Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

Archivées par le Front de Libération aérienne du Québec


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Date: 20 janvier 2000

De: Réjean Théberge (17)

Sujet: Bévues_(suite)

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Type: text/plain;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

J'ai fais moi aussi quelques bévues heureusement sans conséquences =

graves.Je dois tout d'abord préciser que ces erreurs se sont produites =

il y a plus de 25 ans, période où le vol libre en était à ses =

premiers pas.Je ne veux pas par cette affirmation discréditer les =

actions posées par les instructeurs de l'époque ou minimiser ma =

responsabilité de pilote.

Ces anecdotes ne seront pas transmises dans le but d'éviter que de =

telles erreurs se répètent (car aujourd'hui les appareils et la =

formation sont sécuritaires et complets ) mais pour faire prendre =

conscience du risque que l'on court à se retrouver dans la zone grise.

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Type: text/html;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

http-equiv=3DContent-Type>

J'ai fais moi aussi quelques =

bévues

heureusement sans conséquences graves.Je dois tout d'abord

préciser que ces erreurs se sont produites il y a plus de 25 ans, =

période où le vol libre en était à ses =

premiers

pas.Je ne veux pas par cette affirmation discréditer les actions

posées par les instructeurs de l'époque ou minimiser ma

responsabilité de pilote.

Ces anecdotes ne seront pas =

transmises dans le

but d'éviter que de telles erreurs se répètent (car =

aujourd'hui les appareils et la formation sont sécuritaires et =

complets )

mais pour faire prendre conscience du risque que l'on court à se

retrouver dans la zone grise.

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Date: 20 janvier 2000

De: DucK KcuD (110)

Sujet: Bévue (6)

> De : Robert Lachapelle

> Merci, FrançoisV et GillesB pour vos textes !!

>

> J'aime mieux entendre vos réflexions que toutes les aventures de

> ceux qui se vantent, sur cette liste, de décoller coûte que

> coûte dans toutes les conditions possibles.

>

M. Lachapelle, je n'ai lu, jusqu'ici, personne se vanter de leur bévue.

Exposer une bévue personnelle relève plutôt du courage et procure à la

communauté une utilité certaine en vue de l'éviter, surtout pour les

novices. J'encourage plutôt la poursuite de la discussion sur ce sujet

sans l'obstruer de jugement de valeur. Je suis d'accord avec Wilson qui,

de ses qualités professionnelles en sécurité, disait : "Toute mésaventure

est une leçon."

Pour en remettre, en voilà une autre que j'ai vécue pas plus tard qu'hier.

Je vais chez un ami qui demeure sur le bord du lac Mégantic. En attendant

qu'il arrive, je descend sur la glace pour tester des modifications que

j'ai faites sur mon cerf-volant. J'apprends plus tard qu'il me trouve

téméraire car la glace n'est prise près de chez lui que depuis 4 jours. De

plus, un patineur du coin est porté disparu depuis dimanche et la rumeur

dit qu'il se dirigeait dans cette section du lac. Est-ce que je m'en

vante ? Pas du tout, mais l'information que je véhicule ici illustre bien

l'utilité qu'on veut y porter. Gare à la glace ! Malgré leurs attrayantes

apparences, il est préférable de s'informer avec les riverains

de nos beaux grands lacs gelés. Comme en vol libre, le risque n'est jamais

nul...

C'est vrai que tous n'ont pas le talent de François Véronneau qui écrit

très bien et que son témoignage est très émouvant. Cela démontre les

conséquences des bévues. Enfin j'ai participé au

sauvetage lors de l'accident au Mont St-Pierre en établissant contact vocal

avec la victime qui se réveillait obnibulée de sa perte de conscience, en

l'orientant sur sa situation précaire et en l'incitant de ne pas bouger en

attendant qu'un câble arrime son aile. La parole a son utilité et je la

passe à qui a une autre expérience à raconter. Qu'il ne se gêne surtout

pas.

DucK KcuD

----------------------------------------------------------------


Date: 20 janvier 2000

De: François_Véronneau (28)

Sujet: Bévue (6)

Moi, chu ben d'accord avec le Duck!

En passant, celle-là est à mûrir:

«Une société (...une association???...) où toutes les opinions

s'équivalent, qu'elles soient ou non compatibles entre elles, fait de la

pensée, une pure et simple dérision.» (dixit le Grand Chamberland, Paul de

son ptit nom, dans son dernier livre, En nouvelle barbarie).

Parlez haut et fort qu'on vous entende!

Pour le mot de la fin, Paul C. dit encore, «L'impulsion à castrer l'autre

est manifestement très répandue»...


Date: 20 janvier 2000

De: Marc Breton (39)

Sujet: Bévues (6)

Bonjour,

Très instructif ce débat sur les bévues de tout genres. L'effet que

ces récits exerce sur moi s'exprime en trois mots; Ça fait peur!!! Et

permettez-moi Messieurs Verronneau et KcuD, d'apporter mon jugement,

que vous serez libre de juger de valeur ou non.

