Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

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Date: 02 décembre 1998

De: DucK KcuD (110)

Sujet: Operation nez-rouge... (4)

El Concierge écrivait

> Une horde de buffles va en fait aussi vite que le peut le plus lent de la

> troupe, et quand la horde est chassée, ce sont les plus lents et les plus

> faibles qui sont tués en premier. Cette sélection naturelle est bonne pour

> le troupeau en général...

>

> Je serais curieux d'avoir le point de vue du doc là-dessus... après tout,

> l'alcool améliore peut-être nos performances et la sécurité en vol...

> hum...

Offi-Ciel, mon cher troupeau de neurones paissant en aggluti-nation !

On peut cependant tirer avantage de toute situation, ivre ou pas. En effet, les forts ne font rien de si exceptionnel quand ils ne déploient aucun effort dont l'ultime est de protéger précieusement les con-patriotes contre les loups. N'y aurait-il pas moyen de raffiner vos rationalisations vers un paradigme plus ou moins moral afin de préserver un vieux druide qui confectionne la É, l'authentique érabière, apte à l'exercice du cul sec ? Aussi, nourrir les loups en leur laissant une facile pâture risque de les voir proliférer ainsi que leur faim insatiable et démesurée. Alors même si vous restez parmi les derniers à brouter, concierges et surdoués, vous aurez à faire face au même destin inexorable du grand ménage.

Cela n'empêche pas de faire l'éloge et vanter le mérite inestimable de ce liquide ineffable qui dans les expéditions lointaines aux confins de la stratosphère reste buvable à l'instar de l'insipide eau qui se solidifie en gelant. À ces hauteurs exceptionnelles, l'ivresse de l'altitude et l'hypoxie relativent les réserves de tempérance qui sont encore de rigueur près de la surface de la planète. Les marins ne s'éloignaient pas non plus sans compter sur quelque chose de mieux que cette plate eau qui se corrompait après quelque temps d'exploration.

Je partage donc l'avantage de faire l'éloge du truc mais avec des réserves sur une douteuse relation. Mes humbles connaissances m'indiquent que ce sont les hépatocytes et non les neurones qui souffrent d'apoptose lors des grandes marées éthyliques. Les faibles neurones sont préservés car ils dorment alors paisiblement jusqu'au matin où le vin est finalement cuvé. Ce faisant, ces cellules rêvent. De retour de ces rêves, ce sont ces mêmes cellules envoûtées par des souvenirs bizarres qui trouvent le chemin menant vers les champs d'orge. Et ce n'est pas pour y faire pâturer le bête troupeau mais pour y prélever le malt qui, tel une pierre philosophale, transmute la vulgaire eau en liquide raffolant et en quantité suffisante pour que tous les mufles neuronaux aient leur ration capotante jusqu'aux plus fortes...

Enfin, c'est un sujet intéressant (référence : Scientific American, june 1998, Alcohol in the western world. http://www.sciam.com/0496issue/0496musto.html )que vous soulevez mais je n'ai pas le loisir de l'approfondir plus loin car je suis déjà fort occupé à la rédaction de mon plus beau vol de l'année qui doit paraître d'ici la fin du mois. J'espère que vous, itou, prendrez charge du sevrage de l'air par un tel moyen d'écriture, ceci n'ayant pas l'inconvénient d'engendrer un autre pitoyable sevrage. D'ici là, en attendant que la cellule virtuelle se prononce sur ses vols, je vous laisse le plancher...

DucK KcuD


Date: 02 décembre 1998

De: Guy Bastarache (90)

Sujet: Operation nez-rouge... (4)

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Type: text/plain;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Cher Duck,

Apres lecture de ton texte, une seule question me vient a l'esprit:

En plus de ta desormais celebre biere de sapin, oups...d'epinette, =

voyons de

meleze,..stie, m'as-tu l'avoir, d'arbres quelconque, t'es-tu mis a =

raffiner

une substance illicite et a fumer des feuilles d'erables sechees, ou

cultives-tu des plantes à longues feuilles que tu t'empresses de =

faire

secher la tete en bas avant de les mettre dans ton foyer en t'assurant =

bien

de fermer la cle de la cheminee, ou ben as-tu participe au combat entre

Hilton et Ouellet??????

M'enfin....c'est pas donne à tout le monde d'avoir des neurones en =

bon états

comme les miens.

S'lut

-----Original Message-----

From: DucK KcuD [mailto:duckkcud@altavista.net]

Sent: Wednesday, December 02, 1998 2:36 PM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Operation nez-rouge...

