Discussions de vol libre au Québec

>J'ai trouvé en 1994 comment avoir de la performance à bas prix. Je suis entré >membre au Club de Vol à Voile de Québec

...

>Je ne vole plus du tout en Delta mais de temps à autres, j'ai toujours quelques >parapentes à voler.

Je persiste à courir avec mon delta et à le décoller à pied sans le bruit et le tapage d'un avion qui me propulse devant. C'est, pour moi, un plaisir de gagner le ciel de façon autonome et j'y goûte tant que mon humble carcasse me le permet.

Je vois comme un recrutement gentil et sincère ton invitation à la haute performance mais je ne suis pas sûr qu'elle portera fruit tant que cela. Les abonnés de cette liste de discussion de vol libre chérissent encore cet aspect irremplaçable qu'est le "libre". Pour quelques centaines de huards, ils peuvent aussi se payer un aviateur et voler aller-retour au-dessus de l'océan Atlantique, en short et sandales, dans un super salon ultra-performant. C'est super. Mais cela ne remplace pas, par exemple, de nager directement dans cet océan. Il n'y a pas alors le plaisir de le traverser mais d'y être en contact intime, sans carlingue. Quand je suis sur la montagne, prêt à décoller, humant tout le vent, je ne m'ennuie pas du tracteur. Quand je virevolte dans quelqu'élévation, aussi chétive et rare qu'elle soit, la plénitude du vent sur mes joues, la pression des sangles transmettant des G sous mon parachute, la vision si peu obstruée par mes montants plutôt que par un terne hublot, c'est une nette différence sensuelle que je perçois comme entre nager et ramer. Les sens sont traficables subtilement, virtuellement et idéologiquement de tous côtés; mais leur authenticité est pourtant bien simple. Aussi on peut planer de toutes sortes de façons, fastidieuses, moches, extasiantes, en guénille, en habit raide ou rigide, en rêve même.

L'extase d'une aile rigide m'attire donc plus, de même qu'une randonnée sac au dos en montagne avec retour vespéral en sofa volant (PP;)) baigné dans l'air calme, limpide et serein, bien plus qu'un super raffiné tour de canot à carlingue. J'ai encore à évoluer et, pour moi, ce serait en ce sens.

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Je tiens à t'aviser, cher Duck, que j'ai des copains dans la GRC, =

tout

particulièrement dans le service des Narcotiques. Chaque fois que je =

lis tes

écrits, je suis suspendu à mon écran et j'en ai toujours pour =

quelques

minutes à digérer et à comprendre tout ça. De deux choses =

l'une: Ou bien

c'est moi qui est trop "gelé" pour te comprendre ou ben....

Au plaisir de te revoir et attention à ta bière de mélèze!!!!

S'lut

Little, El "fréro" du concierge!

-----Original Message-----

From: DucK KcuD [mailto:duckkcud@altavista.net]

Sent: Monday, February 01, 1999 11:53 AM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Si l'on parlait des nouveautis volantes...

De : Richard Noel

>J'ai trouvé en 1994 comment avoir de la performance à bas prix. Je =

suis

entré >membre au Club de Vol à Voile de Québec

...

>Je ne vole plus du tout en Delta mais de temps à autres, j'ai =

toujours

quelques >parapentes à voler.

Je persiste à courir avec mon delta et à le décoller à =

pied sans le

bruit et le tapage d'un avion qui me propulse devant. C'est, pour moi, =

un

plaisir de gagner le ciel de façon autonome et j'y go=FBte tant que =

mon humble

carcasse me le permet.

Je vois comme un recrutement gentil et sincère ton invitation =

à la

haute performance mais je ne suis pas s=FBr qu'elle portera fruit tant =

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cela. Les abonnés de cette liste de discussion de vol libre =

chérissent

encore cet aspect irremplaçable qu'est le "libre". Pour quelques =

centaines

de huards, ils peuvent aussi se payer un aviateur et voler aller-retour

au-dessus de l'océan Atlantique, en short et sandales, dans un super =

salon

ultra-performant. C'est super. Mais cela ne remplace pas, par exemple, =

de

nager directement dans cet océan. Il n'y a pas alors le plaisir de le

traverser mais d'y être en contact intime, sans carlingue. Quand je =

suis sur

la montagne, prêt à décoller, humant tout le vent, je ne m'ennuie =

pas du

tracteur. Quand je virevolte dans quelqu'élévation, aussi chétive =

et rare

qu'elle soit, la plénitude du vent sur mes joues, la pression des =

sangles

transmettant des G sous mon parachute, la vision si peu obstruée par =

mes

montants plutôt que par un terne hu!

blot, c'est une nette différence sensuelle que je perçois comme =

entre nager

et ramer. Les sens sont traficables subtilement, virtuellement et

idéologiquement de tous côtés; mais leur authenticité est =

pourtant bien

simple. Aussi on peut planer de toutes sortes de façons, =

fastidieuses,

moches, extasiantes, en guénille, en habit raide ou rigide, en rêve =

même.