J'aimerais trouver un côté positif à tout ça. D'abord une question: Est-ce

qu'il existe des pilotes, qui en ayant pris connaissance de ces expériences

vécus par les autres, sont en mesure d'affirmer qu'ils ont évité un

accident à coup sûr? Ces récits ont toujours été véhiculés dans le vol

libre. Que ce soit sur papier (les magazines Vol libre, Hang Gliding,

Survol etc...), ou de vive voix entre pilote. Et je me pose encore la

question à savoir si ça sert vraiment. Je n'ai rien contre l'idée de

publier ces informations, au contraire. Si ça peut faire assez peur pour

inciter les pilotes à une meilleure routine de vérification et éviter

l'accident, voir même la mort à un seul pilote, c'est super. Cependant

est-ce que le but viser par cette sensibilisation est atteint? Avec le

temps, les expériences et les incidents (trop nombreux) dont j'ai été

témoin, vécu par des copains qui étaient parfaitement au parfum de ces

informations, j'en viens à une conclusion, qui est bien personnelle,

l'accident restera toujours inévitable. À preuve, ces récits dans les

magazines qui loin de se faire plus rare, augmente continuellement. De

plus, comme nous le voyons sur la liste ces derniers temps, il y en a

plusieurs inédits. La communauté de pilote de vol libre augmente

continuellement me direz-vous, mais pourquoi voyons nous les mêmes

accidents se répéter année après année? Y aurait-il plus d'accident si nous

n'entendions jamais parlé de ces bévues?

À mon avis, il appartient à chacun de se bâtir une routine béton dans la

préparation de ses vols. Et de grâce Beurrez épais, faites en plus

(vérifications) qu'il n'en faut. Malgré tout les soins que nous y

apportons, nous ne sommes pas à l'abri. J'ai été très surpris par le récit

de mon ami Richard (Duck-kcuD), qui fait du montage et de la préparation de

son aile, un rituel presque religieux (référence à son article paru sur la

liste, sur le sujet). Et encore plus sur sa glissade sur glace fragile.

Combien de personne perde la vie de cette façon chaque année depuis la nuit

des temps? Moi-même, que les copains nommait affectueusement "Brèteux" en

rapport à mon nom, Breton, parce que je passe un temps fou à monter mon

aile pour ensuite la vérifier avec mon équipement plus que soigneusement,

aie décollé sans casque une fois, pour le réaliser qu'une fois atterri.

J'ai fait une sérieuse remise en question après coup. Car s'il m'était

possible de décoller sans casque, décoller sans êtres attaché, ou avec une

aile mal assemblée l'était aussi. Des histoires sur le sujet, j'en ai à la

tonne dans les tiroirs de ma mémoire, comme tout pilote. Mais je ne suis

pas sûr, que malgré ça, et ici je me fais l'avocat du diable, qu'un pilote

qui arrive sur un décollage, anxieux de voir ses copains s'envoyer en l'air

très haut, qui gère mal son stress, malgré toute la bonne volonté qu'il met

au montage de son aile habituellement, et en connaissance de cause (récits

mémorisé), ne fera pas d'oubli. Non plus, que le pilote distrait, ou

rêveur de nature réussisse à ne pas l'être tout au long de sa carrière de

pilote. Que l'étale de ces expérience soit mis au grand jour c'est très

bien, mais gardons en mémoire qu'il est mieux de prêcher en étant

pro-actif. Les écoles à la base montrent toutes les bonnes procédures et

donnent les bonnes notions de sécurité à leurs élèves. Pourtant plusieurs

les perdent avec le temps.

Pour finir, vous souvenez-vous vous êtres fait dire dans votre tendre

jeunesse, ne fait pas tel ou tel chose car tu iras en enfer. Est-ce que ça

vous a arrêté de le faire pour autant? Si vous répondez oui, tant mieux,

vous êtes immunisé contre les accidents avec le présent débat. Mais pour

certain ça a un effet contraire, qui devient presque de la provocation.

Combien de fois ai-je dit à des pilotes qui décollent en petit soulier ou

encore en sandale, qu'il y va de la santé de leurs chevilles, en leur

racontant des histoires d'horreurs de chevilles brisées avec fractures

ouvertes, subit à l'attérro dont j'ai été témoin. Pour voir ces mêmes

pilotes persévérer dans leurs mauvaises habitudes. Il n'existe

malheureusement aucun remède contre la bêtise humaine.

Marc Breton


Date: 20 janvier 2000

De: Marc Breton (39)

Sujet: Bévue (6)

Salut François,

Ma main dans le feu que tu dors la tête posé sur le livre de ce poète,

raconteur, chanteur, etc.. impayable qu'est M. Paul Chamberland. Mais qui

parle? Le grand Chamberland ou le Grand Veronneau? Ha!Ha! Excuse-la,

c'est mon impulsion à vouloir castrer l'autre.

Marc Breton

François Véronneau <fverono@GLOBETROTTER.QC.CA> sur 01-20-2000 13:38:29

Veuillez répondre à Vol libre au Quebec <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>

Pour : VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

cc :

Objet : Re: Bévue

Moi, chu ben d'accord avec le Duck!

En passant, celle-là est à mûrir:

«Une société (...une association???...) où toutes les opinions

s'équivalent, qu'elles soient ou non compatibles entre elles, fait de la

pensée, une pure et simple dérision.» (dixit le Grand Chamberland, Paul de

son ptit nom, dans son dernier livre, En nouvelle barbarie).

Parlez haut et fort qu'on vous entende!

Pour le mot de la fin, Paul C. dit encore, «L'impulsion à castrer l'autre

est manifestement très répandue»...


Date: 20 janvier 2000

De: François_Véronneau (28)

Sujet: Nouvelle tangente

Juste pour créer une diversion, un autre sujet de discussion qui puisse

alléger un peu les propos qui s'alourdissent à chaque message qui entre

dans mon courriel, quelques potins:

C'est pas une attaque après lecture de ton message Marc, tu as un peu

raison, mais c'est quand même bon d'en parler des conneries, pour les

débutants surtout. C'est d'ailleurs pour ça que le sport évolue tellement

vite!!!

-Il semble que Marcel Millaire ait reçu son nouvel ATOS, même s'il est

présentement au Mexique en train de taquiner la thermette. Grand bien lui

fasse, le chanceux!

