Discussions de vol libre au Québec

t'as mal reçu à l'attéro, je ne tiens pas a atterrir chez lui?

Moi aussi j'ai connu une histoire semblable. C'était en 1991 lors d'un vol de

distance en compagnie de Daniel Fortier. Je vous fais grâce des détails du vol

et de la mésaventure avec le proprio de l'attéro. Une chance que nous étions

deux, c'est plus intimidant pour le proprio qui lui était seul. Une phrase du

cultivateur qui nous avais surpris Daniel et moi: "Les problèmes de St-Paul

sont rendus ici!" Pas croyable n'est-ce pas.

S.V.P. ne pas atterrir dans l'immense champs à l'arrière de deux maisons

côte-à-côte situé au nord de la route partant de Roxton-Sud vers l'est et

environ à mi-chemin entre la 139 et la 241. Ça gaspille un vol. À moins qu'il

a vendu depuis ce temps?

François Ayotte

Quel histoire.....ça fait changement des gamin qui te suivent partout et de l'invitation à souper. (He oui... en XC, je m'organise toujours pour atterrir chez les gens à l'heure du souper ;)

J'avais entendu parlé de ton aventure, Marc, mais pas dans les détails. Elle est des plus intéressante et merci de l'avoir écrite. Je me souvient d'une idée qui m'était venu après l'avoir entendue la première fois. Ce n'est surement pas une " assurance propriétaire" parfaite mais si ça peut aider......

Les propriétaires qui cultivent leurs terres et nous les "prêtent" comme atterrissage d'un jour, sont en général des bourreaux de travail. Leurs yeux et leurs pensées sont tournée vers ce bout de terrain un nombres d'heures incroyables. Dans certaines périodes de l'année, la fatigue peut surement affecter le caractère de quelques'un....le mien le serait à moins.

Si la plupart des proprios, s'accomodent de notre récit de vol en échange de leur hospitalité, certain restent très terre à terre.

Dans le temps, j' apportais presque toujours une p'tite caméra dans mon harnais. Plusieurs pilotes le font aussi. L'idée m'était venu de prendre une simple photo aérienne du domaine, de la maison du propriétaire, ....Ça nous donne un p'tit cadeau de remerciement en poche...... Lui permettrant de s'envoler avec nous un instant pour contempler d'un autre oeil, le fruit de son labeur...

Dans la pratique, je ne l'ai jamais fait....les vols voyages s'étant fait plus rares depuis. Parcontre, j'imagine qu'un cadeau de la sorte , bien emballé et bien présenté aurais le pouvoir de désamorcer les situations un peu glaciale.

Hasta luego!

Marco

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Salut tout le monde,

J'avais jamais entendu parler des aventur=

es malheureuses de Marc et de François. Ce que je retient de plus impo=

rtant, c'est la perception que ces gens ont de nous, les pilotes de Yamas=

ka. Qu'il y ai eu des histoires entre nous au cours des années c'est u=

ne chose, mais que nous nous soyons fait une réputation à des lieux d=

e la montagne, je trouve que

c'est très grave. Comme vous le savez tous, je compte parmis les pilote=

s amateurs de XC. Comme j'entend développer le vol XC par la formation=

de nouveaux pilotes cette année, il m'apparaît des plus important q=

ue nous trouvions une manière de redorer l'image des pilotes de vol lib=

re dans la Montérégie et dans l'Estrie.

Déjà que les citoyens de St-Paul n'ont pas apprécié le très fai=

ble taux de participation des pilotes aux activités ayant entourées l=

e festivol l'an dernier et que le comité de défense du mont Yamaska n=

ous avait attaqué directement dans les médias locaux il y a quelques=

années en alléguant que nous dérangions les citoyens du rang de la=

montagne et que nous ne respections pas l'écosystème

de la montagne . Il m'apparaît donc encore plus pertinent que jamais de=

réunir les deux clubs et de s'assurer du respect d'un code d'éthique=

commun pour éviter à tout prix de nous retrouver devant d'autres sit=

uations du genre qu'ont vécu nos amis.