L'extase d'une aile rigide m'attire donc plus, de même qu'une

randonnée sac au dos en montagne avec retour vespéral en sofa =

volant (PP;))

baigné dans l'air calme, limpide et serein, bien plus qu'un super =

raffiné

tour de canot à carlingue. J'ai encore à évoluer et, pour moi, ce =

serait en

ce sens.

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RE: Si l'on parlait des nouveautis volantes...

Je tiens à t'aviser, cher Duck, que j'ai des =

copains dans la GRC, tout particulièrement dans le service des =

Narcotiques. Chaque fois que je lis tes écrits, je suis suspendu à =

mon écran et j'en ai toujours pour quelques minutes à digérer et =

à comprendre tout ça. De deux choses l'une: Ou bien c'est moi qui =

est trop "gelé" pour te comprendre ou ben....

Au plaisir de te revoir et attention à ta bière =

de mélèze!!!!

S'lut

Little, El "fréro" du concierge!

-----Original Message-----

From: DucK KcuD [ HREF=3D"mailto:duckkcud@altavista.net">mailto:duckkcud@altavista.net] T>

Sent: Monday, February 01, 1999 11:53 AM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Si l'on parlait des nouveautis =

volantes...

De : Richard Noel

>J'ai trouvé en 1994 comment avoir de la =

performance à bas prix. Je suis entré >membre au Club de Vol à =

Voile de Québec

...

>Je ne vole plus du tout en Delta mais de temps =

à autres, j'ai toujours quelques >parapentes à voler.

        Je =

persiste à courir avec mon delta et à le décoller à pied sans =

le bruit et le tapage d'un avion qui me propulse devant. C'est, pour =

moi, un plaisir de gagner le ciel de façon autonome et j'y go=FBte =

tant que mon humble carcasse me le permet.

        Je vois =

comme un recrutement gentil et sincère ton invitation à la haute =

performance mais je ne suis pas s=FBr qu'elle portera fruit tant que =

cela. Les abonnés de cette liste de discussion de vol libre =

chérissent encore cet aspect irremplaçable qu'est le =

"libre". Pour quelques centaines de huards, ils peuvent aussi =

se payer un aviateur et voler aller-retour au-dessus de l'océan =

Atlantique, en short et sandales, dans un super salon ultra-performant. =

C'est super. Mais cela ne remplace pas, par exemple, de nager =

directement dans cet océan. Il n'y a pas alors le plaisir de le =

traverser mais d'y être en contact intime, sans carlingue. Quand je =

suis sur la montagne, prêt à décoller, humant tout le vent, je ne =

m'ennuie pas du tracteur. Quand je virevolte dans quelqu'élévation, =

aussi chétive et rare qu'elle soit, la plénitude du vent sur mes =

joues, la pression des sangles transmettant des G sous mon parachute, =

la vision si peu obstruée par mes montants plutôt que par un terne =

hu!

blot, c'est une nette différence sensuelle que je =

perçois comme entre nager et ramer. Les sens sont traficables =

subtilement, virtuellement et idéologiquement de tous côtés; mais =

leur authenticité est pourtant bien simple. Aussi on peut planer de =

toutes sortes de façons, fastidieuses, moches, extasiantes, en =

guénille, en habit raide ou rigide, en rêve même.

        L'extase =

d'une aile rigide m'attire donc plus, de même qu'une randonnée sac =

au dos en montagne avec retour vespéral en sofa volant (PP;)) =

baigné dans l'air calme, limpide et serein, bien plus qu'un super =

raffiné tour de canot à carlingue. J'ai encore à évoluer et, =

pour moi, ce serait en ce sens.

------_=_NextPart_001_01BE4E0F.9D5CC532--

Il y a quelques jours je me pensais très fins de lancer sur cette liste une

discussion, puisque c'est son but, sur les nouveautés dans le monde du vol

libre. Je pense que j'ai à vous demander pardon pour ce que j'ai provoqué :

Peut-on atteindre voir même dépasser le trip que nous partageons tous en vol

libre Delta ou parapente avec un oiseau de métal ou de plastique appelé

communément planeur ?

Je vous en prie, ne vous laisser pas séduire par cette secte d'humanoïdes à

qui Dieu a oublié de leur faire comprendre que le Nirvana n'est pas dans le

trois axes mais dans le trois orgasmes : Décoller, voler, raconter son vol

comme un fichu de pêcheur, à ceux qui ont volé en même temps que nous.

Ne vous laisser pas tenter, et si cela devient irresistible, montez avec

Delta et/ou Parapente sur aussi bien la butte à creton que sur le

Mont-Saint-Pierre et vous comprendrez que le diable n'a pas d'argument.

Bons vols à tous

Patrick Golliot, directeur général

Carrefour Aventure

106, rue P. Cloutier, C.P. 70

Mont-Saint-Pierre, Québec

G0E 1V0

E-mail : carefour@quebectel.com

Internet : www.carrefouraventure.com

Téléphone: 418-797-5033