-Normand Michaud cherche toujours désespérément un prof pour les cours de

radio pour lesquels il y aurait déjà de nombreux inscrits.

-Avez-vous déjà vu ça vous autre un Grand Pic? Lors d'une marche de santé

en compagnie de Normand Cataford, Paul Thivierge, ma tendre épouse Laura et

mon fils Louis-Philippe, nous avons eu la chance d'en observer un, le long

du chemin qui monte au chalet de la montage, sur le Mont Royal, et oui,

tout bonnement... Quel bel oiseau, avec cette crête flamboyante et ce rien

de désintéressement dans l'attitude, comme s'il était roi,... ou malade...

-Viendrez-vous manifester à Montréal samedi à 12:00, départ du square

Berri, angle Ste-Catherine et Berri. Montréal sera l'hôte des négociations

internationales du Protocole sur la biosécurité (130 pays regroupés). On

veut y réglementer le commerce des organismes modifiés génétiquement (OMG)

et leur introduction dans l'environnement. Le Canada est semble-t-il le

porte-parole des principaux pays exportateurs. Ces pays voudraient libérer

l'industrie des biotechnologies des responsabilités envers les OMG qu'elles

mettent sur le marché. Ils ont du culot! Allons-nous laisser faire ça en

restant assis sur notre c..... (ya-tu des censeurs sur cette liste?)

-Enfin, amis deltistes, quand-est-ce qu'on va à Wallaby Ranch pour voler

comme des malades et se refaire une santé en mangeant des pétates, en

rotant pis en buvant d'la liqueur?


Date: 20 janvier 2000

De: François_Véronneau (28)

Sujet: Salut marc!

C'est tellement bon Chamberland que je me sens obligé de diffuser sa

parole. Sinon, qui l'entendra?


Date: 20 janvier 2000

De: Robert Lachapelle (28)

Sujet: Correction de bévue

Il faut vraiment tourner son clavier 7fois avant d'écrire, parce

que:

1) je me suis mal exprimé (bévue ! )

2) j'ai été mal compris.

Je désire donc (puisqu'on accepte ici toutes les bévues)

corriger mon tir:

1) Je suis TRES D'ACCORD qu'on exprime ici toutes les

mauvaises expériences (et bévues) pour en faire profiter toute

la communauté.

2) Je trouve ENRICHISSANTES toutes les expériences des autres

surtout en ce qui concerne le vol libre.

3) POUR ME PROTEGER, la première chose que je regarde quand je

lis mes revues de vol libre, c'est la chronique des rapports

d'accidents !!!

Tout ce que je déplorais l'autre fois, c'est l'attitude de

QUELQUES-UNS seulement qui, étant conscients des conditions

dangereuses qu'ils décrivent, se hasardent QUAND MÊME à prendre

des chances avec des dangers évidents.

Je faisais référence à des commentaires d'AVANT la description

des bévues.

Robert.Lachapelle

realisa2@telequebec.qc.ca


Date: 20 janvier 2000

De: Cipelletti, Bruno" (5)

Sujet: Bévues (6)

Salut Marc.

Je pense pas que tu tournes le problème dans le bon sens. Si 500 récits

d'accidents permettent peut-être d'en éviter un, ben c'est déjà pas mal. En

plus ça semble faire tellement de bien à certains de ceux qui ce confient

:-)

Pour le dernier paragraphe de ton texte, là je ne suis pas d'accord du tout.

Qu'un trompe-la-mort prenne des risques, c'est son problème. Au moins, il

les prend en connaissance de cause, et tant qu'il ne les fait pas courir à

d'autre, c'est son affaire (ou ses chevilles).

Ainsi, je ne crois pas que les auteurs des récits qui sont passés sur la

liste ces derniers jours soient tous des abrutis. Distraits à un moment

donné, sans plus.

J'aime pas qualifier le comportement des autres pilotes. Depuis le (peu) de

temps que je vole, je me dis parfois que le prochain mort, c'est peut-être

moi. Ou n'importe qui d'entre nous, pas necessairement le plus cowboy ou le

moins expérimenté, donneur de leçons ou pas.

Bruno Cipelletti

514 868-8938

-----Message d'origine-----

De: Marc Breton [mailto:4rv@CA.IBM.COM]

Date: 20 janvier, 2000 15:05

À: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Objet: Bévues

Bonjour,

Très instructif ce débat sur les bévues de tout genres. L'effet que

ces récits exerce sur moi s'exprime en trois mots; Ça fait peur!!! Et

permettez-moi Messieurs Verronneau et KcuD, d'apporter mon jugement,

que vous serez libre de juger de valeur ou non.

J'aimerais trouver un côté positif à tout ça. D'abord une question: Est-ce

qu'il existe des pilotes, qui en ayant pris connaissance de ces expériences

vécus par les autres, sont en mesure d'affirmer qu'ils ont évité un

accident à coup sûr? Ces récits ont toujours été véhiculés dans le vol

libre. Que ce soit sur papier (les magazines Vol libre, Hang Gliding,

Survol etc...), ou de vive voix entre pilote. Et je me pose encore la

question à savoir si ça sert vraiment. Je n'ai rien contre l'idée de

publier ces informations, au contraire. Si ça peut faire assez peur pour

inciter les pilotes à une meilleure routine de vérification et éviter

l'accident, voir même la mort à un seul pilote, c'est super. Cependant

est-ce que le but viser par cette sensibilisation est atteint? Avec le

temps, les expériences et les incidents (trop nombreux) dont j'ai été

témoin, vécu par des copains qui étaient parfaitement au parfum de ces

informations, j'en viens à une conclusion, qui est bien personnelle,

l'accident restera toujours inévitable. À preuve, ces récits dans les

magazines qui loin de se faire plus rare, augmente continuellement. De

plus, comme nous le voyons sur la liste ces derniers temps, il y en a

plusieurs inédits. La communauté de pilote de vol libre augmente

continuellement me direz-vous, mais pourquoi voyons nous les mêmes

accidents se répéter année après année? Y aurait-il plus d'accident si nous

n'entendions jamais parlé de ces bévues?

