Discussions de vol libre au Québec
1 juin 1997 au 20 août 2000
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Date: 08 décembre 1998 De: DucK KcuD (110) Sujet: + bo (2) |
Voici un phantasme de pilote laconique à l'égard de la banquerie générale. Même avec le dossier le plus solide, une question quant à l'usage d'un prêt tombe toujours comme la roche de l'indiscrétion.
Pilote - " Bof, un cerf-volant. "
Gérant - " N'est-ce pas un peu cher considérant la somme demandée ? "
Pilote - " Un type Rogalo, pas n'importe quoi. "
Gérant - " Un rho galop ? "
Pilote - " Oui, un géant, très rare, une précieuse antiquité. "
Gérant - " Ah ! Pour exposition, je comprends "
Le pilote laconique devrait se taire mais son phantasme justement ne veut pas.
Pilote - " Oui, pour grande exposition et il pourrait se faire voler. "
Gérant - " Vous devriez l'assurer contre le vol. "
Voilà un autre phantasme d'assurance qui veut embarquer.
Pilote - " Mais c'est un cerf-volant, c'est pour le voler. "
Gérant - " Il faudra nous rembourser même s'il se fait voler. "
Pilote - " Bien sûr ! Je vous l'assure. "
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Date: 08 décembre 1998 De: Andre F. Gallant" (122) Sujet: Mon plus beau vol... (3) |
Il y a de drôles de coïncidences parfois. Cependant, le vrai nom du VP était
différent..
À la prochaine.
André
P.S. Avec ce genre d'expérience, je ne suis pas certain que les fusions de
nos banques soient toujours favorables aux consommateurs...
At 08:07 98-12-07 -0500, Martin Lavertu wrote:
>Salut André,
>
>>
>> « M. X. Vous ne le réalisez peut-être pas,mais le siège social de la Banque
>> Royale à Montréal est un des bons clients de notre compagnie. D’ailleurs je
>> rencontre régulièrement M. Ian MacDonald, un des vice-présidents de la
>> Banque Royale. »
>>
>
>Très amusant, Françoise travaille pour Black & MacDonald. Le nom du
>président de cette compagnie est Ian MacDonald.
>
>> Le silence se transforme en déglutinement et raclement de la gorge.
>>
>> « Quand pourrais-je vous rencontrer M. Gallant pour discuter de votre
>> demande? » « -Demain après-midi à 15:00 à vos bureaux.»
>>
>> Quelques instants plus tard, je téléphonais à mon épouse et je lui disais
>> que je ne comprenais pas quel problème elle avait eu avec ce gérant. Il
>> m’accordait tout ce que je demandais. Elle était en maudit de voir que moi
>> j’avais eu du pouvoir auprès de lui alors que sa parole ne valait rien.
>>
>> Le lendemain, au moment où je me présentais à la banque, l’ancien gérant
>> intérimaire me faisait un petit clin d’oeil entendu et je répondis par un
>> sourire complice. Tous les papiers étaient prêts. Il ne s’agissait que de
>> les signer.
>>
>> Au cours de la fin de semaine, une offre finale avait été faite sur l’achat
>> de la maison et j’avais maintenant besoin de 5,000$ supplémentaire. Nouvel
>> appel à la banque. « Aucun problème monsieur Gallant. Considérez que
>> l’argent est déjà dans le compte. »
>>
>> L’histoire est vraie. Les faits racontés au directeur de succursale avaient
>> été légèrement étirés. Le nom du v.-p. est fictif.
>>
>> Je me suis senti coupable d’avoir étiré la vérité, ce n’est pas mon
>> habitude. Mais par la suite, je me suis dit que si on peut tuer en légitime
>> défense, on peut aussi étirer la vérité dans le même but.
>>
>> Voilà c’était mon plus beau vol... de banque. À chaque anniversaire d’achat
>> de la maison nous en rions encore. En anglais, ça doit s’appeler « Laughing
>> all the way to the bank. »
>
>Un superbe de vol!
>
>- martin
>
>