J'ai déjà été reçu par un cultivateur vraiment enragé dans la=

valet de Golden après avoir fait un super vol XC à environ 50 milles=

de Golden la première journée du championnat Canadien de 1989. Stewa=

rt Midwinter nous avait mentionné qu'il ne fallait absolument pas atter=

rir dans un grand champs ( le seul ) entre Edgewater et Faimount. Quand v=

ous êtes en vol depuis plus de deux heures au

dessus des rocheuses à 12,000 pieds et que le monde vous semble aussi =

beau que vos rêves réalisés, vous ne pensez même pas une fraction=

de seconde qu'on pourrait ne pas trouver votre aile aussi belle que vous=

le croyez. J'avais été expulsé très agressivement par un homme q=

ui ne voulait absolument pas me rendre mon Magic Kiss tout neuf et tout c=

e qui était accroché en dessous. Ça m'a

co=FBté $20.00 et pris deux heures de discussion avant de récupére=

r mon équipement. La légende dit même que ce charmant personnage av=

ait endommagé volontairement un planeur qui s'était posé là l'an=

née précédente. Deux jours après notre rencontre, j'étais reto=

urné offrir une bouteille de vin blanc à notre pit bull colombien . C=

omble de malchance, celui-ci ne boit pas de vin. La

suggestion de Marco est excellente, nous devrions tous prendre une photo =

de la propriété sur laquelle nous allons atterrir et se faire un dev=

oir de l'expédier à son propriétaire. Je terminerai sur une note po=

sitive, après plus de cent vols XC au Québec, j'ai toujours reçu un=

accueil des plus chaleureux.

Marco Levasseur a écrit:

> Ouin!

>

> Quel histoire.....ça fait changement des gamin qui te suivent partout=

et de l'invitation à souper. (He oui... en XC, je m'organise toujours=

pour atterrir chez les gens à l'heure du souper ;)

>

> J'avais entendu parlé de ton aventure, Marc, mais pas dans les déta=

ils. Elle est des plus intéressante et merci de l'avoir écrite. Je me=

souvient d'une idée qui m'était venu après l'avoir entendue la pre=

mière fois. Ce n'est surement pas une " assurance propriétaire" parfa=

ite mais si ça peut aider......

>

> Les propriétaires qui cultivent leurs terres et nous les "prêtent" =

comme atterrissage d'un jour, sont en général des bourreaux de travai=

l. Leurs yeux et leurs pensées sont tournée vers ce bout de terrain u=

n nombres d'heures incroyables. Dans certaines périodes de l'année, l=

a fatigue peut surement affecter le caractère de quelques'un....le mien=

le serait à moins.

> Si la plupart des proprios, s'accomodent de notre récit de vol en é=

change de leur hospitalité, certain restent très terre à terre.

>

> Dans le temps, j' apportais presque toujours une p'tite caméra dans m=

on harnais. Plusieurs pilotes le font aussi. L'idée m'était venu de p=

rendre une simple photo aérienne du domaine, de la maison du propriét=

aire, ....Ça nous donne un p'tit cadeau de remerciement en poche...... =

Lui permettrant de s'envoler avec nous un instant pour contempler d'un au=

tre oeil, le fruit de son labeur...

>

> Dans la pratique, je ne l'ai jamais fait....les vols voyages s'étant =

fait plus rares depuis. Parcontre, j'imagine qu'un cadeau de la sorte , b=

ien emballé et bien présenté aurais le pouvoir de désamorcer les =

situations un peu glaciale.

>

> Hasta luego!

>

> Marco

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Salut tout le monde,

J'avais jamais entendu parler des aventures malheureuses de Marc 

et de François. Ce que je retient de plus important, c'est la

perception que ces gens ont de nous, les pilotes de Yamaska.

Qu'il y ai eu des histoires entre nous au  cours des années

c'est une chose, mais que nous nous soyons fait une réputation à

des lieux de la montagne, je trouve que c'est très grave. Comme

vous le savez tous, je compte parmis les pilotes amateurs de XC. Comme

j'entend développer le  vol XC par la formation de nouveaux

pilotes cette année,  il m'apparaît des plus important

que nous trouvions une manière de redorer l'image des pilotes de

vol libre dans la Montérégie et dans l'Estrie.

Déjà que les citoyens de St-Paul n'ont pas apprécié

le très faible taux de participation des pilotes aux activités

ayant entourées le festivol l'an dernier et que le comité

de défense du mont Yamaska nous avait  attaqué directement

dans les médias locaux il y a quelques années en alléguant

que nous dérangions les citoyens du rang de la montagne et que nous

ne respections pas l'écosystème de la montagne . Il m'apparaît

donc encore plus pertinent que jamais de réunir les deux clubs et

de s'assurer du respect d'un code d'éthique commun pour éviter

à tout prix de nous retrouver devant d'autres situations du genre

qu'ont vécu nos amis.

J'ai déjà été reçu par un cultivateur

vraiment enragé dans la valet de Golden après

avoir fait un super vol XC à environ 50 milles de Golden la première

journée du championnat Canadien de 1989. Stewart Midwinter nous

avait mentionné qu'il ne fallait absolument pas atterrir dans un

grand champs ( le seul ) entre Edgewater et Faimount. Quand vous êtes

en vol depuis plus de deux heures au dessus des rocheuses à 12,000

pieds et  que le monde vous semble aussi beau que vos rêves

réalisés, vous ne pensez même pas une fraction de seconde

qu'on pourrait ne pas trouver votre aile aussi belle que vous le croyez.