À mon avis, il appartient à chacun de se bâtir une routine béton dans la

préparation de ses vols. Et de grâce Beurrez épais, faites en plus

(vérifications) qu'il n'en faut. Malgré tout les soins que nous y

apportons, nous ne sommes pas à l'abri. J'ai été très surpris par le récit

de mon ami Richard (Duck-kcuD), qui fait du montage et de la préparation de

son aile, un rituel presque religieux (référence à son article paru sur la

liste, sur le sujet). Et encore plus sur sa glissade sur glace fragile.

Combien de personne perde la vie de cette façon chaque année depuis la nuit

des temps? Moi-même, que les copains nommait affectueusement "Brèteux" en

rapport à mon nom, Breton, parce que je passe un temps fou à monter mon

aile pour ensuite la vérifier avec mon équipement plus que soigneusement,

aie décollé sans casque une fois, pour le réaliser qu'une fois atterri.

J'ai fait une sérieuse remise en question après coup. Car s'il m'était

possible de décoller sans casque, décoller sans êtres attaché, ou avec une

aile mal assemblée l'était aussi. Des histoires sur le sujet, j'en ai à la

tonne dans les tiroirs de ma mémoire, comme tout pilote. Mais je ne suis

pas sûr, que malgré ça, et ici je me fais l'avocat du diable, qu'un pilote

qui arrive sur un décollage, anxieux de voir ses copains s'envoyer en l'air

très haut, qui gère mal son stress, malgré toute la bonne volonté qu'il met

au montage de son aile habituellement, et en connaissance de cause (récits

mémorisé), ne fera pas d'oubli. Non plus, que le pilote distrait, ou

rêveur de nature réussisse à ne pas l'être tout au long de sa carrière de

pilote. Que l'étale de ces expérience soit mis au grand jour c'est très

bien, mais gardons en mémoire qu'il est mieux de prêcher en étant

pro-actif. Les écoles à la base montrent toutes les bonnes procédures et

donnent les bonnes notions de sécurité à leurs élèves. Pourtant plusieurs

les perdent avec le temps.

Pour finir, vous souvenez-vous vous êtres fait dire dans votre tendre

jeunesse, ne fait pas tel ou tel chose car tu iras en enfer. Est-ce que ça

vous a arrêté de le faire pour autant? Si vous répondez oui, tant mieux,

vous êtes immunisé contre les accidents avec le présent débat. Mais pour

certain ça a un effet contraire, qui devient presque de la provocation.

Combien de fois ai-je dit à des pilotes qui décollent en petit soulier ou

encore en sandale, qu'il y va de la santé de leurs chevilles, en leur

racontant des histoires d'horreurs de chevilles brisées avec fractures

ouvertes, subit à l'attérro dont j'ai été témoin. Pour voir ces mêmes

pilotes persévérer dans leurs mauvaises habitudes. Il n'existe

malheureusement aucun remède contre la bêtise humaine.

Marc Breton


Date: 20 janvier 2000

De: eric paquette (24)

Sujet: Atos (4)

Bonjour!

wallaby ranch ! et voir le ATOS a Marcel !!!quand et a quel heure?

______________________________________________________


Date: 20 janvier 2000

De: Jacques Fontaine (67)

Sujet: Bévues et invitation

De mon point de vue, il est certain que la publication et la lecture de

rapports d'accidents et d'incidents ont et sauveront encore des vies. Pour

avoir été impliqué durant des années au sein de l'association et pour me l'être

fait confirmé à plusieurs reprises, je suis certain de l'effet des récits de

mésaventures. C'est en échangeant les expériences et les connaissances qu'un

groupe développent un meilleur savoir faire . Un câble enroulé autour d'un

mât, de mauvaises chaussures au décollage, des conditions trop fortes et tous

les autres pièges à pilotes méritent d'être régulièrement dénoncés pour

maintenir et développer notre niveau de connaissance commune et de sécurité .

C'est probablement l'une des raisons fondamentales pour laquelle nous avons

maintenu L'AQVL.

Invitation.

Malgré la cause très importante soulignée par François de participer samedi à

la manifestation contre les OMG, j'invite tout ceux qui le désirent à

participer à la réunion générale annuelle du club Yamaska qui aura lieu

samedi, 22 janvier 2000

9h30

École Marie-Victorin

800 Victor-Hugo (coin Provencher)

Brossard

Ordre du jour

1. Élection du président et du secrétaire d'assemblée

2. Adoption de l'Ordre du jour

3. Adoption du Procès-verbal de l'Assemblée générale 99

4. Bilan financier

5. Rapport de l'Exécutif et des comités

6. Élection de l'Exécutif 2000

7. Projets 2000

8. Prix de la carte de membre 2000

9. Pelle dorée 99

10. Varia

Seul les membres de 1999 auront droit de vote.

Vous savez tous que je considère primordial que les pilotes du Mont Yamaska

soient co-propriétaires de leurs infrastructures de vol libre et j'invite tous

ceux qui volent à Yamaska à venir au moin voir comment ça fonctionne un club à

but non lucratif après 22 ans d'existence.

