Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

Archivées par le Front de Libération aérienne du Québec


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Date: 21 mars 1999

De: Andre F. Gallant" (122)

Sujet: Tourner les thermiques (10)

Salut les amis,

Hier au Mont Yamaska, très bon vent dynamique agrémenté de bons thermiques.

J’étais bien content d’avoir fait mon bénévolat jeudi soir au Stade

olympique plutôt que samedi PM...

J’ai fait un vol d’une heure 45 minutes que j’ai écourté car j’avais les

doigts gelés. J’ai réussi à me grimper à 2700 pieds (840 mètres) au-dessus

des champs. Mais j’ai surtout profité de l’occasion pour essayer d’intégrer

ce que j’avais lu dans les livres de Paggen sur la façon de tourner les

thermiques, les centrer. Rien de ce que je ne savais pas encore, mais après

5 saisons il était temps que je commence à intégrer un peu plus la matière.

Don j’ai profité de ces conditions idéales pour laisser le dessus de la

crête de dynamique de la montagne pour m’aventurer au-dessus du terrain de

chez Philippe et aller taquiner les thermiques. S’ils ne mordaient pas, je

n’avais qu’à retourner à toute vitesse vers la montagne et me laisser

remonter par le dynamique. Il y avait un champ plus foncé que les autres,

petits et pas trop loin que j’ai fréquenté à plusieurs reprises. Ce fut un

bon ami, car il m’a dégagé sa chaude présence à de nombreuses reprises. Il

m’a même fait doubler la hauteur de la montagne.

C’était nouveau pour moi que de délaisser cette sécurité du dessus de la

crête. Évidemment lorsqu’un thermique passait il était impossible de

l’exploiter car la dérive m’entraînait trop loin derrière la montagne. Mais

en allant les chercher à plus d’un demi kilomètre en avant de la montagne,

il est possible de dériver vers la montagne et, rendu à une certaine

altitude, dériver même un peu au-dessus de la montagne sans difficulté pour

revenir.

C’est en me dirigeant vers l’école de Philippe pour atterrir que je me suis

fait plaisir. Ce fut toute une prise, ça mordu solide, je me suis penché du

côté gauche dans la sellette avec le frein enfoncé presqu’aux fesses et en

quelques instants je me suis grimpé à 840 mètres. Quel bonheur! Quel beau

début de saison! Mais maudit que c’était fret!... J’ai pensé à ceux qui

faisaient du bénévolat au Stade...

Pour les amateurs de delta, il y avait un deltiste qui s’est fait remorquer.

André

P.S. Pour revenir au Stade, l’AQVL y avait son kiosque encore une fois. Dès

que Bruno et François Thériault ont monté un delta, il y a eu pas mal plus

d’intérêt.


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