J'avais été expulsé très agressivement par

un homme qui ne voulait absolument pas me rendre mon Magic Kiss tout neuf

et tout ce qui était accroché en dessous. Ça m'a coûté 

$20.00 et pris deux heures de discussion avant de récupérer

mon équipement. La légende dit même que ce charmant

personnage avait endommagé volontairement  un planeur qui s'était

posé là l'année  précédente. Deux

jours après notre rencontre, j'étais retourné offrir

une bouteille de vin blanc à notre pit bull colombien . Comble de

malchance, celui-ci ne boit pas de vin. La suggestion de Marco est excellente,

nous devrions tous prendre une photo de la propriété 

sur laquelle nous allons atterrir et se faire un devoir de l'expédier

à son propriétaire. Je terminerai sur une note positive,

après plus de cent vols XC au Québec, j'ai toujours reçu

un accueil des plus chaleureux.

Marco Levasseur a écrit:

Ouin!

Quel histoire.....ça fait changement des gamin qui te suivent

partout et de l'invitation à souper. (He oui... en XC,  je

m'organise toujours pour atterrir chez les gens à l'heure du souper

;)

J'avais entendu parlé de ton aventure, Marc, mais pas dans les

détails. Elle est des plus intéressante et merci de l'avoir

écrite. Je me souvient d'une idée qui m'était venu

après l'avoir entendue la première fois. Ce n'est surement

pas une " assurance propriétaire" parfaite mais si ça peut

aider......

Les propriétaires qui cultivent leurs terres et nous les "prêtent"

comme atterrissage d'un jour, sont en général des bourreaux

de travail. Leurs yeux et leurs pensées sont tournée vers

ce bout de terrain un nombres d'heures incroyables. Dans certaines périodes

de l'année, la fatigue peut surement affecter le caractère

de quelques'un....le mien le serait à moins.

Si la plupart des proprios, s'accomodent de notre récit de vol

en échange de leur hospitalité, certain restent très

terre à terre.

Dans le temps, j' apportais presque toujours une p'tite caméra

dans mon harnais. Plusieurs pilotes le font aussi. L'idée m'était

venu de prendre une simple photo aérienne du domaine, de la maison

du propriétaire, ....Ça nous donne un p'tit cadeau de remerciement

en poche...... Lui permettrant de s'envoler avec nous un instant pour contempler

d'un autre oeil, le fruit de son labeur...

Dans la pratique, je ne l'ai jamais fait....les vols voyages s'étant

fait plus rares depuis. Parcontre, j'imagine qu'un cadeau de la sorte ,

bien emballé et bien présenté aurais le pouvoir de

désamorcer les situations un peu glaciale.

Hasta luego!

Marco

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J'ai connu ce feeling après une "sled " au mont St-Joseph à Carleton en Gaspésie. J'étais en train de replier mon aile quand le propriétaire est arrivé en trombe. Il n'était pas content et se forçait pour me le démontrer car l'hospitalité gaspésienne est proverbiale. Il y est allé franchement sans cependant la vigueur que tu as raconté dans ton cas. Son message était qu'il n'était pas là pour payer pour nos amusements. Et pour cause car il me pointait du doigt une attache de câble comme celui de Breez que j'avais sous la main. L'hiver d'avant, une de ses vaches avait péri des suites de la malencontreuse ingestion d'un tel accastillage oublié par d'autres deltistes qui avaient atterri dans ce même champs. Il fallait comprendre les frais qu'il a dû subir. Mes excuses mais surtout la promesse d'aller jouer ailleurs la prochaine fois le calmèrent.

Il en fut ainsi une autre fois lorsqu'un spastique m'invectiva d'avoir atterri dans le champs près de l'auberge au Volcan

On devrait peu être se trainer un six pack!!!

Marco

>Dans le temps, j' apportais presque toujours une p'tite caméra dans mon

harnais. Plusieurs pilotes le font aussi. L'idée m'était venu de prendre une

simple photo aérienne du domaine, de la maison du propriétaire, ....Ça nous

donne un p'tit cadeau de remerciement en poche...... Lui permettrant de

s'envoler avec nous un instant pour contempler d'un autre oeil, le fruit de

son labeur...

>

Quelle belle idée généreuse! Je vais m'en souvenir. J'espère que je ferai de

nombreux vols voyages...

André

la tete (c'est la tradition).

J'ai vole avec Bruno Cipeletti et Isabelle aujourd'hui a Marshall.

C'est super de voler avec ses copains du Quebec !

Thermicator

-----Original Message-----

From: Marco Levasseur [SMTP:nuage@MINFO.NET]

Sent: Sunday, March 28, 1999 5:04 PM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Re : Pour amateur de vol voyage

Il me vient à l'idée une tradition que d'autre pilote, très =

habitué au vol voyage ont développés il y a plus de 100 ans. La =

tradition de sortir la bouteille de champagne après un vol de =

mongolfiere. À La naissance, cette habitude avait justement pour but =

de la partager avec les proprios et ainsi, rendre l'atmosphère plus =

cool.

On devrait peu être se trainer un six pack!!!

Marco