Jacques Fontaine

Marc Breton a écrit:

> Bonjour,

>

> Très instructif ce débat sur les bévues de tout genres. L'effet que

> ces récits exerce sur moi s'exprime en trois mots; Ça fait peur!!! Et

> permettez-moi Messieurs Verronneau et KcuD, d'apporter mon jugement,

> que vous serez libre de juger de valeur ou non.

>

> J'aimerais trouver un côté positif à tout ça. D'abord une question: Est-ce

> qu'il existe des pilotes, qui en ayant pris connaissance de ces expériences

> vécus par les autres, sont en mesure d'affirmer qu'ils ont évité un

> accident à coup sûr? Ces récits ont toujours été véhiculés dans le vol

> libre. Que ce soit sur papier (les magazines Vol libre, Hang Gliding,

> Survol etc...), ou de vive voix entre pilote. Et je me pose encore la

> question à savoir si ça sert vraiment. Je n'ai rien contre l'idée de

> publier ces informations, au contraire. Si ça peut faire assez peur pour

> inciter les pilotes à une meilleure routine de vérification et éviter

> l'accident, voir même la mort à un seul pilote, c'est super. Cependant

> est-ce que le but viser par cette sensibilisation est atteint? Avec le

> temps, les expériences et les incidents (trop nombreux) dont j'ai été

> témoin, vécu par des copains qui étaient parfaitement au parfum de ces

> informations, j'en viens à une conclusion, qui est bien personnelle,

> l'accident restera toujours inévitable. À preuve, ces récits dans les

> magazines qui loin de se faire plus rare, augmente continuellement. De

> plus, comme nous le voyons sur la liste ces derniers temps, il y en a

> plusieurs inédits. La communauté de pilote de vol libre augmente

> continuellement me direz-vous, mais pourquoi voyons nous les mêmes

> accidents se répéter année après année? Y aurait-il plus d'accident si nous

> n'entendions jamais parlé de ces bévues?

>

> À mon avis, il appartient à chacun de se bâtir une routine béton dans la

> préparation de ses vols. Et de grâce Beurrez épais, faites en plus

> (vérifications) qu'il n'en faut. Malgré tout les soins que nous y

> apportons, nous ne sommes pas à l'abri. J'ai été très surpris par le récit

> de mon ami Richard (Duck-kcuD), qui fait du montage et de la préparation de

> son aile, un rituel presque religieux (référence à son article paru sur la

> liste, sur le sujet). Et encore plus sur sa glissade sur glace fragile.

> Combien de personne perde la vie de cette façon chaque année depuis la nuit

> des temps? Moi-même, que les copains nommait affectueusement "Brèteux" en

> rapport à mon nom, Breton, parce que je passe un temps fou à monter mon

> aile pour ensuite la vérifier avec mon équipement plus que soigneusement,

> aie décollé sans casque une fois, pour le réaliser qu'une fois atterri.

> J'ai fait une sérieuse remise en question après coup. Car s'il m'était

> possible de décoller sans casque, décoller sans êtres attaché, ou avec une

> aile mal assemblée l'était aussi. Des histoires sur le sujet, j'en ai à la

> tonne dans les tiroirs de ma mémoire, comme tout pilote. Mais je ne suis

> pas sûr, que malgré ça, et ici je me fais l'avocat du diable, qu'un pilote

> qui arrive sur un décollage, anxieux de voir ses copains s'envoyer en l'air

> très haut, qui gère mal son stress, malgré toute la bonne volonté qu'il met

> au montage de son aile habituellement, et en connaissance de cause (récits

> mémorisé), ne fera pas d'oubli. Non plus, que le pilote distrait, ou

> rêveur de nature réussisse à ne pas l'être tout au long de sa carrière de

> pilote. Que l'étale de ces expérience soit mis au grand jour c'est très

> bien, mais gardons en mémoire qu'il est mieux de prêcher en étant

> pro-actif. Les écoles à la base montrent toutes les bonnes procédures et

> donnent les bonnes notions de sécurité à leurs élèves. Pourtant plusieurs

> les perdent avec le temps.

>

> Pour finir, vous souvenez-vous vous êtres fait dire dans votre tendre

> jeunesse, ne fait pas tel ou tel chose car tu iras en enfer. Est-ce que ça

> vous a arrêté de le faire pour autant? Si vous répondez oui, tant mieux,

> vous êtes immunisé contre les accidents avec le présent débat. Mais pour

> certain ça a un effet contraire, qui devient presque de la provocation.

> Combien de fois ai-je dit à des pilotes qui décollent en petit soulier ou

> encore en sandale, qu'il y va de la santé de leurs chevilles, en leur

> racontant des histoires d'horreurs de chevilles brisées avec fractures

> ouvertes, subit à l'attérro dont j'ai été témoin. Pour voir ces mêmes

> pilotes persévérer dans leurs mauvaises habitudes. Il n'existe

> malheureusement aucun remède contre la bêtise humaine.

>

> Marc Breton


Date: 20 janvier 2000

De: Réjean Théberge (17)

Sujet: Bévue_(_suite_#1)

This is a multi-part message in MIME format.

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Type: text/plain;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Vous excuserez mon inexpérience avec le courrier électronique =

(j'envoie des messages incomplets et non signés).

Je poursuis donc ma petite histoire.

En effet la zone grise peut être très dangereuse car elle se =

déplace constamment.Elle diffère d'un pilote à l'autre,d'une =

journée à l'autre et d'un site à l'autre.