El Concierge écrivait

> Une horde de buffles va en fait aussi vite que le peut le plus lent =

de la

> troupe, et quand la horde est chassée, ce sont les plus lents et =

les plus

> faibles qui sont tués en premier. Cette sélection naturelle est =

bonne pour

> le troupeau en général...

>

> Je serais curieux d'avoir le point de vue du doc là-dessus... =

après tout,

> l'alcool améliore peut-être nos performances et la sécurité =

en vol...

> hum...

Offi-Ciel, mon cher troupeau de neurones paissant en =

aggluti-nation

!

On peut cependant tirer avantage de toute situation, ivre ou =

pas. En

effet, les forts ne font rien de si exceptionnel quand ils ne =

déploient

aucun effort dont l'ultime est de protéger précieusement les =

con-patriotes

contre les loups. N'y aurait-il pas moyen de raffiner vos =

rationalisations

vers un paradigme plus ou moins moral afin de préserver un vieux =

druide qui

confectionne la É, l'authentique érabière, apte à l'exercice du =

cul sec ?

Aussi, nourrir les loups en leur laissant une facile pâture risque de =

les

voir proliférer ainsi que leur faim insatiable et démesurée. =

Alors même si

vous restez parmi les derniers à brouter, concierges et surdoués, =

vous aurez

à faire face au même destin inexorable du grand ménage.

Cela n'empêche pas de faire l'éloge et vanter le mérite =

inestimable

de ce liquide ineffable qui dans les expéditions lointaines aux =

confins de

la stratosphère reste buvable à l'instar de l'insipide eau qui se =

solidifie

en gelant. À ces hauteurs exceptionnelles, l'ivresse de l'altitude et

l'hypoxie relativent les réserves de tempérance qui sont encore de =

rigueur

près de la surface de la planète. Les marins ne s'éloignaient pas =

non plus

sans compter sur quelque chose de mieux que cette plate eau qui se

corrompait après quelque temps d'exploration.

Je partage donc l'avantage de faire l'éloge du truc mais avec =

des

réserves sur une douteuse relation. Mes humbles connaissances =

m'indiquent

que ce sont les hépatocytes et non les neurones qui souffrent =

d'apoptose

lors des grandes marées éthyliques. Les faibles neurones sont =

préservés car

ils dorment alors paisiblement jusqu'au matin où le vin est =

finalement cuvé.

Ce faisant, ces cellules rêvent. De retour de ces rêves, ce sont =

ces mêmes

cellules envo=FBtées par des souvenirs bizarres qui trouvent le =

chemin menant

vers les champs d'orge. Et ce n'est pas pour y faire pâturer le =

bête

troupeau mais pour y prélever le malt qui, tel une pierre =

philosophale,

transmute la vulgaire eau en liquide raffolant et en quantité =

suffisante

pour que tous les mufles neuronaux aient leur ration capotante =

jusqu'aux

plus fortes...

Enfin, c'est un sujet intéressant (référence : Scientific =

American,

june 1998, Alcohol in the western world.

http://www.sciam.com/0496issue/0496musto.html )que vous soulevez mais =

je

n'ai pas le loisir de l'approfondir plus loin car je suis déjà fort =

occupé à

la rédaction de mon plus beau vol de l'année qui doit paraître =

d'ici la fin

du mois. J'espère que vous, itou, prendrez charge du sevrage de l'air =

par un

tel moyen d'écriture, ceci n'ayant pas l'inconvénient d'engendrer =

un autre

pitoyable sevrage. D'ici là, en attendant que la cellule virtuelle se

prononce sur ses vols, je vous laisse le plancher...

DucK KcuD

------_=_NextPart_001_01BE1E2E.3C90D56A

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charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

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RE: Operation nez-rouge...

Cher Duck,

Apres lecture de ton texte, une seule question me =

vient a l'esprit:

En plus de ta desormais celebre biere de sapin, =

oups...d'epinette, voyons de meleze,..stie, m'as-tu l'avoir, d'arbres =

quelconque, t'es-tu mis a raffiner une substance illicite et a fumer =

des feuilles d'erables sechees, ou cultives-tu des plantes à longues =

feuilles que tu t'empresses de faire secher la tete en bas avant de les =

mettre dans ton foyer en t'assurant bien de fermer la cle de la =

cheminee, ou ben as-tu participe au combat entre Hilton et =

Ouellet??????

M'enfin....c'est pas donne à tout le monde d'avoir =

des neurones en bon états comme les miens.

S'lut

-----Original Message-----

From: DucK KcuD [ HREF=3D"mailto:duckkcud@altavista.net">mailto:duckkcud@altavista.net] T>

Sent: Wednesday, December 02, 1998 2:36 PM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Operation nez-rouge...

