférable à se trouver à
l’intérieur. À cet instant, mon subconscient doit m’avoir dit: « Continu
de tirer sur la barre... » Puis ma vision s’est teintée d’azur et j’ai fait
éruption de mon cauchemar. J’étais dans un magnifique ciel bleuté, dos à la
montagne, en direction de Sherbrooke...
Ouf!... les amis, difficile d’expliquer cette confusion qui m’habitait.
Tout d’abord, un moment pour me ressaisir et prendre la prochaine décision.
La vue est magnifique et apaisante. Le paysage est clair, au loin se
trouvent les montagnes du Maine et du New Hampshire. Saddle hill, Marble
mountain, Prospect hill.... toutes des belles inconnues qui par leurs
sommets forme la ligne continue de partage des eaux de pluie. Du même coup,
la frontière québéco-américaine.
L’ouest est magnifique aussi. On peut très bien distinguer le mont Orford
au loin. Avec un vent franc est, c’est le but à atteindre. C’est parti, j’y
vais. La forêt est dense et les atterrissages rares mais ils sont
concentrés sur le parcours de la route 212. Pour les 30 premiers
kilomètres, c’est la seule voie à suivre. Première étape, La Patrie. Pour y
avoir déjà été en auto, je me doute du cadeau qui m’y attend. Ce petit
village réputé pour sa lutherie est situé sur une colline entourée de
superbes champs. Un « trigger » d'où les thermiques devraient être
abondants et costauds.
À cet endroit, nous sommes dans un pays de bûcherons. Mise à part les
motifs incroyables dessinés par les coupes de bois sélectives, le village
sera surement un point d'où les pompes devraient surgir. Comme de fait,
juste de l’autre côté de La Patrie, elles y sont et nous revoilà au
plafond. Prochaine étape... no where.
Justement, on peut sûrement m’aider à me localiser. Au départ pour le vol
j’avais pris soin d’apporter mon radio. Il m’avait été utile quelques
instant avant le « cauchemar ». Du haut de mon belvédère, j’avais localisé
Gilles. Il avait dû faire un atterrissage d’urgence. L’éruption
strombolienne de notre volcan, en plus de me projeter en altitude, était
accompagnée cette journée là de coulées d’air lourdes comme de la lave. Ces
flots dévalaient les pentes et rendaient presque impossible les vols en
dynamique. Prisonnier de cette coulée, Gilles s’est retrouvé au sol avec le
triste record de temps minimum pour un vol au Volcan. :(
à suivre...
Date: 14 décembre 1997 De: Stephane Marquis (15) Sujet: Space shuttle |
les facteur influencant le depart pour un vol voyage.J'aimerais ici
apporte quelque elements de reponse:
Space Shuttle parameter
Consideration meteorologique technique
Il y a les Gradients thermiques, point de rosee, direction
et velocite des vents, prevision meteo, FSS, FAI, TCu, CB, DDT, 0530 a
14:00 Zoulou.....Je laisse au autres le developpement de ces
considerations.
CONSIDERATION EMOTIVE
La volonte
Il faut que tu veule beaucoup, mais pas trop,c-a-d juste
assez.
Parce que trop c'est comme pas assez.Pareil comme dans les jeux de
seduction et de conquete amoureuse.Pas facile d'avoir la volonte a bonne
place.
Observation avant et en vol
Chaque journee est une personnalite du ciel.
Chaque "region" meteorologique est une personnalite du ciel.
-> On a ici la composante espace-temps versus personnalite.
L'emploi des stereotypes de condition de vol est dabord
necesaire.Ceci nous permet l'ebauche d'une strategie de vol convenant au
patern de la
journee observee.Surtout au debut. Ensuite, il faut eliminer les
prejuges
que ces stereotypes peuvent amener afin de rester ouvert a toutes les
dimensions qu'un vol peut nous aporter.Avoir un regard nouveau a chaque
fois qu'une desicion est prise et apprendre a vivre avec.Car le chemin
est parfois
long et perilleux avant le prochain thermique, quand ce n'est pas
l'attero en terrain inconue.
MoMent de partir (Couper le cordon)
Le "timing".J'offre deux facon de le voir:
Dans le contexte du travail, c'est le meme MoMent que quand il faut
changer de Job pour la pousuite de nos objectif personnel. Dans une
optique plus romantique:
C'est le meme MoMent quand tu embrasse pour la premiere fois une
nouvelle conquete amoureuse.->Ca peut ne pas aller bien loin comme ca
peut t'amener au septieme ciel.
P.S. Quand t' embrasse le nuage c'est le temps 95% des cas.
Recup
La recuperation d'un pilote "parti en cross" est une consideration
des plus terre-a-terre mais quand meme, a ne pas negliger. On a observe,
chez certain pilote, une attitude plus relax quand la planification de
la
recuperation est fait d'avance.
Conclusion
La rupture de cordon ombilical amene la naissance d'un
nouveau
pilote. Le ciel vit, a nous de l'epouser. De ce mariage naitra des
petits
qu'on nourrira de grand vol.
Pigiste au edition spacial