Mon premier contact avec le vol libre fut au centre de ski le Relais du =

lac Beauport lors d'une compétition de ski acrobatique à l'hiver =

1974. Un type faisait des démonstrations avec une aile Rogallo et j'ai =

immédiatement accroché.Le printemps suivant j'étais inscrit à un =

cours et à l'été j'avais acheté une aile.Pour sauver des sous =

,j'ai acheté un "kit".Je devais percer les tubes , couper les cables =

à la bonne longueur et y fixer les manchons (nicopress sleeve) =

.J'étais très pressé de voler et j'ai omis ( par ignorance des =

conséquences) d'utiliser la pince spéciale pour sertir ces manchons =

.Au fond, je n'avais aucune espèce d'idée où trouver cet outil.

Lors du premier vol avec cette aile , j'étais très nerveux .Pas =

nerveux à cause de sa construction mais à cause de ma solitude. =

Pourtant il y avait plein d'amis qui s'étaient déplacés pour venir =

me voir "sauter". Au fond , je réalisait que je ne devais compter que =

sur moi-même. C'était MA décision , je n'avais plus mon =

instructeur vers qui diriger mes questions ou un ami pilote qui m'aurait =

rassuré (ou qui m'aurait dit "t'es pas encore prêt").Enfin je =

m'élance en essayant de me concentrer sur ce je me souvenais de mon =

bref apprentissage.

Course face au vent....on pousse la barre à fond ....et on ramene vers =

soi.Une bonne vitesse de vol fera faseyer la voile (les lattes ne sont =

pas encore inventées).L'euphorie des premières secondes de vol fait =

rapidement place à l'inquiétude car durant mon bref apprentissage =

j'avais toujours volé en ligne droite vers l'attéro. Ce que j'avais =

choisi comme terrain d'atterissage , je le survolais maintenant à =

environ 200 pieds d'altitude (et les cables tiennent toujours). J'ai pas =

d'autres solutions (à ce moment précis je ne pilote plus), je =

retourne vers la pente pour me poser vent arrière.Ma combinaison de =

vol étant d'une dangereuse simplicitée , j'appréende les =

conséquence de l'impact en pensant:"j'ai hate que ça finisse".

J'ai poussé la barre au maximum et je me suis mis en boule.Les genoux =

et les coudes en ont pris un peu mais les cables avant et latéraux ont =

tous glissés de leurs attaches.

J'étais heureux.

Je réalisait à quel point j'étais chanceux.

Je n'étais pas blessé et je voyais maintenant les conséquences =

possible d'une rupture en vol.

J'ai changé le trapèze et fait sertir les nouveaux cables par un =

spécialiste.

À la prochaine Bévue (suite # 2 le tracté)

Réjean

ther@globetrotter.net

------=_NextPart_000_0044_01BF6398.DF23AFE0

Type: text/html;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

http-equiv=3DContent-Type> HTML//EN"> PUBLIC "-//W3C//DTD W3 HTML//EN"> HTML//EN"> PUBLIC "-//W3C//DTD W3 HTML//EN">

Vous excuserez mon =

inexpérience avec le

courrier électronique (j'envoie des messages incomplets et non

signés).

Je poursuis donc ma petite histoire.

En effet la zone grise peut être très =

dangereuse

car elle se déplace constamment.Elle  diffère d'un =

pilote

à l'autre,d'une journée à l'autre et d'un site =

à

l'autre.

Mon premier contact avec le vol libre fut au centre =

de ski le

Relais du lac Beauport lors d'une compétition de ski acrobatique =

à

l'hiver 1974. Un type faisait des démonstrations avec une aile =

Rogallo et

j'ai immédiatement accroché.Le printemps suivant =

j'étais

inscrit à un cours et à l'été j'avais =

acheté

une aile.Pour sauver des sous ,j'ai acheté un "kit".Je =

devais

percer les tubes , couper les cables à la bonne longueur et y =

fixer les

manchons (nicopress sleeve) .J'étais très pressé de =

voler

et j'ai omis ( par ignorance des conséquences) d'utiliser la =

pince

spéciale pour sertir ces manchons .Au fond, je n'avais aucune

espèce d'idée où trouver cet outil.

Lors du premier vol avec cette aile , j'étais =

très nerveux .Pas nerveux à cause de sa construction mais =

à

cause de ma solitude. Pourtant il y avait plein d'amis qui =

s'étaient

déplacés pour venir me voir "sauter". Au fond , =

je

réalisait que je ne devais compter que sur moi-même. =

C'était

MA décision , je n'avais plus mon instructeur vers qui diriger =

mes

questions ou un ami pilote qui m'aurait rassuré (ou qui m'aurait =

dit

"t'es pas encore prêt").Enfin je m'élance en =

essayant de

me concentrer sur ce je me souvenais de mon bref =

apprentissage.

Course face au vent....on pousse la barre à =

fond ....et

on ramene vers soi.Une bonne vitesse de vol fera faseyer la voile (les =

lattes ne

sont pas encore inventées).L'euphorie des premières =

secondes de

vol fait rapidement place à l'inquiétude car durant mon =

bref

apprentissage j'avais toujours volé en ligne droite vers =

l'attéro.

Ce que j'avais choisi comme terrain d'atterissage , je le survolais =

maintenant

à environ 200 pieds d'altitude (et les cables tiennent toujours). =

J'ai

pas d'autres solutions (à ce moment précis je ne pilote =

plus), je

retourne vers la pente pour me poser vent arrière.Ma combinaison =

de vol

étant d'une dangereuse simplicitée , j'appréende =

les

conséquence de l'impact en pensant:"j'ai hate que ça

finisse".

J'ai poussé la barre au maximum et je me suis =

mis en

boule.Les genoux et les coudes en ont pris un peu mais les cables avant =

et

latéraux ont tous glissés de leurs attaches.

J'étais heureux.