El Concierge écrivait

> Une horde de buffles va en fait aussi vite que =

le peut le plus lent de la

> troupe, et quand la horde est chassée, ce =

sont les plus lents et les plus

> faibles qui sont tués en premier. Cette =

sélection naturelle est bonne pour

> le troupeau en général...

>

> Je serais curieux d'avoir le point de vue du =

doc là-dessus... après tout,

> l'alcool améliore peut-être nos =

performances et la sécurité en vol...

> hum...

        =

Offi-Ciel, mon cher troupeau de neurones paissant en aggluti-nation =

!

        On peut =

cependant tirer avantage de toute situation, ivre ou pas. En effet, les =

forts ne font rien de si exceptionnel quand ils ne déploient aucun =

effort dont l'ultime est de protéger précieusement les =

con-patriotes contre les loups. N'y aurait-il pas moyen de raffiner vos =

rationalisations vers un paradigme plus ou moins moral afin de =

préserver un vieux druide qui confectionne la É, l'authentique =

érabière, apte à l'exercice du cul sec ? Aussi, nourrir les loups =

en leur laissant une facile pâture risque de les voir proliférer =

ainsi que leur faim insatiable et démesurée. Alors même si vous =

restez parmi les derniers à brouter, concierges et surdoués, vous =

aurez à faire face au même destin inexorable du grand =

ménage.

        Cela =

n'empêche pas de faire l'éloge et vanter le mérite inestimable de =

ce liquide ineffable qui dans les expéditions lointaines aux confins =

de la stratosphère reste buvable à l'instar de l'insipide eau qui =

se solidifie en gelant. À ces hauteurs exceptionnelles, l'ivresse de =

l'altitude et l'hypoxie relativent les réserves de tempérance qui =

sont encore de rigueur près de la surface de la planète. Les marins =

ne s'éloignaient pas non plus sans compter sur quelque chose de mieux =

que cette plate eau qui se corrompait après quelque temps =

d'exploration.

        Je partage =

donc l'avantage de faire l'éloge du truc mais avec des réserves sur =

une douteuse relation. Mes humbles connaissances m'indiquent que ce =

sont les hépatocytes et non les neurones qui souffrent d'apoptose =

lors des grandes marées éthyliques. Les faibles neurones sont =

préservés car ils dorment alors paisiblement jusqu'au matin où le =

vin est finalement cuvé. Ce faisant, ces cellules rêvent. De retour =

de ces rêves, ce sont ces mêmes cellules envo=FBtées par des =

souvenirs bizarres qui trouvent le chemin menant vers les champs =

d'orge. Et ce n'est pas pour y faire pâturer le bête troupeau mais =

pour y prélever le malt qui, tel une pierre philosophale, transmute =

la vulgaire eau en liquide raffolant et en quantité suffisante pour =

que tous les mufles neuronaux aient leur ration capotante jusqu'aux =

plus fortes...

        Enfin, =

c'est un sujet intéressant (référence : Scientific American, june =

1998, Alcohol in the western world.  HREF=3D"http://www.sciam.com/0496issue/0496musto.html" =

TARGET=3D"_blank">http://www.sciam.com/0496issue/0496musto.html =

)que vous soulevez mais je n'ai pas le loisir de l'approfondir plus =

loin car je suis déjà fort occupé à la rédaction de mon plus =

beau vol de l'année qui doit paraître d'ici la fin du mois. =

J'espère que vous, itou, prendrez charge du sevrage de l'air par un =

tel moyen d'écriture, ceci n'ayant pas l'inconvénient d'engendrer =

un autre pitoyable sevrage. D'ici là, en attendant que la cellule =

virtuelle se prononce sur ses vols, je vous laisse le =

plancher...

        DuCK =

KCuD

------_=_NextPart_001_01BE1E2E.3C90D56A--


Date: 02 décembre 1998

De: Louis Bastarache (234)

Sujet: Operation nez-rouge... (4)

On Wednesday, December 02, 1998 2:36 PM, DucK KcuD wrote:

> Enfin, c'est un sujet intéressant que vous soulevez mais je n'ai pas le

loisir de l'approfondir plus loin car je suis déjà fort occupé à la

rédaction de mon plus beau vol de l'année qui doit paraître d'ici la fin du

mois.

Une chance que tu l'as pas approfondi!!!! hihihi... héhé... hohohoho...

J'attends avec impatience ton plus beau vol... arrf... arf... aarrrgh...