Je réalisait à quel point =

j'étais

chanceux.

Je n'étais pas blessé et je voyais =

maintenant

les conséquences possible d'une rupture en vol.

J'ai =

changé le

trapèze et fait sertir les nouveaux cables par un

spécialiste.

À la prochaine Bévue =

(suite # 2 le

tracté)

 

Réjean

href=3D"mailto:ther@globetrotter.net">ther@globetrotter.net IV>

 

------=_NextPart_000_0044_01BF6398.DF23AFE0--


Date: 20 janvier 2000

De: Wilson Bernatchez (47)

Sujet: Bévues (6)

BRUNO ÉCRIT: (résumé )

Si 500 récits

> d'accidents permettent peut-être d'en éviter un, ben c'est déjà pas mal.

Qu'un trompe-la-mort prenne des risques, c'est son problème. Au moins, il

> les prend en connaissance de cause, et tant qu'il ne les fait pas courir à

> d'autre, c'est son affaire (ou ses chevilles).

je me dis parfois que le prochain mort, c'est peut-être

> moi. Ou n'importe qui d'entre nous, pas necessairement le plus cowboy ou

le

> moins expérimenté, donneur de leçons ou pas.

Tout à fait d'accord avec toi Bruno,

Exemple: Un jour que je fait de l'escalade de glace, un groupe de français

arrive et commence à rire de moi qui met des vis à glace à tout les 10' à

cause de l'environnement, moi je lui dit qu'il devrait en faire autant car

la glace du Québec et celle de l'Europe ce n'est pas du tout pareil et il me

dit que c'est plus trippant de les mettre au 50' et qu'il savait ce qu'il

faisait, bref je le laisse puis le lendemain je le rencontre en béquille,

résultat d'une chute sévère, donc moi j'ai continuer à tripper toute la

semaine alors que lui sont trippe était fini.

Le problème avec les trompes la mort et ceux qui refuse d'écouter les

conseilles des gens connaissant les sites qu'il soit plus expérimenter ou

non, c'est qu'ils ne sont pas les seules à ce mettre en danger ,mais ils

mettent aussi en danger ceux qui devront aller les tirés d'affaires. Donc

les moindres petits détails que ce soit dans n'importe qu'elle sport sont

d'une importance capital, comme disait Bruno, si un récit peut changer

quelque chose alors bravo. Pour ma part j'ai beaucoup aimé les récits des

derniers jours et je les assimiles pour essayer de m'éviter des problèmes

même si je ne suis pas exempt de faire des bévues moi aussi, personne n'est

parfais.

BEBAILLE

Wilson Bernatchez

62 Prudent Cloutier

Mont-St-Pierre

418-797-5140

wilsonbe@globetrotter.qc.ca

----- Message d'origine -----

De : Cipelletti, Bruno <Bruno.Cipelletti@TELEGLOBE.CA>

À : <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>

Envoyé : 20 janvier, 2000 16:34

Objet : RE: Bévues

> Salut Marc.

>

> Je pense pas que tu tournes le problème dans le bon sens. En

> plus ça semble faire tellement de bien à certains de ceux qui ce confient

> :-)

>

> Pour le dernier paragraphe de ton texte, là je ne suis pas d'accord du

tout.

> >

> Ainsi, je ne crois pas que les auteurs des récits qui sont passés sur la

> liste ces derniers jours soient tous des abrutis. Distraits à un moment

> donné, sans plus.

>

> J'aime pas qualifier le comportement des autres pilotes. Depuis le (peu)

de

> temps que je vole, >

>

> Bruno Cipelletti

> 514 868-8938

>

>

> -----Message d'origine-----

> De: Marc Breton [mailto:4rv@CA.IBM.COM]

> Date: 20 janvier, 2000 15:05

> À: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

> Objet: Bévues

>

>

> Bonjour,

>

> Très instructif ce débat sur les bévues de tout genres. L'effet que

> ces récits exerce sur moi s'exprime en trois mots; Ça fait peur!!! Et

> permettez-moi Messieurs Verronneau et KcuD, d'apporter mon jugement,

> que vous serez libre de juger de valeur ou non.

>

> J'aimerais trouver un côté positif à tout ça. D'abord une question:

Est-ce

> qu'il existe des pilotes, qui en ayant pris connaissance de ces

expériences

> vécus par les autres, sont en mesure d'affirmer qu'ils ont évité un

> accident à coup sûr? Ces récits ont toujours été véhiculés dans le vol

> libre. Que ce soit sur papier (les magazines Vol libre, Hang Gliding,

> Survol etc...), ou de vive voix entre pilote. Et je me pose encore la

> question à savoir si ça sert vraiment. Je n'ai rien contre l'idée de

> publier ces informations, au contraire. Si ça peut faire assez peur pour

> inciter les pilotes à une meilleure routine de vérification et éviter

> l'accident, voir même la mort à un seul pilote, c'est super. Cependant

> est-ce que le but viser par cette sensibilisation est atteint? Avec le

> temps, les expériences et les incidents (trop nombreux) dont j'ai été

> témoin, vécu par des copains qui étaient parfaitement au parfum de ces

> informations, j'en viens à une conclusion, qui est bien personnelle,

> l'accident restera toujours inévitable. À preuve, ces récits dans les

> magazines qui loin de se faire plus rare, augmente continuellement. De

> plus, comme nous le voyons sur la liste ces derniers temps, il y en a

> plusieurs inédits. La communauté de pilote de vol libre augmente

> continuellement me direz-vous, mais pourquoi voyons nous les mêmes

> accidents se répéter année après année? Y aurait-il plus d'accident si

nous

> n'entendions jamais parlé de ces bévues?

>

> À mon avis, il appartient à chacun de se bâtir une routine béton dans la

> préparation de ses vols. Et de grâce Beurrez épais, faites en plus

> (vérifications) qu'il n'en faut. Malgré tout les soins que nous y

> apportons, nous ne sommes pas à l'abri. J'ai été très surpris par le

récit

> de mon ami Richard (Duck-kcuD), qui fait du montage et de la préparation

de

> son aile, un rituel presque religieux (référence à son article paru sur la

> liste, sur le sujet). Et encore plus sur sa glissade sur glace fragile.

> Combien de personne perde la vie de cette façon chaque année depuis la

nuit

> des temps? Moi-même, que les copains nommait affectueusement "Brèteux" en

> rapport à mon nom, Breton, parce que je passe un temps fou à monter mon

> aile pour ensuite la vérifier avec mon équipement plus que soigneusement,

> aie décollé sans casque une fois, pour le réaliser qu'une fois atterri.

> J'ai fait une sérieuse remise en question après coup. Car s'il m'était

> possible de décoller sans casque, décoller sans êtres attaché, ou avec une

> aile mal assemblée l'était aussi. Des histoires sur le sujet, j'en ai à la

> tonne dans les tiroirs de ma mémoire, comme tout pilote. Mais je ne suis

> pas sûr, que malgré ça, et ici je me fais l'avocat du diable, qu'un pilote

> qui arrive sur un décollage, anxieux de voir ses copains s'envoyer en

l'air

> très haut, qui gère mal son stress, malgré toute la bonne volonté qu'il

met

> au montage de son aile habituellement, et en connaissance de cause (récits

> mémorisé), ne fera pas d'oubli. Non plus, que le pilote distrait, ou

> rêveur de nature réussisse à ne pas l'être tout au long de sa carrière de

> pilote. Que l'étale de ces expérience soit mis au grand jour c'est très

> bien, mais gardons en mémoire qu'il est mieux de prêcher en étant

> pro-actif. Les écoles à la base montrent toutes les bonnes procédures et

> donnent les bonnes notions de sécurité à leurs élèves. Pourtant plusieurs

> les perdent avec le temps.

>

> Pour finir, vous souvenez-vous vous êtres fait dire dans votre tendre

> jeunesse, ne fait pas tel ou tel chose car tu iras en enfer. Est-ce que

ça

> vous a arrêté de le faire pour autant? Si vous répondez oui, tant mieux,

> vous êtes immunisé contre les accidents avec le présent débat. Mais pour

> certain ça a un effet contraire, qui devient presque de la provocation.

> Combien de fois ai-je dit à des pilotes qui décollent en petit soulier ou

> encore en sandale, qu'il y va de la santé de leurs chevilles, en leur

> racontant des histoires d'horreurs de chevilles brisées avec fractures

> ouvertes, subit à l'attérro dont j'ai été témoin. Pour voir ces mêmes

> pilotes persévérer dans leurs mauvaises habitudes. Il n'existe

> malheureusement aucun remède contre la bêtise humaine.

>

> Marc Breton

>


Date: 20 janvier 2000

De: Fred Gauvin (17)

Sujet: Tassez-vous_de_d'là_moé_chu_capable_m'en_vas_vou

This is a multi-part message in MIME format.

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Type: text/plain;

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Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Combien de fois en ski alpin, j'ai vaincu ma peur, reculé mes limites, =

en me disant intérieurement à chaque fois :

- Fred, t'es capable. Ça se fait. Tassez-vous de d'là !

En arrivant dans le vol libre, j'avais na=EFvement un peu cette =

philosophie. Je l'ai perdu rapidement, parce que j'ai compris que =

souvent, dans le vol libre, les limites proviennent avant tout des =

éléments extérieurs.

Ceux-cis sont souvent sournois, invisibles et incontournables. Il =

faut donc plus prendre en considération les limites de vol de l'aile =

que ses propres limites.

Quand il vente trop fort pour l'aile, il vente trop fort pour l'aile, =

peut importe l'expérience ou la qualité du pilote.

En ski, quand la pente est glacée et abrupte, on ralentis, on enlève =

ses skis, et on descend sur le cul.

En vol libre, bin, on aurait d=FB y penser avant.

C'est cool que j'ai compris ça cet été, je vais hiberner moins =

niaiseux à soir.

Fred

------=_NextPart_000_0012_01BF639D.475DAD00

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Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

http-equiv=3DContent-Type>

Combien de fois en ski alpin, j'ai vaincu ma peur, reculé mes =

limites, en

me disant intérieurement à chaque fois :

 

    - Fred, t'es capable.  Ça se fait. 

Tassez-vous de d'là !

 

    En arrivant dans le vol libre, =

j'avais

na=EFvement un peu cette philosophie.  Je l'ai perdu =

rapidement, parce

que j'ai compris que souvent, dans le vol libre, les limites =

proviennent

avant tout des éléments extérieurs.

 

    Ceux-cis sont souvent sournois, invisibles et

incontournables.  Il faut donc plus prendre en considération les =

limites de

vol de l'aile que ses propres limites. 

 

Quand il vente trop fort pour l'aile, il vente trop fort pour =

l'aile, peut

importe l'expérience ou la qualité du pilote.

 

En ski, quand la pente est glacée et abrupte, on ralentis, on =

enlève ses

skis, et on descend sur le cul. 

En vol libre, bin, on aurait d=FB y penser avant.

 

C'est cool que j'ai compris ça cet été, je vais hiberner =

moins niaiseux à

soir.

 

    Fred

 

------=_NextPart_000_0012_01BF639D.475DAD00--


Front de Libération aérienne du Québec
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