"Oh misère! Oh maleur! Que j'ai mal aux muscles des joux quand je ris"

-Jeremy


Date: 02 décembre 1998

De: Andre F. Gallant" (122)

Sujet: Operation neurone...

Coût don, le Duck Doc yé don ben calé. Pour moé yé tallé à l'école lontant.

Ya en tu des verbes un peu, pis ça l'force pas en tute. Quant on dit que le

Verbe s'est fait chair, cé tu lui ça? En tout cas, moi je paierais cher pour

en avoir ses verbes.

Curieusement, cette fois-ci, il ne nous a pas parlé de sa cellule orageuse,

celle de la FLAQ, pourtant dans ce domaine-là, il doit bien y en avoir.

Quand le Duck se choque, c'est pas une cellule orageuse qui vient de faire

sauter un plomb, quand c'est pas le volcan au complet. C'est vrai que je ne

le connais que sous son sourire ineffable, serein, complice, entendu, mais

surtout pas candide. Bon, je vais fermer mon dictionnaire et arrêter là

avant de me griller une neurone.

Coût don, l'hiver achèves-tu?

André

At 14:35 98-12-02 -0500, DucK KcuD wrote:

>El Concierge écrivait

>> Une horde de buffles va en fait aussi vite que le peut le plus lent de la

>> troupe, et quand la horde est chassée, ce sont les plus lents et les plus

>> faibles qui sont tués en premier. Cette sélection naturelle est bonne pour

>> le troupeau en général...

>>

>> Je serais curieux d'avoir le point de vue du doc là-dessus... après tout,

>> l'alcool améliore peut-être nos performances et la sécurité en vol...

>> hum...

> Offi-Ciel, mon cher troupeau de neurones paissant en aggluti-nation !

> On peut cependant tirer avantage de toute situation, ivre ou pas.

En effet, les forts ne font rien de si exceptionnel quand ils ne déploient

aucun effort dont l'ultime est de protéger précieusement les con-patriotes

contre les loups. N'y aurait-il pas moyen de raffiner vos rationalisations

vers un paradigme plus ou moins moral afin de préserver un vieux druide qui

confectionne la É, l'authentique érabière, apte à l'exercice du cul sec ?

Aussi, nourrir les loups en leur laissant une facile pâture risque de les

voir proliférer ainsi que leur faim insatiable et démesurée. Alors même si

vous restez parmi les derniers à brouter, concierges et surdoués, vous aurez

à faire face au même destin inexorable du grand ménage.

> Cela n'empêche pas de faire l'éloge et vanter le mérite inestimable

de ce liquide ineffable qui dans les expéditions lointaines aux confins de

la stratosphère reste buvable à l'instar de l'insipide eau qui se solidifie

en gelant. À ces hauteurs exceptionnelles, l'ivresse de l'altitude et

l'hypoxie relativent les réserves de tempérance qui sont encore de rigueur

près de la surface de la planète. Les marins ne s'éloignaient pas non plus

sans compter sur quelque chose de mieux que cette plate eau qui se

corrompait après quelque temps d'exploration.

> Je partage donc l'avantage de faire l'éloge du truc mais avec des

réserves sur une douteuse relation. Mes humbles connaissances m'indiquent

que ce sont les hépatocytes et non les neurones qui souffrent d'apoptose

lors des grandes marées éthyliques. Les faibles neurones sont préservés car

ils dorment alors paisiblement jusqu'au matin où le vin est finalement cuvé.

Ce faisant, ces cellules rêvent. De retour de ces rêves, ce sont ces mêmes

cellules envoûtées par des souvenirs bizarres qui trouvent le chemin menant

vers les champs d'orge. Et ce n'est pas pour y faire pâturer le bête

troupeau mais pour y prélever le malt qui, tel une pierre philosophale,

transmute la vulgaire eau en liquide raffolant et en quantité suffisante

pour que tous les mufles neuronaux aient leur ration capotante jusqu'aux

plus fortes...

> Enfin, c'est un sujet intéressant (référence : Scientific American,

june 1998, Alcohol in the western world.

http://www.sciam.com/0496issue/0496musto.html )que vous soulevez mais je

n'ai pas le loisir de l'approfondir plus loin car je suis déjà fort occupé à

la rédaction de mon plus beau vol de l'année qui doit paraître d'ici la fin

du mois. J'espère que vous, itou, prendrez charge du sevrage de l'air par un

tel moyen d'écriture, ceci n'ayant pas l'inconvénient d'engendrer un autre

pitoyable sevrage. D'ici là, en attendant que la cellule virtuelle se

prononce sur ses vols, je vous laisse le plancher...

> DucK KcuD

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